- Juliette Gréco
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Juliette Gréco Surnom Gréco Nom Juliette Gréco Naissance 7 février 1927
Montpellier, FrancePays d’origine France Activité principale Chanteuse
ActriceGenre musical Chanson française Années d'activité 1946 – Labels Universal Music Site officiel Universal Music Entourage Gérard Jouannest
Jacques Brel
Michel PiccoliJuliette Gréco, née le 7 février 1927 à Montpellier, est une chanteuse et actrice française.
Biographie
En 1939, elle est petit rat à l'Opéra de Paris. Sa mère l'entraîne dans la résistance. Capturée, elle n'est pas déportée à cause de son jeune âge, mais elle est emprisonnée à Fresnes, alors que sa mère et sa sœur aînée Charlotte sont déportées à Ravensbrück d'où elles ne reviendront qu'en 1945, après la libération du camp par les Américains. Début 1942, Juliette est libérée de Fresnes et, après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo dans le 16e arrondissement de Paris, elle se retrouve à 15 ans seule et sans ressources « sur l'avenue la plus belle du monde, l'avenue Foch » avec un ticket de métro en poche[1]. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui fut son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu’Hélène habite rue Servandoni, près de l’église Saint-Sulpice. Hélène Duc la loge dans la pension où elle-même demeure et la prend en charge.
Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l'envoie suivre les cours d'art dramatique dispensés par Solange Sicard[1]. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie.
Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes et intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. C'est dans l'un des bistrots de la rue Dauphine, Le Tabou, qu'elle découvre par hasard que celui-ci dispose d'une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ». Juliette et ses copains trouvent l'endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant philosophie. Il suffit d'une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée « existentialistes ». Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans n'avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu'il a écrite pour sa pièce de théâtre Huis clos et lui conseille d'aller voir le compositeur Joseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musique[2] qu'il ne trouvait pas réussie. C'est ainsi que Juliette interprète La Rue des Blancs-Manteaux, œuvre née de la plume du chantre de l'existentialisme et d'un compositeur rompu à l'art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert)[1].
En 1949, disposant d'un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian…), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse[3]. En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches. En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue April in Paris.
En 1954, elle chante à l'Olympia. Elle rencontre son futur époux, le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie.
Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains. Hollywood la courtise. Elle rencontre le puissant producteur Darryl Zanuck sur le tournage du film Le soleil se lève aussi d'Henry King (1957). Il devient son compagnon, malgré les différences d'âge et de tempérament. Elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu'en 1961, notamment sous la direction de John Huston dans Les Racines du ciel (1958) et de Richard Fleischer dans Drame dans un miroir (1960), tous deux avec Orson Welles.
En 1960, elle revient à la chanson qu'elle ne quittera plus, découvre et fait découvrir de nouveaux talents : Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Guy Béart et Léo Ferré.
En 1965, elle effectue une tournée des Maisons des Jeunes de la Culture de la banlieue parisienne offrant gratuitement à un public constitué de jeunes étudiants et d'ouvriers qui la découvrent tous les auteurs et les compositeurs qu'elle se donne comme mission de servir. Toujours en 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le feuilleton télévisé Belphégor ou le Fantôme du Louvre. La même année, lors d'un dîner de têtes d'affiches organisé par un grand magazine populaire, elle se retrouve assise aux côtés de Michel Piccoli qui deviendra son mari en 1966. Ils se sépareront en 1977.
Du 16 septembre au 23 octobre 1966, le TNP accueille pour la première fois dans sa grande salle (2 800 places) du Palais de Chaillot deux chanteurs : Juliette Gréco et Georges Brassens[4].
En 1968, elle inaugure la formule des concerts de 18 h 30 au Théâtre de la Ville à Paris. Elle y interprète une de ses plus célèbres chansons, Déshabillez-moi.
Elle enregistre en avril 1969 un titre de Didier Rimaud à la demande de son ami François Rauber, Faurait aller plus loin, chanson intégrée à l'album Difficile amour de Bernard Geoffroy[5].
À partir de 1975, Gérard Jouannest, son pianiste et accompagnateur depuis 1968, compose la musique de ses chansons. Elle l'épouse en 1988. Elle fait de nombreuses tournées à l'étranger et plus fréquemment en Italie, en Allemagne, au Canada et au Japon.
Elle est faite Chevalier de la Légion d'honneur par le Premier ministre Laurent Fabius, le 23 octobre 1984.
Elle retrouve une fois de plus son public de l’Olympia en 1991.
Enregistre en 1993 un album avec des textes d'Étienne Roda-Gil sur des musiques, entre autres, de João Bosco, Julien Clerc, Gérard Jouannest et Caetano Veloso.
Octobre 1993 : récital à l'Olympia suivi d'une tournée.
1994 : retirage de l'album de 1993 augmenté d'une chanson : Le Temps des cerises qu'elle présentera désormais dans tous ses récitals comme « une chanson d'amour donc une chanson révolutionnaire, et une chanson révolutionnaire donc une chanson d'amour ».
1998 : après une absence discographique de quatre ans, elle enregistre pour les disques Meys un album entièrement écrit par Jean-Claude Carrière.
L'album est créé en public en récital au Théâtre de l'Odéon à Paris en mai 1999.
En 2003, elle retourne chez Polydor et enregistre un nouvel album sur des textes de Christophe Miossec, Marie Nimier et Jean Rouault, Benjamin Biolay et Gérard Manset. L'ensemble est mis en musique par Gérard Jouannest et François Rauber.
Elle retrouve l’Olympia en 2004.
En 2006 elle part pour New York enregistrer un album avec des musiciens de jazz qui paraitra en France sous le titre Le Temps d'une chanson.
Elle le crée en public au Théâtre du Châtelet à Paris juste accompagnée d'un piano et d'un accordéon. Un bonheur.
Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique la couronnent d'une « Victoire d'honneur » pour toute sa carrière. Pour la première fois, le 27 octobre 2007, elle donne un concert à la Salle Pleyel accompagnée d'une formation réduite.
En novembre 2008, elle enregistre en duo la chanson Roméo et Juliette avec Abd Al Malik (album Dante).
Fin 2008 début 2009, elle prépare un nouvel album réalisé à partir de textes d'Olivia Ruiz et d'Abd Al Malik.
En mars 2010, un nouveau documentaire, Je suis comme je suis de Brigitte Huault-Delannoy, est projeté en son honneur et en sa présence à Montréal (Place des Arts).
Fin mai 2011, le compositeur Louis Siciliano lui propose d'interpréter avec Bichou, chanteur vauclusien, une de ses dernières compositions intitulée Bonjour Paris. Juliette Gréco accepte, l'enregistrement de la chanson doit être effectué en septembre 2011.
Le 15 août 2011, elle apprend avec beaucoup de tristesse le décès de son parolier Allain Leprest, qui s'est donné la mort à Antraigues-sur-Volane où il était en vacances, et où est inhumé Jean Ferrat[6].
Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Proche de la gauche, elle a cosigné, avec Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli une lettre ouverte[7], le 4 mai 2009, à l'intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Création et Internet.
