Armée irakienne

Armée irakienne

Armée irakienne

L'armée Irakienne est la force armée de l'Irak. Celle ci à participé à plusieurs conflits de haute intensité et insurrections depuis l'indépendance de ce pays, a été dissoute le 23 mai 2003 à la suite de l'Opération libération de l'Irak par Paul Bremer, ce qui sera considéré par la suite comme l'une des plus graves erreurs de celui-ci, puis a été progressivement recréée, sur des bases entièrement nouvelles, par les forces de la Coalition militaire en Irak.

Avec son effectif de 260 000 militaires au 1er janvier 2009, elle est une des composantes des forces de sécurité de ce pays qui comprend en autre la police nationale, les polices locales et des milices d'autodéfense (80 000 personnes dans ces dernières en février 2008 [1], 92 000 en début avril 2008) et elle soutient actuellement les forces de la Coalition militaire en Irak.

Le budget de la défense pour 2008 a été de 8 milliards de dollars américain [2]

T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donné par la Hongrie après remise à niveau en 2005 [3]
T-55 de la 1re brigade mécanisée irakienne en 2005

Sommaire

Historique

Scène de capture de soldats irakiens par les iraniens après la reprise de Khorramshahr en 1982 .
AML-90 irakien capturé en 1991.

L'armée de terre irakienne naquit officiellement le 21 juin 1921, lorsque fut formé le premier bataillon de volontaires. Elle était destinée à remplacer progressivement l'armée britannique qui rentrait au pays.

A la fin de 1922, les forces irakiennes comptaient 4 000 volontaires répartis dans trois bataillons, stationnés à Mosul, Bagdad et Hilla.

L'Armée continua progressivement à croître. À la fin de l'année 1929, elle comptait dans ses rangs 10446 hommes, dont 582 officiers.

En 1934, fut instaurée la conscription militaire et en 1941, les effectifs des forces armées irakiennes s'élevaient à environ 41 000 hommes.

Après la Seconde Guerre mondiale, la réduction des effectifs ramena ce chiffre à 20 000, en comptant les unités de la Gendarmerie.

Une série de coups d'État, entre 1939 et 1968, eut pour conséquence la division et la réorganisation des forces armées irakiennes entre plusieurs factions politiques. Cependant, après la prise de pouvoir par le parti Baas en 1968, un contrôle unique de l'qrmée fut reformé et renforcé.

L'armée irakienne avait été à l'origine formée sur le modèle britannique. Mais l'influence grandissante de l'Union Soviétique, combinée à l'expérience acquise pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), modifia profondément ce modèle et les doctrines d'emploi.

Pendant la fin des années 1970 et la première moitié de la décennie suivante, les forces armées irakiennes connurent plusieurs bouleversements majeurs, et ce à tous les niveaux. De profonds changements dans le nombre d'effectifs, les structures, l'approvisionnement, la hiérarchie, mais surtout dans le caractère politique.

Entre 1980 et 1990, Saddam Hussein fit passer les effectifs de l'armée de terre de 180 000 à environ un million d'hommes.

En 1987, en tenant compte des réservistes et des unités paramilitaires, l'Armée irakienne comptait 1.7 million d'hommes, sept corps d'armées, trente divisions d'infanterie, cinq divisions blindées et trois divisions mécanisées.

En août 1990, elle atteignit un maximum avec cinquante divisions, dont 34 d'infanterie et 7 blindées.

Elle était devenue, en termes d'effectifs, la quatrième puissance militaire du monde, après la Chine, l'Union Soviétique et les États-Unis.

Conséquence du conflit contre l'Iran, le régime baasiste irakien était devenu le plus important marché d'armes et d'équipements militaires du monde. En plus des fournitures massives d'armes en provenance d'Union Soviétique et de France, Saddam Hussein acheta à l'Allemagne Fédérale, l'Italie, la Chine, le Brésil, la Pologne, la Tchécoslovaquie et l'Égypte.

Le US Arms Control and Disarmement Agency (ACDA), estimait en 1987 que l'Irak avait acheté pour un montant total de 24 milliards de dollars américain de matériels militaires, pour la seule période allant de 1981 à 1985.

Après sa désastreuse guerre du Golfe de 1991, l'armée irakienne réduisit drastiquement le nombre de divisions d'active.

Elle passera de 5 divisions blindées, 3 divisions mécanisées et 20 divisions d'infanterie, en avril 1991, à 3 divisions blindées, 3 divisions mécanisées et 11 divisions d'infanterie, à la fin de cette année.

Au déclenchement de l'invasion par les forces armées des États-Unis et celle de leurs alliés le 19 mars 2003 lors de l'Opération libération de l'Irak, l'armée irakienne comptait 4 "brigades" de la Garde Spéciale Républicaine (3 "brigades" d'infanterie (légère) et 1 "brigade" blindée en combat rapproché, chacune militairement équivalente à un Régiment de la Coalition), 6 "divisions" de la Garde Républicaine (3 "divisions" blindées en combat rapproché[4], 1 "division" mécanisée en combat rapproché[5] et 2 "divisions" d'infanterie motorisée[6], chacune militairement équivalente à une Brigade de même nature de la Coalition), et l'armée régulière irakienne comptaient, elle, 17 "divisions" (3 "divisions" blindées en combat rapproché[7], 3 "divisions" mécanisées en combat rapproché[8], et 11 "divisions" d'infanterie (légère)[9], chacune militairement équivalente à un Régiment de même nature de la Coalition), le tout d'un volume total théorique de 400 000 hommes, en réalité très probablement inférieur à 300 000 hommes. L'armée régulière irakienne fut, contrairement aux espoirs de la Coalition, combattive dans les rares occasions où elle eut à combattre des forces étrangères (voir Opération libération de l'Irak).

Les gardes républicaines

La Garde républicaine spéciale (GRS) (Special Forces Brigade of the Presidential Palace) était plus une unité paramilitaire qu'une véritable force de combat, responsable de la protection rapprochée de Saddam Hussein, de la sécurité du Palais présidentiel en particulier, et plus largement de celle de Bagdad. À l'occasion, elle pouvait également servir comme force militaire pour réprimer n'importe quel coup d'État ou rebellion.

La GSR était la seule unité militaire autorisée à circuler dans la capitale. Appelée également la "Division d'Or", elle regroupait quatre brigades (dont une blindée), un commandement de la défense aérienne (AD-Com) et un commandement de deux régiments de chars T-72 (TK-Com) qui lui étaient propre.

Cette unité d'élite a été fondée début 1992 par Saddam Hussein. Bien que son nom entraîne parfois une certaine confusion avec la Garde républicaine, c'était une force totalement distincte et autonome, avec des fonctions très différentes.

En 2002, les effectifs de la GSR étaient estimées à 12 000 hommes et 14 bataillons. Chacune des brigades comprenant en général 2 500 hommes [10]

La garde républicaine (GR) est une formation d'élite. Elle rassemble les meilleures unités de l'Armée de terre irakienne, ayant reçu un meilleur entrainement et disposant d'un matériel de meilleur qualité que le reste de l'armée régulière.

