Juliette Gréco

Juliette Gréco
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Juliette Gréco
Juliette gréco.jpg
Surnom Gréco
Nom Juliette Gréco
Naissance 7 février 1927 (1927-02-07) (84 ans)
Montpellier, France
Pays d’origine Drapeau de France France
Activité principale Chanteuse
Actrice
Genre musical Chanson française
Années d'activité 1946
Labels Universal Music
Site officiel Universal Music

Entourage Gérard Jouannest
Jacques Brel
Michel Piccoli

Juliette Gréco, née le 7 février 1927 à Montpellier, est une chanteuse et actrice française.

Sommaire

Biographie

En 1939, elle est petit rat à l'Opéra de Paris. Sa mère l'entraîne dans la résistance. Capturée, elle n'est pas déportée à cause de son jeune âge, mais elle est emprisonnée à Fresnes, alors que sa mère et sa sœur aînée Charlotte sont déportées à Ravensbrück d'où elles ne reviendront qu'en 1945, après la libération du camp par les Américains. Début 1942, Juliette est libérée de Fresnes et, après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo dans le 16e arrondissement de Paris, elle se retrouve à 15 ans seule et sans ressources « sur l'avenue la plus belle du monde, l'avenue Foch » avec un ticket de métro en poche[1]. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui fut son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu’Hélène habite rue Servandoni, près de l’église Saint-Sulpice. Hélène Duc la loge dans la pension où elle-même demeure et la prend en charge.

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l'envoie suivre les cours d'art dramatique dispensés par Solange Sicard[1]. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie.

Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes et intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. C'est dans l'un des bistrots de la rue Dauphine, Le Tabou, qu'elle découvre par hasard que celui-ci dispose d'une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ». Juliette et ses copains trouvent l'endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant philosophie. Il suffit d'une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée « existentialistes ». Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans n'avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu'il a écrite pour sa pièce de théâtre Huis clos et lui conseille d'aller voir le compositeur Joseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musique[2] qu'il ne trouvait pas réussie. C'est ainsi que Juliette interprète La Rue des Blancs-Manteaux, œuvre née de la plume du chantre de l'existentialisme et d'un compositeur rompu à l'art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert)[1].

En 1949, disposant d'un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian…), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse[3]. En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches. En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue April in Paris.

En 1954, elle chante à l'Olympia. Elle rencontre son futur époux, le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie.

Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains. Hollywood la courtise. Elle rencontre le puissant producteur Darryl Zanuck sur le tournage du film Le soleil se lève aussi d'Henry King (1957). Il devient son compagnon, malgré les différences d'âge et de tempérament. Elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu'en 1961, notamment sous la direction de John Huston dans Les Racines du ciel (1958) et de Richard Fleischer dans Drame dans un miroir (1960), tous deux avec Orson Welles.

En 1960, elle revient à la chanson qu'elle ne quittera plus, découvre et fait découvrir de nouveaux talents : Jacques Brel, Serge Gainsbourg, Guy Béart et Léo Ferré.

En 1965, elle effectue une tournée des Maisons des Jeunes de la Culture de la banlieue parisienne offrant gratuitement à un public constitué de jeunes étudiants et d'ouvriers qui la découvrent tous les auteurs et les compositeurs qu'elle se donne comme mission de servir. Toujours en 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le feuilleton télévisé Belphégor ou le Fantôme du Louvre. La même année, lors d'un dîner de têtes d'affiches organisé par un grand magazine populaire, elle se retrouve assise aux côtés de Michel Piccoli qui deviendra son mari en 1966. Ils se sépareront en 1977.

Du 16 septembre au 23 octobre 1966, le TNP accueille pour la première fois dans sa grande salle (2 800 places) du Palais de Chaillot deux chanteurs : Juliette Gréco et Georges Brassens[4].

En 1968, elle inaugure la formule des concerts de 18 h 30 au Théâtre de la Ville à Paris. Elle y interprète une de ses plus célèbres chansons, Déshabillez-moi.

Elle enregistre en avril 1969 un titre de Didier Rimaud à la demande de son ami François Rauber, Faurait aller plus loin, chanson intégrée à l'album Difficile amour de Bernard Geoffroy[5].

À partir de 1975, Gérard Jouannest, son pianiste et accompagnateur depuis 1968, compose la musique de ses chansons. Elle l'épouse en 1988. Elle fait de nombreuses tournées à l'étranger et plus fréquemment en Italie, en Allemagne, au Canada et au Japon.

Elle est faite Chevalier de la Légion d'honneur par le Premier ministre Laurent Fabius, le 23 octobre 1984.