Distinctions
- 1951 : Prix Édith-Piaf d’interprétation de Deauville pour la chanson Je hais les dimanches (paroles de Charles Aznavour et musique de Florence Véran)
- 1952 : Grand Prix du disque pour la chanson Romance (paroles d’Henri Bassis et musique de Joseph Kosma)
- 1964 : Grand Prix de l’Académie Charles-Cros pour l’album Gréco chante Mac Orlan (paroles de Pierre Mac Orlan et musique de Philippe-Gérard)
- 1984 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 2007 : Victoire d’honneur pour sa carrière aux Victoires de la musique
- 2009 : Médaille d'or de la Sacem pour ses 60 ans de carrière
Les recettes de Juliette
Juliette Gréco s’applique à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, démarche artistique qui semble l’enthousiasmer davantage que d’écrire elle-même ses chansons. Elle s’essaie néanmoins à l’écriture dans ses deux albums enregistrés sous le label RCA Victor. Ainsi, elle interprète très sensuellement, sur une musique de Gérard Jouannest, Le Mal du temps (1975) et Pays de déraison (1977) tandis qu’elle paraît préférer le titre qu’elle consacre à la maternité, L’Enfant.
L’interprète et ses auteurs
Je suis là pour servir, je suis interprète[8]
« Dans tout ce que je chante et dans ma vie, je suis là quelque part. […] Les mots, c’est très grave, pour moi. […] Je ne peux pas mettre dans ma bouche des mots qui ne me plaisent pas. […] Je suis là pour servir. Il y a une belle phrase dans la Bible, qui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » Et moi, mes Seigneurs, ce sont les écrivains et les musiciens. Je suis là pour servir, je suis interprète. […] La chanson est un art particulier, extrêmement difficile (quand c’est bien), contrairement à ce qu’on peut croire. Il faut écrire une pièce de théâtre ou un roman en 2 minutes ½ / 3 minutes et c’est un exercice extraordinaire. C’est grave, une chanson. Ça va dans les oreilles de tout le monde, ça se promène dans la rue, ça traverse la mer, c’est important une chanson, ça accompagne votre vie… […] Les poètes, les musiciens, ils ont besoin d’interprètes. Ils ne sont pas toujours les meilleurs interprètes de leurs œuvres, ce n’est pas vrai[9]. Quelquefois, nous, interprètes, nous trouvons des choses qu’ils n’ont pas entendues, d’eux-mêmes… »
La. La. La. — Émission télé de 1966[10]
Lors de cette émission qui lui est entièrement consacrée, Gréco est entourée de quelques-uns de ses auteurs et compositeurs, un incroyable plateau rempli de légendes de la chanson française, entre autres : Charles Trenet, Joseph Kosma, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg et Pierre Louki. Deux d’entre eux témoignent ainsi :
- Joseph Kosma : « Vous avez changé le visage de la chanson parce que votre choix est toujours la poésie. La chanson n’est pas toujours poétique et puis vous avez vraiment fait quelque chose de très important. Simplement, vous existez, cela suffit. »
- Serge Gainsbourg (après avoir interprété La Javanaise) : « Cette Javanaise, qui fut si incomprise parce que j’y parle javanais, je l’ai écrite pour Juliette Gréco et je lui ai donnée aussitôt son retour des Amériques (sic) [parution en mai 1963]. Je pense être un auteur privilégié puisqu’elle m’a chanté et je pense qu’il n’y a pas un auteur digne de ce nom ou au moins ayant un tant soit peu de tenue littéraire qui n’ait souhaité écrire pour elle. »
Auprès de Pierre Louki, Gréco se désole que le talent de celui-ci ne soit pas reconnu à sa juste valeur :
- Gréco : « Moi, ce qui me fait très, très plaisir, c’est que tu as un très large éventail. C'est-à-dire que tu peux aussi bien écrire des chansons comme ça [Les Vrais copains, qu’il vient d’interpréter] ou comme Il y a vingt ans, ou comme Les Sardines, ou comme La Môme aux boutons… »
- Pierre Louki : « Ça faisait cinq, six ans (ou peut-être même sept ou huit ans) que j’écoutais les chansons de Juliette Gréco et je me disais, enfin, jamais elle ne me chantera… Et puis un vendredi ou un jeudi soir, enfin en tous les cas la veille, j’ai reçu un coup de fil me disant, viens à tel studio à telle heure, on t’enregistre L’Arbre mort. Je n’étais pas du tout au courant et alors j’ai dit, qui est-ce qui m’enregistre L’Arbre mort ? On m’a dit : Juliette Gréco. Et ça, je dois dire que je n’en revenais pas du tout et puis maintenant, je suis bougrement content… » (Gréco chante Sur l’Arbre mort, paroles de Pierre Louki et musique de Colette Mansard, 1963).
Témoignages
- Jean-Paul Sartre[11] : « Gréco a des millions dans la gorge : des millions de poèmes qui ne sont pas encore écrits, dont on écrira quelques-uns. On fait des pièces pour certains acteurs, pourquoi ne ferait-on pas des poèmes pour une voix ? Elle donne des regrets aux prosateurs, des remords. Le travailleur de la plume qui trace sur le papier des signes ternes et noirs finit par oublier que les mots ont une beauté sensuelle. La voix de Gréco le leur rappelle. Douce lumière chaude, elle les frôle en allumant leurs feux. C’est grâce à elle, et pour voir mes mots devenir pierres précieuses, que j’ai écrit des chansons. Il est vrai qu’elle ne les chante pas[12], mais il suffit, pour avoir droit à ma gratitude et à celle de tous, qu’elle chante les chansons des autres. »
- Pierre Mac Orlan[13] : « Si vous entendez une voix qui est l’appel de l’ombre, c’est Gréco. Si les yeux clos, vous entendez la chanson de votre adolescence…c’est Gréco. C’est Juliette Gréco qui mène la chanson chez qui la lui réclame. »
- Louis Nucera[14] : « Juliette Gréco est davantage qu'un nom. C'est son prestige. Un mythe. Dans le cœur des foules d'Orient et d'Occident, elle est la plus grande depuis la disparition de Piaf. Elle a la beauté millénaire des chats et aussi leurs superbes silences peuplés de magie. »
- Alice Sapritch[15] : « Je l'ai connue à Saint-Germain-des-Prés quand elle avait 16 ans. Elle y chantonnait déjà. On l'appelait Toutoute. C'était une période de vaches maigres et les chaussures manquaient comme le reste. Je lui en ai offert une paire en semelles de crêpe, c'était rare à l'époque. Elle en parle encore aujourd'hui avec beaucoup d'émotion. Je pourrais lui en vouloir un peu parce qu'elle n'a rien fait pour m'aider à rentrer au cinéma lorsqu'elle vivait avec Zanuck. C'est une oublieuse personne, mais je ne lui en veux pas de ses manques. Je l'aime bien et j'apprécie la manière dont elle a fait son chemin. »
- Jean-Pierre Melville (à propos de son film Quand tu liras cette lettre)[16] : « Gréco, c’était le côté pas sage du film. Juliette n’a jamais été du cinéma. Même à l’époque où elle vivait avec Darryl Zanuck, elle n’a jamais fait partie de ce monde […]. J’aimais beaucoup Juliette, une fille intelligente, vraiment très belle. Quand on se souvient de la petite boulotte de 47-48… Pendant le tournage elle était tellement mince que je l’appelais la limande… »
- Jacques Mercier, lors d'une émission de la RTB[17] : « Le Portrait chinois que lui consacra André Lemoine nous révéla une chatte plutôt qu’une tigresse. « Chez le Chat Juliette Gréco » nous raconta André « le calme n’est qu’apparence, il cache une grande timidité. Réserve serait probablement un mot mieux adapté. La passion marque tout ce qu’elle entreprend, l’excès aussi, mais son charme et sa merveilleuse tolérance font qu’on lui pardonne volontiers ce travers. Elle s’intéresse en profondeur au monde qui entoure son univers personnel, aime vagabonder, faire des voyages, vivre pleinement les choses de la vie. Ce Chat apprécie, comme bien des chats, les réunions amicales, se prête aux réunions mondaines, histoire de briller, mais aussi d’observer les autres. Amie précieuse et dévouée, Juliette Gréco se montre à l’occasion une critique féroce. À noter qu’elle est plus intuitive que psychologue. Son jugement spontané apparaît sans défaut, alors que ses raisonnements sont souvent obscurcis par sa subjectivité ». Elle donna à André une note maximum. »
- Benjamin Biolay, à propos de leur collaboration[18],[19] : « Gréco, faudrait être con pour refuser. C'était quand même la fille qui se tapait Miles Davis, qui était dans les camps[20]. Elle incarne une France que j'aime, une idéologie forte. »
- Bernard Lavilliers[8] : « On ne croise pas tous les jours des gens de ce niveau, qui ont cette espèce de sensibilité, d’intelligence et une sorte de classe tout en pouvant être jamais vulgaires, mais extrêmement drôles. Et même employer des mots que seuls les hommes emploient parce qu’elle doit faire ça depuis son adolescence. »
- Anna Mouglalis[21],[22] : « Gréco se fout des conventions avec une grâce inouïe. C'est une femme qui a eu un répertoire d'homme. Elle a cristallisé énormément de fantasmes sans jamais devenir un objet du désir. »
Discographie
Voir la catégorie : Œuvre musicale de Juliette Gréco.Ses grandes chansons
- 1950 : Si tu t'imagines, poème de Raymond Queneau mis en musique de Joseph Kosma.