Cette organisation était initialement destinée à la protection du régime baasiste. Elle a été créée au début de la guerre Iran-Irak et s'est considérablement renforcée pendant les deux dernières année du conflit (1986-1988) et représentant alors 20 % des effectifs de l'armée de terre [11].

- corps GR Nord "Allah Akbar" [Al Rachid et Tikrit][12] :

- corps GR Sud "Al Fateh Al Mubin" [Al Hafriah/Hafreia] :

  • division blindée "Al Nida[15]"[16] [Abi Saidah, Baaquba],
  • 2e division blindée "Hammurabi"[17] [Al Rachid et Al Taji],
  • 1re division blindée "Al Medina"[18] [Al Wihdah/Wahda, Al-Suwaira],
  • 6e division d'infanterie motorisée "Baghdad"[19] [Karbala, Al Khut][20].

Ordre de bataille sous le régime bassiste

Armée de terre irakienne en 1980

À l'ouverture des hostilités contre l'Iran et les combats contre l'armée iranienne et les milices de pays, l'armée irakienne était équipé d'armes essentiellement soviétiques et suivait les doctrines de l'armée soviétique.

1e Corps d'Armée (secteur entre Rawanduz et Marivan)
  • 7e Division d'Infanterie (QG Souleimaniye, Irak)
  • 11e Division d'Infanterie (QG Suleimaniyeh, Irak) (-) (113e Brigade d'Infanterie)
2e Corps d'Armée (secteur entre Qasr-e Chirin, Ilam et Mehran, blindés déployés entre Mehran et Dezful
  • 6e Division blindée (QG Bakouba, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 9e Division blindée (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindée (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 2e Division d'Infanterie (QG Kirkouk, Irak)
  • 4e Division d'Infanterie (QG Mossoul, Irak)
  • 6e Division d'Infanterie (QG Baqubah, Irak)
  • 8e Division d'Infanterie (QG Erbil, Irak)
3e Corps d'Armée (QG al-Qurnah, Irak, secteur entre Dezful et Abadan)
  • 3e Division blindée (QG Tikrit, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindée (QG Bagdad, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 12e Division blindée (QG Dahuk, Irak) 300 (T-62) (BMP-1) (en réserve)
  • 1re Division mécanisée (QG Divaniyeh, Irak) 200 (T-55) (Véhicule de transport de troupes OT-64/BTR-50 tchèque)
  • 5e Division mécanisée (QG Bassorah, Irak) 200 (T-55) (OT-64 APC/BTR-50 APC tchèque)
  • 31e Brigade des forces spéciales indépendantes (-) (2 bataillons) (l'un rattaché à la 5e division mécanisée, l'autre à la 3e division blindée.
  • 33e Brigade des forces spéciales indépendantes
  • 10e Brigade blindée indépendante (T-72) (BMP-1)
  • 12e Brigade blindée indépendante (T-72) (BMP-1)
  • 113e Brigade d'infanterie (détachement de la 11e division d'infanterie)

Armée de terre en 2003

Dans les jours précédent l'invasion de 2003, l'armée de terre comprenait environ 300 000 militaires, organisé en 5 corps d'armée comprenant 11 divisions d'infanterie, 3 divisions mécanisées et 3 divisions blindées.

Forces armées irakiennes depuis 2003

Militaires en patrouille en 2007

L’appellation courante aujourd’hui utilisée est Forces de sécurité irakiennes (FSI). Les FSI sont constituées de l’Armée irakienne, qui dépend du Ministère de la défense, et des forces qui dépendent du Ministère de l’intérieur. Celui-ci coordonne l’action de la Police irakienne, des unités chargées de la protection des dirigeants et du Département des Gardes-frontières. La Police est organisée au niveau national ; la Police nationale est une force paramilitaire dont le rôle est de combattre l'insurrection ; elle dépend alors directement du ministère mais, au niveau local, elle dépend alors des autorités locales.

L’Armée irakienne, sous l’autorité du Ministère de la défense, est organisée de la façon suivante :

  • une Force aérienne (limitée)
  • une Marine militaire (limitée)
  • un Corps du génie
  • un Commandement du support
  • un Commandement de l’entraînement et de la doctrine
  • un Commandement des forces terrestres

Historique de la reconstruction

Après la dissolution de l'ancienne armée ordonnée par Paul Bremer le 23 mai 2003 [22], les États-Unis et le nouveau gouvernement irakien s'emploie à former de nouvelles forces armées avec l'aide d'autres nations. Avec comme chef d'état-major depuis avril 2004 le général kurde Babaker Shawkat B. Zebari [23], elle lutte contre les divers mouvements armés engagé dans la guerre en Irak.

Cependant, en 2003, l'administration américaine n'a pas réellement de plan pour reconstruire l'armée irakienne. D'ailleurs ce n'est pas vraiment la priorité, on pense que la situation sera contrôlée par des forces de police recrutées localement. L'Autorité provisoire de la coalition fait appel à la société militaire privée Vinnell Corporation pour former et entraîner une Nouvelle armée irakienne de 44 000 hommes. Celle-ci, forte de 3 divisions, aurait pour mission de protéger l'Irak des menaces extérieures. En outre, pour assurer la sécurité intérieure, un Corps irakien de défense civile - qui deviendra la Garde nationale irakienne lors du rétablissement de la souveraineté nationale - est recruté localement et placé, elle aussi, sous le commandement des unités de la coalition.

Mais la situation en Irak est plus difficile que prévu, et lors de la bataille de Falloujah en avril 2004, les deux bataillons de la nouvelle armée irakienne - qui devait au départ protéger l'Irak des menaces extérieures - refusent de se battre contre d'autres Irakiens et "s'évanouissent" au premier accrochage[24]. La coalition prend alors des mesures pour réorganiser les Forces de sécurité irakiennes (FSI) et c'est à ce moment là que le général David Petraeus[25] prend le commandement du MNSTC-I (Multi-National Security Transition Command - Iraq), le Commandement multinational pour la transition de la sécurité en Irak, dont la tâche est de former, entraîner, conseiller et équiper les FSI.

À la suite d'un certain nombre de problèmes concernant l'engagement des Forces irakiennes (Nouvelle armée irakienne et Garde nationale, qui n'étaient pas au départ prévues pour combattre la guérilla irakienne) la décision est prise de les réorganiser en une force objective de contre insurrection. La Garde nationale, dont les unités étaient au départ prévues pour opérer uniquement dans leurs régions d'origine, est dissoute en janvier 2005.

La nouvelle armée irakienne (qui devait comprendre au départ 3 divisions) a servi de base aux 1re (est de la province d'Al-Anbar), 3e (Ninive) et 5e (Diyala) divisions, ainsi qu'a la 9e (Nord de Bagdad) division mécanisée ; ces divisions sont multiethniques et multiconfessionnelles et composées de soldats qui déclarent vouloir se battre pour l'Irak et adhérer à la vision d'un Irak fédéral et multiethnique.

En 2008, l'Armée irakienne est standardisée sur un format de 16 divisions à 4 brigades de 3 bataillons de combat plus des Forces d'opérations spéciales dont les effectifs sont l’équivalent d’une division supplémentaire.

