La Bonne Presse

La Bonne Presse

Groupe Bayard

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Logo de Groupe Bayard
Repères historiques
Création 1873
Fondateur(s) Emmanuel d'Alzon et les Augustins de l'Assomption
Fiche d’identité
Forme juridique Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Statut groupe d'édition
Siège social Montrouge (depuis 2008)
France France
Direction Président : Georges Sanerot
Directeurs généraux : André Antoni, Hubert Chicou, Alain Augé
Spécialité(s) jeunesse, religion, senior, nature
Titre(s) phare(s) presse catholique : La Croix, Le Pèlerin
sénior : Notre Temps,
jeunesse : Popi, Pomme d'Api, Astrapi, Phosphore, J'aime lire, Je bouquine
Filiale(s) Milan Presse, Éditions Milan
Effectif 2 300 salariés et 3 300 pigistes
Données financières
Chiffre d’affaires 431,5 M (2007)

Bayard est un groupe français, créé en 1873, juste après la guerre franco-prussienne de 1870, par le père Emmanuel d'Alzon (1810/1880), fondateur de la congrégation religieuse catholique Les Augustins de l'Assomption. Cette congrégation est aujourd'hui encore la propriétaire exclusive du groupe.

Le groupe présent dans 16 pays communique par : la Presse, l'Édition, Internet et l'Audiovisuel dans des domaines aussi divers que l'actualité (La Croix, Pèlerin), la jeunesse (Pomme d'Api, Youpi, Babar, J'aime lire, Astrapi Filoteo, Okapi, Je bouquine, Wapiti, Les clés de l'Actualité), les séniors (Notre Temps), le religieux (Prions en Église, Croire, Panorama), la nature (Terre Sauvage, Alpes Magazine, Pyrénées Magazine, Pays basque Magazine, Bretagne Magazine). La liste de ces journaux et revues n'est pas exhaustive.

Bayard est au 5e rang des groupes de presse français par la diffusion de La Croix, Pèlerin (4ème hebdomadaire d'actualité), Notre Temps (en tête des publications pour séniors), Pomme d'Api, etc...

Bayard c'est aussi le 4e éditeur d'hebdomadaires, de revues ou de livres pour la jeunesse.

Sommaire

Histoire

La Maison de la Bonne Presse, nom initial du groupe, est fondée en juillet 1873.

Le premier titre, Le Pèlerin, a vu le jour en juillet 1873. Il constituait alors le bulletin de liaison des pèlerinages (la Salette, Lourdes...). Les fondateurs visaient deux objectifs : contribuer au mouvement de restauration religieuse et sociale, et, affirmer une présence catholique dynamique à travers des manifestations de masse (pèlerinages, enseignements, presse...). Il est le premier hebdomadaire en couleurs lancé en France. Le quotidien La Croix apparaît dix ans plus tard en 1883, suivi en 1895 par le Noël avec son supplément mensuel pour la jeunesse L'Écho de la jeunesse (1898-1910). Le journal hebdomadaire Bernadette sera lancé en janvier 1914, tandis que son pendant masculin Bayard, lui, ne sera lancé que le dimanche 5 janvier 1936 dans un contexte où ce qu'on nomme alors l'illustré est encore mal perçu, peut-être parce que mal connu, par certains parents face au livre, car n'enrichissant pas autant le vocabulaire de la jeunesse (malgré, pourtant, la diversité du contenu de Bayard : bandes dessinées d'une très grande variété, mais, aussi, récits historiques ou d'époque valant largement la richesse d'un livre) à un âge où celle-ci en a besoin.

Plusieurs collections ont été lancée par la Maison de la Bonne Presse :

L'entreprise portera le nom de Maison de la Bonne Presse jusqu'en 1969. Le nom du groupe, jugé un peu désuet et pouvant laisser entendre que la concurrence dans son ensemble constituait de la mauvaise presse, change alors en 1970 pour Bayard Presse. Ce choix permet de conserver les initiales BP (logo d'origine) et de rappeler l'implantation du groupe au 3/5 rue Bayard. (Bayard était d'ailleurs le nom d'un de ses hebdomadaires en couleurs pour la jeunesse et d'une collection de livres que le groupe éditera dans les années 1950 et 60). En juillet 2008, le groupe a déménagé à Montrouge, en proche banlieue parisienne (communiqué sur le site officiel). Il est à noter que le nom "officiel" du groupe n'a pas changé depuis 1970, l'expression "Groupe Bayard" n'étant qu'une appellation générique.[1]

Aujourd'hui, Bayard poursuit son développement à l'international et en régions avec 36 millions de lecteurs dans le monde, 5 millions d'abonnés, plus de 150 magazines, dont 72 en France, 8 millions de livres vendus chaque année. Le groupe réalise désormais 40% de sa diffusion (hors paroissiaux) à l'étranger.

Bayard, depuis l'acquisition de Milan (Presse et Éditions) en 2004, représente 27% de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25%). Son chiffre d'affaires en 2005 fut de 433 millions d'euros(Source : La Croix du 8 juin 2006).

Cette année 2009 est marqué par le déménagement du siège historique Rue Bayard pour un nouveau siège à Montrouge commune jouxtant Paris au sud.

Le président du directoire est Georges Sanerot qui a succédé à Bruno Frappat en mai 2009 ; ce dernier, qui avait lui-même pris la suite d'Alain Cordier en avril 2005, reste Président d'honneur. Les autres membres du directoire actuel sont André Antoni, Alain Augé, directeur financier et juridique, et Hubert Chicou, directeur général délégué en charge de la Direction commerciale, des moyens de production et de la croissance externe, et directeur de Bayard Amérique ; ils sont tous de fait directeurs généraux.

Publications en France

Titres existants

Premier groupe de presse catholique et 5e groupe de presse en France par la diffusion, le groupe Bayard est le leader français sur trois marchés :
Date de création entre parenthèses

Mais aussi :

Titres ayant existé

Le Noël

Le Noël a été lancé en 1895. Cet hebdomadaire était édité à destination des jeunes filles à partir de quinze ou seize ans. Il paraissait je jeudi.

Son contenu était varié et instructif : le Billet du "Noël"; Questions bibliques; Faits, Glanes et Echos; Chronique musicale; Chronique littéraire, Chronique voyages, petite correspondance, etc... Ajoutons une demi page de publicité ! En tout : 36 pages.

"Le Noël" n'est pas seulement une revue, c'est un mouvement de jeunesse qui a son histoire, son esprit, ses traditions, sa discipline, ses méthodes, ses œuvres."

"Union Noëliste" : Association Amicale sous le Patronage de sainte Jeanne d'Arc. Favorisée d'une Indulgence plénière à gagner le 25 décembre. (Bref du 28 janvier 1920.) Pour être admise, la jeune fille devait réunir un certain nombre de critères : 6 critères + une participation de cinq francs (en 1935). Les adhérentes étaient invitées à se regrouper et à former des Comités. Au sein de l'Union, existait une Petite Académie à laquelle les lectrices pouvaient soumettre leurs travaux intellectuels, ou traiter ceux que l'Académie proposait.

Il existait (en 1935) quatre formules d'abonnements :

  • Le Noël : 35 fr. (Belgique 40 fr.; Etranger 50 ou 65 fr.)
  • Le Noël et La Maison : 50 fr. (Belgique 57 fr.; Etranger 65 ou 80 fr.)
  • Le Noël et L'Etoile Noëliste : 60 fr. (Belgique 70 fr.; Etranger 90 ou 121 fr.)
  • Le Noël, La Maison et L'Etoile Noëliste : 75 fr. (Belgique 87 fr.; Etranger 105 ou 135 fr.)