- 1950 : La Fourmi, poème de Robert Desnos mis en musique par Joseph Kosma.
- 1951 : Je suis comme je suis, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma[23].
- 1951 : Les Feuilles mortes, du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma[24].
- 1951 : Sous le ciel de Paris, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud.
- 1951 : Je hais les dimanches, paroles de Charles Aznavour et musique de Florence Véran[25],[26].
- 1953 : La Fiancée du pirate, extraite de L'Opéra de quat'sous, adaptation française d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht, musique de Kurt Weill.
- 1954 : Coin de rue, paroles et musique de Charles Trenet
- 1955 : Chanson pour l'Auvergnat, paroles et musique de Georges Brassens
- 1960 : Il n’y a plus d’après, paroles et musique de Guy Béart
- 1961 : Jolie Môme, paroles et musique de Léo Ferré
- 1961 : C’était bien (Le P’tit bal perdu), paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
- 1962 : Accordéon, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- 1962 : Paris canaille, paroles et musique de Léo Ferré
- 1963 : La Javanaise, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- 1966 : Un petit poisson, un petit oiseau, paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois
- 1967 : Déshabillez-moi, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
- 1970 : Les Pingouins, paroles et musique de Frédéric Botton
- 1971 : La Chanson des vieux amants, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
- 1971 : J’arrive, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
- 1972 : Mon fils chante, paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest
- 1977 : Non monsieur je n’ai pas vingt ans, paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest
- 1983 : Le Temps des cerises, poème de Jean-Baptiste Clément et musique d’Antoine Renard
- 1988 : Ne me quitte pas, paroles et musique de Jacques Brel[27]
- 2006 : La Chanson de Prévert, paroles et musique de Serge Gainsbourg
- 2009 : Le Déserteur, paroles et musique de Boris Vian
Intégrale
Albums studio
Années 1950
- Avril 1952 — 1er 33 tours vinyle[28] — Juliette Gréco chante ses derniers succès (33 tours / 25 cm Philips N 76.000 R)
A1. Romance du film Le Gantelet vert (paroles d’Henri Bassis et musique de Joseph Kosma) Grand Prix du disque 1952 — A2. Je suis comme je suis (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) — A3. Les enfants qui s’aiment du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) — A4. Embrasse-moi (paroles de Jacques Prévert et musique de Wal-Berg) — B1. Sous le ciel de Paris du film Sous le ciel de Paris (paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud) — B2. La Chanson de Barbara Barbara-Song, extrait de L'Opéra de quat'sous (paroles françaises d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill) — B3. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) — B4. Je hais les dimanches (paroles de Charles Aznavour et musique de Florence Véran) Prix Édith-Piaf d’interprétation Deauville 1951
— Avec André Grassi et son orchestre
Années 1960
- 1964 — Gréco chante Mac Orlan (33 tours / 30 cm Philips B 77.933 L — Réédition en CD Mercury en 2001)
Article détaillé : Gréco chante Mac Orlan.Article détaillé : Les Grandes Chansons de Juliette Gréco.- 1967 – La Femme (33 tours / 30 cm Philips 844.702 BY – Réédition en 1 CD Mercury 536.886-2 en 1998 et en coffret 4 CD Universal en septembre 2011)
A1. Il ne faudrait pas que… (paroles de Billy Nencioli et musique de Johnny Rech) – A2. Dans ton lit (paroles et musique de Guy Bontempelli) – A3. Je t’attends à Charonne (paroles et musique de Leny Escudero) – A4. Et le pays s’endort (paroles de Pierre Louki et musique de Yani Spanos) – A5. Une chanson comme on n’en fait plus (paroles de Françoise Dorin et musique de Gaby Verlor) – B1. Déshabillez-moi (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) – B2. La Femme (paroles et musique de Guy Bontempelli) – B3. Dimitri (paroles de Bernard Dimey et musique de Johnny Rech) – B4. Marie-Violaine (paroles de Bernard Lauze et musique de Johnny Rech) – B5. Il fait déjà… (paroles de Pierre Louki et musique co-composée par Jean-Claude Hamalian et Pierre Louki) – B6. Je suis bien (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest)
— Avec Michel Colombier et son orchestre en A1 – A2 – A4 – B2 – B5
— Avec Paul Piot et son orchestre en A3 – B3 – B4
— Avec Bernard Gérard et son orchestre en A5 – B1
— Avec François Rauber et son orchestre en B6
- 1968 – Peut-être que… (33 tours / 30 cm Philips 844.796 BY et réédition en coffret 4 CD Universal en septembre 2011)
A1. Peut-être que… (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest) – A2. Quand tu reviendras (paroles de Serge Lama et musique d’Yves Gilbert) – A3. Le Tango (paroles et musique de Guy Bontempelli) – A4. Chanson bleue (paroles d’Eddy Marnay et musique d’Emil Stern) – A5. Six soldats (paroles de Pierre Louki et musique de Yani Spanos) – A6. Le Roi Misère (paroles de Boris Bergman et musique de Florence Véran) – B1. Frère Jacques (paroles de Pierre Louki et musique de Yani Spanos) – B2. L’Or (paroles d’Eddy Marnay et musique d’Emil Stern) – B3. Quand je serai loin (paroles de Pierre Louki et musique co-composée par Paul Lemel et Pierre Louki) – B4. Les Feuilles de tabac (paroles de Boris Bergman et musique de Maurice Dulac) – B5. Faites pas la guerre (paroles et musique de Guy Bontempelli) – B6. Toi que j’attends (paroles de René Rouzaud et musique de Gérard Jouannest)
— Avec Alain Goraguer et son orchestre en A1 – A3 – A6 – B2 – B4 – B5
— Avec François Rauber et son orchestre en A2 – A4 – A5 – B1 – B3 – B6
- 1969 – Complainte amoureuse (33 tours / 30 cm Philips 849.457 BY)
A1. Les Coiffes noires (poème de Louis Le Cunff) – A2. Et s’il revenait (poème de Maurice Maeterlinck) – A3. Et je cousais (poème de Marie Noël) – A4. Amour (poème de Paul Éluard) – A5. Complainte amoureuse (poème d’Alphonse Allais) – A6. Les Roses de Bagatelle (poème de Robert Desnos) – B1. Le Petit Berger (poème de Paul Verlaine) – B2. Berceuse (poème de Charles Cros) – B3. Le Sergent Léon (poème d’André Frédérique) – B4. Allons sur la prée (poème de Louis Aragon) – B5. Le Roi Pluie (poème de Louis Aragon) – B6. La Panthère (poème de Pierre Seghers)
— Toutes les musiques sont composées par Yani Spanos
— Avec Alain Goraguer et son orchestre en A1 – A3 – B2 – B3 – B5 – B6
— Avec François Rauber et son orchestre en A2 – A4 – A5 – A6 – B1 – B4
Années 1970
- 1971 – Face à face (33 tours / 30 cm Philips 6311.073 et réédition en coffret 4 CD Universal en septembre 2011)
A1. J’arrive (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – A2. Le Sixième Sens (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – A3. Les Pingouins (paroles et musique de Frédéric Botton) – A4. Face à face (paroles de Jean-Claude Patrice et musique de Gérard Jouannest) – A5. Je ne chanterai plus (paroles d’Yves Lecordier et musique de Gérard Jouannest) – A6. Une feuille d’automne (paroles de Pierre Louki et musique de Jacques Datin) – B1. La Chanson des vieux amants (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – B2. Je me battrai toujours (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) – B3. Trois petites notes de musique du film Une aussi longue absence (paroles d’Henri Colpi et musique de Georges Delerue) – B4. Ta main (paroles de Jean-Claude Patrice et musique de Gérard Jouannest) – B5. Dans ton lit de cristal (paroles de Jean-Pierre Kernoa et musique de Gérard Jouannest)