Les divisions ont une implantation régionale, chacune étant responsable d'un secteur donné ; cependant le recrutement est maintenant standardisé au niveau national ; plusieurs écoles et centre d'entraînement forment les soldats et les officiers, qui sont ensuite affecté dans les unités à travers tout le pays.

La 1re division renommée Force de réaction rapide en 2008 a été créée à partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait à l'origine Force d'action nationale irakienne ; ses unités sont donc composées de soldats qui sont prêts à aller partout en Irak. C'est ce qui explique que l'unité, actuellement stationnée à Falloujah, région sunnite, et bien que composée dans sa grande majorité de soldats chiites ou kurdes, se soit bien adaptée et serait acceptée par la population. Elle est aujourd'hui composée de 3 brigades, la 4e ayant rejoint la nouvelle 11e division. Mais une nouvelle 4e brigade doit être formée début 2009.

La 3e division, qui fait face à la Syrie et compte encore seulement 3 brigades (la 4e est prévue mi-2008), est en train de devenir une bonne unité, qui servira probablement de base à de futures expansions. La 5e division (elle a aussi 3 brigades, la 4e sera formée début 2008) est déployée dans la région difficile de Diyala ; c'est la région entre Bagdad et la frontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'Armée du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Les régions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien. La 9e division, qui est en train de devenir blindée, a toujours eu un recrutement national et multiconfessionnel ; elle fait partie des unités modèles, et ses brigades sont déployées à Bagdad et à Bassora.

Les autres divisions ont elles été créées à partir de la Garde nationale ; elles ont donc un caractère local plus marqué, et ont parfois des liens avec les groupes qui souhaitent la partition de l'Irak. Les plus anciennes unités constituées ont le plus de mal à se fondre dans le moule d'une armée nationale, multiethnique et pluriconfessionnelle, qui voudrait défendre l'Irak et l'ensemble de sa population. Mais les jeunes officiers qui sortent des écoles militaire, et les nouvelles brigades qui sont créent ex nihilo, apporteraient avec eux l'esprit d'une nouvelle armée irakienne au service de la nation.

La 2e division, qui compte 4 brigades à 4 bataillons chacune, bien qu'elle soit une unité très expérimenté au niveau militaire (puisque composée d'anciens Peshmergas qui ont une grande expérience des combats), présente certaines caractéristiques décrite ci-dessus. Elle est composée des unités de l'ancienne Garde nationale des provinces de Dahuk et Abril, des unités quasi-exclusivement kurdes et très marquées au niveau identitaire. Les unités appartenant à cette division et qui ont été déployées à Bagdad ou dans d'autres régions en 2004 ou 2005 avaient rencontré quelques problèmes avec les populations locales. Cependant ces problèmes identitaires s'effaceraient au fur et à mesure que des nouvelles recrues et des nouveaux officiers viennent compléter les effectifs.

La 4e division (4 brigades à effectif complet), qui couvre les provinces de Salah ad-Din, Kirkuk et As-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la Garde nationale de ces provinces est, elle, plus multiculturelle, et sert d'ailleurs de base à la formation de la nouvelle 12e division. Les deux unités vont recevoir des chars M60 et des M113 américains ; elles constitueront l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela ne sera réalisé qu'en 2009.

En 2008, 8 000 exemplaires de ces véhicules appartenant aux forces armées des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sécurité irakiennes. À Bagdad, la 6e division a absorbé les différentes unités de la Garde nationale formées dans la capitale. C'est pourquoi elle avait des effectifs plus importants que les autres divisions (au départ 5 brigades à 5 bataillons), mais c'est aussi pourquoi certaines de ses unités étaient sujettes à caution. Une de ses cinq brigades a servi de base à la nouvelle 11e division, et les problèmes de loyauté de la 6e division semblent maintenant résolus. Il est même question de transformer cette unité en unité d'élite type commando ; plusieurs de ses brigades ont déjà été entraînées aux techniques d'assaut aérien avec les hélicoptères de l'armée américaine et aux techniques avancées de combat d'infanterie. La nouvelle 11e division est en train d'être formée à partir d'une brigade de la 6e division et d'une autre de la 1e division ; ses deux autres brigades sont mise sur pied, formées et entraînées au centre d'entraînement de Besmaya (banlieue de Bagdad) avec de nouvelles recrues, des officiers qui sortent des écoles et des équipements et armements américains ; on peut noter que ces soldats reçoivent des M-16.

A l'ouest, la 7e division (4 brigades) a été formé par le United States Marine Corps à partir des unités de la Garde national d'Al-Anbar. Cependant, comme ces unités sunnites n'avaient qu'une valeur militaire très limitée, la division a quasiment été formée seulement avec de jeunes nouvelles recrues non sunnites venues s'engager dans la nouvelle armée. C'est aujourd'hui l'une des meilleures unités irakiennes, elle aurait "vaincu" les insurgés sunnites dans la province d'Al-Anbar en 2007 et en 2008 ; des unités de la 7e division opèrent au sud de Bagdad en appui des autres unités de l'armée irakienne et de la coalition.

Le sud de Bagdad, de la région désertique de la frontière avec l'Arabie saoudite jusqu'à la frontière avec l'Iran, est la région où sont déployés la 8e division irakienne, les unités polonaises et géorgiennes. La 8e division a été formée à partir des unités locales de la Garde nationale ; elle compte aujourd'hui 4 brigades ; la 3e est en fait la 1e brigade de la 10e division, auparavant déployée à Bassora et redéployé à Kut pour des problèmes d'infiltration de l'unité par les milices chiites. Ces unités sont encore peu développées (une seule division couvrent un territoire important, et les brigades ne compte que 2 bataillons de combat), mais la coalition et les autres unités de l'Armée irakienne (notamment les 7e, 9e et 11e division) lui assurent un appui, et il est probable que de nouvelles unités irakiennes seront formées dans ce secteur.

Au Sud de l'Irak, sous responsabilité des Forces armées britanniques, l'armée irakienne était composée de la 10e division qui regroupait toutes les unités de ces régions rattaché avant à la garde nationale. Quelques problèmes au sein de ces unités ont amené la 1re brigade de la 10e division, stationné à Bassora et infiltrée par certains éléments chiites, à être déplacée et devenir la 3e brigade de la 8e division basée à Kut. Une nouvelle division mécanisée, la 14e est en cours de formation à Bassora ; elle a intégré l'ancienne 3e brigade de la 8e division, et a le soutien de la 3e brigade de la 9e division qui est déployée actuellement à Bassora. Cette nouvelle unité, formée avec les méthodes éprouvées, ne connaît pas de problèmes identifié d'infiltration par des éléments extrémistes chiites [26].

La constitution de la 15e division est prévue pour le sud de Bagdad, elle sera formée à partir de la 8e division (Al Kut) et de la 6e division (Bagdad).

Peshmerga irakien en 2005 avec son équipement américain et son fusil d'assaut de conception soviétique.

Deux autres divisions (16e et 17e) sont en cours de formation dans la région kurde ; ce sont des divisions qui étaient rattachées au Gouvernement régional kurde et qui, à la suite d’accords politiques, sont transférées au Gouvernement irakien. (Le Gouvernement régional kurde dispose d'une force armée connue sous le nom de Gardes régionaux kurdes ou Kurdish Regional Guards, qui sont aussi appelés Peshmergas, mais ceux-ci ont uniquement un armement léger, et le transfert sous l'autorité irakienne va de pair avec le rééquipement de ces unités) .

