- La Belle au Bois Dormant (Disney)
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La Belle au bois dormant (film, 1959)
Pour les articles homonymes, voir La Belle au bois dormant (homonymie).La Belle au bois dormant Titre original Sleeping Beauty Réalisation Clyde Geronimi Scénario Erdman Penner Musique George Bruns Société de production Walt Disney Pictures Société de distribution Buena Vista Pictures Distribution Budget + de 6 millions US$ Format Couleurs - Son stéréo
2,35:1 (Super Technirama 70)Durée 75 minutes Sortie 1959 Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis La Belle au bois dormant est le 20e long-métrage d'animation et le 16e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté du conte-homonyme de Charles Perrault (1697), révisé par les Frères Grimm (Dornröschen, 1812).
Sommaire
Synopsis
Dans un lointain pays, vivent le Roi Stéphane et sa femme qui rêvent d'avoir un enfant. Un jour enfin, leur rêve se réalise, et il leur naît une fille qu'ils prénomment « Aurore ». Ils organisent alors une fête à laquelle sont conviés tous les habitants du royaume. Hubert, roi d'une contrée voisine, se joint à l'assistance, et leur présente son jeune fils Philippe.
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Soudain, apparaissent trois marraines-fées venues chacune offrir un don à la petite princesse : Flora, à la robe rouge, la dote d'une beauté incomparable. Pâquerette, à la robe verte, la dote d'une voix mélodieuse. Quand Pimprenelle, à la robe bleue, s'apprête à formuler son don, un grand souffle de vent se fait entendre. Un éclair zèbre le centre de la salle du trône, et Maléfique, la terrifiante fée du Mal, fait son apparition, vite rejoint par son fidèle corbeau, Diablo. Rancunière de ne pas avoir été invitée à la fête, elle se venge de cet affront en jetant un mauvais sort à la petite princesse : en grandissant, elle deviendra gracieuse et belle, et aura pour elle l'amour et la dévotion de chacun. Mais, avant le jour de ses 16 ans, elle se piquera le doigt au fuseau d'un rouet, et en mourra. Pimprenelle modifie le sort en un sommeil de cent ans auquel seul le baiser d'un prince pourra mettre un terme...
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Fin des révélations.
Fiche technique
- Titre original : Sleeping Beauty
- Titre français : La Belle au bois dormant
- Réalisation : Clyde Geronimi, assisté de Les Clark, Eric Larson et Wolfgang Reitherman
- Scénario : Erdman Penner, assisté de Joe Rinaldi, Winston Hibler, Bill Peet, Ted Sears, Ralph Wright et Milt Banta d'après Charles Perrault
- Conception graphique :
- Direction artistique : Don Da Gradi et Ken Anderson
- Couleur et Stylisme : Eyvind Earle
- Conception des personnages : Tom Oreb
- Cadrage (Layout) : McLaren Stewart, Tom Codrick, Don Griffith, Erni Nordli, Basil Davidovitch, Victor Haboush, Joe Hale, Homer Jonas, Jack Huber et Ray Aragon
- Décors : Frank Armitage, Thelma Witmer, Al Dempster, Walt Peregoy, Bill Layne, Ralph Hulett, Dick Anthony, Fil Mottola, Richard H. Thomas et Anthony Rizzo
- Animation :
- Supervision : Milt Kahl, Frank Thomas, Ollie Johnston, Marc Davis et John Lounsbery
- Animation des personnages : Hal King, Hal Ambro, Don Lusk, Blaine Gibson, John Sibley, Bob Carlson, Ken Hultgren, Harvey Toombs, Fred Kopietz, George Nicholas, Bob Youngquist, Eric Cleworth, Henry Tanous, John Kennedy et Ken O'Brien
