Pieds-noirs

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Pieds-Noirs

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Non musulmans en Algérie par département, selon le recensement de 1954:      0 % - 2 %      2 % - 5 %      5 % - 10 %      10 % - 30 %      plus de 30 %

« Pied-noir » (ou pieds-noirs au pluriel) désigne précisément un habitant des départements français d'Algérie, des descendants d'Européens jusqu'aux rapatriés en métropole de 1962, date de l'indépendance de l'Algérie.

Dans l'usage courant, « pied-noir » est un quasi synonyme de rapatrié d'Algérie. « Rapatrié » fait référence à un statut administratif qui a concerné, à partir de 1962, essentiellement les Français venus d'Algérie au moment de l'indépendance, puis qui a été étendu à d'autres populations venant du Maroc et de Tunisie, voire d'anciennes colonies françaises.

Parmi les rapatriés d'Algérie, qui étaient tous de nationalité française, sont englobés les arabes et les berbères, plus souvent désignés par le terme de harkis, c'est-à-dire ceux des militaires, anciens supplétifs de l'armée française, et leurs familles qui ont pu trouver asile en France.

Les rapatriés comptent aussi les Pieds-Noirs de culture chrétienne, des étrangers venus d’Espagne, d’Italie, de Malte ou d’Allemagne, car exclus de ces pays ou invités par la France à peupler l'Algérie, et leurs enfants vont donc être déclarés Français par la loi du 28 juin 1889.

Le terme « pied-noir » concerne également les populations juives établies en Algérie avant la colonisation, à qui la nationalité française avait été accordées en 1870 (Décret Crémieux).

« Pieds-noirs » s'applique donc à ces deux dernières catégories ainsi que, par extension, aux citoyens français originaires des deux protectorats qu'étaient le Maroc et la Tunisie, jusqu'à leur indépendance vis-à-vis de la France en 1956.

Sommaire

Origines du terme

Apparition

L'apparition de ce terme pour désigner les Français d'Algérie est datée, selon Paul Robert, qui était lui même pied-noir, de 1955.

Pour d'autres, ce terme aurait déjà été en usage vers 1951-1952, dans les casernes en Métropole, bien avant de parvenir en Algérie, pour désigner les recrues françaises originaires d'Afrique du Nord.

Il n'y avait en Algérie, avant la guerre d'indépendance, aucun sobriquet d'usage courant pour désigner les Français d'Algérie eux-mêmes, si ce n'est les appellations d' « Algériens » ou de « Nord-Africains », désignant alors seuls les Français d'Algérie ou d'Afrique du Nord, alors que les autochtones étaient désignés comme « Arabes », ou « musulmans ». Avant et durant la guerre de 14-18, le terme péjoratif d'arbicot était utilisé dans les casernes à l'encontre des Français d'Algérie et celui de bicot à l'encontre des musulmans ; ce dernier est resté dans un certain langage raciste et il convient de noter qu'il ne fut pas pratiqué par les Français d'Algérie ; de leur part, un sobriquet nettement moins insultant était le terme de tronc ou tronc de figuier, pour évoquer l'habitude des indigènes de bavarder longuement sous un arbre. A noter que les musulmans parlaient de gaouris ou roumis pour les chrétiens et de judis pour les juifs.

Les Français d'Algérie, au contraire, utilisaient de leur côté plusieurs surnoms pour désigner les Français de Métropole (« Français de France », « Francaoui », « Patos » ).