Les effectifs en février 2006 sont de 107 000 militaires[27], de 165 000 militaires en août 2007[28] avec un objectif de 275 000 hommes.

Le choix d’une armée professionnelle

Le Commandement irakien de l’entraînement et de la doctrine (CIED) : Le CIED est l'institution chargée de superviser la formation et l’entraînement de toutes les branches des Forces armées irakiennes, ainsi que l'élaboration d'une doctrine de la guerre. La CIED est subdivisé en un Commandement de l’entraînement tactique (qui regroupe différents centres d’entraînement et écoles à travers le pays) et une Université de la défense nationale.

L’Université de la défense nationale est l'institution irakienne pour la formation militaire avancée (elle regroupe actuellement quatre académies militaires de formation d’officiers, même si à terme il est prévu de les regrouper en une seule). Les dirigeants des forces armées irakiennes passent par cette éminente institution tout au long de leur carrière à mesure qu'ils progressent à travers les rangs. L'Université de la défense nationale est composé du Collège de défense nationale, du Collège d’état-major, des écoles militaires, de l’Institut linguistique de la défense et de l'Institut d'études de défense stratégique. et différentes écoles et instituts comme les langues ou l’état-major). [29]

Formation de l'armée irakienne

Nouveaux sous-officiers irakiens à leur cérémonie de graduation le 1er février 2008.

Elle s'effectue sous la tutelle du Multinational Security Transition Command-Iraq (MNSTC-I) commandé en 2008 par le lieutenant-général James Dubik qui s'occupe de la formation de l'ensemble des forces de sécurité et de l'administration régaliene de l'Irak [30].

Le Coalition Military Assistance Training Team (CMATT) crée durant l'été 2003 est spécifiquement chargé de l'assistance à l'armée irakienne dans l'organigramme du MNSTC-I ou il a été intégré au durant le printemps 2004. Le Coalition Army Advisory Training Team (CAATT) s'occupent de l'armée de terre et de la marine militaire et le Coalition Air Force Transition Team (CAFTT) s'occupant de l'armée de l'air.

Le premier bataillon de la nouvelle armée fût déclaré opérationnelle le 4 octobre 2003 [31].

Au niveau des unité irakiennes sont intégré des Military Interim Transition Teams (MiTT). Un MiTT se situe au niveau de l’État-major de la division irakienne, en liaison permanente avec le commandant de brigade américain se trouvant dans le secteur. Sous elle, 4 MiTT encadrent l’état-major des 4 brigades de ladite division puis 2 MiTTs encadrent chaque bataillon irakien, se chargeant de leur entraînement, de la maintenance du matériel, de l’appui-feu lors des opérations. Chaque MiTT comprend 18 à 20 personnels. Ils peuvent être issus de l’Iraq Assistance Group (IAG), organisme interarmées basé à Fort Riley au Kansas chargé de former les conseillers militaires, ou d'unités américaines sur place.

Le MSTC fonde l’ensemble de l'entrainement sur un cycle de 5 semaines: campagne de recrutement de 5 semaines, puis à l’issue formation sur 5 semaines; l’avantage étant d’avoir des unités dont la cohésion repose sur l’entrainement reçu plutôt que sur les liens tribaux comme c’était le cas lorsque chaque nouvelle recrue était individuellement affectée à une unité déjà existante.

Une armée réactive et modulable

Les différentes unités de l’Armée irakienne doivent pouvoir être déployées sur tout le territoire national et une brigade ou un bataillon d’une division doit pouvoir être rattaché à une autre unité sans problème. Ce sont les principes qui sont mis en place dans les Forces armées américaines par les réformes actuelles (« Brigade Unit of Action ») [32]. Pour arriver à ce résultat il est impératif que l’organisation, l’équipement et l’entraînement soit standardisés.

Ordre de bataille des Forces terrestres irakiennes en 2009

Le Commandement des forces terrestres irakiennes (CFTI) (Iraqi Ground Force Command, IGFC) à sous ses ordres huit commandements opérationnels.[33].

L’organisation est la suivante :

  • des unités de support de l’État-major rattachées directement au CFTI


Numérotation des unités

En mars 2008, les divisions de l’Armée irakienne sont numérotées dans l’ordre du 1 au 17. Le numéro 13 n’est pas attribué par décision du Gouvernement irakien.

L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne en utilisant actuellement un chiffre individuelle se suivant selon la numérotation des divisions; de la 1re à la 4e brigades pour la 1re division, de la 5e à la 8e brigades pour la 2e division, ainsi de suite.

Les brigades étaient auparavant numérotés en ajoutant le numéro d’ordre de la brigade devant le numéro de la division (la 1e brigade de la 1re division est donc la 11e brigade, la 3e brigade de la 14e division est la 314e brigade). Les bataillons ont le même système, le 1e bataillon de la 1e brigade de la 1re division est donc le 111e bataillon d’infanterie.

Brigade standard

Une brigade standard de l’Armée irakienne comprend six bataillons organisé comme il suit :

  • un bataillon de troupes spécialisées (comprenant l’état-major de la brigade, une unité de génie militaire, une unité d’éclairage, une unité de police militaire) reprenant le numéro de la brigade
  • trois bataillons de combat numéroté 1 à 3 suivi du numéro de la brigade
  • un bataillon d’appui (mortiers probablement) reprenant le numéro de la brigade
  • un bataillon de support reprenant le numéro de la brigade

Numérotation des brigades

L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne comme il suit (ancienne désignation entre parenthèses) :

  • 1ère division: 1e (1-1), 2e (2-1), 3e (3-1), 4e (4-1). La 1re division de l'Armée irakienne s'appelle désormais "Force de réaction rapide" et ses brigades Force de réaction rapide 1, 2, 3 et 4.
  • 2ème division: 5e (1-2), 6e (2-2), 7e (3-2), 8e (4-2).
  • 3ème division: 9e (1-3), 10e (2-3), 11e (3-3), 12e (formation prévue en avril 2008).

(Le numéro 13 n’est pas attribué pour les brigades.)

  • 4ème division: 14e (1-4), 15e (2-4), 16e (3-4), 17e (prévue à l’été 2008).
  • 5ème division: 18e (1-5), 19e (2-5), 20e (3-5), 21e (4-5).
  • 6ème division: 22e (1-6), 23e (en formation), 24e (3-6), 25e (4-6), 54e (5-6).
  • 7ème division: 26e (1-7), 27e (2-7), 28e (3-7), 29e (opérationnelle depuis le 3 avril 2008).
  • 8ème division: 30e (1-8), 31e (2-8), 32e (3-8), 33e (4-8).
  • 9ème division: 34e mécanisée (1-9), 35e blindée (2-9), 36e blindée (3-9), 37e (4-9).
  • 10ème division: 38e (1-10), 39e (2-10), 40e (3-10), 41e (4-10).
  • 11ème division: 42e (2-6 et 1-11), 43e (2-11), 44e (3-11), 45e (prévue en juin 2008).
  • 12ème division (qui sera mise sur pied en juin 2008 par dédoublement de la 4e division, elle sera formé à partir des anciennes brigades d’infrastructures stratégiques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4e division, une nouvelle 4e brigade sera formé pour la 4e division grâce aux effectif excédentaires dans les 3 autres brigades de cette division): 46e (1e brigade d’infrastructures stratégiques), 47e (2e brigade d’infrastructures stratégiques), 48e (9e brigade d’infrastructures stratégiques), 49e (4-4).

