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Saint-Yrieix-la-Perche
Saint-Yrieix-la-Perche Administration Pays France Région Limousin Département Haute-Vienne Arrondissement Limoges Canton Saint-Yrieix-la-Perche Code Insee abr. 87187 Code postal 87500 Maire
Mandat en coursDaniel Boisserie
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix Démographie Population 7 007 hab. (2006) Densité 69 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 283 m — maxi. 498 m Superficie 100,98 km² Saint-Yrieix-la-Perche (Sent Iriès en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin.
C'est l'une des cinq villes-portes du Parc naturel régional Périgord Limousin.
Sommaire
Héraldique
- 1°) Parti, le premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et un ; le second, de gueules à une crosse d'or posée en pal.
(Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)
- 2°) Parti d'azur à trois fleurs de lys d'or et de gueules à la crosse d'abbé contournée.
(Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes) - Énonciation différente du précédent
- 3°) D'or, à trois pals de gueules.
(d'Hozier in Armorial Général de France, 1696) (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884) - Armes attribuées d'office suite à l'édit de 1696, jamais portées.
Station
Géographie
La Loue prend sa source vers 420 mètres d'altitude, au lieu-dit Gabillou au nord de la commune. Elle se jette dans l’Isle.
Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) Histoire
Saint Arède naquit entre 510 et 516, à Limoges ; il est le fils de Jocundus, riche noble gallo-romain. Le jeune garçon fut envoyé au monastère de Vigeois où il étudia. À l’âge de 14 ans, il fut envoyé, à Metz, auprès du roi Théodebert Ier. Arédius quitta la cour pour rejoindre Nizier, évêque de Trèves. Il fut ordonné prêtre par ce même évêque à une date inconnue ; lorsqu’il chantait les psaumes, une colombe descendit du ciel et voltigea autour de lui, Arédius tenta de la chasser, mais celle-ci se plaça au-dessus de sa tête. La colombe resta auprès d’Arédius pendant trente jours. À la mort de son père, il rejoignit sa mère Pélagie, dans une villa au lieu-dit Attane. Arédius se retira en ermite près de la villa familiale, mais sa mère le rappela et il fonda un monastère. Il fit, au cours de sa vie, de nombreux pèlerinages et fonda sur sa route des monastères et des prieurés. En 573, sainte Pélagie mourut et fut inhumée dans le monastère que son fils avait fondé. En 591, après un dernier pèlerinage à Tours, Arédius trépassa et fut enseveli au pied du chœur de l’église de son monastère. Dans son testament, il donne ses biens aux monastères de Vigeois, de Saint-Martial de Limoges, de Saint-Martin de Tours et celui d’Attane.
La renommée d’Arédius attira de nombreux pèlerins à Attane, autour du monastère une ville se développa. Vers l’an 900, le monastère se transforma en collège de chanoines. Au cours du XIIe siècle, la ville s’agrandit et déborda des remparts qui entouraient l’abbaye. Des artisanats se créèrent, des moulins et des tanneries se développèrent. À la mort de l’abbé Bernard de Comborn, en 1183, le château de Saint-Yrieix (la Tour du Plô) passe aux mains du vicomte de Limoges, ainsi dans la cité, il y eut deux « seigneurs », le chapitre et le vicomte. Dans les faubourgs, des foires se tiennent deux fois par an : le jour de la Pentecôte et à la date anniversaire de la mort de saint Yrieix, le 24 août. En août 1307, le chapitre et le Philippe IV le Bel établissent un contrat de « pariage » qui confie les fonctions de justice à des officiers royaux choisis par le roi et le chapitre. Le blason de la ville témoigne de ce contrat : des fleurs de lys à gauche et une crosse à droite. En 1565, le roi Charles IX accorde aux bourgeois de la ville de créer un échevinage ou municipalité. Ainsi cinq échevins étaient élus tous les ans, cependant les viguiers du roi gardaient leurs prérogatives de justice. Quatre ans plus tard, Henri IV séjourne près de la collégiale avant de partir pour la bataille de La Roche-l'Abeille. Au cours du XVIIe siècle, deux couvents s’installèrent extra-muros : les récollets et les clarisses ; des Pénitents Bleus s’établirent eux aussi à Saint-Yrieix. En 1750, un édit du roi ordonne l’installation d’une sénéchaussée à Saint-Yrieix, mais le tribunal de commun pariage est du même coup supprimé. La justice de Saint-Yrieix s'étendait alors jusqu'à Payzac.
