- Arletty
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Arletty
Données clés Nom de naissance Léonie Bathiat Naissance 15 mai 1898
Courbevoie, FranceNationalité Française Décès 23 juillet 1992 (à 94 ans)
Paris, FranceProfession Actrice Films notables Hôtel du Nord, Les enfants du paradis Arletty, pseudonyme de Léonie Bathiat, née le 15 mai 1898 à Courbevoie (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) et morte le 23 juillet 1992 à Paris, est une actrice française.
Sommaire
Biographie
Elle est la fille de Michel Bathiat, chef du dépôt des tramways de Courbevoie et de Marie Dautreix, blanchisseuse. Elle a un frère cadet, Pierre. Elle fait de bonnes études dans une institution privée, puis entreprend d'étudier la sténographie chez Pigier. La guerre de 1914 fauche sur le champ de bataille son premier amour, qu'elle surnommait « Ciel » à cause de la couleur de ses yeux. En 1916, son père meurt, écrasé par un tramway. Arletty, son frère et sa mère sont expulsés du dépôt.
Elle se laisse alors séduire par un banquier, Jacques-Georges Lévy. Ils ont le même âge. Il l'amène dans sa villa 18, avenue Alphonse-de-Neuville, à Garches. Ils ont pour voisins Coco Chanel et André Brulé. Jacques-Georges lui fait connaître le théâtre, les grands couturiers, les bons restaurants et la haute société parisienne. Lorsqu'elle le quitte, elle rencontre Paul Guillaume, le marchand de tableaux qui révéla Picasso, Modigliani et Soutine, qui épousera Marie-Thérèse Walter. Arletty est recommandée à Armand Berthez, directeur du petit théâtre des Capucines. Elle était mannequin chez Poiret sous le pseudonyme d'Arlette, elle devient donc Arletty pour jouer dans des revues de Rip, où la fantaisie et le luxe sont de mise.
Elle débute au cinéma en 1930, dans La Douceur d'aimer, auprès de Victor Boucher. Dès 1931, elle se distingue dans un premier rôle dans le ravissant film de Jean Choux, Un chien qui rapporte. Elle inspire les peintres Marie Laurencin, Kees van Dongen, Moïse Kisling, Fujita et Jean-Gabriel Domergue, qui la prennent comme modèle. Elle a pour ami Pierre de Régnier, fils de Marie et Henri de Régnier, mais enfant naturel de Pierre Louÿs. En 1928, elle rencontre Jean-Pierre Dubost, qui restera son fidèle compagnon.
Sa carrière sur scène prend un tournant décisif dans l'opérette de Raoul Moretti, Un soir de réveillon, en 1932 aux Bouffes-Parisiens, avec Henry Garat, Dranem et Koval. Elle joue ensuite dans une opérette de Sacha Guitry, sur un livret de Reynaldo Hahn. Puis c'est Au Bonheur des dames avec Michel Simon, joué près de 500 fois sans interruption, malgré leurs désaccords successifs. Elle fait la connaissance de Louis-Ferdinand Céline. Elle tourne La Guerre des valses de Ludwig Berger avec Fernand Gravey, Dranem et Madeleine Ozeray. C'est dans Pension Mimosas de Jacques Feyder, avec Françoise Rosay, qu'elle fait la connaissance de Marcel Carné.
Jacques Prévert et Marcel Carné lui offriront au cinéma ses plus beaux rôles, dont un film de Carné-Jeanson, Hôtel du Nord, qui la rend célèbre et la fait entrer de son vivant dans la légende du Paris populaire. « Atmosphère, atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » lance-t-elle à Louis Jouvet, aux pieds d'une passerelle qui enjambe le canal Saint-Martin.
Dans un même registre, elle incarne Marie qu'a-d'ça dans Circonstances atténuantes de Jean Boyer, auprès de Michel Simon. Elle lance, gouailleuse : « Pas folle, la guêpe ! » Elle enregistre la chanson de ce film Comme de bien entendu et de nombreuses ritournelles de ses revues ainsi que La Java et Mon Homme, pour rendre hommage à sa grande amie Mistinguett.
Sous l'Occupation, elle a l'occasion d'interpréter ses plus beaux rôles : Madame sans gêne, de Roger Richebé, et surtout Dominique dans le film Les Visiteurs du soir, avec Alain Cuny, Jules Berry, Marie Déa, et Garance des Enfants du paradis de Marcel Carné, avec Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur et Maria Casarès. Le scénario est signé Jacques Prévert.