Le surnom de « pieds-noirs » semble n'être parvenu en Afrique du Nord, qu'après 1954, peut-être apporté par les soldats métropolitains venus en nombre. Toutefois son usage ne s'est vraiment répandu en Algérie que dans les toutes dernières années de la présence française et surtout en France, après le rapatriement. Quoi qu'il en soit, les premières attestations certaines de ce terme, dans cette acception, sont à ce jour les suivantes :

Explications proposées

Des explications plus ou moins crédibles, probablement imaginées après coup, ont alors été avancées : allusion aux souliers supposés vernis ou aux bottes noires des premiers immigrants ou aux brodequins noirs des soldats de l'armée d'Afrique, aux jambes des colons, noircies en défrichant les marécages, etc. Certains évoquent même les amérindiens pieds-noirs (Black-Feet) d'Amérique, qui auraient été présents dans les contingents américains qui débarquèrent en Afrique du Nord en 1942. Toutes ces explications sont probablement fausses puisque, si elles étaient vraies, la dénomination de « pieds-noirs » aurait été connue en Algérie, bien avant la guerre d'indépendance.

Selon d'autres attestations, exprimées elles aussi après coup, le terme aurait désigné, vers 1901, des « Arabes », chauffeurs sur les bateaux à vapeur traversant la Méditerranée. Selon un article récent « Vous avez dit pieds-noirs », paru dans le magazine Pieds-Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui de janvier 1999, on explicite l'origine de ce sobriquet utilisé dans le jargon de la marine, mécanisée dès la fin du XIXe siècle : les marins d'Algérie habitués aux températures torrides auraient été affectés aux machines à charbon, comme les « gueules noires » des mines, tandis que les marins métropolitains, armés de l'écouvillon pour graisser les canons, se seraient vu baptiser bouchons gras puis à terre : les patos » de l'espagnol « canard », à cause de leur démarche chaloupée acquise sur le pont par suite du roulis. Une photographie de 1917, portant cette mention, y est insérée. Cette dernière explication est peut-être valable pour le mot « patos », très utilisé sur place avant 1949, mais vraisemblablement pas pour le terme « pied-noir » qui était rigoureusement inconnu à Alger jusque vers la moitié des années cinquante. Précisément une explication moins connue concorde avec cette datation. C'est celle d'un article de l'Express naissant, dans laquelle l'auteur se livre à une vive diatribe contre les habitants français d'Algérie, les comparant aux indiens de la tribu des Pieds-Noirs tels qu'ils sont montrés de façon caricaturale par Hergé dans Tintin en Amérique, oisifs profiteurs du pétrole découvert sous leurs terres. Le cliché dénoncé par Albert Camus du colon milliardaire fumant cigare à bord de sa Cadillac viendrait de ce même article.

Mais alors, les intéressés eux-mêmes, à l'heure où leur destin était menacé, s'en sont saisi, au tout départ les étudiants d'Alger, pour en faire l'étendard de leur identité, comme en témoignent les noms de nombreuses associations.

Communautés

Article détaillé : Algérie française#Démographie.
Article détaillé : Histoire des Juifs en Algérie.

Les pieds-noirs d'Algérie représentaient au moment de l'indépendance une population d'environ un million de personnes.

La communauté européenne résultait du brassage de populations d'origines européennes variées mais à forte dominante méditerranéenne : Français surtout des Alsaciens (expatriés après la défaite de 1870 et l'occupation prussienne) et des Corses, mais aussi des Espagnols (majorité étrangère), Anglo-Maltais (Malte étant une colonie Britannique), Italiens, Allemands, Suisses et Anglais.

Jules Ferry à ce sujet, le 28 juillet 1885, lors d'un débat à la Chambre des députés: Les colons doivent être recrutés non seulement parmi les Français, mais aussi parmi les étrangers, notamment les Allemands, aux qualités solides, les Maltais et les Mahónnais, moins recommandables, mais s'adaptant facilement au pays. Du reste il serait imprudent de se montrer exigeant sur la qualité là où on a besoin de la quantité.

Une des premières communautés à s'installer en Algérie dés le début de la colonisation, furent des Espagnols originaires des Baléares. L'arrière-garde du corps expéditionnaire français était stationnée à Mahón sur l'île de Minorque. Les habitants de Mahón furent donc les premiers à s'embarquer avec les navires français dés la conquête de 1830. Ces Mahonnais marquèrent profondément la région de l'Algérois et fut une communauté spécialisée dans la production de primeurs. Cette immigration fut la plus forte entre 1830 et 1845. Cette communauté s'intégrera rapidement grâce au service militaire et à l'école.