(Le numéro 13 n’est pas attribué pour les divisions.)

  • 14ème division: 50e (5-10 et 1-14), 51e (2-14), 52e (3-14), 53e (formation prévue en mai 2008).
  • 15ème division : en cours de formation à partir de la 54e brigade.
  • 16ème division : Il est possible qu'une 16e DI soit créée par dédoublement de la 8e DI.
  • 17ème division : en cours de transfert depuis le gouvernement régional kurde.
  • 18ème division : en cours de transfert depuis le gouvernement régional kurde.

Structures de commandement

Le territoire irakien est divisé en commandement opérationnels qui assurent la coordination des FSI sur les théâtres d'opération locaux[34].

  • Commandement opérationnel de Ninive. Quartier général à Mossoul.

Le Commandement opérationnel de Ninive (CON) est l’État-major combiné qui assure la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (terrestres, aériennes ou navales, c’est un état-major combiné) opérant dans la province de Ninive au Nord de l’Irak. Le CON a été mis en place en 2008 dans le cadre de la bataille qui oppose les Forces irakiennes et celles de la Coalition à AQI et ses alliés. Il a sous son commandement la 3e DI (qui opère à la frontière syrienne) et les unités déployées à Mossoul c'est-à-dire la 2e DI, les 2e et 4e brigades de la 9e DB et des unités de police nationales et locales. Il est possible que le CON ait aussi sous sa responsabilité les deux divisions récemment transférées de l’autorité de Gouvernement régional kurde, celles-ci sont en cours de réorganisation, réentraînement et rééquipement aux standards des divisions de l’Armée irakienne [35].

  • Commandement opérationnel de Samarra. Quartier général à Samarra.
  • Commandement opérationnel de Diyala. Quartier général à Bakouba
  • Commandement opérationnel d’Anbar. Quartier général à Ramadi.

Le Commandement opérationnel d’Anbar (COA) est l’État-major combiné qui assurera la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (aussi bien terrestres, aériennes ou navales) opérant dans la province d’Al-Anbar à l’ouest du pays. Il aura sous son commandement les 1re et 7e DI. Les troupes de la Coalition qui sont déployées dans cette zone relève du Corps des Marines des États-Unis [36].

  • Commandement opérationnel de Bagdad. Quartier général à Bagdad (zone verte).

Le Commandement opérationnel de Bagdad (COB) est l’élément prépondérant du « plan de sécurisation de Bagdad »[37]. Le COB contrôle deux commandements intégrés pour l’ouest et l’est de la capitale, eux-mêmes divisés en district qui contrôlent les forces dépendant de l’armée, de la police nationale et de la police locale [38].

  • Commandement opérationnel de l'Euphrate. Quartier général à Kerbala.

Le Commandement opérationnel de Karbala (COK) [39].

  • Commandement opérationnel de Dhi Qar . Quartier général à Nassiriya.
  • Commandement opérationnel d'Al-Basra. Quartier général à Bassorah.

Commandement opérationnel de la province d'Al-Basra [40] Quartier général à Bassorah

Il est prévu que quatre corps d'armée soit mis en place pour regrouper les unités terrestres. Des brigades leurs seront directement rattachées sans dépendre de divisions. D'autre part un certain nombre d'unités sont des unités de réaction rapide non rattaché à des corps d'armée.

Unités de réaction rapide

1ère division de l'armée irakienne (force de réaction rapide) (Habbinayah)

Elle a été créée à partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait avant Force d'action nationale irakienne au temps où la défense irakienne devait être cantonnée au niveau local. Ses unités ont donc été composées dès le départ de soldats qui étaient prêts à aller partout en Irak. Ils font partie des meilleurs soldats des nouvelles forces armées irakiennes et plusieurs des cadres de la 1re DAI combattaient aux côtés des Américains dès 2003.

  • 1e brigade d’infanterie
  • 2e brigade d’infanterie
  • 3e brigade motorisée
  • 4e brigade


Au début 2008, la 1re division de l'armée irakienne est devenue force de réaction rapide (Quick Reaction Force). Ses unités sont engagées dans tous les combats partout en Irak.

Ainsi, au début 2008, la 3e brigade est détachée dans la province de Diyala sous commandement de la 5e DAI. Elle est en juin 2008 à Bagdad. La 1e brigade à la fait partie des unités envoyées en renfort à Bassorah en avril. La 4e brigade est à Bagdad au côté de la 11e DAI, elle participe fin juin aux combats à Sadr City avec les 1e et 3e brigades.

4ème division de l'armée irakienne (infanterie) (Kirkouk)

La 4e DAI est une des meilleures unités de l'armée irakienne. Sa base arrière se trouve dans la ville de Kirkouk. Elle couvre les provinces de Salah ad-Din, Kirkuk et As-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la garde nationale de ces provinces.

  • 14e brigade d'infanterie
  • 15e brigade motorisée (« les aigles »)
  • 16e brigade motorisée
  • 17e brigade (prévue en été 2008)

Elle sert de base à la formation de la nouvelle 12e DAI. Les deux unités doivent recevoir des chars M60 et des véhicules de transport de troupes M113 américains ; elles constitueraient alors l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela n'est pas prévu avant 2009.

La 4e brigade de la 4e DAI a été transférée à la 12e DAI, une nouvelle 17e brigade (peut-être sur blindés à roues) est en cours de formation en juillet 2008.

La 14e brigade a été déployé dans le cadre de l'opération Knight Assault à Bassorah depuis mai 2008.

7ème division de l'armée irakienne (infanterie) (Al Asad)

Un soldat irakien tire à la Kalachnikov RPK (version lourde de la Kalachnikov). Les soldats irakiens, notamment ceux de la 7e DAI sont formés à l'école d'infanterie d'Al Asad.

Cette division a été formée par l’USMC. C'est aujourd'hui une des meilleures unités irakiennes, elle a vaincu Al-Qaida en Irak (AQI) dans la province d'Anbar en 2007.

  • 26e brigade d’infanterie
  • 27e brigade d’infanterie
  • 28e brigade d’infanterie
  • 29e brigade de cavalerie (opérationnelle depuis le 3 avril 2008)

Conformément aux standards de formation des forces irakiennes ses brigades ou ses bataillons pourront être engagés à tous moments au sein d’autres unités, ce qui a été testé en détachants des unités de la 7e DAI au sud de Bagdad au début de l’année 2008. Ses unités sont entraînées aux tactiques les plus modernes avec les Marines et notamment à l’insertion héliportée avec les nouveaux MV-22. La 29e brigade est la dernière formé dans le désert de l’Ouest irakien, elle est basée à Rutbah, elle doit être équipée de blindés à roue, comme les 37e ou 17e brigades.