La revue existait encore en 1935 (n° 2088 (41e année) du 27 juin 1935).

L'Etoile Noëliste

L'Etoile Noëliste a été lancé en 1914. Cet hebdomadaire féminin était édité à destination des enfants à partir de 6 ans. Les jeunes filles, à partir de quinze ans, étaient invitées à s'abonner au Noël. Il paraissait le jeudi.

Son contenu était riche et très instructif pour les jeunes cadettes; dans le n° 941 du 19 mai 1932 : un court éditorial intitulé : Causerie de l'Etoile, suivi de correspondances de divers Comités; la troisième partie d'un récit d'Henri Allarge : l'Automate, joueur de flûte; une pages de photographies diverses; un récit (à suivre) illustré; un court fait historique au Japon; de l'actualité anecdotique à travers le monde y compris éphémérides du 22 avril au 4 mai; une courte histoire d'André de Bréville : L'oncle Grippe-sou et sa nièce; Etoile Ecole : pédagogie, travaux scolaires; etc... En tout : 32 pages.

"La Vie Noëliste" : Association Amicale sous le Patronage de sainte Agnès. Les adhérentes s'appelaient : les Cadettes. Ces dernières étaient invitées à se regrouper et à former des Comités, à participer aux prières et aux bonne œuvres recommandées par la revue.

Coût de l'abonnement annuel en mai 1932 : France, 30 fr.; Belgique, 35 fr.; étranger, 45 ou 61 fr. selon les pays.

La revue existait encore en 1933 (n° 987 (20e année) du 6 avril 1933).

Bernadette

Bernadette est le pendant féminin de Bayard; lancé en janvier 1914. Sa parution s'arrête au n° 31 quelques mois plus tard avec la Grande guerre. Elle reprendra en 1923 pour se maintenir cette fois-ci jusqu'en 1963, date ou Record est pressenti pouvoir intéresser les deux sexes, avec une interruption toujours pour cause de guerre, puis de pénurie, de 1940 à 1946. Impression en Offset à partir du 1er juillet 1956.

A la page

A la page a été lancé en 1930. La guerre interrompt sa parution. Reprise du titre en 1949; arrêt définitif en 1951.[1]

A la page était un hebdomadaire pour les jeunes garçons de plus de 14 ans; "grand frère" du journal hebdomadaire Bayard (1re formule & 2e formule).

On y trouvait "chaque semaine les sports, le cinéma, les nouvelles, des reportages, des photos magnifiques, des contes, un courrier, etc..." Et aussi l'actualité sociale et politique non seulement de la France mais du monde entier, ce qui en faisait un journal à part entière.

Il coûtait 75 centimes le jeudi 2 juin 1938 (N° 428), 1 franc à partir du jeudi 7 juillet 1938. Son format approximatif était : 29,5/41

Cet hebdomadaire paraissait encore en janvier 1951 (publicité pour "A la page" dans Bayard n° 217 du 28 janvier 1951).

l'Écho du "Noël"

L'Écho du "Noël" a paru pour la 1re fois en 1906[1]; il paraissait chaque dimanche; c'était un hebdomadaire composé de récits émouvants, de contes illustrés, d'articles instructifs, d'histoires amusantes, de jeux; revue idéale des enfants. Le n°, en janvier 1921, valait 20 centimes. L'abonnement annuel coûtait 10 fr. L'abonnement annuel pour 5 exemplaires coûtait 39 fr. Pour l'étranger, les prix étaient respectivement de 12 fr. et de 44 fr.

Format approximatif (en 1921) : 18,8/26

D'après une annonce parue dans le n° 543 du 30 janvier 1921, on trouvait encore à cette époque, en librairie, l'année 1914 en un volume cartonné (8 fr. 25) et l'année 1919 en un volume broché (8 francs) ou cartonné (10 fr. 50). Port d'un volume : un colis de 3 kilos.

La Maison de la Bonne Presse a mis en vente en janvier 1921 deux superbes volumes cartonnés correspondant aux deux semestres de l'année 1920. Prix : 7 fr. 50 chacun - port en sus.

La guerre de 1914-1918 interrompt sa parution; elle reprendra en 1919.[1]

L'Écho du "Noël" a cessé de paraître fin décembre 1935. Les abonnés à ce journal ont reçu, jusqu'à l'expiration de leur abonnement, en remplacement, Bayard à compter du dimanche 5 janvier 1936.

Bayard

Présentation

Bayard était un journal hebdomadaire catholique pour la jeunesse imprimé en couleurs. C'était le grand rival du Cœurs Vaillants (n° 1 du 8 décembre 1929) de l' Union des œuvres catholiques de France (autre maison d'édition catholique pour la jeunesse). Lancé le dimanche 5 janvier 1936, à destination de 615 000 "petits gars de France", son format était plus petit et plus maniable (approximativement 26,7/37,7). Il remplace le journal l'Echo du "Noël". La guerre interrompt sa parution en 1940.

Le n° valait 0 fr. 25; l'abonnement annuel 12 fr. En juin 1938, il valait 35 centimes; l'abonnement annuel 15 fr. 50. En octobre 1938, il valait 40 centimes; l'abonnement annuel 18 fr. (mêmes prix en avril 1940).

L'hebdomadaire arborait, en première page, la devise : "Sans peur et sans reproche". Il était destiné à tous les jeunes garçons âgés de moins de 15 ans et, notamment , aux Scouts. "Le Chevalier" s'adressait à eux en les appelant "Petits Bayards" ou "Bayards" (Après la guerre, c'est tantôt "Bayard", tantôt "Le Chevalier Noir" qui s'adressera aux lecteurs - il y a toujours la silhouette du Chevalier Noir dans un angle de l'encadré - et aux courriers des lecteurs, répondra "Le Chevalier Noir").

Les jeunes lecteurs étaient encouragés à créer des "Clubs Bayard", à vivre la devise citée ci-dessus, à porter l'insigne des "Bayards" (épée blanche, formant croix, sur un écu en émail couleur bleu de roi, bordé d'or; sur le fond bleu se détachent les lettres S P - S R qui veulent dire : Sans peur, sans reproche.) et à respecter le "Code Bayard" :

I - Avant toutes choses, aimez, craignez et servez Dieu.

II - Soyez doux et courtois.

III - Soyez humbles et serviables à toutes gens.

IV - Ne soyez maldisant ni menteur.

V - Soyez sobre quant au boire et au manger.

VI - Fuyez l'envie car c'est un vilain vice.

VII - Ne soyez flatteur ni rapporteur.

VIII - Soyez loyal dans vos actes, tenez parole.

IX - Portez secours aux faibles, aux veuves, aux orphelins.

X - Soyez charitable aux pauvres nécessiteux.

Dans le n° 13 du 29 mars 1936, "Le Chevalier" expose les grandes lignes de son projet d' "armée de Bayard !". "Pour en faire partie, il ne suffira pas de porter l'insigne ni de lire le journal. Il faudra en plus passer des brevets pratiques et prouver qu'on est capable de rendre service à la maison, au patronage, à l'école, à l'église. Quand un Bayard aura passé les cinq ou six premiers brevets, par exemple, il méritera le grade de page. Pour devenir écuyer, il devra passer une seconde série de brevets; et pour être chevalier, une troisième série, plus difficile. Le chevalier sera vraiment un type. Ces grades seront inscrits sur une carte d'identité qui sera remise au titulaire en présence de ses camarades et qu'il pourra présenter partout comme la meilleure référence..."


