- Salaberry-de-Valleyfield
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Salaberry-de-Valleyfield Administration Pays Canada Province Québec Région Montérégie Comté ou équivalent Beauharnois-Salaberry Statut municipal Ville Constitution 24 avril 2002 Maire
Mandat en coursDenis Lapointe
2009 - 2013Démographie Population 40 477 hab. (2008) Densité 397 hab./km2 Gentilé Campivallensien, Campivallensienne Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 100,96 km2 Fuseau horaire EST ( UTC-5 ) Indicatif +1 450 Code géographique 70052 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Salaberry-de-Valleyfield est une ville du Québec, située dans la MRC de Beauharnois-Salaberry en Montérégie[1].
Le recensement de 2006 y dénombre 39 672 habitants[2].
Sommaire
Toponymie
Ce toponyme évoque tout d'abord le lieutenant-colonel Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry (un Canadien de lignée patronymique basque), vainqueur contre les troupes de l'armée américaine dans la bataille de la Châteauguay, en 1813[3].
Le deuxième terme (Valleyfield : littéralement, champ de la vallée) est anglais et n'a aucun rapport avec ce personnage historique: il fut retenu par compromis, pour satisfaire les nombreux anglophones du lieu, lors du choix du toponyme (avant 1875), dont le propriétaire du Moulin à papier, Alexander Buntin, qui tenait à faire évoquer de semblables moulins situés en Écosse, les Valleyfield Mills (à Penicuik, Midlothian). Ce terme, Valleyfield, soulignera aussi le caractère champêtre du paysage. (Et le Moulin à papier deviendra, en 1875, Moulin à coton (Montreal coton)... et, aujourd'hui, l'Hôtel Plaza Valleyfield[4].)
Gentilé
Ce mot Valleyfield, traduit en français en passant par le latin, déterminera à lui seul le gentilé: les citoyens de Salaberry-de-Valleyfield sont (officiellement depuis 1980) des campivallensiens, comme les nommaient déjà en 1913 l'historien futur chanoine, Lionel Groulx, et ses confrères ecclésiastiques.
Il existe plusieurs variantes orthographiques pour ce mot: Campivalencien(ne), Campivalensien(ne), Campivalentien(ne), Campivallencien(ne), Salaberrien(ne), Valcampiste, Valleycampien(ne), Valleyfieldois(e)[5].
Géographie
Située à seulement quelques kilomètres au sud-ouest de Montréal, Salaberry-de-Valleyfield occupe une position géographique remarquable et bénéficie d'une diversité d'infrastructures de transport permettant d'accéder facilement au reste du Québec, à l'ouest canadien et au nord des États-Unis.
Description
Salaberry-de-Valleyfield est issue du regroupement de trois territoires municipaux autonomes en 2002 :
- Salaberry-de-Valleyfield,
- Saint-Timothée
- Grande-île
La nouvelle ville de Salaberry-de-Valleyfield occupe un espace démographique et économique majeur au sein de la gouvernance régionale de la MRC de Beauharnois-Salaberry puisque ses 40 477 citoyens représentent les deux tiers de la population totale de la MRC. Le poids démographique de la ville la classe par ailleurs au 16e rang parmi toutes les agglomérations de recensement du Québec. Son leadership à l'échelle régionale en fait un pôle institutionnel, industriel et commercial de premier plan.
Attraits
Belle grande plaine entourée d'eau, sur les bords d'un fleuve Saint-Laurent formant le Lac Saint-François et nourrissant les canaux, Salaberry-de-Valleyfield a accueilli les Jeux du Québec durant l'été 1974, ainsi qu'à l'hiver 2011[6] et organise chaque année (depuis 1938) les Régates de Valleyfield, le plus grand événement motonautique en Amérique du Nord. La ville de Salaberry-de-Valleyfield accueille également chaque année depuis déjà sept ans plus de 5 000 personnes, dont plus de 1 000 athlètes dans le cadre du triathlon de Valleyfield[7].
La ville possède en son sein un joyau architectural en la basilique-cathédrale Sainte-Cécile de Salaberry-de-Valleyfield, située au cœur du centre-ville. Avec une vue sur l'ancien canal, la ville offre désormais un attrait touristique prisée des vacanciers, soit la visite de nombreux voiliers, venant mouiller l'ancre dans la baie, devant les centaines de badauds.
Économie
L'activité économique est marquée par la présence de grandes industries qui emploient un nombre important de travailleurs locaux ou régionaux. La Ville compte plus de 100 entreprises manufacturières totalisant près de 3 200 emplois. On retrouve parmi ses plus grandes entreprises industrielles : CeZinc, Eka Chimie Canada, Schenley (devenu en 2008 Diageo), etc.
Son activité économique repose non seulement sur l'industrie manufacturière, mais également sur les organisations du secteur institutionnel, lequel fournit 22 % de l'emploi total de Salaberry-de-Valleyfield. Les commerces de biens et services sont nombreux et diversifiés (755 au total), ce qui permet de répondre à tous les besoins des citoyens et entrepreneurs campivallensiens.