Au théâtre des Bouffes-Parisiens, elle est Isabelle dans Voulez-vous jouer avec moa, une comédie de Marcel Achard, avec Pierre Brasseur.
Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour faits de collaboration, mais en raison d'une liaison avec Hans Jürgen Soehring (1908-1960), un officier allemand. Ils s'étaient connus à Paris, le 25 mars 1941. Soehring lui avait été présenté ce jour-là par Josée de Chambrun, épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval. Soehring était à l'époque assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris. Elle aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin, qui avaient aussi comme amants des officiers allemands : « On devrait former un syndicat. » Elle est internée quelques jours à Drancy, puis à Fresnes. Libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour 18 mois au château de La Houssaye-en-Brie, chez des amis résistants. Prise à partie par l'un des FFI à son arrestation, elle a cette réponse : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui avait été suggérée par Henri Jeanson. Elle aurait aussi rétorqué à un juge d'instruction qui lui demandait des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante ! »[réf. nécessaire]. Après la guerre, Hans Soehring se mariera et deviendra consul de la République fédérale d'Allemagne à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) en République démocratique du Congo où il mourra, tué par un crocodile[1].
Au théâtre, elle joue Un tramway nommé désir de Tennessee Williams, avec Daniel Ivernel et un débutant nommé Louis de Funès, puis La Descente d'Orphée avec Jean Babilée. Elle paraît aussi dans Un otage de Brendan Behan avec Georges Wilson. Au cinéma, elle joue dans des films tels que Portrait d'un assassin avec Erich von Stroheim, Gibier de potence avec Georges Marchal, L'Amour Madame, aux côtés de François Périer, Le Grand Jeu avec Gina Lollobrigida, Maxime d'Henri Verneuil avec Michèle Morgan et Charles Boyer. En tournant Et ta sœur, elle fait la connaissance de Jean-Claude Brialy qui débute. Plus tard, elle retrouve Marie Déa et Hélène Perdrière, des amies qui lui resteront fidèles.
En 1966, elle perd son frère et Jean-Pierre, son ami intime et unique compagnon de route, malgré des « hauts et des bas ». Elle perd aussi partiellement la vue et doit interrompre Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, au théâtre des Ambassadeurs. Elle disparaît de la scène et de l'écran, mais prête sa voix pour différents reportages.
À partir de 1984, elle soutient activement l'Association des Artistes Aveugles et sa Présidente fondatrice Marguerite Turlure (qu'elle surnomme « ma Marguerite du Faubourg St-Martin » en ajoutant toujours « moi aussi je suis une fleur des faubourgs » - témoignage de Didier Guelfucci, habitué des après-midi de la rue de Rémusat et bras droit de Mme Turlure), amie de longue date rencontrée par l'entremise de la chanteuse Renée Lebas… Jusqu'à sa mort, Arletty restera fidèle à l'Association des Artistes Aveugles dont elle est pour toujours la Présidente d'Honneur…
Rôles marquants
Si aujourd'hui son souvenir semble pour beaucoup indissociable de son rôle de Raymonde dans Hôtel du Nord (1938), de Marcel Carné, sous la direction duquel elle a tourné quatre autres films, nombreux sont ceux qui voient dans son interprétation de Garance dans Les Enfants du paradis (1943) son rôle le plus marquant et le point culminant de sa carrière d'actrice. Cette interprétation a parfois été qualifiée de « lumineuse »[réf. nécessaire], ce qui pourrait tenir tant du jeu de l'actrice que du traitement particulier des éclairages mis en place par Roger Hubert, directeur de la photographie du film.