Dans un autre registre, il est intéressant de citer ici quelques articles parus avant guerre dont les contenus ont soit perdu de leur fraîcheur ou, au contraire, sont plus que jamais d'actualité. Le dernier d'entre eux vous fera même sourire ! :

  • Chauffage gratuit (n° 127 du 5 juin 1938) : "Le chauffage central gratuit, voilà certes qui ferait l'affaire d'un grand nombre de nos lecteurs, et même de votre serviteur qui seraient ainsi dispensés de la toujours désagréable besogne du charbon et de la cave, obligatoire en hiver. Les habitants de Reykjawik, qui est, comme chacun sera heureux de se le rappeler, la capitale de l'Islande, avaient sur la question une opinion identique à la nôtre. On peut même assurer que leurs convictions étaient encore plus affirmées, car le climat de Reykjawik et de ses environs est un tantinet plus frisquet que celui de la banlieue niçoise. Ces braves gens viennent donc d'inventer - si invention il y a - un système leur permettant non seulement de se chauffer, mais encore de la façon la plus moderne et la plus économique, puisque absolument gratuite. A 30 kilomètres de la ville existent, en effet, de nombreux geysers dont les sources donnent en un an des millions de litres d'eau bouillante. Les habitants de Reykjawik ont établi une canalisation en béton qui amène l'eau dans la capitale où on la débite au moyen de pompes publiques. Plusieurs embranchements permettent de conduire cette eau jusque dans les maisons et ce, à la température avoisinant 100 degrés. C'est ingénieux, mais les Islandais ont l'énorme avantage d'avoir des geysers à leur disposition. Tandis que nous... Ne les jalousons cependant pas..."
  • Le métro vieillit (n° 146 du 16 octobre 1938) : "Un provincial, qui vient à Paris, prend le métro et grimpe à la Tour Eiffel. Si, de retour chez lui, il n'a pas accompli ces deux <exploits> on lui fera compendre qu'il n'a pas vu Paris, car métro et Tour Eiffel sont deux choses spécifiquement parisiennes, qu'on ne trouve pas ailleurs. Pour les Parisiens, le métro fait partie de la vie courante et il leur semble qu'il en a toujours été ainsi; pourtant, le métro n'a que quarante ans, il est à peu près du même âge que sa soeur aérienne, la Tour Eiffel, qui porte toujours allègrement ses 300 mètres de ferraille et de boulons. C'est le 19 septembre 1898 que fut donné le premier coup de pioche du métro. La première ligne allait de Vincennes à la porte Maillot. Depuis, telle une gigantesque toile d'araignée, le métro a étalé ses galeries sous Paris tout entier. Maintenant, il pousse même des pointes en banlieue. Il n'est peut-être pas merveilleux au point de vue hygiène, on y est parfois serré comme des sardines en boîtes; mais sa rapidité compense tout cela, et puis, au fond, si Paris n'avait plus son métro, ce ne serait plus tout à fait Paris. Puis, c'est le moyen le moins cher de voyager."
  • Quand les mandarins viennent s'instruire à Paris (n° 146 du 16 octobre 1938) : "Dernièrement on apprenait que quatre mandarins chinois venaient faire un stage à Paris pour s'initier aux méthodes de l'administration française. C'est flatteur pour nous de voir que des étrangers viennent s'inspirer de nos façons de travailler, mais ce n'est pas d'aujourd'hui que datent ces visites d'étude et d'amitié. Louis XIV, dont on vient de célébrer à Versailles le tricentenaire, avait déjà, en 1680, invité sept mandarins de premier rang à la cour. Malheureusement ces braves dignitaires, conduits par le Père Gayme, supérieur du Séminaire du Siam, périrent tous en mer. Le vaisseau qui les transportait, le Soleil de l'Orient, se perdit corps et biens dans les parages du cap de Bonne-Espérance. On connaît la politesse raffinée et les présents somptueux dont les Chinois sont coutumiers. Les sept mandarins étaient porteurs de lames d'or massif sur lesquelles étaient gravés des compliments dythyrambiques à l'intention de Leurs Majestés Royales, de Monseigneur le Dauphin et de M. Colbert. Au bout de quatre ans d'absence, le roi Phra Naï, leur maître, ne les voyant pas revenir, envoya à Paris d'autres mandarins sous la conduite du Père Bénigne Vachet. Plus heureux que leurs prédécesseurs, ceux-ci arrivèrent à bon port. Cette époque marque le début d'un échange de grandes ambassades entre la France et l'Orient. Les artistes et imagiers de l'époque ont perpétué le souvenir de la magnifique cérémonie du 1er septembre 1686, où Louis XIV recevait à Versailles toute une délégation composée de mandarins et de princes orientaux. Il est curieux de voir trois cents ans plus tard la République reprendre les usages de la Cour du Roi Soleil."

Une probable erreur s'est glissée dans cet article. On y parle des présents somptueux dont les Chinois sont coutumiers. Or les mandarins venaient du Royaume de Siam. Il ne pouvait donc s'agir de Chinois.