En mai 2008; la 26e brigade a participé aux opérations à Bassorah.

9ème division de l'armée irakienne (blindée) (Taji)

Un T-72 de la 34e brigade en exercice de tir le 29 octobre 2008. Il porte sur ses flancs le nouveau drapeau Irakien adopté cette année-la.

La 9e DAI a une mission territoriale de sécurisation de la région au nord de Bagdad, mais elle est aussi une des unités principale de réaction rapide des Forces de sécurité irakiennes.

  • 34e brigade mécanisée (« les lions du désert »)
  • 35e brigade blindée
  • 36e brigade blindée
  • 37e brigade de cavalerie

Au début de l'année 2008, des éléments de la 9e DAI sont présents à Mossoul (2e et 4e brigades), à Diwaniya avec la 8e DAI, à Bassorah avec la 14e DAI (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division mécanisée), à Bagdad avec la 11e DAI (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division blindée) et avec la 6e DAI.

Futur corps d’armée Nord

Il est probable qu'un corps d'armée regroupant les unités du Nord et de l'Ouest de l'Irak soit mis en place [41].

2ème division d’infanterie (Mossoul)

  • 5e brigade motorisée (« citadelle »)
  • 6e brigade d’infanterie (assaut héliporté) (« les scorpions »)
  • 7e brigade d’infanterie
  • 8e brigade d’infanterie

La 2e DI est une des plus expérimenté de l’Armée irakienne. Elle a en effet été créée parmi les premières divisions irakiennes à partir des unités de la Garde nationale stationnées au Kurdistan irakien et composées de Peshmerga aguerris. Cependant le fait que les soldats de cette division aient été principalement des Kurdes et qu’ils avaient souvent combattu l’ancienne armée irakienne a causé quelques problèmes au début. Cependant aujourd’hui les nouvelles recrues et les nouveaux officiers ont homogénéisés l’unité.

Elle est aujourd'hui engagée en totalité dans la ville de Mossoul pour en assurer la sécurisation. L'opération apparait comme un succès.

3ème division d’infanterie (Al Kisik)

  • 9e brigade motorisée
  • 10e brigade motorisée (« les lions du désert »)
  • 11e brigade motorisée
  • 12e brigade (formation en avril 2008)

12ème division de l'armée irakienne (infanterie) (Tikrit)

La 12e DAI doit être mise sur pied en juillet 2008 par dédoublement de la 4e division. Sa base arrière sera à Tikrit et elle prendra en compte la province de Salah ad-Din. Elle sera formé à partir de trois anciennes brigades d’infrastructures stratégiques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4e division, une nouvelle 4e brigade sera formé pour la 4e division grâce aux effectif excédentaires dans les 3 autres brigades de cette division.

  • 46e brigade motorisé (ex-1e brigade d’infrastructures stratégiques)
  • 47e brigade motorisé (ex-2e brigade d’infrastructures stratégiques)
  • 48e brigade (ex-9e brigade d’infrastructures stratégiques)
  • 49e brigade (ex-4-4)

La 49e brigade, ancienne 4e brigade de la 4e DAI, brigade la plus opérationnelle de la 12e DAI, est actuellement (juillet 2008) déployée à Bagdad pour prendre part aux combats de Sadr City.

15ème division de montagne

En cours de transfert depuis l’autorité du Gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

16ème division de montagne

En cours de transfert depuis l’autorité du Gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

Futur corps d’armée Centre

Ce corps d'armée serait le seul qui recoupe un commandement opérationnel, à savoir celui de Bagdad.

5ème division de l'armée irakienne (infanterie) (« division de fer ») (Kirkush)

Soldats du 4e bataillon, 19e brigade de la 5e division de l'armée irakienne monte la garde devant un poste de l'armée irakienne à Buhriz, Irak, 31 janvier 2007.

La 5e DAI est déployée dans la région difficile de Diyala ; c'est la région entre Bagdad et la frontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'Armée du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Les régions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien.

  • 18e brigade d'infanterie
  • 19e brigade d'infanterie (« les lions du désert »)
  • 20e Brigade motorisée
  • 21e Brigade motorisée

La Kirkush Military Training Base (KMTB) est l'une premières installations construite pour la nouvelle armée armée irakienne dès janvier 2004[42].


6ème division de l'armée irakienne (infanterie) (Old Muthanna)

La 6e DAI est la plus ancienne formation de l’Armée irakienne déployée à Bagdad. Elle a été constituée à partir des unités de la garde nationale irakienne de la capitale et de toutes les unités qui y étaient stationnées en 2005. Elle rassemblait donc des effectifs beaucoup plus importants que ceux d’une division standard.

C'est une unité d'élite dont plusieurs bataillons ont reçu des formation commando et d'assaut aéromobile, il est probable qu'elle devienne une unité aéromobile de réaction rapide.

  • 22e brigade motorisée (« les Cobras »)
  • 23e brigade (en formation)
  • 24e brigade motorisée (« Muthanna »)
  • 25e brigade commando (assaut aéromobile) (« les aigles de Bagdad »)
  • 54e brigade d’infanterie (assaut aéromobile) (« les défenseurs de Bagdad »)

Une des meilleures brigades (la 2e) à servit de base à la 11e DAI (c'est aujourd'hui la 42e brigade). La 4e brigade (aujourd'hui 25e), qui a reçu un entraînement commando des Special Forces américaines et une formation d’assaut aéromobile, est en train de former la nouvelle brigade de la Garde présidentielle.

Il est probable que la 54e brigade soit rattachée à la nouvelle 15e DAI (future division aéroportée ?) prévue pour Bagdad-Ouest. Celle-ci serait créée avec les unités en excédents de la 25e brigade avec comme base la base d'opération avancée Kalsu à Iskandariyah.

La 6e DAI est responsable du secteur de Bagdad-Ouest.

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11ème division d’infanterie (bâtiment de l'ancien ministère de la défense)

Le commandant de la 11e division avec le général américain David Petraeus en 2007
Unité de la 42e brigade affrontant des éléments illégaux de l'Armée du Mehdi à Sadr City le 17 avril 2008
  • 42e brigade d’infanterie (« les tigres ») (ancienne 2-6)
  • 43e brigade d’infanterie
  • 44e brigade d’infanterie
  • 45e brigade d’infanterie (prévue pour être opérationnelle en 2008)

La 11e DI a été mise en place à la fin de l’année 2007 dans le cadre de la politique de « Surge » et du « Plan de sécurisation de Bagdad ». Elle a été constituée à partir de d'une brigade aguerrie, la 2e de la 6e DI (qui est devenue sa 1e brigade) et a reçu le soutien de la 4e de la 1re DI (qui opère toujours à Bagdad au côté de la 11e DI), à laquelle se sont ajoutées deux brigades nouvellement constituées et une dernière en cours de constitution. Elle assure le contrôle de l’Est de Bagdad. Ses effectifs sont faibles par rapport à ceux d’une division d’infanterie standard et l’on estime qu’elle pourrait devenir une division blindée.