Filmographie complète
- 1930 : La Douceur d'aimer de René Hervil : Une dactylo
- 1931 : Un chien qui rapporte de Jean Choux : Josyane Plaisir
- 1932 : Enlevez-moi de Léonce Perret : Lulu
- 1932 : Une idée folle de Max de Vaucorbeil : Anita, une danseuse
- 1932 : La Belle Aventure de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon : Mme Desminières
- 1933 : Je te confie ma femme de René Guissart : Totoche
- 1933 : Le Voyage de monsieur Perrichon de Jean Tarride : Anita
- 1933 : Un soir de réveillon de Karl Anton : Viviane
- 1933 : La Guerre des valses de Ludwig Berger, Raoul Ploquin : La chocolatière
- 1934 : Pension Mimosas de Jacques Feyder : Parasol
- 1934 : Le Vertige de Paul Schiller : Emma
- 1935 : La Garçonne de Jean de Limur : Niquette
- 1935 : Amants et Voleurs de Raymond Bernard : Agathe
- 1935 : La Fille de madame Angot de Jean Bernard-Derosne : Mme Ducoudray
- 1935 : Aventure à Paris de Marc Allégret : Rose de Saint-Leu
- 1936 : Le Mari rêvé de Roger Capellani : Ève Roland
- 1936 : Faisons un rêve de Sacha Guitry : Participation dans le prologue du film
- 1936 : Messieurs les ronds-de-cuir d'Yves Mirande : La belle-sœur de La Hourmerie
- 1936 : Feu la mère de madame - court métrage de Germain Fried : Yvonne, l'épouse de Lucien
- 1936 : Mais n'te promène donc pas toute nue - court métrage de Léo Joannon : Clarisse Ventroux
- 1937 : Mirages ou Si tu m'aimes d'Alexandre Ryder : Arlette
- 1937 : Désiré de Sacha Guitry : Madeleine, la femme de chambre
- 1937 : Aloha, le chant des îles de Léon Mathot : Ginette
- 1937 : Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque : La reine d'Éthiopie
- 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné : Mme Raymonde, la prostituée
- 1938 : La Chaleur du sein de Jean Boyer : Bernadette, la plus jeune mère
- 1938 : Le Petit Chose de Maurice Cloche : Irma Borel
- 1939 : Circonstances atténuantes de Jean Boyer : Marie-Jeanne dite « Marie qu'a d'ça »
- 1939 : Fric-Frac de Claude Autant-Lara et Maurice Lehmann : Loulou
- 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné : Clara, la partenaire de Valentin
- 1940 : Tempête de Dominique Bernard-Deschamps : Ida Maulaincourt
- 1941 : Madame Sans-Gêne de Roger Richebé : Catherine Hubscher, blanchisseuse
- 1942 : Boléro de Jean Boyer : Catherine, l'amie d'Anne-Marie
- 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : Dominique, troubadour dépéché par le diable
- 1942 : L'Amant de Bornéo de Jean-Pierre Feydeau et René Le Hénaff : Stella Losange, artiste en renom
- 1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : La Divette, la locataire
- 1942 : La Loi du 21 juin 1907 - court métrage de Sacha Guitry : Gertrude
- 1943 : Les Enfants du paradis - première époque Le boulevard du crime de Marcel Carné : Garance, la beauté
- 1943 : Les Enfants du paradis - deuxième époque L'homme en blanc de Marcel Carné : Garance, la beauté
- 1947 : La Fleur de l'âge - film inachevé de Marcel Carné
- 1948 : Madame et ses peaux-rouges (Buffalo Bill et la bergère) - film inachevé de Serge T. de Laroche
- 1949 : Portrait d'un assassin de Bernard-Roland : Marthe
- 1950 : Georges Braque - documentaire d'André Bureau : Arletty assure le commentaire
- 1951 : L'Amour, Madame de Gilles Grangier : Elle-même
- 1951 : Gibier de potence de Roger Richebé : Mme Alice
- 1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier et Robert-Paul Dagan : Edith Mars
- 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak : Mme Blanche
- 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry : Inès
- 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné : Blanche Le Garrec
- 1956 : Mon curé chez les pauvres d'Henri Diamant-Berger : Nine, l'épouseuse
- 1956 : Vacances explosives de Christian Stengel : Arlette Bernard
- 1958 : Le Passager clandestin de Ralph Habib : Gabrielle, l'amie de Lotte
- 1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Lucrèce du Boccage
- 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Juliette Harmier
- 1958 : Maxime d'Henri Verneuil : Gazelle
