- Saint-jean-le-vieux (pyrénées-atlantiques)
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Saint-Jean-le-Vieux (Pyrénées-Atlantiques)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean-le-Vieux.Saint-Jean-le-Vieux Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Saint-Jean-Pied-de-Port Code Insee 64484 Code postal 64220 Maire
Mandat en coursPierre Eyherabide
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Garazi-Baïgorri Latitude
LongitudeAltitude 171 m (mini) – 500 m (maxi) Superficie 11,64 km² Population sans
doubles comptes858 hab.
(2006)Densité 73,7 hab./km² Localisation sur la carte départementaleSaint-Jean-le-Vieux est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Donazaharre, (contraction de Donibane Zaharra[1]), le 'vieux saint Jean'.
Le gentilé est Donazahartar.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune fait partie du pays de Cize dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès
Saint-Jean-le-Vieux est desservie par les routes départementales D933 (ancienne route nationale 133), D18 et D22.
Hydrographie
Ses terres sont arrosées[2] par le Laurhibar, affluent de la Nive, et par son tributaire, le ruisseau Arzuby ainsi que par l'affluent de ce dernier, l'Apatéko erreka.
Lieux-dits et hameaux
- Aphat Ospital ou Apat Ospitale
- Arsoritzea
- Chau de Salla
- Harguina
- Harrieta
- Herri Basterra ou Herri Bazterra
- Irunberry Chau
- La Magdeleine
- Sokarroa
- Urrutia
- Zabaltza
Communes limitrophes
- Jaxu au nord
- Bustince-Iriberry au nord-est
- Bussunarits-Sarrasquette à l'est
- Ispoure à l'ouest
- Ahaxe-Alciette-Bascassan au sud-est
- Saint-Jean-Pied-de-Port et Çaro au sud-ouest
- Aincille au sud
Toponymie
Saint-Jean-le-Vieux est connue sous l'Antiquité sous le nom d'Imus Pyrenaeus[1]. Le toponyme Saint-Jean-le-Vieux apparaît[3] sous les formes Sant-Juan-el-Viejo (1479, chapitre de Bayonne[4]), San-Juan-lo-Bielh (1513, titres de Pampelune[5]), S-Iean le Vieux (1650) et Sanctus-Petrus de Saint-Jean-le-Vieux (1685, collations du diocèse de Bayonne[6]).
Pendant la Révolution Française, le village fut appelé Franche[1].
Le toponyme Harrieta apparaît[3] sous les formes Ferriette (XIIe siècle, cartulaire de Bayonne[7]), Arrieta (1525, titres de la Camara de Comptos[8]), Harrieta (1621, Martin Biscay[9]) et Harriette (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Le toponyme Irunberry Chau apparaît[3] sous les formes La salle d'Irumberri (1328, collection Duchesne volume CXIV[10]), Yrumberri (1621, Martin Biscay[9]) et Irumberry (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Le toponyme La Magdeleine apparaît[3] sous les formes La Magdelena (1513, titres de Pampelune[5]) et La Magdelaine (1763, visites du diocèse de Bayonne[11])
Histoire
À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, station romaine au pied des Pyrénées citée par l’itinéraire d'Antonin, compilation du IVe siècle, mais d'après des cartes de l'an 211[12].
Les fouilles de J.-L. Tobie ont mis au jour des thermes, des pièces de monnaies et des objets antiques. Il y eut depuis sur le « turon » un château que Richard Cœur de Lion démolit en 1177.
Dans la maison Priorena (ancienne maison prieurale) se réunissaient les députés de Saint-Jean-Pied-de-Port et du pays de Cize.
Philippe Veyrin[13] signale que les actes de l'état-civil de Saint-Jean-le-Vieux demeurèrent exclusivement en castillan jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Michel.
Héraldique
Blasonnement D'or à neufs besants tourteaux parti d'argent et de gueules, 3, 3 et 3[14].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1989 2001 Pierre Gastellou 2001 2008 Pierre Gastellou 2008 2014 Pierre Eyherabide Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune appartient à six structures intercommunales :
- communauté de communes de Garazi-Baigorri
- syndicat AEP de Saint-Jean-le-Vieux et Bussunaritz
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port
- syndicat mixte du contrat de rivière des Nives
- syndicat pour le soutien à la culture basque.