- Effets spéciaux : Dan McManus, Joshua Meador, Jack Boyd et Jack Buckley
- Procédé technique : Ub Iwerks et Eustace Lycett
- Son : Robert O. Cook (supervision)
- Montage : Donald Halliday et Roy M. Brewer Jr. (film), Evelyn Kennedy (musique)
- Musique :
- Compositeur : George Bruns d'après le ballet de Piotr Ilitch Tchaïkovski, La Belle au bois dormant
- Chansons : Erdman Penner, Sammy Fain, Winston Hibler, Tom Adair, Ted Sears, Jack Lawrence et George Bruns
- Arrangements vocaux : John Rarig
- Producteur délégué : Ken Peterson
- Production : Walt Disney Pictures
- Distribution : Buena Vista Pictures Distribution
- Budget : + de 6 millions US$
- Format : Couleurs - 2,35:1 (Super Technirama 70[1]) - Stéréo
- Durée : 75 minutes
- Dates de sortie : États-Unis : 29 janvier 1959 ; France : 16 décembre 1959
Distribution
Voix originales
- Mary Costa : Princess Aurora/Briar Rose (Princesse Aurore/Rose)
- Bill Shirley : Prince Phillip
- Eleanor Audley : Maleficent (Maléfique)
- Verna Felton : Flora
- Barbara Jo Allen : Fauna (Pâquerette)
- Barbara Luddy : Merryweather (Pimprenelle)
- Taylor Holmes : King Stefan (Roi Stéphane)
- Bill Thompson : King Hubert (Roi Hubert)
- Bill Amsbery : Maleficent's goon (Sbire de Maléfique)
- Candy Candido : Maleficent's goon (Sbire de Maléfique)
- Pinto Colvig : Maleficent's goon (Sbire de Maléfique)
- Dal McKennon : Owl (Hibou)
- Marvin Miller : Narrator (Narrateur)
- Thurl Ravenscroft : Singer (Chanteur)
Voix françaises
1er doublage (1959)
- Irène Valois : Princesse Aurore/Églantine
- Huguette Boulangeot : Princesse Aurore/Églantine (chant)
- Jeanne Dorival : Maléfique
- Henriette Marion : Flora
- Jacqueline Ferrière : Pâquerette
- Colette Adam : Pimprenelle
- Raymond Rognoni : Le Roi Stéphane
- Jacques Berlioz : Le Roi Hubert
2nd doublage (1981)
- Jeanine Forney : Princesse Aurore / Rose
- Danielle Licari : Princesse Aurore / Rose (chant)
- Guy Chapellier : Prince Philippe
- Olivier Constantin : Prince Philippe (chant)
- Sylvie Moreau : Maléfique
- Paule Emanuele : Flora
- Marie-Christine Darah : Pâquerette
- Janine Freson : Pimprenelle
- René Bériard : Le Roi Stéphane
- Roger Carel : Le Roi Hubert
- Hubert Noël : Narrateur
Chansons du film
- J'en ai rêvé ou C'était vous (Once Upon a Dream) (Générique de début) - Chœurs
- Douce Aurore ou Vive la Princesse Aurore (Hail to the Princess Aurora) - Chœurs
- Les Dons des fées ou À toi la beauté (The Gifts of Beauty and Song) - Chœurs
- Je voudrais ou Le Monde (I Wonder) - Aurore
- J'en ai rêvé ou C'était vous (Once Upon a Dream) (reprise) - Aurore, Philippe et Chœurs
- Trinquons à ce soir ou Trinque (Skumps) - Stéphane et Hubert
- (Sleeping Beauty) - Chœurs
- J'en ai rêvé ou C'était vous (Once Upon a Dream) (reprise) - Chœurs
Récompenses et nominations
- 1959 - Nomination au Grammy Award de la Meilleure bande originale Cinéma ou Télévision
- 1960 - Nomination à l'Oscar de la meilleure musique pour un film musical
- 1980 - Nomination aux Young Artist Award en tant que Best Musical Entertainment Featuring Youth - TV or Motion Picture
Sorties cinéma
Premières nationales
- États-Unis : 29 janvier 1959
- Argentine : 9 juillet 1959
- Royaume-Uni : 29 juillet 1959
- Australie : 10 septembre 1959
- Allemagne de l'ouest : 30 octobre 1959
- Italie : 1er décembre 1959
- France : 16 décembre 1959
- Finlande : 18 décembre 1959
- Suède : 19 décembre 1959
- Mexique : 24 décembre 1959