— Avec François Rauber et son orchestre en A1 – A5 – A6 – B1 – B2 – B5
— Avec Alain Goraguer et son orchestre en A2 – A3 – A4 – B4
— Avec Gérard Jouannest et son ensemble en B3
- 1972 – Juliette Gréco chante Maurice Fanon (33 tours / 30 cm Barclay 80.468 – Réédition en 1 CD Mercury 536.597-2 en 2002)
A1. Mon fils chante – A2. L’Embellie – A3. Tous ces gens-là sont bien gentils – A4. Détournement – A5. La Lelluia – A6. Mes théâtres – B1. Les Temps nouveaux – B2. J’en tremble – B3. La Bourrée des étoiles – B4. La Folle – B5. L’Anti-rose – B6. Les Fusils d’argent
— Paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest
— Arrangements et direction musicale de François Rauber
- 1974 – Je vous attends (33 tours / 30 cm Barclay 80.523)
A1. Je vous attends (paroles d’ Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – A2. L’Enfance (paroles et musique de Jacques Brel) – A3. L’Ermite (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – A4. Valentin (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – A5. La Nouvelle Grèce (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – B1. Quand je serai couleur d’automne (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – B2. Au jardin d’amour (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – B3. Ta jalousie (paroles de Jean-Loup Dabadie et musique de Gérard Jouannest) – B4. C’est l’hiver (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – B5. Le monde est beau le monde est fou (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest)
— Avec François Rauber et son orchestre
- 1975 – Gréco (33 tours / 30 cm RCA Victor FPL 10112)
A1. Vivre (paroles d’Henri Gougaud) – A2. La Contredanse (paroles d’Henri Gougaud) – A3. Paris couleur novembre (paroles d’Henri Gougaud) – A4. Le Merle blanc (paroles d’Henri Gougaud) – A5. Fleur d’orange (paroles de Juliette Gréco) – A6. Le Mal du temps (paroles de Juliette Gréco) – B1. L’Enfant (paroles de Juliette Gréco) – B2. Dit-il, dit-elle (paroles d’Henri Gougaud) – B3. La Mariée sans souliers (paroles d’Henri Gougaud) – B4. Donne-moi (paroles d’Henri Gougaud) – B5. On est comme ça… messieurs, mesdames (paroles d’Henri Gougaud)
— Toutes les musiques sont composées par Gérard Jouannest
— Avec François Rauber et son orchestre
- 1977 – Gréco chante Jacques Brel, Henri Gougaud, Pierre Seghers (33 tours / 30 cm RCA Victor PL 37.119)
Article détaillé : Gréco chante Jacques Brel, Henri Gougaud, Pierre Seghers.Années 1980
- 1983 – Gréco 83 (33 tours / 30 cm Disques Meys / MEY 528.242)
A1. Lola la rengaine (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest) – A2. Bleu sans cocaïne (paroles de Gébé et musique de Gérard Jouannest) – A3. Le Pull-over (paroles d’Allain Leprest et musique de Jean Ferrat) – A4. La Place aux ormeaux (paroles de Robert Nyel et musique de Gérard Jouannest) – A6. Maréchal… (paroles de Georges Coulonges et musique de Jean Ferrat) – B1. Les Années d’autrefois (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest) – B2. Y’a que les hommes pour s’épouser (paroles de Claude Lemesle et musique de Gérard Jouannest) – B3. Monsieur Fau’kner (paroles et musique de Jean-Claude Darnal) – B4. S’il pleuvait des larmes (paroles de Boris Vian et musique de Gérard Jouannest) – B5. La vie s’évite (paroles de Pierre Seghers et musique de Gérard Jouannest) – B6. Il est trop tard (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest)
— Arrangements et direction d’orchestre de François Rauber
Années 1990
- 1993 – Vivre dans l'avenir (Rubans rouges et Toiles noires) (1 CD Philips 518 361-2 – Réédition en 2002)
1. Vivre dans l’avenir (musique de Gérard Jouannest) – 2. Comme un journal (musique de Jean-Claude Petit) – 3. Le Cœur des anguilles (musique de João Bosco) – 4. Si la bête a bu (musique de Gérard Jouannest) – 5. Et là, t’y crois (musique de Julien Clerc) – 6. Radio boum boum (musique de Gérard Jouannest) – 7. Les femmes sont belles (musique de Gérard Jouannest) – 8. Pyramide (musique de Gérard Jouannest) – 9. Mickey travaille (musique de Caetano Veloso) – 10. Petit Barbare (musique de Jean-Claude Petit) – 11. Rubans rouges et Toiles noires (musique de Gérard Jouannest) – 12. Qu’on me donne une chanson d’amour (parlé)
— Toutes les paroles sont d’Étienne Roda-Gil
— Arrangements et direction d’orchestre de François Rauber en 1 – 4 – 6 – 8 – 11
— Arrangements et direction d’orchestre de Jean-Claude Petit en 2 – 5 – 10
— Guitares et chœurs de João Bosco en 3
— Arrangements et direction d’orchestre de Franço en 7
— Arrangements et direction d’orchestre de Jacques Morelembaum et guitare de Caetano Veloso en 9
- 1998 – Un jour d'été et quelques nuits (1 CD Disques Meys / MEY 74 479-2)
1. Un jour d’été – 2. C’était un train de nuit – 3. Silence – 4. Le Contre-ecclésiaste (Rien n’est vanité) – 5. Érotique 1 – 6. Valse – 7. La Réponse du roi – 8. La Porte du jour – 9. Planète – 10. Passages – 11. Tard – 12. Comme une idée
— Paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest
— Arrangements et direction d’orchestre de François Rauber
Années 2000
- 2003 – Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez... (1 CD Polydor 981 288-1)
1. Je jouais sous un banc (paroles et musique de Gérard Manset) – 2. L’Amour flou (paroles de Benjamin Biolay et musique de Gérard Jouannest) – 3. Pour vous aimer (paroles coécrites par Marie Nimier et René Rouaud sur une musique d’Art Mengo) – 4. Il et Elle (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) – 5. Deux au monde (paroles et musique de Benjamin Biolay) – 6. Au temps où (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 7. Un peu moins que tout à l’heure (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 8. Couvre feu (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) – 9. Comme si de rien n’était (paroles de Benjamin Biolay et musique de Gérard Jouannest) – 10. Même (paroles de Benjamin Biolay et musique de Gérard Jouannest) – 11. Adieu bohême (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) – 12. La Rose et le Réséda (poème de Louis Aragon et musique de Bernard Lavilliers) – 13. Déjeuner de soleil (paroles et musique de Benjamin Biolay) – 14. La mer se retire (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest)
— Arrangements d’Arnaud Devos, Jean-Louis Solans, Jean Lamoot en 1
— Arrangements de Jean-Louis Solans et Arnaud Devos en 2 – 10
— Arrangements de Laurent Cugny en 3 – 9 – 13
— Arrangements d’Arnaud Devos en 4
— Arrangements de Benjamin Biolay et Jean Lamoot en 5 – 7
— Arrangements de François Rauber en 6 – 8 – 11 – 14
— Arrangements de Gérard Jouannest en 12
- 2006 – Le Temps d'une chanson (1 CD Polydor 984 496-9)