- 1959 : Paris la belle - court métrage documentaire de Pierre Prévert et Marcel Duhamel : Arletty assure le commentaire
- 1960 : Les Primitifs du XIIIe - court métrage documentaire de Pierre Guilbaud : Arletty assure le commentaire
- 1961 : Les Petits Matins ou Mademoiselle stop de Jacqueline Audry : Gabrielle la maîtresse de Rameau
- 1962 : La Loi des hommes de Charles Gérard : La comtesse
- 1962 : La Gamberge de Norbert Carbonnaux : La mère d'Albert
- 1962 : Le Jour le plus long (The Longest day) de Ken Annakin et Andrew Marton : Mme Barrault
- 1962 : Tempo di Roma de Denys de La Patellière : Cri-cri
- 1962 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier : Fernande
- 1967 : Dina chez les rois - court métrage documentaire de Dominique Delouche : Arletty assure le commentaire et lecture d'un poème
- 1977 : Jacques Prévert - moyen métrage documentaire de Jean Desvilles : Voix d'Arletty et témoignages
- 1985 : Carné, l'homme à la caméra - documentaire de Christian-Jaque : Voix de la caméra
- Complément filmographique
En outre on peut voir et entendre Arletty dans les titres suivants :
- 1977 : À perte de vie... Jacques Prévert, documentaire pour la télévision de Georges Ferraro, témoignage d'Arletty
- 1977 : Ciné Follies, film de montage de Philippe Collin avec des extraits de comédies musicales
- 1981 : Notre Dame de La Croisette, documentaire de Daniel Schmid, avec des images d'archives
- 1987 : Arletty sur Seine, documentaire de Michel Ayats, dernière apparition d'Arletty, avec les témoignages de Micheline Boudet, Michel Souvais, Jean-Claude Brialy, Cartero
- 1988 : Arletty raconte Arletty, documentaire pour la télévision de Moïse Maatouk, témoignage d'Arletty
- 1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier, documentaire pour la télévision de Mathias Ledoux, témoignage d'Arletty
- 1991 : Nylon Blues, documentaire de Françoise Levie, avec des images d'archives
- 1997 : On connaît la chanson d'Alain Resnais, avec Arletty chantant Et le reste
Dans certaines filmographies, on peut relever deux titres avec Arletty, à confirmer [réf. nécessaire]. Il s'agit de :
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- Mademoiselle Josette ma femme de Karl Anton en 1933
- Un fil à la patte de Karl Anton en 1933
Théâtre, opérettes, revues
- Octobre 1919 : C.G.T Roi revue d'André Barde et Michel Carré, Théâtre des Capucines
- Janvier 1920 : Mazout alors revue de Saint-Granier et Briquet, Théâtre de la Potinière
- Mars 1920 : Le Danseur de Madame de Paul Armont et Jacques Bousquet, Théâtre des Capucines
- Septembre 1920 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, Théâtre des Variétés
- Octobre 1920 : Le Scandale de Deauville de Rip et Gignoux, Théâtre des Capucines
- Février 1921 : Si que je s'rai roi revue de Rip et Gignoux, habillée par Paul Poiret, avec Paul Pauley, Théâtre des Capucines
- Septembre 1921 : Bo Ko Mo Fo Li revue de C.A. Carpentier et Fernand Rouvray, Théâtre du Perchoir
- Novembre 1921 : Y a du feu revue de Maurice Rumac, Théâtre du Perchoir
- Mars 1922 : Nonnette opérette d'André Barde, musique Charles Cuvillier, Théâtre des Capucines
- Mai 1922 : Ce que l'on dit aux femmes de Tristan Bernard, Théâtre des Capucines
- Octobre 1922 : L'Homme du soir de Rip, Théâtre des Capucines
- Novembre 1922 : Simone est comme ça d'Yves Mirande et Alexis Madis, Théâtre des Capucines
- Décembre 1922 : Pourquoi m'as-tu fait ça ? d'Yves Mirande et Alexis Madis, Gustave Quinson, Théâtre des Capucines
- Juillet 1923 : Je ne trompe pas mon mari de Georges Feydeau et René Peter, Théâtre Antoine
- Janvier 1924 : L'Oiseau vert de Paul Colline et René Ferréol, musique Tremolo, Théâtre des Deux Ânes
- Avril 1924 : Bob et Moi d'André Barde, musique Charles Cuvillier, Théâtre Michel, habillée par Patou, duchesse de Montgomerry
- Mai 1924 : La Danseuse éperdue de René Fauchois, Théâtre Edouard VII, avec Montel
- Septembre 1924 : Hé ris haut ! de Paul Colline et Georges Merry, Théâtre des Deux Ânes
- Janvier 1925 : Où allons-nous ? revue de Rip et Briquet, Théâtre des Capucines