17ème division de l'armée irakienne (commando)

Futur corps d’armée Sud

Commandement opérationnel de la province de Dhi Qar [44] Quartier général à Nassiriya

8ème division motorisée (Diwaniya)

Soldats du 1e bataillon, 2e brigade, 8ème division à Al Hillah au cours d'un exercice de tir rapproché pour leur graduation à l'issue d'un programme de formation de combattant avancé.

La 8e division motorisée est une unité bien entraînée, opérationnelle et loyale. Son ancienne 3e brigade est devenue la 1e de la nouvelle 14e DM, et une nouvelle brigade (la 33e) est en cours de formation à la base avancée de Kalsu.

  • 30e brigade motorisée
  • 31e brigade motorisée
  • 33e brigade motorisée (En formation à FOB Kalsu)
  • 34e brigade motorisée

18ème division d’infanterie (Al Memona)

En train d'être mise sur pied par dédoublement de la 8e DM. La 33e brigade de la 8e DM possède déjà 6 bataillons de combat (soit 3 de plus que la normale).

Cette division aura l’organisation standard à 4 brigades à 3 bataillons de combat.

10ème division d’infanterie (Nassiriya)

  • 38e brigade motorisée
  • 39e brigade d’infanterie
  • 40e brigade motorisée
  • 41e brigade motorisée

14ème division motorisée (Mustafa) (Bassorah)

La 52e brigade, 14ème division défile à sa cérémonie de graduation le 13 février 2008. Seulement 5 semaines après, cette brigade a pris part à l'Operation Knight's Assault.
  • 50e brigade motorisée (ancienne 3-8)
  • 51e brigade motorisée (ancienne 5-10)
  • 52e brigade motorisée
  • 53e brigade (sera formée en mai 2008, probablement brigade de cavalerie blindée)

Force aérienne irakienne

En 2009, la défense aérienne Irakienne est effectué par des chasseurs américains. La force aérienne Irakienne (Arabic: Al Quwwa al Jawwiya al Iraqiya, (ar) القوة الجوية العراقية), l'armée de l'air de cette état ne disposant depuis sa reconstitution que d'avions de liaisons et de transports et d'hélicoptères.

Le gouvernement souhaite acquérir un escadron de chasseurs F-16 et débuter la formation de ses pilotes avant la fin de 2009, afin que les appareils et leurs pilotes soient opérationnels dès 2012. L’objectif est de disposer de 96 F-16 Block 50/52 à l'horizon 2020 [45].

Problèmes

Cette jeune armée a, en 2008, des problèmes structurels :

  • problème de logistique: le soutien est essentiellement américain, le Ministère de la Défense irakien peinant à organiser le transport du ravitaillement jusqu’à des villes comme Mossoul.
  • problème de confiance: les forces irakiennes acceptent d’intervenir en 1er échelon si elles se sentent soutenues et couvertes par les unités de la coalition.
  • problèmes institutionnels divers: les rivalités entre la Police Nationale et l’Armée, entre la première et les forces de police locale, entre chefs, entre factions, continuent de miner l’efficacité opérationnelle de la 2e division irakienne
  • L’absentéisme est un problème dans la mise sur pied de la nouvelle armée professionnelle irakienne. Bien que la règle nationale soit d'une semaine de permission pour trois semaines de service en campagne, certaines unités, comme la 2e DI, pratiquent un timing d'une semaine de permission pour deux semaines de service. [46]

Donations et achats de matériels

Trois contrats ont été signés en 2008 avec les États-Unis portant respectivement sur des forces mécanisées (incluant notamment 140 chars M-1A1M de seconde main dont la livraison se fera entre 2009 et 2010 [47], des Humvee, des camions HEMTT et des postes de commandement M-577); des transports de troupes (392 8x8 Stryker dont 352 avec tourelle de 25 mm) ; et enfin 24 hélicoptères (Bell 407 ou AH-6), incluant des missiles Hellfire, 565 mortiers de 120 mm, 665 mortiers de 81 mm). L'ensemble représente plus de 7,5 milliards de dollars [48].

L'Irak envisagerait l'achat de 36 F-16 pour son armée de l'air [49].

Le 25 mars 2009, un contrat d'achat de 24 hélicoptères EC-635 d'Eurocopter pour environ 360 millions d'euros a été signé [50].

Les forces américaines ont transféré le 5 000e HMMWV le 22 avril 2009 aux forces irakiennes, ils en auront un total de 8 000 en juillet 2009 [51] :