S'y ajoutait la communauté juive plus anciennement installée (XVI/XVIIe siècle) entièrement acquise à la présence française après le Décret Crémieux, et dont elle avait adoptée la culture et avait pris part aux combats de 1914-1918 et 1939-1945.

Si les migrants de nationalité française étaient majoritaires, les étrangers formèrent longtemps un pourcentage important de cette population jusqu'à atteindre 49 % en 1886. Après la loi de naturalisation automatique de 1889, leur nombre diminuera rapidement. Cette intégration des pieds-noirs, qui n'était pas évidente au début de la colonisation (certains politiciens locaux parlèrent de « péril étranger ») tant les tensions raciales étaient fortes entre les Français et les étrangers européens d'une part, entre les Européens locaux et les Juifs d'autre part, a probablement été favorisée par deux facteurs :

  • la politique du gouvernement français qui, inquiet à une certaine époque de voir l'élément français débordé démographiquement, a pris des mesures pour naturaliser de façon automatique les enfants d'étrangers nés sur le sol algérien (lois de 1889 et 1893) et accorder en bloc aux juifs, qui avaient accueilli les Français en libérateurs en 1830 et avaient depuis lors massivement adopté la culture française,[réf. nécessaire]
    le statut de citoyens français (Décret Crémieux de 1870).
  • le sentiment d'une communauté de destin face à la population indigène musulmane dans un système colonial.

Par contre, aucune fusion ne s'est produite avec les Algériens issus de la culture musulmane alors désignés sous le terme générique de « Français musulmans ». Cela résulte au fait que les autorités musulmanes ont donné l'ordre aux musulmans algériens de refuser la citoyenneté française à cause de la barrière de la religion dans une population islamisée de longue date.[réf. nécessaire]

Les pieds-noirs durant la guerre d'Algérie

À partir du 1er novembre 1954, date dite du massacre de la Toussaint rouge, l'Algérie plonge dans la violence. Les revendications indépendantistes de mai 1945 d'une minorité de la population musulmane (marquée par la répression de Sétif) ne marquèrent pas une rupture criante entre les Algériens issus d'une culture musulmane et les pieds noirs eurpeens et juifs; c'est à partir des attentats d'août 1955 dans le Constantinois que l'Algérie s'enfonce véritablement dans le chaos. Les massacres de plusieurs centaines de pieds-noirs perpétrés par le FLN le 20 août 1955 dans la région de Constantine, notamment à Philippeville et à El-Halia, auront une incidence lourde sur la suite du conflit. En France, les images de ces événements sont pourtant censurées[réf. nécessaire]. À l'époque, on parle d'« événements » pour qualifier un conflit qui évolue petit à petit en une véritable guerre civile (rôle des harkis,des moghazis et des fonctionnaires du côté des communautés musulmanes, puis plus tard en 1960, formation de l'OAS du côté français).

En 1959, les pieds-noirs étaient 1 025 000, soit 10,4 % de la population vivant en Algérie. Leur poids relatif était en baisse après un maximum atteint de 15,2 % en 1926. La démographie en pleine expansion de la population musulmane contribuait à cette situation. Toutefois, la distribution de la population résultait en des régions à forte concentration de pieds-noirs. Bône, (Annaba), Alger, et surtout l'Oranie. Oran avait été sous contrôle européen depuis le XVIIe siècle. La population d'Oran était européenne à 49,3 % en 1959.

Dans l'Algérois, les pieds-noirs représentaient 35,7 % de la population. À Bône, ils comptaient pour 40,5 % de la population. Le département d'Oran, avec une zone agricole richement développée de 16 520 km² entre Oran et Sidi-bel-Abbès, avait la plus haute densité de population rurale européenne, soit 33,6 % de la population du département en 1959.