- Pays-Bas : 25 décembre 1959
- Danemark, Norvège : 26 décembre 1959
- Japon : 23 juillet 1960
- Espagne : 3 octobre 1960
- République démocratique allemande : 10 octobre 1969
- Pologne : 18 août 1995
- Koweït : 24 mai 1999
Ressorties principales
- États-Unis : 10 juin 1970, 28 septembre 1979, 7 mars 1986, 1995, 22 août 2002
- Italie : 3 octobre 1969, 24 mars 1989,
- France : 1971, 1981, 28 juin 1995,
- Finlande : 22 décembre 1972, 18 août 1995
- Allemagne de l'ouest : 16 juin 1977
- Japon : 21 juillet 1984, 9 juillet 1988, 16 décembre 1995
- Danemark : 4 août 1995
- Allemagne : 24 août 1995
- Suède : 8 septembre 1995
- Pays-Bas : 12 octobre 1995
Sorties vidéo
- 1988 - VHS avec recadrage 4/3/plein écran (2e doublage)
- 4 avril 1996 - VHS avec recadrage 4/3 et image restaurée (2e doublage)
- 1997 - Laserdisc avec format cinéma 2:35 (2e doublage)
- 1999 - DVD et VHS avec recadrage 4/3 et image restaurée (2e doublage)
- 23 octobre 2001 - DVD avec format cinéma 2:35 et restauration numérique (2e doublage)
- 23 avril 2002 - VHS avec recadrage 4/3 et restauration numérique (2e doublage)
- 24 avril 2002 - Double DVD Collector avec format cinéma 2:35 et restauration numérique (2e doublage)
- 26 novembre 2008 - DVD et Blu-Ray édition 7.1 en HD (2e doublage)
Analyse du film
Production et aspect graphique
C'est le premier (et l'un des rares) long-métrage Disney à être réalisé au format 2,35:1 (Super Technirama 70), comme Taram et le Chaudron magique (1985).
Ce film est le premier à tester le procédé de transfert des crayonnés sur cellulo inventé par Xerox[2]. Ce procédé a ensuite été utilisé pour la totalité du court métrage Goliath II (1960) et a été très utile pour Les 101 Dalmatiens (1961). La production du film a nécessité plus de 6 millions de dollars en 1959, ce qui pour Dave Smith en fait l'un des films de Disney les plus coûteux et extravagants [1]. Le film n'a pas eu un énorme succès initial, comparable à Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) mais, à travers ses nombreuses ressorties, il reste l'un des classiques de Disney[1].
L'utilisation de la caméra multiplane donne au film une impression de relief et une grande profondeur de champ.
Le style artistique du film est basé sur les enluminures des Très Riches Heures du duc de Berry mais a été surtout inspiré par les travaux préparatoires d'Eyvind Earle, aussi connu pour ses cartes postales de Noël et ses peintures[1]. Le personnage d'Aurore, quant à lui, s'inspire de la comédienne Audrey Hepburn.
Les arrière-plans complexes et détaillés du film, la plupart peints par Frank Armitage et Eyvind Earle, ont pris en moyenne sept à dix fois plus de temps qu'un décor traditionnel, qui prend environ une journée à réaliser. Dans les autres films, les arrière-plans s'adaptent aux personnages ; dans La Belle au bois dormant, ce fut le contraire.
Musique
La musique de la chanson J'en ai rêvé (C'était vous dans la première VF) ainsi que la plupart des thèmes instrumentaux du film sont tirés du ballet La Belle au bois dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski dont un tiers a été conservé et transformé pour la musique du film.
La partition musicale du film a été interprétée par le Berlin Symphony Orchestra, et enregistrée en stéréophonie, en 1957. De fait, c'est en Allemagne de l'Ouest que se trouvaient alors les meilleurs équipements d'enregistrement stéréophonique.