1. Utile (paroles d’Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc) – 2. Né quelque part (paroles de Maxime Le Forestier et musique composée par Maxime Le Forestier et Jean-Pierre Sabar) – 3. Mathilde (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 4. Syracuse (paroles de Bernard Dimey et musique d’Henri Salvador) – 5. La Folle Complainte (paroles et musique de Charles Trenet) – 6. Avec le temps (paroles et musique de Léo Ferré) – 7. Un jour tu verras du film Secrets d'alcôve (paroles de Mouloudji et musique de Georges van Parys) – 8. Les Amants d'un jour (paroles coécrites par Michelle Senlis et Claude Delécluse sur une musique de Marguerite Monnot) – 9. Volare (paroles coécrites par Franco Migliacci et Domenico Modugno sur une musique de Domenico Modugno) – 10. Les Mains d'or (paroles de Bernard Lavilliers et musique de Pascal Arroyo) – 11. Over the rainbow du film Le Magicien d'Oz (paroles de E. Y. « Yip » Harburg et musique de Harold Arlen) – 12. La Chanson de Prévert (paroles et musique de Serge Gainsbourg)
— Arrangements de Gil Goldstein et Gérard Jouannest (piano)
- 2009 – Je me souviens de tout (1 CD Polydor 531 625-9)
1. Je me souviens de tout (paroles d’Orly Chap et musique de Gérard Jouannest) — 2. Madame Rosa (paroles d’Abd al Malik et musique de Gérard Jouannest) — 3. Bérénice (paroles de Maxime Le Forestier et musique de Gérard Jouannest) — 4. C’est le moment (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) — 5. Dans ma chambre de dame (paroles d’Olivia Ruiz et musique de Gérard Jouannest) — 6. Le Solitaire (paroles de Brigitte Fontaine et musique d’Areski Belkacem) — 7. Le Petit Matin de printemps (paroles de Valérie Véga et musique de Gérard Jouannest) — 8. Testament rose (paroles de Marie Nimier et Marc Estève et musique de Gérard Jouannest) — 9. Tout ira bien (paroles d’Abd al Malik et musique de Gérard Jouannest) — 10. Un art assez difficile (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) — 11. L’Ombre du vent (paroles d’Olivia Ruiz et musique de Gérard Jouannest) — 12. Ha ! Le Temps (paroles d’Adrienne Pauly et musique de Gérard Jouannest) — 13. Je n’ai jamais été (paroles de Marie Nimier et Thierry Illouz et musique de Gérard Jouannest)
— Arrangements de Gérard Jouannest et Jean-Louis Matinier sauf 8 (arrangements de Gérard Jouannest) et 11 (arrangements de Jean-Louis Matinier)
Albums live
Années 1950
- 1955 — Juliette Gréco à l'Olympia (33 tours 25 cm Philips N 76.047 R) — Réédition couplée avec Olympia 1966 sur 1 CD Mercury 981 361-3 (parution en 2004)
A1. La Rue (paroles et musique de Léo Ferré) – A2. La Complainte des cœurs purs (Tu me dirais) (paroles de René Rouzaud et musique de Philippe-Gérard) – A3. Ça va (Le Diable) (paroles et musique de Jacques Brel) – A4. Les Cloches (poème de Guillaume Apollinaire et musique d’Henri Patterson) – A5. Dieu est nègre (paroles et musique de Léo Ferré) – B1. Chanson pour l'Auvergnat (paroles et musique de Georges Brassens) – B2. Sir Jack l’éventreur (paroles d’Albert Vidalie et musique d’Yves Darriet) – B3. Coin de rue (paroles et musique de Charles Trenet) – B4. La Fourmi (poème de Robert Desnos et musique de Joseph Kosma) – B5. Si tu t’imagines (paroles de Raymond Queneau et musique de Joseph Kosma)
— Avec Henri Patterson et son orchestre
Années 1960
- 1962 — Juliette Gréco à l'ABC (33 tours / 30 cm Philips B 77.382 L)
A1. Les Petits Cartons (paroles de Bernard Dimey et musique de Francis Lai) — A2. Jusqu'à où, jusqu'à quand (paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin) — A3. Jean de la Providence de Dieu (paroles de Pierre Mac Orlan et musique de Philippe-Gérard) — A4. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) — A5. C'était bien (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) — A6. La Cuisine (paroles et musique de Jean Dréjac) — B1. Les Mariés (paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin) — B2. Accordéon (paroles et musique de Serge Gainsbourg) — B3. Plus jamais (paroles et musique de Léo Ferré) — B4. Nos chères maisons (paroles de Bernard Dimey et musique de Francis Lai) — B5. Le Gros Lulu (paroles de Manouchka[29] et musique co-composée par Manouchka et Henri Patterson) — B6. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré)
— Avec Henri Patterson et son orchestre
- 1964 – Juliette Gréco à Bobino (33 tours / 30 cm Philips B 77.814 L)
A1. In memoriam (paroles de Maurice Vidalin et musique de Jacques Datin) – A2. La fête est finie (paroles coécrites par Michelle Senlis et Claude Delécluse sur une musique de Marc Heyral) – A3. Parallélébipèdes (paroles de Françoise Sagan et musique de Philippe-Gérard) – A4. Vieille (paroles et musique de Jacques Brel) – A5. Madame Bovary (paroles de Georges Walter et musique de Philippe-Gérard) – A6. La Propriétaire (paroles d’Yvan Audouard et musique de Charles Dumont) – B1. L’Auberge (paroles de Jacques Touray et musique d’André Lutereau) – B2. La Vénus du 5e Zouaves (paroles et musique de Jacques Debronckart) – B3. Je peux vous raconter Les Quatre saisons (paroles de Pierre Mac Orlan et musique de Philippe-Gérard) – B4. La Fiancée du pirate extrait de L'Opéra de quat'sous (paroles françaises d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill) – B5. Sur l’arbre mort (paroles de Pierre Louki et musique de Colette Mansard) – B6. Olga (paroles de Jacques Plante et musique de Charles Aznavour)
— Avec Henri Patterson et son orchestre
- 1966 – Juliette Gréco à la Philharmonie de Berlin (33 tours / 30 cm Philips Artistique L 77.485 L monophonique)
A1. Je suis comme je suis (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – A2. Rue des Chanteurs (paroles de Franck Gérald et musique de Claude Bolling) – A3. Madame (paroles et musique de Georges Moustaki) – A4. Vieille (paroles et musique de Jacques Brel) – A5. Je hais les dimanches (paroles de Charles Aznavour et musique de Florence Véran) – A6. Il n'y a plus d'après (paroles et musique de Guy Béart) – A7. Sous le ciel de Paris du film Sous le ciel de Paris (paroles de Jean Dréjac et musique d'Hubert Giraud)– B1. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – B2. Si tu t'imagines (paroles de Raymond Queneau et musique de Joseph Kosma) – B3. Parlez-moi d'amour (paroles et musique de Jean Lenoir) – B4. La Fourmi (poème de Robert Desnos et musique de Joseph Kosma) – B5. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – B6. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré)
— Avec Henri Patterson et son orchestre
— Jacques Liébrard à la guitare
— Marcel Dutrieux à la guitare basse
— Noël Moralès à l'accordéon
- 1966 – Juliette Gréco à l’Olympia (33 tours / 30 cm Philips B 70.342 L monophonique et 840.577 PY stéréo) — Réédition couplée avec Olympia 1955 sur 1 CD Mercury 981 361-3 (parution en 2004)
A1. Introduction musicale (instrumental) – A2. J’ai le cœur aussi grand (paroles de Bernard Dimey et musique de Johnny Rech) – A3. Plus jamais (paroles et musique de Léo Ferré) – A4. Un petit poisson, un petit oiseau (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois) – A5. Vieille (paroles et musique de Jacques Brel) – A6. Rêveuse et Fragile (poème de Robert Desnos et musique de Yani Spanos) – A7. À contrecœur (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois) – A8. Je suis bien (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – B1. Chambre 33 (paroles de Roger Vitrac et musique de Yani Spanos) – B2. C’était peut-être (paroles de Jacques Touray et musique d’André Lutereau) – B3. Nos chères maisons (paroles de Bernard Dimey et musique de Francis Lai) – B4. La Fiancée du pirate extrait de L'Opéra de quat'sous (paroles françaises d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill) – B5. Miracle à Séville (paroles de Michel Rivgauche et musique de Nelly Marianne) – B6. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – B7. Les Cimetières militaires (paroles de Pierre Louki et musique de Jean Bernard) – B8. Marions-les (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor)