Beaucoup de pieds-noirs se sentirent trahis par l'attitude de Charles de Gaulle.L'ambiguité du "Je vous ai compris"sur le forum d'Alger le 6 juin 1958 devant des communautés qui fraternisent,puis "vive l'Algerie Francaise " à Mostaganem,les trompent,ainsi que les affiches de propagande insistant sur 10 millions de francaisà part entiére .Mais, ses discours et textes laissaient présager dès 1943 son opinion sur la future indépendance de l'Algérie), pour ensuite approuver le principe du droit à l'autodétermination du peuple algérien et par suite l'indépendance de l'Algérie, alors même qu'ils ne pouvait en méconnaître les conséquences concrètes et qu'il s'était aussi servi de la frange la plus radicale des partisans de l'Algérie française pour revenir aux affaires.

Face au désengagement de l'Etat français et à l'absence de mesures concrètes visant à protéger la minorité politique qu'ils représentaient, de nombreux pieds-noirs surtout après le 19 mars 1962, en particulier à Oran, ont soutenu l'Organisation armée secrète (OAS) et sa politique de terre brulée et de terreur envers les musulmans, ne cédant en rien à celle du FLN[1].

Exode

Article détaillé : Exode des Pieds-Noirs.

En quelques mois, entre la fin du printemps et septembre 1962, 900 000 Français, Européens et Juifs, quittèrent le pays dans une situation de chaos et un mouvement de désespoir.
La valise ou le cercueil, slogan de certains nationalistes algériens[réf. nécessaire][2], a résumé par anticipation le sentiment d'abandon total ressenti par cette population. Ne sentant plus sa sécurité assurée, elle s'élança dans un exode soudain et massif,coincée entre les attentats de l'OAS,et les enlèvementspratiqués par le FLN.(2200 disparus et jamais retrouvés après le 19 mars).

Le gouvernement avait estimé à 200 000 ou 300 000 le nombre de rapatriés temporaires en France. Aussi, rien n'était prévu pour leur arrivée. Beaucoup durent dormir dans les rues à leur arrivée en France, où la majorité n'avait jamais mis les pieds et n'avait ni famille, ni soutien. Certains souffrirent également du ressentiment des métropolitains qui n'étaient généralement pas favorables à la guerre et avaient souffert des appelés morts ou blessés en Algérie. Ils bénéficièrent cependant d'aides à l'installation (qui par contrecoup générèrent des jalousies en Corse qui aida au décollage du nationalisme corse).

Les scènes de milliers de réfugiés paniqués campant pendant des semaines sur les quais des ports d'Algérie en attendant une place sur un bateau vers la France devinrent habituelles entre avril et août 1962.

Certains pieds-noirs détruisirent leurs biens avant d'embarquer, en signe de désespoir et de terre brûlée, mais la plupart partirent en laissant intacts leurs patrimoines,leurs cimetiéres,leur terre natale. Beaucoup, en effet, espéraient que les promesses du gouvernement gaulliste pouvaient être tenues, au moins partiellement, et qu'ils pourraient revenir. Mais dès le mois de juin 1962, les ultras du FLN avaient dénoncé les accords d'Evian, les considérant comme une plate-forme néocoloniale. En septembre 1962, Oran, Bône, ou Sidi-bel-Abbès étaient laissées à moitié abandonnées. Toutes les administrations, police, écoles, justice, activités commerciales s'arrêtèrent en trois mois.

La population s'est donc massivement réfugiée en France en quelques années, la majorité dans le chaos de 1962. Une petite minorité est allée en Espagne, principalement dans la région d'Alicante.

D'autres sont partis pour des pays plus lointains, comme le Canada ou l'Argentine. Les Juifs ont massivement choisi la France, et peu sont partis en Israël. En comptant les rapatriés des autres pays du Maghreb, on arrive à un total d'environ 1,5 million personnes, soit environ 3 % de la population française.