Correspondance entre le ballet et son adaptation
L'adaptation musicale réalisée par George Bruns pour ce film d'animation possède plusieurs éléments de correspondance avec le ballet de Piotr Ilitch Tchaïkovski La Belle au bois dormant. Voici les points de correspondances principaux organisés selon le livret du ballet et les scènes du film associées :
- Prologue
- Ouverture, andantino (thème de la fée des Lilas) : Début du film (ouverture du livre de contes) et scène de la vision, dans le cachot du prince.
- no 1 Marche : Chœur du baptême.
- Variation no 3 de la fée Candide : Retour de la princesse au palais, à ses seize ans.
- Variation no 4 de la fée Canari-qui-chante : Arrivée des trois fées au baptême.
- no 4, finale : Sortie du cachot, combat contre les sbires de Maléfique, et la fête chez Maléfique après la capture du prince.
- Acte I
- Scène 5 Colère du roi (mesure 153) : Le prince dans la forêt d'épines.
- Moderato con moto : Arrivée de la princesse dans sa chambre, au palais.
- no 6 Valse, thème principal : chanson C'était vous (ou J'en ai rêvé). La fin du thème a été remaniée. Il sert également de leitmotiv pour évoquer l'amour d'Aurore et de Philippe. Thème secondaire mesure 144 : chanson Le Monde (ou e voudrais).
- Danse des demoiselles d'honneur et des pages : Préparation manuelle du gâteau et de la robe.
- Coda de la danse d'Aurore : Thème choral des dons des fées ; c'est l'un des seuls thèmes à avoir été profondément remanié, notamment par un grand ralentissement du tempo.
- no 9 Finale : Les allées et venues des fées entre le château et la chaumière.
- Mesure 60 : Thème glissé dans la fin du combat contre le dragon : ce thème sera glissé dans l'apparition de Mme Mim sous forme de dragon dans Merlin l'enchanteur, dont George Bruns a également composé la musique.
- Mesure 69 : Scène des rouets brûlés.
- Allegro vivo : Le combat contre le dragon.
- Acte II
- Premier tableau : Une paraphrase en a été tirée pour illustrer la chevauchée de Philippe avant et après sa dispute avec le roi Hubert.
- Entr'acte symphonique et scène, andante misterioso : Les trois fées arrivent chez Maléfique.
- Acte III
- Mesure 111 : La fuite du prince de son cachot, poursuite du corbeau par Pimprenelle.
- Variation no 2 de la fée d'Argent : Thème des fées préparant la robe et le gâteau par magie. Le film utilise des variations successives du thème, après son exposition, et le thème sert aussi de leitmotiv pour évoquer les fées.
- no 24 Pas de caractère : le Chat botté et la Chatte blanche : Thème de Maléfique, qui est utilisé comme leitmotiv tout au long du film. On notera que ce thème n'a rien à voir avec celui de la fée Carabosse, dans le ballet.
- no 25 Pas de quatre : les vocalises d'Aurore dans la forêt. La voix originale de Mary Costa a été conservée dans les deux doublages français.
- Apothéose : Descente de l'escalier royal par Aurore et Philippe.
Autour du film
- Aurore est, après Dumbo qui ne parle pas du tout, le personnage principal qui parle le moins dans un « Classique Disney »[3].
- Barbara Luddy, qui incarne la voix de Pimprenelle dans la version originale du film, a également doublé Lady dans La Belle et le Clochard (1955), Mère Lapin dans Robin des Bois (1973) et Grand-Gourou dans Les Aventures de Winnie l'ourson (1977).
- Eleanor Audley, qui incarne la voix de Maléfique dans la version originale du film, a également doublé la Marâtre dans Cendrillon et Madame Leota (la femme dans la boule de cristal) dans le Manoir Hanté des parcs Disneyland.
- Les studios Disney n'ont plus trace de la comédienne ayant prêté sa voix à la Reine, la mère d'Aurore, dans la version originale du film. Ce personnage n'a d'ailleurs pas de nom précis. Cependant dans l'adaptation en livre-disque du film, narrée par Michèle Morgan, elle est appelée Béatrice.