Elle retrouve une fois de plus son public de l’Olympia en 1991.

Enregistre en 1993 un album avec des textes d'Étienne Roda-Gil sur des musiques, entre autres, de João Bosco, Julien Clerc, Gérard Jouannest et Caetano Veloso.

Octobre 1993 : récital à l'Olympia suivi d'une tournée.

1994 : retirage de l'album de 1993 augmenté d'une chanson : Le Temps des cerises qu'elle présentera désormais dans tous ses récitals comme « une chanson d'amour donc une chanson révolutionnaire, et une chanson révolutionnaire donc une chanson d'amour ».

1998 : après une absence discographique de quatre ans, elle enregistre pour les disques Meys un album entièrement écrit par Jean-Claude Carrière.

L'album est créé en public en récital au Théâtre de l'Odéon à Paris en mai 1999.

En 2003, elle retourne chez Polydor et enregistre un nouvel album sur des textes de Christophe Miossec, Marie Nimier et Jean Rouault, Benjamin Biolay et Gérard Manset. L'ensemble est mis en musique par Gérard Jouannest et François Rauber.

Elle retrouve l’Olympia en 2004.

En 2006 elle part pour New York enregistrer un album avec des musiciens de jazz qui paraitra en France sous le titre Le Temps d'une chanson.

Elle le crée en public au Théâtre du Châtelet à Paris juste accompagnée d'un piano et d'un accordéon. Un bonheur.

Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique la couronnent d'une « Victoire d'honneur » pour toute sa carrière. Pour la première fois, le 27 octobre 2007, elle donne un concert à la Salle Pleyel accompagnée d'une formation réduite.

En novembre 2008, elle enregistre en duo la chanson Roméo et Juliette avec Abd Al Malik (album Dante).

Fin 2008 début 2009, elle prépare un nouvel album réalisé à partir de textes d'Olivia Ruiz et d'Abd Al Malik.

En mars 2010, un nouveau documentaire, Je suis comme je suis de Brigitte Huault-Delannoy, est projeté en son honneur et en sa présence à Montréal (Place des Arts).

Fin mai 2011, le compositeur Louis Siciliano lui propose d'interpréter avec Bichou, chanteur vauclusien, une de ses dernières compositions intitulée Bonjour Paris. Juliette Gréco accepte, l'enregistrement de la chanson doit être effectué en septembre 2011.

Le 15 août 2011, elle apprend avec beaucoup de tristesse le décès de son parolier Allain Leprest, qui s'est donné la mort à Antraigues-sur-Volane où il était en vacances, et où est inhumé Jean Ferrat[6].

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Proche de la gauche, elle a cosigné, avec Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli une lettre ouverte[7], le 4 mai 2009, à l'intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Création et Internet.

Distinctions

Les recettes de Juliette

Juliette Gréco s’applique à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, démarche artistique qui semble l’enthousiasmer davantage que d’écrire elle-même ses chansons. Elle s’essaie néanmoins à l’écriture dans ses deux albums enregistrés sous le label RCA Victor. Ainsi, elle interprète très sensuellement, sur une musique de Gérard Jouannest, Le Mal du temps (1975) et Pays de déraison (1977) tandis qu’elle paraît préférer le titre qu’elle consacre à la maternité, L’Enfant.

L’interprète et ses auteurs

Juliette Gréco (1963)

Je suis là pour servir, je suis interprète[8]

« Dans tout ce que je chante et dans ma vie, je suis là quelque part. […] Les mots, c’est très grave, pour moi. […] Je ne peux pas mettre dans ma bouche des mots qui ne me plaisent pas. […] Je suis là pour servir. Il y a une belle phrase dans la Bible, qui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » Et moi, mes Seigneurs, ce sont les écrivains et les musiciens. Je suis là pour servir, je suis interprète. […] La chanson est un art particulier, extrêmement difficile (quand c’est bien), contrairement à ce qu’on peut croire. Il faut écrire une pièce de théâtre ou un roman en 2 minutes ½ / 3 minutes et c’est un exercice extraordinaire. C’est grave, une chanson. Ça va dans les oreilles de tout le monde, ça se promène dans la rue, ça traverse la mer, c’est important une chanson, ça accompagne votre vie… […] Les poètes, les musiciens, ils ont besoin d’interprètes. Ils ne sont pas toujours les meilleurs interprètes de leurs œuvres, ce n’est pas vrai[9]. Quelquefois, nous, interprètes, nous trouvons des choses qu’ils n’ont pas entendues, d’eux-mêmes… »

La. La. La. — Émission télé de 1966[10]