— Avec Henri Patterson au piano et le grand orchestre de l’Olympia dirigé par François Rauber
Années 1980
- 1982 – Juliette Gréco récital (1 CD Philips 32PD-190)
1. Sous le ciel de Paris du film Sous le ciel de Paris (paroles de Jean Dréjac et musique d'Hubert Giraud) – 2. Coin de rue (paroles et musique de Charles Trenet) – 3. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – 4. Romance du film Le Gantelet vert (paroles d’Henri Bassis et musique de Joseph Kosma) – 5. On n’oublie rien (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 6. Parlez-moi d’amour (paroles et musique de Jean Lenoir) – 7. La Fiancée du pirate extrait de L'Opéra de quat'sous (paroles françaises d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill) – 8. La Chanson des vieux amants (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 9. La Fourmi (poème de Robert Desnos et musique de Joseph Kosma) – 10. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – 11. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré) – 12. Voir un ami pleurer (paroles et musique de Jacques Brel) – 13. La Rue des Blancs-Manteaux de la pièce de théâtre Huis clos (paroles de Jean-Paul Sartre et musique de Joseph Kosma) – 14. Fleur d’orange (paroles de Juliette Gréco et musique de Gérard Jouannest) – 15. Accordéon (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 16. J’arrive (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 17. Non monsieur je n’ai pas vingt ans (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – 18. L’Embellie (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest) – 19. Mon fils chante (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest)
— Piano et direction musicale de Gérard Jouannest
— Enregistré au Sogetsu Hall de Tokyo en 1981
- 1989 – Gréco 88 – Hommage à Jacques Brel (1 CD Philips 32PD-356)
1. Quatre notes pour quatre lettres pour un nom « Brel » (instrumental) – 2. On n’oublie rien – 3. Le Prochain Amour – 4. Voir un ami pleurer – 5. Bruxelles – 6. Je suis bien – 7. La Chanson des vieux amants – 8. J’arrive – 9. Le Tango funèbre – 10. Regarde bien petit – 11. La Valse à mille temps – 12. Ne me quitte pas
— Musique de Gérard Jouannest en 1
— Paroles et musique de Jacques Brel en 4 – 10 – 11 – 12
— Paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest en 2 – 3 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9
— Piano et direction musicale de Gérard Jouannest
— Enregistré au Sogetsu Hall de Tokyo en novembre 1988
Années 1990
- 1992 – Juliette Gréco à l'Olympia (double CD Philips – Réédition Mercury 512 366-2 en 2004)
CD 1
1. Gréco Ouverture (instrumental) – 2. Non monsieur je n’ai pas vingt ans (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – 3. La Chanson de Margaret (paroles de Pierre Mac Orlan et musique de V. Marceau) – 4. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – 5. Rivière (paroles de Françoise Mallet-Joris et musique de Marie-Paule Belle) – 6. On n’oublie rien (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 7. La Sieste (paroles de Charlotte Aillaud et musique de Gérard Jouannest) – 8. Un petit poisson, un petit oiseau (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois) – 9. Doux oiseau de la jeunesse de la pièce de théâtre Doux oiseau de la jeunesse[30] (paroles de Françoise Sagan et musique de Frédéric Botton) – 10. Bruxelles (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 11. Les Années d’autrefois (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest) – 12. Rêveuse et Fragile (poème de Robert Desnos et musique de Yani Spanos) – 13. Le Voyageur (paroles de Charlotte Aillaud et musique de Gérard Jouannest) – 14. Les Pingouins (paroles et musique de Frédéric Botton)
CD 2
1. La Folle (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest) – 2. Chœur d’enfants (paroles de Jean Tardieu et musique de Gérard Jouannest) – 3. La Javanaise (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 5. Accordéon (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 6. La Chanson des vieux amants (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 7. J’arrive (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 8. Tango funèbre (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 9. Si tu t’imagines (paroles de Raymond Queneau et musique de Joseph Kosma) – 10. Déshabillez-moi (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) – 11. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – 12. L’Embellie (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest) – 13. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré) – 14. Rengaine à pleurer (paroles de Jean Tardieu et musique de Gérard Jouannest)
— Avec Gérard Jouannest et François Rauber aux pianos et à la direction d’orchestre
- 1999 – Juliette Gréco Odéon 1999 (double CD Disques Meys / MEY 74 482-2)
CD 1
1. Prélude (instrumental) – 2. Vivre (paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest) – 3. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – 4. Les Années d’autrefois (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest) – 5. Planète (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 6. Mickey travaille (paroles d’Étienne Roda-Gil et musique de Caetano Veloso) – 7. On n’oublie rien (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 8. Le Contre-ecclésiaste (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 9. Les femmes sont belles (paroles d’Étienne Roda-Gil et musique de Gérard Jouannest) – 10. Un petit poisson, un petit oiseau (paroles Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois) – 11. La Porte du jour (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 12. Bruxelles (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 13. Comme une idée (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest)
CD 2
1. Accordéon (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 2. La Javanaise (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 3. Un jour d’été (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 4. La Réponse du roi (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 5. C’était un train de nuit (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 6. La Chanson des vieux amants (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 7. J’arrive (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 8. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – 9. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré) – 10. Tard (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 11. Présentation des musiciens – 12. Mon fils chante (paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest) – 13. Ne me quitte pas (paroles et musique de Jacques Brel) – 14. Le Temps des cerises (poème de Jean-Baptiste Clément et musique d’Antoine Renard)