Le parachèvement de l'autoroute 30 en 2012, principale voie de contournement de l'île de Montréal, reliera rapidement le centre-ville et les parcs industriels de Salaberry-de-Valleyfield aux plus importants réseaux routiers du Québec, du Canada et des États-Unis. Il permettra donc un accès accru aux différents marchés nationaux et internationaux en plus de renforcer le pôle industriel et multimodal que représente déjà Salaberry-de-Valleyfield dans tout le sud-ouest du Québec.
Éducation
En tant que capitale régionale et en raison de son poids démographique, Salaberry-de-Valleyfield compte plusieurs institutions d'enseignement sur son territoire. On y retrouve douze écoles primaires, une école primaire anglophone, deux écoles secondaires (l'école secondaire Edgar-Hébert et l'école secondaire Baie Saint-François), un collège d'enseignement général et professionnel (le Collège de Valleyfield), un centre de formation pour adultes ainsi que deux centres de formation professionnelle.
Évêché
Personnalités
- Pierre Cossette, "Showbizz" (1923-2009). Gérant d'artistes et producteur. Fondateur de la cérémonie des Grammy.
- Armand Frappier (1904-1991), médecin, microbiologiste, directeur-fondateur de notamment l'Institut de microbiologie et d'hygiène de Montréal (1938-1974), né à Salaberry-de-Valleyfield, qu'il affectionnait et où il a toujours conservé une résidence, sur le lac Saint-François, à la Pointe Frappier. Cette ville, comme d'autres, lui a dédié une rue éponyme, à titre posthume, ainsi que sa principale Bibliothèque publique[8].
- Georges Latour (1894-1946). Artiste illustrateur notamment dans différentes revues et journaux québécois dont La Patrie et La Presse.
- Jean-Baptiste Laviolette (1879-1960), joueur de hockey sur glace du début du XXe siècle, fait partie des fondateurs des Canadiens de Montréal. À l'âge de 12ans, Laviolette a suit sa famille à Valleyfield où il acquiert sa passion pour le hockey sur glace avec son grand ami Didier Pitre.
- J. Albert Leduc, "Battleship" (1902-1990), protégé de Jack Laviolette, joue défenseur dans la Ligue nationale de hockey entre 1925 et 1935. Au cours de cette période il inscrit son nom deux fois sur la Coupe Stanley en 1930, et 1931 alors qu'il porte le chandail des Canadiens de Montréal. Dans les années 1950, alors qu'il est propriétaire de l'aréna de Valleyfield, il voit son bon ami Hector Toe Blake diriger les Braves de Valleyfield et remporter la coupe Alexander du championnat canadien de hockey sénior. Il est aussi propriétaire des Industries Bellerive, reconnue pour la confections des batons de hockey «Battleship» et de mobilier d'église. Il est aussi le premier agent Molson de la ville.
- Paul-Émile Léger (1904-1991), archevêque de Montréal de 1950 à 1967 et cardinal.
- Jean Ouimet, politicien et président de Naviga-Cité.
- Reynald Piché (1929-). Artiste peintre.
- Didier Pitre (1883-1934), est un joueur de hockey sur glace du début du XXe siècle. Il a débute sa carrière, avec le Canadien, en tant que défenseur en 1910. En 1916, Pitre est un élément clé lors de la toute première victoire de la Coupe Stanley du Canadien dont il est l'un des membres de la formation originale avec son meilleur ami Jean-Baptiste Laviolette. Avec Lalonde et Laviolette il forma le premier premier trio de l'histoire du Canadien qui reçoit le surnom de ``Flying Frenchmen``.
- Jean-Pierre Wallot (1935-2010). Journaliste, historien, archiviste national du Canada.
Municipalités limitrophes
Références
- Répertoire des municipalités - Salaberry-de-Valleyfield » sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire. Consulté le 12 mars 2011. Gouvernement du Québec, «
- Recensement 2006 : Salaberry-de-Valleyfield
- Toponymie : Salaberry-de-Valleyfield
- Hôtel Plaza Valleyfield
- Toponymie : Liste des gentilés
- Jeux du Québec 2011
- Triathlon de Valleyfield
- Dr Armand Frappier, Un rêve, une lutte : Autobiographie, Presses de l'Université du Québec, QR31.F7A31992, ISBN 2-7605-0703-3
Liens externes
- Site officiel Salaberry-de-Valleyfield
- Les Régates de Valleyfield
- Le Circuit du Paysan
- http://www.destinationvalleyfield.com
- http://www.tourisme-suroit.qc.ca
- CSSS du Suroît - Centre de santé et de services sociaux du Suroît
- LAVOIE du Hockey - Premier complexe sportif dédié au hockey sur glace synthétique ouvert toute l'année!
- Club de judo de Valleyfield
- La guilde des tisserands du Suroît
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