Lors de cette émission qui lui est entièrement consacrée, Gréco est entourée de quelques-uns de ses auteurs et compositeurs, un incroyable plateau rempli de légendes de la chanson française, entre autres : Charles Trenet, Joseph Kosma, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg et Pierre Louki. Deux d’entre eux témoignent ainsi :

  • Joseph Kosma : « Vous avez changé le visage de la chanson parce que votre choix est toujours la poésie. La chanson n’est pas toujours poétique et puis vous avez vraiment fait quelque chose de très important. Simplement, vous existez, cela suffit. »
  • Serge Gainsbourg (après avoir interprété La Javanaise) : « Cette Javanaise, qui fut si incomprise parce que j’y parle javanais, je l’ai écrite pour Juliette Gréco et je lui ai donnée aussitôt son retour des Amériques (sic) [parution en mai 1963]. Je pense être un auteur privilégié puisqu’elle m’a chanté et je pense qu’il n’y a pas un auteur digne de ce nom ou au moins ayant un tant soit peu de tenue littéraire qui n’ait souhaité écrire pour elle. »

Auprès de Pierre Louki, Gréco se désole que le talent de celui-ci ne soit pas reconnu à sa juste valeur :

  • Gréco : « Moi, ce qui me fait très, très plaisir, c’est que tu as un très large éventail. C'est-à-dire que tu peux aussi bien écrire des chansons comme ça [Les Vrais copains, qu’il vient d’interpréter] ou comme Il y a vingt ans, ou comme Les Sardines, ou comme La Môme aux boutons… »
  • Pierre Louki : « Ça faisait cinq, six ans (ou peut-être même sept ou huit ans) que j’écoutais les chansons de Juliette Gréco et je me disais, enfin, jamais elle ne me chantera… Et puis un vendredi ou un jeudi soir, enfin en tous les cas la veille, j’ai reçu un coup de fil me disant, viens à tel studio à telle heure, on t’enregistre L’Arbre mort. Je n’étais pas du tout au courant et alors j’ai dit, qui est-ce qui m’enregistre L’Arbre mort ? On m’a dit : Juliette Gréco. Et ça, je dois dire que je n’en revenais pas du tout et puis maintenant, je suis bougrement content… » (Gréco chante Sur l’Arbre mort, paroles de Pierre Louki et musique de Colette Mansard, 1963).

Témoignages

  • Jean-Paul Sartre[11] : « Gréco a des millions dans la gorge : des millions de poèmes qui ne sont pas encore écrits, dont on écrira quelques-uns. On fait des pièces pour certains acteurs, pourquoi ne ferait-on pas des poèmes pour une voix ? Elle donne des regrets aux prosateurs, des remords. Le travailleur de la plume qui trace sur le papier des signes ternes et noirs finit par oublier que les mots ont une beauté sensuelle. La voix de Gréco le leur rappelle. Douce lumière chaude, elle les frôle en allumant leurs feux. C’est grâce à elle, et pour voir mes mots devenir pierres précieuses, que j’ai écrit des chansons. Il est vrai qu’elle ne les chante pas[12], mais il suffit, pour avoir droit à ma gratitude et à celle de tous, qu’elle chante les chansons des autres. »
  • Pierre Mac Orlan[13] : « Si vous entendez une voix qui est l’appel de l’ombre, c’est Gréco. Si les yeux clos, vous entendez la chanson de votre adolescence…c’est Gréco. C’est Juliette Gréco qui mène la chanson chez qui la lui réclame. »