— Direction d’orchestre et piano : Gérard Jouannest
Années 2000
- 2004 – Réédition en 1 CD des concerts Juliette Gréco à l'Olympia 1955 et Juliette Gréco à l'Olympia 1966 (Mercury 981 361-3)
- 2004 – Juliette Gréco Olympia 2004 (double CD Polydor 9821616)
CD 1
1. 771 (Ouverture, instrumental) – 2. Je jouais sous un banc (paroles et musique de Gérard Manset – 3. Jolie Môme (paroles et musique de Léo Ferré) – 4. Pour vous aimer (paroles coécrites par Marie Nimier et Jean Rouaud sur une musique d’Art Mengo) – 5. Un petit poisson, un petit oiseau (paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois) – 6. C'était bien (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) – 7. Couvre feu (paroles de Christophe Miossec et musique de Gérard Jouannest) – 8. Les Années d'autrefois (paroles de Richard Cannavo et musique de Gérard Jouannest) – 9. Au temps où (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 10. Le Contre-ecclésiaste (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 11. Trois petites notes de musique du film Une aussi longue absence (paroles d’Henri Colpi et musique de Georges Delerue) – 12. Bruxelles (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 13. Deux au monde (paroles et musique de Benjamin Biolay) – 14. Accordéon (paroles et musique de Serge Gainsbourg)
CD 2
1. La Javanaise (paroles et musique de Serge Gainsbourg) – 2. C'était un train de nuit (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 3. La Rose et le Réséda (paroles de Louis Aragon et musique de Bernard Lavilliers) – 4. Déshabillez-moi (paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor) – 5. Un jour d'été (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 6. L'Amour flou (paroles de Benjamin Biolay et musique de Gérard Jouannest) – 7. La Chanson des vieux amants (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 8. J'arrive (paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest) – 9. Les Feuilles mortes du film Les Portes de la nuit (paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph Kosma) – 10. Paris canaille (paroles et musique de Léo Ferré) – 11. Tard (paroles de Jean-Claude Carrière et musique de Gérard Jouannest) – 12. Ne me quitte pas (paroles et musique de Jacques Brel) – 13. Le Temps des cerises (poème de Jean-Baptiste Clément et musique d’Antoine Renard)
— Direction d’orchestre de Gérard Jouannest
Compilations
- 1990 — Je suis comme je suis — 2 CD Réédition Mercury en 2002
- 1991 — Déshabillez-moi — 1 CD Réédition Mercury en 2003
Album-gag
- En 1966, Claude Dejacques, producteur chez Philips, a une idée amusante. Il conçoit de sortir, pour le 1er avril, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, Gréco reprend Le Folklore américain de Sheila et Le Jouet extraordinaire de Claude François tandis que France Gall reprend Jolie Môme, un grand succès de Gréco en 1961, Anne Sylvestre et Barbara reprenaient Les Zozos de Pierre Perret, Claude Nougaro La Javanaise et Si j'avais un marteau, Johnny Hallyday Le Parapluie et Le Petit Cheval de Georges Brassens, etc. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril 1966 restera dans les placards de Philips, on ignore pour quelles raisons. Néanmoins, les deux enregistrements historiques de Gréco seront inclus dans le volume 8 de son intégrale L'Éternel féminin parue en 2003.
Filmographie
- 1948 : Les Frères Bouquinquant de Louis Daquin : une religieuse
- 1949 : Ulysse ou les mauvaises rencontres (Aller et retour), court métrage d'Alexandre Astruc : Calypso
- 1949 : Au royaume des cieux de Julien Duvivier : Rachel
- 1950 : Orphée de Jean Cocteau : Aglaonice
- 1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : la chanteuse — Elle chante La Fiancée du prestidigitateur
- 1951 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : elle-même
- 1952 : Le Gantelet vert (The Green Glove) de Rudolph Maté : la chanteuse — Elle chante Romance et L’amour est parti
- 1953 : La Route du bonheur (Saluti e baci) de Maurice Labro et Giorgio Simonelli : elle-même
- 1953 : Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville : Thérèse Voise
- 1955 : Elena et les Hommes de Jean Renoir : Miarka, la bohémienne — Elle chante Miarka et Méfiez-vous de Paris
- 1956 : La Châtelaine du Liban (La Castellana del Libano) de Richard Pottier : Maroussia — Elle chante Mon cœur n’était pas fait pour ça
- 1956 : L'Homme et l'Enfant de Raoul André : Nicky Nistakos
- 1957 : Œil pour œil (Occhio per occhio) d’André Cayatte, Gréco (silhouette) chante C’est de destin qui commande
- 1957 : Le Soleil se lève aussi (The Sun Also Rises) d'Henry King : Georgette Aubin
- 1958 : Bonjour tristesse d'Otto Preminger : elle-même — Elle chante Bonjour tristesse
- 1958 : Les Racines du ciel (The Roots of Heaven) de John Huston : Minna
- 1958 : La Rivière des alligators (The Naked Earth) de Vincent Sherman : Maria — Elle chante Demain il fera jour
- 1959 : La Lorelei brune (Whirlpool) de Lewis Allen : Lora — Elle chante Whirlpool
- 1960 : Drame dans un miroir (Crack in the Mirror) de Richard Fleischer : Éponine/Florence
- 1961 : Le Grand Risque (The Big Gamble) de Richard Fleischer : Marie
- 1962 : Maléfices d'Henri Decoin : Myriam Heller
- 1964 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond : simple apparition
- 1965 : L'Amour à la mer de Guy Gilles : l'actrice
- 1965 : La Case de l'oncle Tom (Onkel Toms Hütte) de Géza von Radványi : Dinah — Elle chante Tant pis, tant pis pour moi (So Much the Worse For Me)
- 1965 : Belphégor ou le Fantôme du Louvre, feuilleton télévisé de Claude Barma : Laurence/Stéphanie — Suite au succès de ce feuilleton dans lequel elle ne chante pas, Gréco enregistre postérieurement la chanson Belphégor (le compositeur Philippe-Gérard s'inspire de la musique composée par Antoine Duhamel pour le feuilleton)
- 1966 : La Nuit des généraux (The Night of the Generals) d'Anatole Litvak : Juliette — Elle chante L'amour est plus jeune que la mort
- 1967 : Le Désordre à vingt ans, documentaire de Jacques Baratier : elle-même
- 1973 : Far West de Jacques Brel : simple apparition
- 1975 : Lily aime-moi de Maurice Dugowson : Flo
- 1999 : Lettre à mon frère Guy Gilles, cinéaste trop tôt disparu, documentaire (moyen métrage) de Luc Bernard : elle-même
- 2001 : Paris à tout prix, télésuite documentaire d'Yves Jeuland : elle-même
- 2001 : Belphégor, le fantôme du Louvre : la dame qui passe dans le cimetière
- 2002 : La Dernière fête de Jedermann (Jedermanns Fest) de Fritz Lehner : Yvonne Becker
Vidéographie
Théâtre
- 1946 : Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 1955 : Anastasia de Marcelle Maurette, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Antoine
- 1964 : Bonheur, impair et passe de Françoise Sagan, mise en scène Claude Régy, Françoise Sagan, Théâtre Edouard VII
Bibliographie
Mémoires
- Juliette Gréco (préf. Josyane Savigneau), Jujube, Paris, Éditions Stock (réimpr. 1993) (1re éd. 1982), 270 p. (ISBN 9782234026209) [présentation en ligne]
Biographie
- Bruno Blanckeman et Françoise Piazza, De Juliette à Gréco, Paris, Éditions Bartillat, 21 janvier 1994, 192 p. (ISBN 9782841000005) [présentation en ligne].