  • Une huître pour vingt personnes (n° 158 du 8 janvier 1939) : "Ce n'est pas beaucoup, et ils n'ont même pas dû en sentir le goût. On comprendrait plutôt le contraire, car, à un amateur, vingt belles <coquilles> ne font pas peur. Oui, mais il y a huître et huître. Quand il s'agit d'un spécimen de près de 200 kilos, renfermant vingt livres de chair comestible, on peut aisément s'attabler à vingt pour l'avaler. L'huître géante dont il s'agit a été pêchée en Océanie. Elle avait 1m30 de diamètre. Ce fut tout un travail pour la sortir de l'eau. Il fallut la hisser avec des cordages jusque sur le rivage. Les indigènes excellent d'ailleurs à ce travail vraiment périlleux. Les bords de l'huître coupent comme des lames de rasoir et peuvent trancher facilement les cordages d'une embarcation, à plus forte raison les membres d'un pêcheur maladroit. Une fois le monstre sur le sable, on tâche d'introduire un couteau dans la lunule, sorte de trou ou de bouche qui s'ouvre à un bout de la coquille, afin de trancher les tendons dans lesquels réside la force de la bête. Alors les valves s'ouvrent toutes seules. Si par malheur le pêcheur pose le pied dans la lunule de l'animal, alors qu'il a encore ses tendons, il est généralement perdu sans rémission, l'animal l'aspire à l'intérieur et le digère lentement. Voilà, je pense, de quoi faire réfléchir les gourmets audacieux qui voudraient pêcher des huîtres géantes."
  • Un campanile gratte-ciel (n° 158 du 8 janvier 1939) : "C'est celui qui s'élèvera sur la place du Dôme à Milan et qui, avec ses 164 mètres, sera le plus haut du monde. Oeuvre de l'architecte Vigano, dont Mussolini vient d'approuver la maquette, il sera bâti en marbre blanc, comme le dôme de la cathédrale, et comme le dôme également, en style gothique... Les visiteurs pourront en faire l'ascension jusqu'à une hauteur de 135 mètres, ce qui leur permettra de jouir d'un superbe panorama. On estime qu'il coûtera 60 millions de lires... Pour vous donner une idée de ce qu'il sera, les fondations à elles seules nécessiteront une année de travail..."
  • Va-t-on "enterrer" la circulation à Paris ? (n° 159 du 15 janvier 1939) : "C'est un projet très ingénieux, mais de très grande envergure, qui vient d'être déposé au ministère de l'Economie nationale. Il s'agirait de creuser dans le sol de Paris une série de tunnels permettant aux voitures de circuler, ce qui désencombrerait la surface où la circulation devient chaque jour plus difficile. Le sol de Paris est déjà considérablement miné par 186 kilomètres de métro, 1398 kilomètres d'égouts, 2900 kilomètres de conduites d'eau, 2640 kilomètres de conduites de gaz, 570 kilomètres de canalisations d'air comprimé et 11 kilomètres de canalisations de chauffage. La plus profonde station de métro étant à 30 mètres sous terre, c'est entre 30 et 60 mètres qu'il faudrait creuser les tunnels en question pour n'être gêné par rien et ne rien troubler. La capacité de ces voies souterraines permettrait d'y faire circuler 1200 à 2000 autos à l'heure. On pourrait ainsi traverser Paris d'Ouest en Est, soit 20 kilomètres, sans aller au-dessus; des rampes d'accès conduisant en surface seraient aménagées de place en place. En même temps que d'excellentes voies de communications, ces tunnels feraient des abris en cas d'attaque aérienne et permettraient de loger des réserves de vivres, de carburants, d'objets précieux. C'est tout un Paris souterrain qui naîtrait ainsi sous le Paris actuel. Jules Verne n'avait pas prévu ça."
  • Copiez-moi vingt fois... (n° 225 du 21 avril 1940) : "Lorsqu'à l'école vous avez un peu trop estropié la langue française, le maître vous dit : "Vous me copierez vingt fois la règle du participe passé !" espérant bien ainsi vous la faire entrer dans la mémoire. Cette méthode doit avoir du bon. Et le chef de police dans l'état de Wisconsin, aux Etats-Unis, l'emploie pour apprendre les règles de la circulation aux automobilistes qui les ont oubliées. Tout automobiliste, qui va plus vite qu'il n'est souhaitable ou qui a oublié d'allumer ses phares, ou même qui a renversé un piéton, est aussitôt arrêté et conduit au poste de police, où il comparaît devant le commissaire Morgan, qui le fait entrer dans une salle spéciale que les agents ont baptisé " la classe de calligraphie ", et l'ayant mis en présence de tout ce qu'il faut pour écrire, lui dit : " Copiez-moi donc vingt fois l'article 254 du Code de la route que vous semblez ne pas connaître ! " Il paraît que cette méthode donne de bons résultats. Quels gens curieux tout de même que ces Américains !"

Et aussi de l'anticipation à la Jules Verne, mais après la guerre :

  • L'homme ira dans la lune en l'an 2000 (n° 251 du 23 septembre 1951) : " - Comment ? Le Chevalier Noir répète tout le temps que " Bayard " est un journal " vrai ", et Pierre Levasseur va nous raconter tout au long " Destination : Lune " ? Ça promet d'être intéressant, d'accord; mais ce n'est pas vrai. Alors ? - Doucement, mes amis. Le voyage dans la lune n'est pas encore une chose faite, mais ce n'est pas une chose IMPOSSIBLE. Tout récemment, les savants de la " Société britanique des voyages interplanétaires " ont déclaré que vers l'an 2000, peut-être même vers 1975, l'homme pourra réaliser un voyage aller et retour de la terre à la lune. En ce moment, des savants du monde entier mettent au point ce projet. Le principal objet de leur étude est la construction et la mise en place d'une petite planète artificielle tournant autour de la terre à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la couche atmosphérique. A cette distance, le nouveau satellite ne subira plus l'attraction de la terre et pas encore celle de la lune : il restera donc immobile et pourra servir de poste de relais pour le futur voyage Terre-Lune. Les premiers essais se feront avec des fusées téléguidées munies d'appareils de télévision. Avec les renseignements fournis on pourra préparer le premier voyage des hommes sur la lune."

Finalement, le premier voyage dans la lune se fera en 1969 au cours de la mission spatiale Apollo 11.


La 2e formule de Bayard (n° 1 du 8 décembre 1946 au n° 499 du 24 juin 1956) aura un format plus petit (approximativement 18,7/26,7). N° vendu 5 francs.

La 3e formule (n° 1 du 1er juillet 1956 au n° 250 du 9 avril 1961) aura un format légèrement plus grand (approximativement 21,5/30), imprimée en offset. N° vendu 25 francs.

La 4e formule, enfin, (n° 1 du 16 avril 1961 au n° 40 du 14 janvier 1962) aura un format plus réduit que le précédent (approximativement 20,5/29). N° vendu 0,45 NF.

Bandes dessinées

Diverses aventures méritent d'être mentionnées (liste non exhaustive) :

