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Saint-Romain-de-Benet
Pour les articles homonymes, voir Saint-Romain.Saint-Romain-de-Benet Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Saintes Canton Saujon Code Insee abr. 17393 Code postal 17600 Maire
Mandat en coursSerge Roy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult Démographie Population 1 567 hab. (2006) Densité 48 hab./km² Gentilé Saint-Rominois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 3 m — maxi. 47 m Superficie 32,78 km² Saint-Romain-de-Benet est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont les Saint-Rominois et les Saint-Rominoises.
Sommaire
Géographie
Le village de Saint-Romain-de-Benet se situe dans la partie sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge. Le territoire communal, d'une superficie de 3278 hectares, forme un plateau où alternent espaces cultivés et domaines forestiers, héritage de l'ancienne forêt de Baconais, qui s'étendait des rives de la Charente à la Seudre au Moyen Âge. Un mince cours d'eau, le Griffarin, traverse une partie du territoire communal. Celui-ci a donné son nom à l'un des principaux écarts de la commune.
Localisation
Lieux-dits et hameaux
Communes limitrophes
Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.[1]
Données générales
Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an) Paris 1 797 642 15 19 13 Nice 2 694 767 1 31 1 Strasbourg 1 637 610 30 29 65 Brest 1 749 1 114 9 11 74 Saint-Romain-de-Benet[2] 2250 755 4 13 26 Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[3] Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2 Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1 Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7 Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250 Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3 Administration
Municipalité
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2001 2008 Serge Roy Toutes les données ne sont pas encore connues. Canton
Saint-Romain-de-Benet est l'une des treize communes appartenant au Canton de Saujon.
Intercommunalité
La commune appartient à la Communauté de commune des bassins de Seudre et Arnoult
Économie
Démographie
Évolution de la population
Pyramide des âges
Toponymie
La commune doit son nom au saint éponyme et à la déformation du mot latin benedictus, signifiant « béni ». Durant la révolution, la commune fut rebaptisée successivement La réunion du peuple, Romain-la-tour, puis Romain-la-Fontaine, ce qui s'explique par la présence d'une fontaine-lavoir en contrebas du bourg, près du lieu-dit Les Fontaines.
Histoire
Le site de la commune semble avoir été habité depuis la période néolithique, ce qu'attestent des fouilles effectuées au XIX ème siècle, de même que des photographies aériennes. La voie romaine reliant les cités de Mediolanum Santonum (Saintes) et celle de Novioregum (Barzan) passait à proximité de la Pirelonge, et il est permis de penser qu'un village, ou du moins une villa, existait à proximité. Un camp militaire, dit « de César », situé à proximité du village actuel, a laissé quelques vestiges, classés monuments historiques en 1886. De l'époque médiévale subsistent une motte féodale, comprenant les fondations d'un ancien donjon, localisé au lieu-dit Toulon. Le village semble avoir traversé le temps sans qu'aucun évènement majeur ne vienne entraver son développement, si ce n'est l'incendie de son église au Moyen Âge et quelques excès, dus aux guerres et à la Révolution. Le XIX ème siècle est une époque de relative prospérité économique : des moulins et trois tanneries sont implantées dans le village, tandis que les infrastructures communales sont développées. Une mairie est édifiée en 1901, le monument au mort, en 1922. Le général Leclerc passera quelques heures dans le village, au moment de la libération de Royan, en 1945[7]. Le village, situé à égale distance des villes de Saintes et de Royan, est aujourd'hui un bourg paisible, dont la topographie est en cours de modification depuis quelques années, suite aux travaux de construction de la nouvelle rocade, qui permettra de relier plus rapidement les villes voisines.
Lieux et monuments
Église Saint-Romain
Cet édifice d'aspect assez atypique est issu de plusieurs campagnes de reconstructions, qui s'étalèrent sur près de huit siècles. Si la première pierre du sanctuaire fut posée au XIIe siècle, celui-ci sera gravement endommagé suite à un incendie, survenu à la fin du Moyen Âge. Rebâti à l'économie, le monument n'est pas loin de s'effondrer sur les fidèles lorsqu'il est décidé, vers le XVIIe siècle, de le remettre en état. Saccagée durant la révolution, l'église restera en chantier durant une large partie du XIXe siècle, époque à laquelle on remplace les voûtes du chœur, avant de surhausser le clocher roman en 1830. La façade, imitant le style roman est en fait édifiée en 1883. Celle-ci est percée d'un oculus, surmontant un portail dépourvu d'ornements.