  • Louis Nucera[14] : « Juliette Gréco est davantage qu'un nom. C'est son prestige. Un mythe. Dans le cœur des foules d'Orient et d'Occident, elle est la plus grande depuis la disparition de Piaf. Elle a la beauté millénaire des chats et aussi leurs superbes silences peuplés de magie. »
  • Alice Sapritch[15] : « Je l'ai connue à Saint-Germain-des-Prés quand elle avait 16 ans. Elle y chantonnait déjà. On l'appelait Toutoute. C'était une période de vaches maigres et les chaussures manquaient comme le reste. Je lui en ai offert une paire en semelles de crêpe, c'était rare à l'époque. Elle en parle encore aujourd'hui avec beaucoup d'émotion. Je pourrais lui en vouloir un peu parce qu'elle n'a rien fait pour m'aider à rentrer au cinéma lorsqu'elle vivait avec Zanuck. C'est une oublieuse personne, mais je ne lui en veux pas de ses manques. Je l'aime bien et j'apprécie la manière dont elle a fait son chemin. »
  • Jean-Pierre Melville (à propos de son film Quand tu liras cette lettre)[16] : « Gréco, c’était le côté pas sage du film. Juliette n’a jamais été du cinéma. Même à l’époque où elle vivait avec Darryl Zanuck, elle n’a jamais fait partie de ce monde […]. J’aimais beaucoup Juliette, une fille intelligente, vraiment très belle. Quand on se souvient de la petite boulotte de 47-48… Pendant le tournage elle était tellement mince que je l’appelais la limande… »
  • Jacques Mercier, lors d'une émission de la RTB[17] : « Le Portrait chinois que lui consacra André Lemoine nous révéla une chatte plutôt qu’une tigresse. « Chez le Chat Juliette Gréco » nous raconta André « le calme n’est qu’apparence, il cache une grande timidité. Réserve serait probablement un mot mieux adapté. La passion marque tout ce qu’elle entreprend, l’excès aussi, mais son charme et sa merveilleuse tolérance font qu’on lui pardonne volontiers ce travers. Elle s’intéresse en profondeur au monde qui entoure son univers personnel, aime vagabonder, faire des voyages, vivre pleinement les choses de la vie. Ce Chat apprécie, comme bien des chats, les réunions amicales, se prête aux réunions mondaines, histoire de briller, mais aussi d’observer les autres. Amie précieuse et dévouée, Juliette Gréco se montre à l’occasion une critique féroce. À noter qu’elle est plus intuitive que psychologue. Son jugement spontané apparaît sans défaut, alors que ses raisonnements sont souvent obscurcis par sa subjectivité ». Elle donna à André une note maximum. »
  • Benjamin Biolay, à propos de leur collaboration[18],[19] : « Gréco, faudrait être con pour refuser. C'était quand même la fille qui se tapait Miles Davis, qui était dans les camps[20]. Elle incarne une France que j'aime, une idéologie forte. »
  • Bernard Lavilliers[8] : « On ne croise pas tous les jours des gens de ce niveau, qui ont cette espèce de sensibilité, d’intelligence et une sorte de classe tout en pouvant être jamais vulgaires, mais extrêmement drôles. Et même employer des mots que seuls les hommes emploient parce qu’elle doit faire ça depuis son adolescence. »
  • Anna Mouglalis[21],[22] : « Gréco se fout des conventions avec une grâce inouïe. C'est une femme qui a eu un répertoire d'homme. Elle a cristallisé énormément de fantasmes sans jamais devenir un objet du désir. »