Genre biographie
  • Invincible, scénario de Michel Bernard (tiré de la vie d'un prêtre de Turin appelé aujourd'hui saint Jean Bosco, dessiné par J.Y. Rochefort : du 27 février 1949 au 11 septembre 1949, n° 117 à 145;
  • Je veux être prêtre, la vie du curé d'Ars raconté par Marie-Paul Sève et imagée par Loÿs Pétillot, du 2 novembre 1958 au ?, n° 123 au ?;
Genre chevaleresque
  • Le Chevalier inconnu, une histoire de chevalerie, d'après le roman de Charles Foleÿ "La reine de Bohême et ses sept châteaux" (inspiré par l'oeuvre de Charles Nodier, 1830), adapté par André Divajeu (Père Assomptionniste André Sève), illustré par Loÿs : du 9 mars 1952 au 28 décembre 1952, n° 275 à 317;
  • la saga médiévale de Thierry de Royaumont, seigneur fictif du Moyen-Âge et éternel fiancé de la belle Leïla de Coucy, de Jean Quimper (autre pseudonyme d'André Sève), illustrée par Pierre Forget : le Secret de l'Émir, inspiré de "Raoul du Vertfaucon" de Max Colomban (du 9 août 1953 au 10 octobre 1954, n° 349 à 410); La Couronne d'épines (du 24 avril 1955 au 25 décembre 1955, n° 438 à 473); l'Ombre de Saïno (du 31 mars 1957 au 25 mai 1958, n° 40 à 100); Pour sauver Leïla (du 5 octobre 1958 au 18 octobre 1959, n° 119 à 173);
  • Jehan et le mystère de Pontpierre, du ? (1961) au 14 janvier 1962, n° ? au n° 40;
Genre historique
  • La clé d'Antar, adaptation de Jean-Simon Rutalais: du 1er janvier 1956 au 24 juin 1956, n° 474 au 499; il s'agit de l'histoire de Larth un jeune étrusque vivant au VIIe siècle av. J.-C. alors que Rome n'était qu'une petite bourgade...;
  • Pour Notre-Dame, un grand récit historique, dont la trame se déroule en Irlande, adapté par Jean-Simon Rutalais, illustré par G. Ferrari, d'après le texte de Atamante : du 13 juillet 1958 au 26 octobre 1958, n° 107 à 122;
  • Velthur le pacifique, un grand récit historique adapté par Pierre Mérou, illustré par de Luca : du 14 septembre 1958 au 15 février 1959, n° 116 à 138;
Genre militaire
  • Du Tchad au Rhin, l'épopée du Gal Leclerc (Philippe de Hautecloque) : du 9 mai 1948 au 12 décembre 1948, n°75 à 106;
  • Parachutés au Laos, de Tony Verdon, illustré par Perrin-Houdon, en deux parties : du 14 janvier 1951 au 5 août 1951, n° 215 à 244 & du 19 août 1951 au 2 mars 1952, n° 246 à 274;
Genre policier
  • Goupillon, Détective Amateur, par H. Fox : du 8 décembre 1946 au 19 janvier 1947, n° 1 à 7;
  • Riquet triomphe, par E. Regnault : du 4 décembre 1949 au 25 juin 1950, n° 157 à 186;
  • Pilou détective, aventure policière racontée et dessinée par Paul Astruc, du 11 mai 1952 au 4 janvier 1953, n° 284 à 318;
  • La patrouille des aigles, scénario de Jean Forez d'après le livre d'André Dassart, illustré par Perrin-Houdon : du 15 mars 1953 au 2 août 1953, n° 328 à 348;
  • Banda-Tanga, un scénario d'Acquaviva, illustré par A. d'Orange : du 9 août 1953 au ? (28 mars ou 4 avril 1954), n° 349 au ? (382 ou 383); Uranium, 2e épisode de Banda-Tanga avec les héros Pat et Big Ben : du 6 juin 1954 au 7 août 1955, n° 392 au 453;
  • Stop au signal rouge !, scénario de Chosalland, dialogues de Jean Acquaviva, images de Larraz : du 1er juillet 1956 au 7 juillet 1957, n° 1 à 54;
Genre religieux
  • Mission au Kiang-Si, scénario de Denis Pasquier, imagé par Pierdec, du 29 janvier 1950 au 24 septembre 1950, n° 165 à 199;
Genre western
  • L'hacienda rouge, par Roland Forgues : du 5 octobre 1947 au 4 avril 1948, n° 44 à 70;
  • Le trésor du vieil indien : du 5 octobre 1947 au 7 décembre 1947, n° 44 à 53;
  • Begui Zabala, par Gral : du 16 janvier 1949 au 20 février 1949, n° 111 à 116;
  • Le bourgeois téméraire, récit illustré tiré d'un film A.I.C. : du 27 novembre 1949 au 30 avril 1950, n° 156 à 178;
  • Le cavalier manchot, scénario d'Essel, imagé par Brada : du 30 avril 1950 au 5 novembre 1950, n° 178 à 205;
  • Faucon noir, une aventure au pays des Indiens Comanches, de Michel Bernard, illustré par Pierre Forget : du 17 août 1952 au 8 mars 1953, n° 298 à 327;
  • Alain au Far West, par Gervy : du 11 janvier 1953 au 22 janvier 1956, n° 319 à 477;
  • Hiawatha, une histoire de Jean-Simon Rutalais, aventure chez les indiens Delawares et les Ojibways, tribus rivales, avec pour héros les deux amis Washa (un Delaware) et Hiawatha (un Ojibway), et Mac Roy un vieux trappeur : du 17 octobre 1954 au 20 mars 1955, n° 411 à 433;
  • les aventures, genre western, de Bill Jourdan, de Jean Acquaviva, illustrées par Loÿs Pétillot : Le carnet noir (du 1er juillet 1956 au 21 juillet 1957, n° 1 à 56); Tombstone (du 28 juillet 1957 au 17 août 1958, n° 57 à 112); La mission de Vapahana (du 4 janvier 1959 au 17 janvier 1960, n° 132 à 186); L'Or de Bonanza-City (du 31 janvier 1960 au 11 septembre 1960, n° 188 à 220);
  • Les flèches rouges, une grande aventure indienne adaptée par Jean-Simon Rutalais : du 13 octobre 1957 au 6 avril 1958, n° 68 à 93;
Autres
  • Les aventures de Marmousse et de Taxi, par Yves Péron : du 12 janvier 1936, au ?, n° 2 à ?;
  • Les trois petits lapins, par Arsène Brivot : histoires dessinées sans suites mettant en scène Zip, Zap et Zoup : notamment dans les n° 127 du 5 juin 1938, n° 146 du 16 octobre 1938, n° 159 du 15 janvier 1939 (liste non exhaustive)
  • Les prodigieux exploits de Paulo, par Gervy (le dessinateur de Pat'Apouf) : planches n° 26 dans le n° 127 du 5 juin 1938, n° 45 dans le n° 146 du 16 octobre 1938, n° 57 dans le n° 158 du 8 janvier 1939, n° 58 dans le n° 159 du 15 janvier 1939;
  • Friquet l'intrépide, plache 35 dans le n° 225 du 21 avril 1940;
  • Flic et Flac dans la tourmente, par Arsène Brivot : la bande dessinée occupe la page 7 du n° 225 du 21 avril 1940 (suite d'une histoire ? ou histoire sans suite ?);
  • Les extraordinaires aventures de Jasmin, Sergent du guet, par J. Troc : du 8 décembre 1946 au 15 juin 1947, n° 1 à 28;
  • Les malheurs de Messaoud, par Map : du 26 janvier 1947 au 16 février 1947, n° 8 à 11; Les nouvelles aventures de Messaoud : du 3 août 1947 au 21 sepembre 1947, n° 35 à 42;
  • Qu'est-ce qu'ils peuvent bien nous dire ?, par Tristan Bernard (Contes de Pantruche et d'ailleurs) : du 23 février 1947 au 23 mars 1947, n°12 à 16;
  • Papus le marin, raconté et imagé par Gaston Jacquement : du 30 mars 1947 au 15 août 1948, n° 17 à 89; Papus en Amérique, du 2 octobre 1949 au 26 février 1950, n° 148 à 169; Papus détective, du 1er octobre 1950 au 6 mai 1951, n° 200 à 231;
  • Fanfaron chez les brigands, par Daniel Cauchy : du 30 mars 1947 au 4 mai 1947, n° 17 à 22;
  • L'antre aux serpents, par Jean Typhagne : du 22 juin 1947 au 5 octobre 1947, n° 29 à 44;
  • Aventure au Thibet : du 12 octobre 1947 au 2 mai 1948, n° 45 à 74;
  • Le château enchanté, par Luro : du 11 avril 1948 au 5 septembre 1948, n° 71 à 92;
  • Rob cherche un logement, texte d'Ussel, imagé par Gaston Jacquement : du 22 août 1948 au 3 avril 1949, n° 90 à 122;
  • Globe-Trotter malgré lui : du 12 septembre 1948 au 10 avril 1949, n° 93 à 123;
  • Prisonniers des Patagons, d'Henry Lecerf, imagé par Gaston Jacquement : du 2 janvier 1949 au 22 janvier 1950, n° 109 à 164;
  • Cri-Cri, du 17 avril 1949 au 2 octobre 1949, n° 124 à 148;
  • Boitaclou au tour de France, scénario d'Essel, imagé par Luro : du 5 mars 1950 au 24 septembre 1950, n° 170 à 199; Boitaclou et son ami Titou : du 7 octobre 1951 au 4 mai 1952, n° 253 à 283;
  • L'honneur des Mac Ochill, drame écossais raconté par Tony Verdon, imagé par Perrin-Houdon : du 1er octobre 1950 au 7 janvier 1951, n° 200 à 214;
  • Les sœurs casse-cou, d'après le film de la 20 th Century Fox (scénario de O. Millard & S. Benson), raconté par Saint-Alban, imagé par Kalomi : du 27 mai 1951 au 16 septembre 1951, n° 234 à 250;
  • Quand les vautours ne volent plus, un film (Gaumont-Distribution) raconté par Jean Forez, illustré par Pierdec : du 4 janvier 1953 au 2 août 1953, n° 318 à 348;
  • Goéland rouge, adaptation de Jean-Simon Rutalais : du 27 mars 1955 au 17 juillet 1955, n° 434 à 450;
  • Le trésor de Kon-Tiki, adaptation de Jean-Simon Rutalais : du 24 juillet 1955 au 25 décembre 1955, n° 451 à 473;
  • Ivan des Valdaï, scénario de Jean Acquaviva (de son vrai nom Antoine Graziani), d'après le roman de R. Hédoin, illustré par Loÿs Pétillot : du 1er janvier 1956 au 24 juin 1956, n° 474 au 499;
  • Babifer, illustré par Ber : du 1er juillet 1956 au 2 décembre 1956, n° 1 à 23; Babifer au cirque du 24 février 1957 au ? (1957), n°35 à ?; Babifer en Amérique du 15 décembre 1957 au 27 avril 1958, n° 77 à 96; Babifer dans la lune du 13 juillet 1958 au 23 novembre 1958, n° 107 à 126;
  • Les sept Samouraï, le film d'Akira Kurosawa raconté par Pierre Mérou, illustré par Pierre Forget : du 1er juillet 1956 au 17 mars 1957, n° 1 à 38;
  • Le barrage, scénario de Jacques Petit-Duc, illustré par Julio Ribera : du 1er juillet 1956 au 11 novembre 1956, n° 1 à 20;
  • Mic et Mac, de Jacques Petit-Duc, imagé par Pierre Forget : 1er épisode du 20 janvier 1957 au 8 juin 1958, n° 30 à 102; 2e épisode du 1er octobre 1961 au 14 janvier 1962, n° 25 à 40 (la suite fut publiée dans le journal Bernadette à la cessation de parution de Bayard - dernier n° le 14 janvier 1962);
  • Tony Sextant, chevalier de l'espace, texte de Jean Acquaviva, illustré par Julio Ribera : du 14 juillet 1957 au 21 septembre 1958, n° 55 à 117; Rendez-vous à Tycho, 2e épisode des aventures de Tony Sextant : du 5 octobre 1958 au ? (1959), n° 119 à ?;
  • Les aventures de Procopio, bande réalisée par Lino, adaptée par Pierre Mérou, du 22 février 1959 au ?, n° 139 à ?; Procopio "Pieds plats", du ? (1961) au 14 janvier 1962, n° ? à 40;
  • Le temple du Dieu Chauve-Souris, une aventure de Pascal et Michèle Montfort, scénario de Jean Acquaviva, dessins de Loÿs Pétillot : du 21 mai 1961 au ?, n° 6 à ?;
Histoires, récits illustrés