L'élément caractéristique de cette église est sa file de coupoles, édifiées en 1901, et laissées apparentes. Construites en ciment, elles donnent à l'édifice de faux airs orientaux. Le sanctuaire, qui devait être à l'origine en forme de croix latine, n'a conservé de sa structure originelle qu'une nef formée de quatre travées, prolongée par un chœur en cul-de-four, lequel est percé de sept baies. Huit demi-colonnes, réparties le long de l'abside, tiennent lieu de contreforts. Le clocher, qui conserve dans sa partie inférieure une série d'arcatures romanes, est percé de trois minces ouvertures dans sa partie supérieure, selon une disposition que l'on retrouve à l'église de Berneuil, à quelques dizaines de kilomètres.
L'intérieur conserve un mobilier datant principalement du XIXe siècle. Plusieurs statues en plâtre, de facture assez naïve, sont visibles dans la nef : elles représentent notamment Saint-Michel et Jeanne d'Arc. L'abside, en cul de four, est ornée de peintures murales représentant un christ en majesté. À l'entrée de la nef, sur le côté gauche, un chapiteau daté du XIIe siècle présente des motifs végétaux.
L'église est classée monument historique depuis 1921.
La tour de Pirelonge
Article détaillé : Tour de Pirelonge.Cette tour, dont on ne sait s'il faut y voir un fanal, une borne ou un cénotaphe, fut édifiée à l'époque romaine. C'est un des monuments de ce type parmi les mieux conservés du département, qui en compte deux autres : l'un à Ébéon, l'autre à Aumagne. La tour de Pirelonge, parfois orthographiée Pirelongue, est classée monument historique depuis 1840.
Hameau de Pirelonge
Ce hameau composé de cinq anciennes fermes est devenu un écomusée de la vie et des traditions rurales saintongeaises. On peut y visiter un musée consacré à la distillation des alcools de la région, le cognac et son dérivé, le pineau, mais également un musée consacré au parfums et aux huiles essentielles. En effet, le hameau est entouré de champs de lavande et de lavandin qui sont utilisés pour leur confection. Enfin, un musée est également consacré à l'imprimerie.
Fontaine-lavoir
Cette fontaine-lavoir fut probablement aménagée au cours du XVIIIe siècle. Elle se compose de deux bassins distincts, entourés de murs de pierre. L'un servait de lavoir, l'autre de bassin pour rouir le chanvre.
Le monument à Madame Minal
Cette statue en calcaire de Thézac fut édifiée en 1924, afin de rendre hommage à une importante personnalité communale du début du XXe siècle, Mme Minal, décédée en 1917. Celle-ci fut à l'origine d'actions en faveur des démunis, ainsi que pour l'éducation des enfants, et tout particulièrement des jeunes filles.
Elle créa la fête des rosières, célébration au cours de laquelle deux jeunes filles jugées méritantes sont mises à l'honneur. Cette tradition se perpétue toujours, chaque deuxième dimanche de juin. La statue située sur le parvis de l'église la représente en costume traditionnel, un bouquet de fleurs à la main, un jeune enfant accroché aux plis de sa robe.
Le logis de la chapelle
Cette bâtisse, presque entièrement reconstruite au XIX ème siècle, tire son nom d'une ancienne commanderie de Templiers, qui fut démolie à la révolution. Celle-ci comportait un logis, plusieurs dépendances, ainsi qu'une chapelle, dédiée à Saint-Blaise. L'actuel bâtiment, qui comprend encore un mur datant du XV ème siècle, est une maison bourgeoise comportant trois niveaux. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton.
Équipements et services
Éducation
Santé
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- ↑ Données Météo France.
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- ↑ Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
- ↑ Population communale sur la banque de données Cassini
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 27 février 2009]
- ↑ Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- ↑ in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 1059
Voir aussi
Liens externes
- Saint-Romain-de-Benet sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Romain-de-Benet sur le site de l'Insee
- Saint-Romain-de-Benet sur le site du Quid
- Localisation de Saint-Romain-de-Benet sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Saint-Romain-de-Benet sur Mapquest
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