En 1793, les chanoines refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé, ils sont alors arrêtés et emprisonnés à Limoges, un d’entre eux meurt à la prison. Les chanoines seront emmenés aux pontons de Rochefort où huit d’entre eux mourront.
Entre temps, un chirurgien de la ville nommé Darnet signale à un apothicaire l’existence de terre utilisée par sa femme pour faire sa lessive. L’analyse révèle la pureté du kaolin ; en 1771, Darnet est chargé, au nom du roi, d’en diriger l’extraction. Depuis 1774, une fabrique de porcelaine est installée à la Seynie près de la ville. C’est aussi à Saint-Yrieix, que fut exploitée la dernière mine d’or de la Communauté européenne. La mine du Bourneix employait 85 personnes et produisait plus de 2 tonnes par an. Elle ferma ses portes en 2001, après 100 ans d’activité et des millénaires d’activités aurifères dans le Limousin.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1945 1982 Jacques Boutard SFIO, puis centriste conseiller général 1982 juin 1995 Marc Débuchère RPR conseiller général juin 1995 mars 2001 Daniel Boisserie PS Député mars 2001 2008 Daniel Boisserie PS Député mars 2008 2014 Daniel Boisserie [1] PS Député Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- La collégiale saint Yrieix avec son clocher roman et son chœur gothique qui lui donne l'allure d'une cathédrale.
- La tour du Plô, symbole de la suzeraineté des vicomtes de Limoges.
- Les vieilles ruelles de la cité.
Personnalités liées à la commune
- Famille Dutheillet de Lamothe, originaire de Saint-Yrieix d'où Olivier Dutheillet de Lamothe (né le 10 novembre 1949) est membre du Conseil constitutionnel français depuis 2001, nommé par le Président de la République française Jacques Chirac.
- Louis de Loménie (1815-1878), homme de lettres et essayiste est né à St-Yrieix, membre de l'Académie française de 1871 à 1878, où il a succédé à Prosper Mérimée au fauteuil.
- Michel Abonneau (1937-1983), instructeur fédéral en spéléologie, promoteur des techniques modernes de progression dans l'enseignement de la spéléologie.
- Gabriel Debrégéas, homme politique républicain-socialiste
- Alfred Marzin ,1880-1943 peintre de la Bretagne notamment.
- Alain Vaissade, physicien et homme politique, est né à Saint-Yrieix-La-Perche en 1946, maire de Genève Liste des maires de Genève, Conseiller administratif de la Ville de Genève et ministre de la culture de 1991 à 2003.
- Saint-Yrieix est aussi le lieu de fabrication des Madeleines Bijou.
Clubs sportifs
- Saint-Yrieix-la-Perche Sport Club, club de rugby évoluant en Fédérale 3
Voir aussi
Étape
Précédé par
Jumilhac-le-GrandRoute Richard Cœur de Lion
Suivi par
Coussac-BonnevalLiens externes
- Le site officiel de la commune de Saint-Yrieix-la-Perche
- Le site officiel de l'office de tourisme*** de Saint-Yrieix-la-Perche
- Le site de la communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix
- Saint-Yrieix-la-Perche sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Yrieix-la-Perche sur le site de l'Insee
- Saint-Yrieix-la-Perche sur le site du Quid
- Localisation de Saint-Yrieix-la-Perche sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Saint-Yrieix-la-Perche sur Mapquest
Notes et références
- Portail de la Haute-Vienne
Catégories : Commune de la Haute-Vienne | Ancienne sous-préfecture | Localité labellisée « Plus beaux détours de France » | Ancien chef-lieu de district - 1°) Parti, le premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, deux et un ; le second, de gueules à une crosse d'or posée en pal.
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