Divers récits et histoires méritent d'être mentionnés (liste non exhaustive) :

  • Le Roi de la Cordillère, récit de Roger Courteville : planches n° 28 dans le n° 127 du 5 juin 1938, n° 47 dans le n° 146 du 16 octobre 1938, n° 55 dans le n° 158 du 8 janvier 1939, n° 56 dans le n° 159 du 15 janvier 1939;
  • Roland, chanson de geste célébrant le courage des Preux, texte adapté par Ph. de Beaufremont et illustré par J. Foucher de Brandois : du 8 décembre 1946 au 9 mars 1947, n° 1 à 14;
  • Evasions , par Georges Paillard : du 8 décembre 1946 au 21 septembre 1947, n° 1 à 42;
  • Guy, chef de bande, texte et illustrations d'Antoine Oudivel : du 14 décembre 1947 au 11 avril 1948, n° 54 à 71;
  • Bayard, cette vie de Bayard a été écrite par Philippe de Beaufremont (d'après le "Loyal Serviteur" et les livres de Ohampier, Henri Bordeaux, Guy Chastel, Ohabrol, Franc-Nohain, Louis Battilol, et a été imagée par Foucher de Brandois : du 11 janvier 1948 au 28 novembre 1948, n° 58 à 104;
  • Fidji-Tonga, de Patrice Buet, illusté par Perrin-Houdon : du 18 avril 1948 au 16 janvier 1949, n°72 à 111;
  • L'enfant de Riese, une vie de Pie X, par M.-L. Wilhelm : du 11 juillet 1948 au 9 janvier 1949, n° 84 à 110;
  • Polyeucte, tragédie de Corneille, adaptée par Philippe de Beaufremont, illustrée par Foucher de Brandois : du 5 décembre 1948 au 23 janvier 1949, n°105 à 112;
  • Le Bourgeois gentilhomme, comédie-ballet de Molière (texte original un peu raccourci et très légèrement adapté), illustrée par Foucher de Brandois : du 30 janvier 1949 au 24 avril 1949, n° 113 à 125;
  • Guillaume le Conquérant, sa vie racontée et illustrée par Aldérick : du 13 mars 1949 au 29 mai 1949, n° 119 à 130;
  • Andromaque, tragédie de Racine, adaptée par Patrice Buet, illustrée par Foucher de Brandois : du 22 mai 1949 au 3 juillet 1949, n° 129 à 135;
  • Deux hommes au Tonkin, par Guy Chastel : du 5 juin 1949 au 11 septembre 1949, n° 131 à 145;
  • Les Troubadours de Saint-Damien, une histoire de jeunes garçons de Saint-Damien-sur-Flouet, signée Grand'Mère : du 11 septembre 1949 au 27 novembre 1949, n° 145 à 156;
  • Chopin, sa vie racontée par Patrice Buet : du 18 septembre 1949 au , n° 146 à
  • Ronan, tête de granit, texte de Naïc Kéloch, illustré par Perrin-Houdon : du 16 octobre 1949 au 30 avril 1950, n° 150 à 178;
  • Marinelli, par Franc Jeu : du 13 novembre 1949 au 27 novembre 1949, n° 154 à 156;
  • Du Guesclin, récit de Claude Marin, illustré par A. Patte : du 8 janvier 1950 au 18 juin 1950, n° 162 à 185;
  • La longue course, un roman sportif de Norbert Casteret, illustré par M. de la Pintière : du 30 avril 1950 au 3 juin 1951, n°178 à 235;
  • L'homme aux 113 victoires, une vie de Marcel Cerdan, illustrée par Loÿs : du 14 mai 1950 au 4 juin 1950, n°180 à 183;
  • Le Campionissimo, une vie de Fausto Coppi, racontée par Ludovic, illustrée par Loÿs : du 25 juin 1950 au 23 juillet 1950, n° 186 à 190;
  • Le lion des Cévennes, une vie d'Emmanuel d'Alzon racontée par M.-P. Sève, imagée par Loÿs : du 2 juillet 1950 au 7 janvier 1951, n° 187 à 214;
  • L'homme qui a inventé les Scouts, une vie de Baden-Powell, texte et dessins de Hita : du 30 juillet 1950 au 1er octobre 1950, n° 191 à 200;
  • Georges Vallerey, sa vie racontée par Ludovic, illustrée par Loÿs : du 1 er octobre 1950 au 22 octobre 1950, n° 200 à 203;
  • Louis Pasteur, sa vie racontée par Claude Pasteur, illustrée par Gaston Jacquement : du 8 octobre 1950 au 11 février 1951, n° 201 à 219;
  • Louison Bobet, sa vie racontée par Ludovic, illustrée par Loÿs : du 3 décembre 1950 au 7 janvier 1951, n° 209 à 214;
  • L'homme qui savait tout, une vie de Leonard de Vinci, texte de Claude Marin, illustrée par Loÿs : du 18 février 1951 au 24 juin 1951, n° 220 à 238;
  • Hi-Ta "le vagabond", la propre vie de Hita racontée par lui-même : du 18 février 1951 au 6 mai 1951, n° 220 à 231;
  • Marcel Hansenne, sa vie racontée par Ludovic, illustrée par Loÿs : du 4 mars 1951 au 22 avril 1951, n° 222 à 229;
  • La ligne Capricorne, texte et dessins de Paul Astruc : du 10 juin 1951 au 21 octobre 1951, n° 236 à 255;
  • Roger Courtois, sa vie racontée par Ludovic, illustrée par Loÿs : du 10 juin 1951 au 8 juillet 1951, n° 236 à 240;
  • J.-S. Bach, sa vie racontée par Patrice Buet, illustrée par Ebener : du 29 juillet 1951 au 9 septembre 1951, n° 243 à 249;
  • Jean Prat, sa vie racontée par Alain, illustrée par Loÿs : du 7 octobre 1951 au 28 octobre 1951, n° 253 à 256;
  • Le sage de la Grande Armée, une vie du général Drouot, racontée par Erol, imagée par Patte : du 7 octobre 1951 au 3 février 1952, n° 253 à 270;
  • Grenouille de la première des Halles, de Jean Foncine, illustré par Pierre Forget : du 28 octobre 1951 au 16 décembre 1951, n° 256 à 263; Grenouille en Bretagne : 30 décembre 1951 au 3 août 1952, n° 265 à 296;
  • Jean Borotra, sa vie racontée par Alain, illustrée par Loÿs : du 25 novembre 1951 au 20 janvier 1952, n° 260 à 268;
  • L'homme à l'aimant, une vie de Jean-Jacques Ampère, illustrée par Perrin-Houdon : du 17 février 1952 au 1er juin 1952, n° 272 à 287;
  • De Lattre, Maréchal de France, texte de Guy Sénart, illustré par Alamassé : du 6 avril 1952 au 21 septembre 1952, n° 279 à 303;
  • 500 kilomètres à pied !, l'histoire vécue par 60 Bayards d'Andlau (Alsace) qui ont fait le pari de rallier Rome via la Suisse, racontée par l'un d'entre eux (avec l'aide de tous): du 27 avril 1952 au 1er juin 1952, n° 282 à 287;
  • Hugo Koblet, sa vie racontée par Alain, illustrée par Loÿs : du 27 avril 1952 au 25 mai 1952, n° 282 à 286;
  • Jean Boiteux, sa vie racontée par Alain, illustrée par Loÿs : du 7 septembre 1952 au 5 octobre 1952, n° 301 à 305;
  • La vie de Jésus, mise en images par Loÿs, d'après le scénario d'André Sève : du 15 mars 1953 au 17 avril 1955, n° 328 à 437;
  • Histoire Sainte, récit de l'abbé Dheilly, imagé par de Luca : du 1er juillet 1956 au ? (épisode 100 le 15 mars 1959, n° 142), n° 1 à ?;
  • Baldur, texte de Jean d'Izieu, imagé par Pierre Forget (récit paru dans la collection "Prince Eric" (Alsatia)) : du 15 juin 1958 au 30 novembre 1958, n° 103 à 127;
Histoires, récits peu illustrés