Cahier-photos inclus
- Bertrand Dicale, Gréco : Les Vies d'une chanteuse, Paris, Éditions JC Lattès, coll. « Essais et documents », octobre 2001, 744 p. (ISBN 9782709621021) [présentation en ligne].
Prix de la littérature musicale de l'Académie Charles-Cros 2002
- Bertrand Dicale, Juliette Gréco : L'Invention de la femme libre, Paris, Éditions Textuel, 14 octobre 2009, 192 p. (ISBN 9782845973381) [présentation en ligne]
Essais
- 1975 : Juliette Gréco par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris, Collection Poésie & Chansons, Éditions Seghers, Paris.
- 1990 : Juliette Gréco par Régine Deforges et photos d'Irmeli Jung, Éditions Imprimerie nationale, Paris.
Voir aussi
- Juliette Gréco : Chansons sur Paris
- Liste des interprètes de Léo Ferré
Liens externes
- Interview dans La Gazette de Berlin
- Biographie
- Juliette Gréco sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
Sources, notes et références
- Sources principales pour l'élaboration de l'article : émission radio Les Caves du ciel de Luc Bérimont (RTF, 1954). Essai Juliette Gréco par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris (Éditions Seghers, 1975). Jujube, mémoires de Juliette Gréco (Éditions Stock, 1982). Biographie De Juliette à Gréco, par Bruno Blanckeman et Françoise Piazza (Éditions Bartillat, 1994). Livrets de l'intégrale discographique L'Éternel féminin (Mercury, 2003).
- Luc Bérimont du 16 octobre 1954, rediffusée par France Culture le 3 novembre 2011 (Les Nuits de France Culture). Source : émission radiophonique Les Caves du ciel de
- Composée par Sartre lui-même.
- ISBN 2884749195). Miles Davis avec Quincy Troupe : Miles, l'autobiographie ; pages 132/133 ; Infolio, 2007 (
- 2003, Mercury. Source : volume 18 de son intégrale L'Éternel féminin,
- 33 tours sorti en septembre 1971 sous le label Studio SM (réf. 30M-400). Album
- Antraigues-sur-Volane n'avait aucune information au matin du 17 août 2011, du lieu d'inhumation Allain Leprest, précisant que ce ne serait pas à Antraigues. Le même jour, le site du quotidien Ouest-France.fr publiait que le chanteur sera inhumé le 23 août 2011 au cimetière Monmousseau d'Ivry-sur-Seine. La Mairie d'
- http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/04/loi-sur-le-piratage-des-artistes-de-gauche-denoncent-la-strategie-du-ps_1188363_823448.html
- Polydor). Extrait du documentaire Je m’appelle Gréco, réalisé par Jaci Judelson (un bonus du DVD Juliette Gréco, Olympia 2004,
- Léo Ferré, invité d'une émission TV du Grand Échiquier de Jacques Chancel où Juliette Gréco interpréta Jolie Môme, déclara qu'il n'avait jamais su comment chanter cette composition.
- 26 juillet 1966, 1re chaîne ORTF. La. La. La. – Juliette Gréco, diffusée le
- 1952 (voir section « Albums studio »). Présentation manuscrite de Sartre au verso de la pochette du 1er 33 tours vinyle de Gréco paru en
- Huis clos. Pour Gréco, Sartre a écrit deux textes de chansons qui seront définitivement perdus : Ne faites pas suer le marin et La Perle de Passy (note de Gréco dans ses mémoires, Jujube). À l’exception de la reprise par Gréco de La Rue des Blancs-Manteaux (1950), chanson écrite par Sartre pour sa pièce de théâtre
- Pierre Mac Orlan datée de 1966 (fac simile) in Jujube, mémoires de Juliette Gréco, Éditions Stock, Paris, 1982, ISBN 2-234-00816-6. Extrait d’une dédicace manuscrite de
- 1966). Extrait de sa présentation de l'album live Juliette Gréco à la Philharmonie de Berlin (
- Alice Sapritch, Éditions Ramsay, Paris, 1990 (ISBN 2859568271). Mémoires inachevées d'
- Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris, Éditions Seghers (voir section bibliographie). In Juliette Gréco par
- RTBF Éditions, Bruxelles, 1988. Extrait de son récit Totalement confidentiel, Éditions des Archers/
- 2003). Album Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez... (
- Technikart no 114, juillet-août 2007. Extrait de son interview parue dans
- prison de Fresnes. Source : Jujube, autobiographie de Juliette Gréco, pages 64 à 69, Éditions Stock, 1982. Benjamin Biolay fait une confusion, car elle n'a pas été déportée dans les camps, mais incarcérée à la
- L'Express.com le 30 décembre 2009. Extrait de son interview publiée par
- Gainsbourg, vie héroïque réalisé par Joann Sfar. Anna Mouglalis incarne Juliette Gréco dans le film
- Arletty sur une première musique dans le film Les Enfants du paradis, Gréco en fera « sa chanson » sur une nouvelle composition de Joseph Kosma. Fredonnée par
- Yves Montand dans le film de Carné et créée auparavant par Cora Vaucaire, Gréco contribua à faire de cette chanson un succès et un classique mondial. Interprétée par
- Édith Piaf, cette chanson déclencha la levée de boucliers d’une certaine presse qui la perçut mal et rétorqua : « Si elle boulonnait un peu, elle saurait ce que c’est ! Elle aimerait les dimanches ! » (in Juliette Gréco par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris, voir section bibliographie). D’abord refusée par
- Deauville le 23 août 1951 et de s’attirer ainsi les ressentiments d’Édith Piaf qui voulut alors l’enregistrer à son tour (au mois d’octobre de la même année avec la mention « prix Édith-Piaf à Deauville ! »). Cette chanson primée popularisa Gréco auprès du grand public grâce à sa large radiodiffusion (notes extraites de l’intégrale L’Éternel Féminin). Gréco dut également à cette chanson de remporter le « prix Édith-Piaf d’interprétation » (!) au concours de
- Tokyo lors de l’hommage rendu à Jacques Brel pour l’anniversaire de sa disparition en 1988. Elle expliqua : « Ce n’était pas une chanson que j’aimais, pour son côté larmoyant. Comme je ne suis pas larmoyante du tout, j’en ai fait une chanson d’une extrême violence, une chanson plutôt vainqueur que vaincu. » – Note extraite de son intégrale L’Éternel Féminin. Après avoir longtemps hésité, Gréco l’interpréta pour la première fois sur scène à
- 78 tours par le label Columbia en 1950 puis par le tout nouveau label Philips en 1951. Ses disques précédents ont d'abord été édités en
- Boby Lapointe. Manouchka, alias Monette Triadou, qui deviendra l'épouse de
- Françoise Sagan de la pièce de théâtre de Tennessee Williams (Théâtre de l'Atelier, 1971). Adaptation française par
Catégories :- Actrice française
- Chanteuse française du XXe siècle
- Chanteuse française du XXIe siècle
- Lauréat de l'Académie Charles-Cros
- Chanteur des années 1950
- Chanteur des années 1960
- Chanteur des années 1970
- Chanteur des années 1980
- Chanteur des années 1990
- Chanteur des années 2000
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Naissance en 1927
- Naissance à Montpellier
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