- AMX AuF1
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AMX AuF1 Caractéristiques générales Équipage 4 hommes ; Chef de pièce, Pilote, Pointeur, RAC(Radio/Artificier/Chargeur) Longueur 10,23 m Largeur 3,10 m Hauteur 3,17 m Masse au combat 43,5 tonnes Blindage et armement Blindage 80 à 100 mm Armement principal canon GCT de 155 mm F1 Armement secondaire 1 mitrailleuse en superstructure de 12,7 mm Mobilité Moteur Hispano-Suiza HS-110
680 ch (500 kW)Suspension barre de torsion Vitesse sur route 60 km/h Puissance massique 15,6 ch/t Autonomie 500 km (diesel) ou 420 km (essence) modifier Le canon automoteur de 155 mm Au F1 sur châssis AMX 30 (AMX Au F1) est un système d'artillerie sol-sol français monté sur un chassis d'AMX 30 (mais conçu pour pouvoir être adapté sur d'autres plates-formes: T80, Leopard 2…). Il était produit par l'Atelier de Construction de Roanne du GIAT (GIAT industries puis Nexter Systems) pour le chassis et l'Etablissement d'Etudes et de Fabrication d'Armement de Bourges pour la tourelle 155 Grande Cadence de Tir et l'intégration de cette dernière sur le chassis fabriqué à Roanne. En 2006, l'armée de terre française en possédait 134.
Sommaire
Historique
Au milieu des années 1960, face à la menace d'un déferlement de grandes masses mécanisées du pacte de Varsovie, l'OTAN prévoit de remplacer le calibre 105 mm des batteries d'artillerie de campagne par celui de 155 mm dont le pouvoir explosif est nettement supérieur.
En France l'expression du besoin est fixée en 1970, le premier prototype sort en 1972, transformant les artilleurs pour la première fois en "presse bouton" grâce à une automatisation poussée gérée par "l'électronique" de bord. À l'époque, le système de chargement semi-automatique permet une cadence de tir "normale" de six coups en deux minutes, "maximale" de trois coups en quinze secondes.
Au même moment, les développements de la douille auto-combustible et du système de chargement automatique se poursuivent. Ces adaptations confèrent à l'AUF1 une capacité à tirer en atmosphère NBC pratiquement unique au monde.
Après la réalisation de six prototypes, une pré-série de six engins sort pour expérimentation en régiment en 1979. Dès lors, la France possède un système d'artillerie sans équivalent dans le monde et qui sera largement « copié » par la suite. Mais le programme coûte cher et reste au point mort jusqu'au début des années 1980, lorsque l'argent du pétrole saoudien et la fourniture du système à l'Irak permettent de lancer l'industrialisation et d'en doter progressivement l'artillerie française.
Le système a été adopté par les artilleurs du Koweit, suite à la guerre du Golfe, les premiers matériels ayant été livrés le lendemain du cessez le feu. Un régiment à 17 pièces (contrat JAHRA 1) a été équipé d'AuF1T pré équipés CTI et a été en alerte lors de la seconde alarme SADDAM en février 1993.
Ce système d'arme, doté de ses moyens de communication (PR4G) et de conduite des feux ATLAS est de loin le meilleur rapport prix/ puissance de feu. La seule contrainte est le coût de possession d'un tel système. Il peut délivrer une puissance de feu inégalée (voir l'action de l'artillerie sur le mont Igman) et forcer la décision. D'un point de vue tactique, ce système allie mobilité et puissance de feu. Techniquement, il est dans les meilleurs au niveau du système de chargement, grâce au système SAPI (mise de feu par induction). Ce système permet, grâce à sa douille combustible, de supprimer le temps d'extraction de l'étui vide et le stockage de celui-ci en tourelle. La puissance de feu, 6 coups en 45", permet d'avoir le temps de dégager la position de batterie avant que le premier coup ne soit tombé. Tous les coups sont « sur trajectoire », la durée de vol est d'environ 120".
Une puissance de feu impressionnante
Grâce au système informatisé de conduite des feux ATLAS (Automatisation des Tirs et des Liaisons de l'Artillerie Sol-sol), qui a remplacé en 2004 le système ATILA, la mise en batterie des trente-deux pièces d'un régiment d'artillerie (quatre batteries de deux sections de tir de quatre pièces chacune) s'effectue en un minimum de temps (moins de 2 min). Au commandement, le tir d'emblée commence par une rafale de 6 coups/pièce en 45 secondes ; pendant ce laps de temps, le régiment aura tiré 192 obus d'un poids moyen de 43,5 kg, soit un total de 8,2 tonnes sur la surface d'un carrefour à une distance de 23 km. Alors que le premier obus arrive sur objectif, le dernier a déjà été tiré et les pièces auront déjà commencé à quitter le front de batterie.
Voir aussi
- le TRF1 (canon de 155 mm tracté français, plus mobile mais plus vulnérable)
- Caesar (canon de 155 mm monté sur la plate-forme arrière d'un camion)
Opérateurs
Galerie
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Un AuF1 près de Sarajevo
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Batterie d'AuF1 près de Sarajevo, le char est protégé par du béton
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AMX AuF1 et AMX-10 P de la 20e brigade mécanisée de la force terrestre du royaume Saoudien à la fin de la guerre du Golfe de 1991. Cette unité dépendait durant ce conflit du Joint Force Command-North.
Liens externes
Catégories :- Blindé français
- Canon automoteur
- Véhicule d'artillerie sol-sol
- Arme militaire française
- Artillerie de calibre 155 mm
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