Discographie

Voir la catégorie : Œuvre musicale de Juliette Gréco.

Ses grandes chansons

En concert le 8 mai 2009
Ouverture du Festival de Vienne
(Wiener Festwochen 2009)

Intégrale

  • 2003L'Éternel féminin — Intégrale (1947-1997) en 21 CD Mercury


Compilations

Album-gag

  • En 1966, Claude Dejacques, producteur chez Philips, a une idée amusante. Il conçoit de sortir, pour le 1er avril, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, Gréco reprend Le Folklore américain de Sheila et Le Jouet extraordinaire de Claude François tandis que France Gall reprend Jolie Môme, un grand succès de Gréco en 1961, Anne Sylvestre et Barbara reprenaient Les Zozos de Pierre Perret, Claude Nougaro La Javanaise et Si j'avais un marteau, Johnny Hallyday Le Parapluie et Le Petit Cheval de Georges Brassens, etc. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril 1966 restera dans les placards de Philips, on ignore pour quelles raisons. Néanmoins, les deux enregistrements historiques de Gréco seront inclus dans le volume 8 de son intégrale L'Éternel féminin parue en 2003.

Filmographie

Vidéographie

Théâtre

Bibliographie

Mémoires

Biographie

Essais

Voir aussi

Liens externes

Sources, notes et références

  1. a, b et c Source : émission radiophonique Les Caves du ciel de Luc Bérimont du 16 octobre 1954, rediffusée par France Culture le 3 novembre 2011 (Les Nuits de France Culture).
  2. Composée par Sartre lui-même.
  3. Miles Davis avec Quincy Troupe : Miles, l'autobiographie ; pages 132/133 ; Infolio, 2007 (ISBN 2884749195).
  4. Source : volume 18 de son intégrale L'Éternel féminin, 2003, Mercury.
  5. Album 33 tours sorti en septembre 1971 sous le label Studio SM (réf. 30M-400).
  6. La Mairie d'Antraigues-sur-Volane n'avait aucune information au matin du 17 août 2011, du lieu d'inhumation Allain Leprest, précisant que ce ne serait pas à Antraigues. Le même jour, le site du quotidien Ouest-France.fr publiait que le chanteur sera inhumé le 23 août 2011 au cimetière Monmousseau d'Ivry-sur-Seine.
  7. http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/05/04/loi-sur-le-piratage-des-artistes-de-gauche-denoncent-la-strategie-du-ps_1188363_823448.html
  8. a et b Extrait du documentaire Je m’appelle Gréco, réalisé par Jaci Judelson (un bonus du DVD Juliette Gréco, Olympia 2004, Polydor).
  9. Léo Ferré, invité d'une émission TV du Grand Échiquier de Jacques Chancel où Juliette Gréco interpréta Jolie Môme, déclara qu'il n'avait jamais su comment chanter cette composition.
  10. La. La. La. – Juliette Gréco, diffusée le 26 juillet 1966, 1re chaîne ORTF.
  11. Présentation manuscrite de Sartre au verso de la pochette du 1er 33 tours vinyle de Gréco paru en 1952 (voir section « Albums studio »).
  12. À l’exception de la reprise par Gréco de La Rue des Blancs-Manteaux (1950), chanson écrite par Sartre pour sa pièce de théâtre Huis clos. Pour Gréco, Sartre a écrit deux textes de chansons qui seront définitivement perdus : Ne faites pas suer le marin et La Perle de Passy (note de Gréco dans ses mémoires, Jujube).
  13. Extrait d’une dédicace manuscrite de Pierre Mac Orlan datée de 1966 (fac simile) in Jujube, mémoires de Juliette Gréco, Éditions Stock, Paris, 1982, ISBN 2-234-00816-6.
  14. Extrait de sa présentation de l'album live Juliette Gréco à la Philharmonie de Berlin (1966).
  15. Mémoires inachevées d'Alice Sapritch, Éditions Ramsay, Paris, 1990 (ISBN 2859568271).
  16. In Juliette Gréco par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris, Éditions Seghers (voir section bibliographie).
  17. Extrait de son récit Totalement confidentiel, Éditions des Archers/RTBF Éditions, Bruxelles, 1988.
  18. Album Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez... (2003).
  19. Extrait de son interview parue dans Technikart no 114, juillet-août 2007.
  20. Benjamin Biolay fait une confusion, car elle n'a pas été déportée dans les camps, mais incarcérée à la prison de Fresnes. Source : Jujube, autobiographie de Juliette Gréco, pages 64 à 69, Éditions Stock, 1982.
  21. Extrait de son interview publiée par L'Express.com le 30 décembre 2009.
  22. Anna Mouglalis incarne Juliette Gréco dans le film Gainsbourg, vie héroïque réalisé par Joann Sfar.
  23. Fredonnée par Arletty sur une première musique dans le film Les Enfants du paradis, Gréco en fera « sa chanson » sur une nouvelle composition de Joseph Kosma.
  24. Interprétée par Yves Montand dans le film de Carné et créée auparavant par Cora Vaucaire, Gréco contribua à faire de cette chanson un succès et un classique mondial.
  25. D’abord refusée par Édith Piaf, cette chanson déclencha la levée de boucliers d’une certaine presse qui la perçut mal et rétorqua : « Si elle boulonnait un peu, elle saurait ce que c’est ! Elle aimerait les dimanches ! » (in Juliette Gréco par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris, voir section bibliographie).
  26. Gréco dut également à cette chanson de remporter le « prix Édith-Piaf d’interprétation » (!) au concours de Deauville le 23 août 1951 et de s’attirer ainsi les ressentiments d’Édith Piaf qui voulut alors l’enregistrer à son tour (au mois d’octobre de la même année avec la mention « prix Édith-Piaf à Deauville ! »). Cette chanson primée popularisa Gréco auprès du grand public grâce à sa large radiodiffusion (notes extraites de l’intégrale L’Éternel Féminin).
  27. Après avoir longtemps hésité, Gréco l’interpréta pour la première fois sur scène à Tokyo lors de l’hommage rendu à Jacques Brel pour l’anniversaire de sa disparition en 1988. Elle expliqua : « Ce n’était pas une chanson que j’aimais, pour son côté larmoyant. Comme je ne suis pas larmoyante du tout, j’en ai fait une chanson d’une extrême violence, une chanson plutôt vainqueur que vaincu. » – Note extraite de son intégrale L’Éternel Féminin.
  28. Ses disques précédents ont d'abord été édités en 78 tours par le label Columbia en 1950 puis par le tout nouveau label Philips en 1951.
  29. Manouchka, alias Monette Triadou, qui deviendra l'épouse de Boby Lapointe.
  30. Adaptation française par Françoise Sagan de la pièce de théâtre de Tennessee Williams (Théâtre de l'Atelier, 1971).

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Juliette Gréco de Wikipédia en français (auteurs)

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