- Sylvie Moreau, qui prête sa voix à Maléfique dans la seconde version française du film, sera également la voix de Rita dans la version française d'Oliver et Compagnie (1988).
- Un lanceur de flamme a été employé pour créer l'effet du souffle de feu du dragon pour la scène d'affrontement finale, extrait de films de formation fournis par l'armée des États-Unis.
- Les biscuits que les trois fées mangent lors du thé au début du film sont en forme de tête de Mickey Mouse.
- « Rose » est le pseudonyme donné à Aurore pour la cacher à Maléfique, mais c'est aussi son nom dans la version allemande de l'histoire. En revanche, dans la première version française du film, elle se nomme Églantine, ce qui correspond à la traduction exacte de l'anglais Briar Rose ; quant aux trois fées, si les noms de Flora, Pâquerette et Pimprenelle leur ont été donnés dès la première version française du film[4], elles sont appelées Flore, Faunette et Jolitemps (traductions littérales de l'anglais Flora, Fauna et Merryweather) dans l'édition de L'Enclyclopédie par le timbre (1958) et Jouvence, Sapience et Bénévole dans les éditions contemporaines des livres Hachette et les livres-disques Disneyland. Dans son no 11 du 13 mars 1959, l'hebdomadaire Ciné Télé Revue use également de traductions littérales pour annoncer la sortie française du film, en baptisant la princesse « Rose de Bruyère » et les trois fées Flore, Faune et Beautemps.
- Avant que le soleil ne soit couché, le Roi Stéphane dit dans la version française du film : « Comme sœur Anne, je ne vois rien, Hubert. ». Le film étant en partie inspiré de la version de Charles Perrault, ceci est un clin d'œil à La Barbe bleue, un autre conte du courtisan de Louis XIV.
- Quand Philippe voit Aurore pour la première fois alors qu'ils sont enfants, ce dernier est blond alors qu'il est brun une fois devenu adulte (ce qui n'est pas forcément une erreur des dessinateurs).
Adaptations
- Aurore fait partie des « Disney Princesses », une classification controversée puis qu'elle ne regroupe que huit personnages des dessins animés Disney.
Littérature et cinéma
- Maléfique, équipée de sa canne magique et assistée de son corbeau, a servi de modèle pour Jafar, muni de sa baguette-serpent et secondé par son perroquet, dans Aladdin (1992).
- Dans Harry Potter et la Coupe de feu la robe d'Hermione, qui passe du bleu, dans le roman, au rose dans le film a suscité beaucoup de réactions des fans de La Belle au bois dormant, à cause du changement de couleurs de la robe d'Aurore du rose au bleu dans la scène finale.
- Le roman de Dan Brown Da Vinci Code fait référence au film comme allégorie de la recherche du Saint Graal.
La Belle au bois dormant dans les parcs Disney
- La Belle au bois dormant a été conçu tandis que Walt Disney construisait Disneyland à Anaheim (Californie). Pour aider à promouvoir le film, les concepteurs ont déclaré le château qui trônait au centre du parc celui d'Aurore (c'était à l'origine celui de Blanche-Neige). Plusieurs années après, une galerie intérieure fut ajoutée, où les invités pouvaient voir des diaporamas du film. Elle fut fermée peu après le 11 septembre 2001, au prétexte que les couloirs sombres et non contrôlés étaient un risque. Actuellement, l'ancienne attraction est employée comme espace supplémentaire pour stocker les nouveaux feux d'artifice que Disneyland offre pour son 50e anniversaire. En conséquence, il ne reste rien de la galerie originale.
- Parc Disneyland possède depuis son ouverture en 1992 sa propre version du château de La Belle au bois dormant. Au premier étage de celui-ci, les visiteurs peuvent admirer une galerie qui retrace l'histoire du film grâce à des vitraux, des tapisseries et des sculptures. Sous le château, il est également possible de visiter la grotte du dragon, représenté par un animatronique.