Notes et références

  1. (en) http://www.mnf-iraq.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16797&Itemid=132 Brig. Gen. Anderson from Camp Liberty, Feb. 1, Multi-National Force-Iraq, 3 février 2008
  2. (en) Iraq to Spend $5 Billion on U.S. Weapons: Deals, Defense News, 14 février 2009
  3. (en) Rebuilt T-72 Tanks for the Iraqi Army, Defense industry daily, 20 mai 2005
  4. Une "division" blindée de la Garde Républicaine "type 2003", équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens T-72 de fabrication irakienne ("Lion de Babylone", dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 40 (VCI) BMP-2 (véhicule de combat d'infanterie dont le canon de 30 mm est efficace à 1500 m, susceptible de "neutraliser" certains des chars lourds de la Coalition en endommageant certains de leurs accessoires, mais dont les missiles antichar ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'un Bataillon d'éclairage équipé de BRDM, de l'équivalent d'un Bataillon d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30 et de quelques canons automoteurs et/ou et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples ) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une Brigade Blindée équipé de AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Régiment AMX-30 B2 et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Groupement d'escadrons de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines
  5. Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 40 chars moyens T-72 Lion de Babylone (de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 120 véhicules de combat d'infanterie (VCI) BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'un bataillon d'éclairage équipé de BRDM, d'un Bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar HOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, de l'équivalent d'un Bataillon d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30 et, peut-être, quelques canons automoteurs et/ou et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples ) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une Brigade d’infanterie mécanisée équipé d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Groupement d'escadrons d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines
  6. Une "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de trois Régiments d'infanterie équivalent chacun à un Régiment d'infanterie de montagne (disposant chacun de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage, d'une Compagnie antichar dotée de missiles antichar Milan de première génération mais capables de perçer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une Compagnie de commandos et une Compagnie d'appui équipée de mortiers portés de 81 mm, disposant de véhicules de transport de troupes (VTT) BTR à roues (équipés d'une mitrailleuse lourde de 14.5 mm et d'un fusil mitrailleur de 12.7 mm) organiques, et de l'équivalent d'un bataillon d'éclairage équipé de BRDM, d'un Bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar HOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'un Bataillon de commandos, d'un Bataillon d'appui équipé de mortier de 120 mm, d'un Escadron de chars moyens T-62 (ou T-72 Lion de Babylone de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m) et d'un certain nombre de véhicules de transport, correspondait à une Brigade d'infanterie motorisée de la Coalition. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leurs dépens lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la Guerre du Golfe de 1991, une "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes
  7. Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens T-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de munition flèche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus à charge creuse(OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 40 (VCI) BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), disposant de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage équipé de BRDM, montée sur véhicules légers, d'une Batterie d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment renforcé de Cavalerie légère blindée équipé de Sagaie (tirant des munitions OFL de 90 mm, avec télémètre laser et calculateur de tir) et ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Groupement d'escadrons de Cavalerie légère blindée équipé d'AMX-10 RC (tirant des OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines
  8. Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 40 chars moyens T-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de munition flèche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 120 (VTT) MT-LB (véhicule de transport de troupes dont l’armement principal se limite à un fusil mitrailleur de 7.62 mm), disposant de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage montée sur véhicules légers, d'une Compagnie de missiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de deux Batteries d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment d’infanterie mécanisée équipé d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm et ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Escadron d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Peloton de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines
  9. Une "division" d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de trois Bataillons d'infanterie légère (disposant chacun de quelques moyens d'éclairage, de quelques canons sans recul antichar de 73 (SPG-9) mm (tirants des à projectiles à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition) et de quelques mortiers portés de 60 mm, mais ne disposant pas de moyens de transports organiques) équivalent chacun à un Bataillon d'infanterie de montagne, et de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage montée sur véhicules légers, d'une Compagnie de missiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une Compagnie d'appui équipée d'un petit nombre de mortier de 120 mm, et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment d'infanterie de montagne. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leurs dépens lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la Guerre du Golfe de 1991, une division d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes
  10. (en) Special Republican Guard (SRG) [Special Forces Brigade of the Presidential Palace, Global Security]<
  11. (en) Republican Guard; Global Security
  12. Les Unités de la Garde Républicaine ont subi de nombreuses réorganisations et réaffectations, en particulier après 1991. Il ne peut donc y avoir, ni organigramme, ni tableau d'affectation unique ; de plus, les Unités était modulables en fonction des missions : les "brigades" pouvaient être réaffectées à la demande aux différentes "divisions", chaque "division" ayant ainsi un nombre variable de "brigades" et, à l'intérieur des "divisions", les "régiments" ou les "bataillons" pouvaient être réaffectés à la demande aux "brigades", chaque "brigade" ayant ainsi un nombre variable de "régiments" ou de "bataillons". Cette très grande modularité (peut-être inspirée par l'exemple américain... ou par l'exemple français) explique, au moins en partie, les organigrammes et les tableaux d'affectation très divers que l'on trouve, à propos des Unités de la Garde Républicaine, dans la littérature. Par suite, une "division" blindée ou une "division" d'infanterie motorisée pouvait très rapidement être, par exemple, transformée en une division" mécanisée", etc. L'Armée régulière irakienne, comme l'Armée française actuelle, fonctionnait probablement suivant le même principe. Les compositions et les lieux d'affectation donnés ici correspondent à ceux qui auraient été ceux de la Garde Républicaine en 2002 ; il n'est pas exclu que des modifications aient été apportées à celles-ci début 2003.
  13. "division" mécanisée "Adnan" [1]
  14. "division" d'infanterie motorisée "Nabuchodonosor" [2]
  15. "L’appel du Prophète"
  16. (en) Division blidée "Al Nida"[3]
  17. "division" blindée "Hammurabi" [4]
  18. "division" blindée "Al Medina" [5]
  19. "division" d'infanterie motorisée "Baghdad" [6]
  20. (fr) Armée iraquienne en février 2003, site Mara Jade Skywalker
  21. (en) Roquette FROG-7 FROG-7
  22. (en) COALITION PROVISONAL SUTHORITY ORDER NUMBER 2
  23. (fr) INTELLIGENCE ONLINE - Édition française - 21/01/2005 BAGDAD B. Shawkat Zebari
  24. Ministère de la Défense, Centre de Doctrine de l'Emploi des Forces : "Irak, L'adaptation au son du canon", p. 17 [7]
  25. Le Général David Petraeus, à la différence des autres Généraux américains (spécialistes, eux, de la "Blitzkrieg") présents à cette époque en Irak, est un spécialiste de la guérilla et de la contre insurrection, forme de guerre qu'il a beaucoup étudié dans les années précédentes. Dès son arrivée en Irak, le Général Petraeus avait appliqué dans le secteur Nord dont il était responsable, des méthodes d'occupation totalement différentes des méthodes "très brutales" appliquées alors par les autres Généraux américains dans les secteurs dont ils étaient responsables (Au Général britannique commandant le secteur d'occupation de Bassorah, qui lui expliquait longuement les multiples problèmes auxquel il avait à faire face à Bassorah, le Général américain commandant un secteur du "Triangle sunnite" , visiblement agacé, n'en tenant plus, lui répliqua brutalement, en l'interrompant : "Nous, les Américains, on n'a pas de problème : les problèmes, on les écrase !" (Bataille de Falloujah)), méthodes "souples" assez voisines de celles qu'appliquaient au même moment les Britanniques (fort de l'expérience qu'ils avaient acquis en Irlande du Nord) dans le secteur de Bassorah ; dans ces deux secteurs, l'insurrection se développa moins et beaucoup plus lentement que dans les autres secteurs d'occupation.
  26. (en)[pdf]Stand Up and Be Counted: The Continuing Challenge of Building the Iraqi Security Forces, U.S. House of Representatives, Committee on Armed Services, Subcommittee on Oversight & Investigations, 22 juillet 2007
  27. (en) Measuring Stability and Security in Iraq, February 2006
  28. (en) U.S. says Iranians train Iraqi insurgents, Chris Collin, McClatchy Newspapers, 19 août 2007
  29. Multi-National Force - Iraq - Professional Education
  30. (en) Site officiel du Multi National Security Transition Command - Iraq
  31. (en) Iraqi Military Reconstruction, Global Security
  32. (en) Unit of Action. l’US Army est désormais basée sur les brigades qui peuvent être engagées sous le commandement de n’importe quelle division sur le terrain.
  33. (en) [8]
  34. http://www.longwarjournal.org/multimedia/OOBpage9-IAJoint%20forming.pdf
  35. (en) IGFC Mosul Sector
  36. (en) IGFC Ramadi Sector
  37. L'ambassadeur des États-Unis en Irak fait part de son optimisme
  38. (fr) IGFC Baghdad Sector
  39. (en) IGFC Mid-Euphrates Sector
  40. (en) IGFC Basrah Sector
  41. (en) IGFC Ramadi and Mosul Sectors
  42. (en) Kirkush Military Training Base sur Global Security
  43. (en) Iraqis Take Lead in Tactical Ops With Up-Armored Vehicles, 11 avril 2006, American Forces Press Service
  44. Devant couvrir le sud du pays ?
  45. (fr) Le renouveau de l'armée de l'air irakienne, TTU, 23 avril 2009
  46. (en) Walling Mosul, Bill Roggio, The Long War Journal, 11 mars 2008
  47. (en) Iraq to Receive 140 Abrams Tanks: U.S., Defense News, 7 mars 2009
  48. (fr) L'armée irakienne remonte en puissance, Athéna et moi, 4 août 2008
  49. (en) Iraq Seeks to Buy 36 F-16s from US, Defense News, 5 septembre 2008
  50. (fr) Paris et Bagdad renouent des relations commerciales, Le Monde, 25 mars 2009
  51. (en) 5,000th M1114 HMMWV transferred to ISF, 25 avril 2009, multi-national force

Sources

Voir aussi

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