Divers récits et histoires méritent d'être mentionnés (liste non exhaustive)

  • Dialo guide des Mages, par René Duverne, imagé par R. de La Négière : du 5 janvier 1936 au 19 janvier 1936, n° 1 à 3;
  • Hors du gouffre, par Max Colomban : du 5 janvier 1936 au ?, n° 1 à ?;
  • Le fils de l'aviateur, par Myriam Catalany : du 12 janvier 1936 au ?, n° 2 à ?;
  • Le secret de l'Ile-Verte, par Asy : le récit existe dans le n° 127 du 5 juin 1938, il se poursuit (et ne finit pas) dans le n° 225 du 21 avril 1940 (début du chapitre XXXI);
  • Sans peur, émouvante histoire du page du Chevalier Bayard, récit de Jean Rosmer : du 30 octobre 1938 au ?, n° 148 à ?;
  • Les Chevaliers de Clairval, par S. Dollé : planche n° 60 - La poursuite continue, en 1re page du n° 225 du 21 avril 1940;
  • La maison truquée, par Jean Rosmer : du 31 mars 1940 au ?, n° 221 à ?;
  • André et Nicole, par André Divajeu : du 8 décembre 1946 au 22 février 1948, n° 1 à 64;
  • Trois garçons de France, par Paul Fauvernay : du 8 décembre 1946 au 13 juillet 1947, n° 1 à 32;
  • De la Savoie aux sources du Nil, par Pierre Lescheraines : du 8 décembre 1946 au 29 décembre 1947, n° 1 à 4;
  • Marco Polo, par Pierre Lescheraines : du 5 janvier 1947 au 9 février 1947, n° 5 à 10;
  • Eugène Conort, par Saint-Alban : du 16 février 1947 au 9 mars 1947, n° 11 à 14;
  • Histoire de la vieille qui graissa la patte au Chevalier, fabliau du Moyen-Âge, texte adapté par Ph. de Beaufremont et illustré par J. Foucher de Brandois : du 16 mars 1947 au 13 avril 1947, n° 15 à 19;
  • Magellan, par Tony Verdon : du 16 mars 1947 au 8 juin 1947, n° 15 à 27;
  • Le Chevalier au lion, divers romans épiques du Moyen-Âge avec leur merveilleux féérique et leur amour courtois, texte de Ph. de Beaufremont et illustré par J. Foucher de Brandois : du 20 avril 1947 au 5 octobre 1947, n° 20 à 44;
  • Guy, main rouge, histoire chevaleresque en 1365, par Charles Buet, illustrée par Jean : du 20 juillet 1947 au 2 novembre 1947, n° 33 à 48;
  • Olivier de Serres, agronome, père de l'agriculture française, par Tony Verdon : du 15 juin 1947 au 10 août 1947, n° 28 à 36;
  • Au pays des grands lacs, une vie de Siméon Lourdel, Père Blanc, par Marc Hédou : du 17 août 1947 au 26 octobre 1947, n° 37 à 47;
  • Gargantua et Pantagruel, texte de Ph. de Beaufremont et illustré par J. Foucher de Brandois : du 12 octobre 1947 au 5 octobre 1947, n° 45 à 44;
  • La Chevalerie, par Patrice Buet : le 12 octobre 1947, n° 45; puis Bayards... voici la Chevalerie : du 7 décembre 1947 au 14 décembre 1947, n° 53 et 54 & du 11 janvier 1948 au 18 janvier 1948, n° 58 et 59;
  • Albert de Cuverville, marin et aviateur français, par Tony Verdon : du 2 novembre 1947 au 23 novembre 1947, n° 48 à 51;
  • La caravane bédouine, texte de L. de Romane, illustré par Perrin-Houdon : du 9 novembre 1947 au 15 février 1948, n° 49 à 63;
  • Mille lieues sur le Mississipi, par Patrice Buet : du 30 novembre 1947 au 21 mars 1948, n° 52 à 68;
  • Au grand Nord par Magdeleine Popelin : du 22 février 1948 au 30 janvier 1949, n° 64 à 113;
  • Le Trèfle d'Irlande par F. de Réjalot : du 21 mars 1948 au 28 novembre 1948, n°68 à 104;
  • Winston Churchill, par F. Coulom : du 4 avril 1948 au 30 mai 1948, n° 70 à 78;
  • Guynemer, par Pierre Lescheraines : du 6 juin 1948 au 4 juillet 1948, n° 79 à 83;
  • Hilaire, par Paul Fauvernay : du 5 décembre 1948 au 22 janvier 1950, n° 105 à 164;
  • Champollion le jeune, par Pierre Lescheraines : du 16 janvier 1949 au 6 mars 1949, n° 111 à 118;
  • Un drame au Sahara, par Ed. Romazières : du 6 février 1949 au 7 août 1949, n° 114 à 140;
  • Justice sur le Rhône, texte de F. de Réjalot, illustré par Aldérick : du 21 août 1949 au 30 octobre 1949, n° 142 à 152;
  • Lyautey, par A. Cossard : du 23 octobre 1949 au 1er janvier 1950, n° 151 à 161;
  • Aventure au parc Albert, par Ed. Romazières : du 13 novembre 1949 au 2 avril 1950, n° 154 à 174;
  • Cinéaste-amateur, texte et photos de Lucien Le Chevalier : du 29 janvier 1950 au 14 janvier 1951, n° 165 à 215;
  • Les marchands de l'eau, texte de Patrice Buet, illustré par Aldérick du 16 avril 1950 au 25 juin 1950, n° 176 à 186;
  • L'espion de Trécas, texte de Claude Yvenne, illustré par A.-M. Ebener : du 2 juillet 1950 au 17 septembre 1950, n° 187 à 198;
  • Les Robinsons de Furfooz, par Edmond Romazières ; du 24 septembre 1950 au 20 mai 1951, n° 199 à 233;
  • Tout seuls, texte de Berthe Bernage, illustré par Kalomi : du 27 mai 1951 au 16 décembre 1951, n° 234 à 263;
  • Michou des gazelles, texte d'André Garbit, illustré par Pierre Joubert : du 3 juin 1951 au 23 septembre 1951, n° 235 à 251;
  • Destination : lune, raconté par Pierre Levasseur, d'après le film d'Irving Pichel, une production Georges Pal, distribué par A. G. D. C. (photos communiquées par la publicité Jean Laurence) : du 23 septembre 1951 au 16 mars 1952, n° 251 à 276;
  • Elle revivra !, roman de Claude Appell, illustré par A.-M. Ebener : du 23 mars 1952 au 3 août 1952, n° 277 à 296;
  • L'expédition du Kon-Tiki, récit de Thor Heyerdahl (texte intégral aux Éditions Albin Michel) : du 17 août 1952 au 8 mars 1953, n° 298 à 327;
  • Les hommes sans visage, texte et dessins de Hi-Ta : du 15 mars 1953 au 17 janvier 1954, n° 328 à 372;
Commentaire