- Dans celui de Hong Kong Disneyland, qui a ouvert ses portes en 2005, le château ressemble plus à celui de Disneyland-Anaheim qu'à celui de Parc Disneyland.
- La princesse Aurore, ainsi que le prince Philippe et Maléfique font de régulières apparitions dans tous les parcs et les parades.
En jeux vidéo
- L'héroïne du film est une des sept Princesses of Heart dans le premier opus du jeu vidéo Kingdom Hearts et Maléfique est une méchante dans le même jeu et ses deux suites. Flora, Pâquerette et Pimprenelle, elles, apparaissent dans Kingdom Hearts II où elles donnent de nouveaux habits à Sora.
- Le scénario du jeu vidéo Star Fox Adventures contient une référence très nette à l'histoire de La Belle au bois dormant : en effet, au début de l'histoire, après qu'elle eut libéré le premier Esprit Krazoa, Krystal se retrouve enfermée dans un diamant magique la contraignant à dormir pendant huit ans (sans doute parce que huit s'écrit avec quatre lettres comme cent et finit aussi par un t). Lorsque huit ans plus tard Fox découvre Krystal endormie à l'intérieur du diamant magique, il s'exclame « Wow... She's beautiful ! » et tombe amoureux d'elle, tout comme le Prince charmant s'éprend de la beauté de la princesse endormie.
En bandes dessinées
Outre les adaptations en bandes dessinées, dès 1959 par Al Hubbard, la Belle au Bois Dormant apparaît souvent depuis le milieu des années 2000 dans les magazines pour petites filles de la série "Princess". Les histoires sont produites en Italie où la série s'appelle Principesse.
Titre en différentes langues
- Allemand : Dornröschen ; Dornröschen und der Prinz
- Anglais : Sleeping Beauty
- Arabe : الجميلة النائمة (Al-Jamiila Al-Naa'ima : « La Belle qui dort »)
- Bosnien : Trnoružica (« Églantine ») ; Uspavana ljepotica (« La Belle qui dort »)
- Catalan : La Bella Dorment
- Coréen : 잠자는 숲속의 공주 (Jamjaneun sueuyosokeui Gongju)
- Croate : Trnova Ružica
- Chinois : 睡美人 (Shuì měirén)
- Danois : Tornerose
- Espagnol : La Bella Durmiente
- Espéranto : Dormanta Belulino
- Estonien : Okasroosike
- Finnois : Prinsessa Ruusunen
- Français : La Belle au bois dormant
- Grec : Η Ωραία Κοιμωμένη (I Oréa Kimoméni)
- Hébreu : היפהפיה הנרדמת (Hiphipih Hanardamat)
- Néerlandais : Doornroosje
- Islandais : Þyrnirós
- Indonésien : Putri Tidur
- Italien : La Bella Addormentata nel Bosco
- Japonais : 眠れる森の美女 (Nemureru Mori no Bijo : « La Belle Femme de la forêt dormant »)
- Letton : Aizmigusī Princese
- Macédonien : Заспаната убавица (Zaspanata ubavitsa)
- Norvégien : Tornerose
- Polonais : Śpiąca Królewna
- Portugais : A Bela Adormecida
- Russe : Спящая красавица (Spiatchaia krasavitsa)
- Serbe : Uspavana lepotica
- Slovaque : Šípková Ruženka
- Suédois : Törnrosa
- Thaï : เจ้าหญิงนิทรา
- Turc : Uyuyan Güzel
Voir aussi
Liens internes
- La Belle au bois dormant, le conte original
Liens externes
(fr+en) La Belle au bois dormant sur l’Internet Movie Database
- La Belle au bois dormant sur Ultimate Disney
Notes et références
- ↑ a , b , c et d (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia p. 504-505
- ↑ (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia p 235-236
- ↑ Simplet est également muet, mais c'est un personnage secondaire.
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : Journal de Mickey n°980 (28/03/1971), n°981 (04/04/1971), n°982 (11/04/1971) et n°983 (18/04/1971).
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