- La Bonne Planque
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La Bonne Planque est une pièce française écrite par Michel André et créée en 1964.
Sommaire
Fiche technique
- Auteur : Michel André
- Mise en scène : Roland Bailly
- Genre : théâtre de boulevard
- Enregistré au Théâtre du Vaudeville (Bruxelles) en 1964 par la RTBF.
Intrigue
Émile et Fredo sont deux truands qui viennent de commettre un vol à main armée dans une banque parisienne. Pour échapper à la police, Émile, accompagné de son amie Lulu, se réfugie dans l'appartement d'un paisible fonctionnaire du ministère de l'Agriculture. « Je me suis renseigné, c'est un cornichon ! » disait Émile.
Le cornichon en question n'est autre qu'Antoine Perrin, fonctionnaire au Ministère de l'Agriculture et musicien amateur du groupe Les Joyeux Colibris. Afin d'éviter que le maître des lieux reçoive un coup sur la cafetière, Lulu se propose de le séduire. Elle est ensuite contrainte de s'incruster chez lui, car l'immeuble est surveillé et il est impossible d'en sortir avec le butin… Elle en devient finalement amoureuse… Entretemps, s'interpose la maîtresse d'Antoine, Fernande, une virago qui n'est qu'autre que la femme de son meilleur ami, l'inspecteur de police Péquinet.
Distribution
- Bourvil : Antoine Perrin
- Pierrette Bruno : Lucienne Trouchu/Chevrelle, Lulu
- Robert Rollis[1] : Émile alias Gustave
- Roland Bailly : Fredo
- Alix Mahieux : Fernande, la femme de Péquinet
- Albert Michel[2] : l'inspecteur Péquinet
- Max Desrau[3] : Legrand, le radio-reporter.
Moments forts
- L'arrivée en scène de Bourvil alias Antoine Perrin,
- Le coup de téléphone au commissaire Benoît et la crise de fou rire de Bourvil.
- Antoine Perrin découvre que Lucienne était la complice des malfrats.
- Trois chansons interprétées par Bourvil et Pierrette Bruno.
- Le rire « caprin » de Pierrette Bruno (tout au long de la pièce).
Dialogues
- « J'ai le coeur fragile ! Tuez quelqu'un d'autre, moi je ne pourrais pas le supporter. »
- « — Moi qui te prenais pour un gentleman
— T'as jamais vu un gentleman qui plaque une môme ? » - « Ah, c'est le cocu ! »
- « Jusqu'à présent, vous n'aviez arrêté que l'autobus. »
- « — Vous venez de tirer sur moi.
— Mais non. J'ai tiré sur quelque chose qui bougeait dans le couloir.
— Et bien c'était moi !
— Vous ? Mais je vous avais dit de ne pas bouger !
— Vous me tirez dessus, ça fait bouger, forcément. » - « Je tire vite, mais je tire mal. La preuve : je vous ai manqué ! »
- « Le hold-up, c'est pas l'agriculture. »
Autour de la pièce
Initialement enregistrée pour la télévision belge au Théâtre du Vaudeville (Bruxelles) en 1964, cette pièce fut diffusée en France, pour la première fois en 1965, lors d'importantes grèves à l'ORTF[4]. En effet, à court de programmes, l'ORTF demanda à la télévision belge RTBF de bien vouloir lui céder l'enregistrement de La Bonne Planque.
La diffusion de cette pièce de théâtre provoqua de nombreuses réactions positives chez les téléspectateurs. Pour satisfaire cette demande, Pierre Sabbagh eut l'idée de lancer la collection Au théâtre ce soir qui connut un grand succès.
Cette pièce de Michel André fut jouée dans le cadre des Tournées Charles Baret[5] en 1964, avec les mêmes comédiens, Bourvil, Pierrette Bruno, Robert Rollis, Alix Mahieux, Albert Michel, Max Desrauet, et Roland Bailly qui signait également la mise en scène. Tous étaient venus jouer le lundi 23 mars (le lundi des rameaux) au Théâtre de Laval (Mayenne) devant 741 spectateurs. Bourvil, qui était descendu à l'Hôtel de Paris (là où tous les comédiens séjournaient traditionnellement), avait traversé la rue de la Paix pour aller acheter un gros œuf de Pâques dans la pâtisserie Texier. M. Jacques Texier faisait du théâtre en amateur, du lyrique aussi, et leur troupe était dirigée par Marcel Bretonnière, père de l'acteur-chanteur Jean Bretonnière (1924-2001) et de Marcel-Jeanne Bretonnière qui nous a quittés et qui avait joué de nombreuses années au sein de la Comédie de l'Ouest avec son compagnon Yann Le Bonniec.
La troupe de La Bonne Planque est revenue jouer au Théâtre de Laval, le lundi 29 juin devant 437 spectateurs, ceux qui n'avaient pu trouver de place en mars.
Notes et références
- Robert Rollis a été l'interpréte de nombreux seconds rôles au cinéma, notamment dans Le Petit Baigneur.
- Il a fait aussi de brèves apparitions notamment dans Le cave se rebiffe, La Traversée de Paris.
- idem dans L'Homme orchestre
- Télévision française avant 1974.
- Administrateur des Tournées Charles Baret : Jacques Valois. Directeurs : Philippe Janvier et Hubert Vergua.
Catégories :- Théâtre de boulevard
- Pièce de théâtre française
- Pièce de théâtre du XXe siècle
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