Démographie
Économie
La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy.
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
- Le camp romain et vicus routier[15], situé au lieu-dit Herri-Basterra, date des Ie et IIIe siècles ;
- Le château de Harrieta[16] date de la fin du Moyen Âge, tout comme l'ancienne commanderie d'hospitaliers, actuellement ferme Arsoritzea[17] ;
- Les fermes Haritzaldea[18], Mariotenea[19] et Sokarroa [20]datent du XVIIe siècle ;
- Le manoir appelé château d'Irunberri[21] date des XVIIe et XVIIIe siècles ;
- La demeure appelée château Sala[22] ou château de Saint-Pée date des XVIIIe et XIXe siècles ;
- Une croix de carrefour[23], sur la place centrale, est inscrite aux monuments historiques, ainsi que la croix dite de la Madeleine[24] ;
- La redoute de Bella Esponda[25] fut élevée en 1793 et 1813 ;
Patrimoine religieux
- La chapelle Saint-Blaise[26] date du XIIe siècle, tout comme l'église de la Magdeleine[27] et la chapelle Saint-Blaise-d'Apat-Ospitalea[28].
- Comme son nom l'indique, cette dernière était une abbaye-hôpital, appartenant en 1286 aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui avec la Madeleine voisine assurait l’accueil des jacquets. Il n'en reste, près d'un vieux moulin, que la chapelle romane Saint-Blaise.
- L’abside de l'édifice a été détruite mais l'oculus et les voussures du portail, qui semblent gothique du XIIIe siècle, sont conservés. On peut voir un enfeu à l'intérieur. En surplomb, la croix dite de Ganelon surmonte une colonne monolithe, qui est un ancien gibet ;
- L'église Saint-Pierre[29] date des XIIe et XVIIe siècles. Du XIIe siècle, elle dépendait de Roncevaux, démolie elle aussi, il ne reste qu’un portail roman restauré en 1630. Elle possède un chrisme sur le tympan, sur les chapiteaux sont représentés des lions et des serpents, et des voussures ornées. L’intérieur est typiquement basque ;
- La chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Urrutia[30] date du XIIIe siècle tout comme la chapelle Sainte-Madeleine-de-la-Recluse[31] ;
- Saint-Jean-le-Vieux se trouve sur la Via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. La commune se trouve également sur la voie de la Nive, une variante suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- Le cimetière recèle deux stèles discoïdales[32] du XVIIe siècle.
Patrimoine environnemental
Le col d'Aphanize est un col de montagne situé au dessus de Béhorléguy. Il se situe à la limite des bassins de la Bidouze et de la Nive. Il domine au nord Eltzarreko ordokia et la source de la Bidouze, au sud la vallée du Laurhibar un affluent de la Nive. On y accède depuis Saint-Jean-le-Vieux et Béhorléguy par une route pastorale permettant de rejoindre Alçay ou Aussurucq en Soule par le col de Burdin Olatzé.
Équipements
- enseignement
La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Michel).
Personnalités liées à la commune
Notes
- ↑ a , b et c Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice de présentation de la commune
- ↑ Notice du Sandre sur Saint-Jean-le-Vieux
- ↑ a , b , c , d , e et f Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ a et b Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- ↑ Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune
- ↑ a et b Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
- ↑ Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- ↑ Manuscrit du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 ISBN 2-11-094732-2, En ligne [1], consulté le 3 mars 2007p 13
- ↑ Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 131
- ↑ Guy Ascarat
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le camp romain
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château de Harrieta
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Arsoritzea
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Haritzaldea
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Mariotenea
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Sokarroa
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château d'Irunberri
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château Sala
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix de carrefour
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix de la Madeleine
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la redoute de Bella Esponda
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Blaise
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église de la Magdeleine
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Blaise-d'Apat-Ospitalea
- ↑ [2][3] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur l'église Saint-Pierre
- ↑ [4][5] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur la chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Urrutia
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Sainte-Madeleine-de-la-Recluse
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les deux stèles discoïdales du cimetière
Pour approfondir
Articles connexes
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