Il est intéressant de noter la réflexion de Jacques van Herp, datant de 1971, rapportée par Dominique Petitfaux dans la préface de l'album La couronne d'épines tome 1, édité par les Éditions du Triomphe : complexité du dessin de Pierre Forget dans sa reconstitution du Moyen-Âge et sa vision futuriste à la limite de la science fiction (notamment pour les épisodes : L'ombre de Saïno et Pour sauver Leïla) et modernité du graphisme qui montrera, pour la première fois dans une BD française, une jeune fille dessinée, d'un trait précis, avec son corps de femme (1957). A l'évidence, ce fut une petite révolution, en un temps où la pudeur était reine et les filles dessinées, à peu près, comme des garçons (dans La longue course, quelques années plus tôt, 1950 n° 203 & 205, Mlle Gracieuse, habillée à la demande de son père, pour la compétition, d'une blouse et d'une petite jupe à la façon des femmes dans les palestres antiques et non revêtue de la culotte courte réglementaire commune aux garçons et filles, est cependant, déjà, dessinée timidement comme une adolescente; mais la "morale" est sauve puisque, tandis que Nazou et Gracieuse discutent un moment ensemble assis sur l'herbe, le moniteur intervient sèchement : "Voulez-vous vous sauver, Mademoiselle Gracieuse ! Depuis quand les jeunes filles parlent-elles aux garçons du collège ?"). Et c'est un hebdomadaire catholique qui, le premier, aura franchi le pas !


Le Père André Sève, rédacteur en chef, fut nommé en 1959 à la direction du mensuel Rallye Jeunesse; Bayard déclina rapidement, s'arrêtant définitivement début 1962 .

Record

  • L'hebdomadaire Bayard est en 1962 remplacé par le magazine mensuel Record. La presse catholique française cherchait à se renouveler en s'inspirant de la formule réussissant si bien à Pilote : bandes dessinées moqueuses (avec en particulier Gotlib), articles de fond et fiches pratiques. En 1962, la Bonne Presse s'associe avec l'éditeur Dargaud, alors éditeur de l'hebdomadaire Tintin, et propose le mensuel Record héritier direct du journal Bayard. René Goscinny et Jean Tabary y créent notamment le débonnaire Haroun El Poussah et son ignoble conseiller Iznogoud, série accueillie six ans plus tard dans Pilote. Bretécher travaillera aussi au lancement de Record, avant d'exercer lui aussi ses talents dans Pilote.

Presse-Actualité

Bayard Presse a édité pendant quelques années un fascicule mensuel (au format voisin du A5) d'étude critique et quantitative de la presse écrite, Presse-Actualité, qui informait aussi sur les grandes manœuvres de la presse (par exemple sur Robert Hersant dès 1964, ou sur Axel Springer) et a été à son époque - années 1960 - un peu ce que sera qu début du XXIe siècle pour l'audiovisuel un magazine comme Arrêt sur images de Daniel Schneidermann. Cette revue a aidé de nombreux lecteurs à perfectionner leur sens critique vis à vis de l'imprimé.

Titre ayant modifié sa parution

Publications à l'International

À travers des filiales, des coentreprises ou des éditions sous licence, le groupe décline ses titres en les adaptant aux cultures de chaque pays et mène une politique de partenariat avec des groupes de presse locaux.

Amérique

Europe (hors France)

Afrique

  • Planète Enfants et Planète Jeune

Asie

  • Hong-Kong : 5 titres Little Toy Car, Little Red Apple, Red Apple, White Antelope et I Love English Junior
  • Chine : 3 titres Pomme d'Api, Image Doc et Enfant Magazine
  • Corée du Sud : 2 titres Popi et Enfant Magazine

Filiales

En 2004, Bayard a fait l'acquisition des sociétés Milan Presse et Éditions Milan qui éditent (tout en conservant leur identité propre) :

Notes et références

  1. a , b , c  et d Informations communiquées par le service Communication de Bayard Presse, le 16/09/2009, par courriel

Liens externes

Voir aussi

  • La catégorie Presse catholique française
  • La catégorie Presse catholique
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