Toutefois, une quantité non négligeable de Français est restée vivre en Algérie après l'indépendance, mais leurs espoirs ont été brisés par les décrets de nationalisation des terres et des commerces du premier novembre 1963. Si, au plus fort de la guerre civile au début des années 1990, il ne restait plus que 2 000 français dont une poignée de pieds-noirs, depuis quelques années, les Européens vont à nouveau s'établir là-bas, la libéralisation de l'économie attire aussi de plus en plus les investisseurs.

Situation en France

Le gouvernement français laissa toutes les archives administratives au nouveau gouvernement algérien. Ce qui signifia pour les pieds-noirs, l'absence d'accès à leurs actes de naissance et autres actes d'état-civil. Certains eurent du mal à prouver leur nationalité française.Beaucoup se sentirent apatrides. Devant l'incongruté de la situation, dans les années 1970, le gouvernement français, finalement, décida d'envoyer une mission dans les grandes communes d'Algérie pour copier les registres d'état-civil. Les mairies des petites communes ne furent pas visitées, ce qui explique les problèmes rencontrés face à l'administration jusqu'à aujourd'hui par certains.

Généralement les pieds-noirs se sentirent rejetés à leur arrivée en France alors qu'ils composaient 25 % de l'Armée d'Afrique en 1944,avec les plus grosses pertes (8000 tués). Ils eurent à affronter les invectives, notamment de la gauche communiste, qui les caricaturaient comme des colons profiteurs. À l'été 1962, les pieds-noirs désespérés et démunis, arrivés sur des bateaux surchargés, furent reçus, à l'initiative des dockers CGT, par des pancartes hostiles (« les pieds-noirs à la mer ») à l'entrée du port de Marseille. Beaucoup virent leurs containers trempés dans la mer par ces mêmes dockers.

Malgré les préventions qu'affichaient certains hommes politiques (comme le maire socialiste de Marseille, Gaston Defferre, qui déclarait en juillet 1962 : « Marseille a 150 000 habitants de trop, que les pieds-noirs aillent se réadapter ailleurs. ») à l'égard d'une population qu'ils ne connaissaient pas vraiment et cataloguée sur des préjugés comme étant constituée de colons « faisant suer le burnous », d'être raciste, violente et machiste, et dont la structure socioprofessionnelle ne devait pas faciliter l'intégration dans une économie moderne.

Pourtant les pieds-noirs s'adaptèrent rapidement, ces sombres prévisions ont été démenties par les faits.

En réalité, la vaste majorité des pieds-noirs appartenait à la classe ouvrière ou à un prolétariat urbain de petits employés. La population était urbaine à 85 %, composée de petits fonctionnaires, artisans et commerçants, dont le revenu moyen était inférieur de 15 % à celui des Français métropolitains. Le niveau d'instruction dépassait rarement le certificat d'étude primaire. 5 % seulement étaient des agriculteurs propriétaires et les très grandes fortunes se comptaient sur les doigts d'une main.

Cependant, après l'âpre accueil reçu, les pieds-noirs s'intégrèrent rapidement, contribuant à l'essor économique des années 1960, notamment dans les régions de Provence, et de Languedoc-Roussillon. Des villes auparavant endormies ont connu un coup de fouet économique qui a contribué à leur dynamisme actuel (Montpellier, Perpignan, Nice, et particulièrement Marseille). Leur intégration en Corse resta plus difficile notamment pour les pieds-noirs se lançant dans l'agriculture.
Les pieds-noirs restent une communauté singulière. Assimilés français dans une France qui n'existe plus, ils ont dû s'intégrer ensuite dans l'ancienne métropole hostile à leur égard. Leur numéro d'INSEE porte le numéro de leur ancien département de naissance.

Pieds-noirs célèbres

Notes et références

  1. Yves Courrière, La guerre d'Algérie (tome 4, Les feux du désespoir)[réf. incomplète]
  2. Ben bella a déclaré dans l'émission de France-Culture, réalisée par Patrice Gélinet, le 21 août 1987 qu'il n'imaginait pas qu'une Algérie indépendante pût continuer d'abriter tant d'Européens.

Bibliographie

Voir aussi

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