- Mai 1925 : Polo de René Peter, Théâtre Michel
- Septembre 1925 : Le Péché capiteux opérette de Pierre Veber, musique René Mercier, Théâtre de l'Étoile
- Octobre 1925 : Mon gosse de père de Léopold Marchand, Théâtre Michel
- Décembre 1925 : Voulez-vous être ma femme ? de Jacques Richepin, adaptation Yves Mirande, Théâtre de la Renaissance
- Mai 1926 : Le Mage du Carlton de Léopold Marchand et Georges Dolley, Comédie Caumartin
- Août 1926 : No no ta dette revue de Pierre Veber et André Dahl, Moulin de la Chanson
- Novembre 1926 : La Revue de Montmartre revue de Georges Merry et Géo Charley, Théâtre du Perchoir
- Mars 1927 : Knock Out de Jacques Natanson et Jacques Théry, Théâtre Edouard VII, avec Pierre Blanchar
- Août 1927 : Humourican Legion d'André Dahl, La Boîte à Fursy
- Janvier 1928 : Yes de Pierre Soulaine, Albert Willemetz, Robert Bousquet, René Pujol, musique Maurice Yvain, Théâtre des Capucines
- Décembre 1928 : Le cochon qui sommeille ou le coq d'Inde opérette de Rip et Robert Dieudonné, musique Claude Terrasse, mise en scène Georgé, Concert Mayol
- Février 1929 : Jean V opérette de Jacques Bousquet et Henri Falk, musique Maurice Yvain, Théâtre Daunou
- Mai 1929 : Vive Leroy opérette d'Henri Géroule et René Pujol, musique Fred Pearly et Pierre Chagnon, mise en scène Harry Baur, Théâtre des Capucines
- Novembre 1929 : Plus ça change, féerie de Rip, musique Mathé, mise en scène Georgé, Le Moulin de la Chanson
- Avril 1930 : Par le temps qui court revue de Rip, Théâtre Daunou
- Décembre 1930 : Mistigri de Marcel Achard, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Daunou
- Avril 1931 : La Viscosa comédie de Rip, habillée par Madame Rasimi, Théâtre du Palais-Royal
- Avril 1932 : Xantho chez les courtisanes opérette de Jacques Richepin, musique Marcel Lattès, Théâtre des Nouveautés
- Septembre 1932 : Azor opérette de Raoul Praxy, Max Edy, musique Gabaroche, Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec Koval, Gabaroche et Marnac, orchestre Marcel Cariven
- Décembre 1932 : Un soir de réveillon opérette de Paul Armont et Marcel Gerbidon, musique Raoul Moretti, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- Octobre 1933 : Ô mon bel inconnu opérette de Sacha Guitry, musique Reynaldo Hahn, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- Janvier 1934 : Le Bonheur Mesdames opérette de Francis de Croisset et Albert Willemetz, musique Christiné, Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec Michel Simon
- Octobre 1934 : La Revue des Variétés revue de Rip, mise en scène Edmond Roze, Théâtre des Variétés
- Février 1935 : Les Joies du Capitole opérette de Jacques Bousquet, Albert Willemetz, musique Raoul Moretti, Théâtre de la Madeleine puis Théâtre de la Michodière et Théâtre de l'Étoile
- Octobre 1935 : La Revue des Nouveautés revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
- Avril 1936 : L'École des veuves de Jean Cocteau, A.B.C.
- Octobre 1936 : Fric-Frac d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
- Juin 1937 : Crions-le sur les toits : Le Paradis-Palace de Tristan Bernard, Théâtre de la Madeleine
- Mars 1938 : Cavalier seul de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger, Théâtre du Gymnase
- Mai 1943 : Voulez-vous jouer avec moâ ? de Marcel Achard, mise en scène Pierre Brasseur, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- Octobre 1949 : Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Édouard VII
- Octobre 1950 : La Revue de l'Empire d'Albert Willemetz, Ded Rysel, André Roussin, musique Paul Bonneau, Maurice Yvain, Francis Lopez, Henri Bourtayre, mise en scène Maurice Lehmann et Léon Deutsch, Théâtre de l'Empire
- 1952 : Les Compagnons de la marjolaine de Marcel Achard, mise en scène Yves Robert, Théâtre Antoine
- 1954-1955 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, tournée Karsenty
- 1955 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
- Mars 1959 : La Descente d'Orphée de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Athénée
- Novembre 1960 : L'Etouffe-Chrétien de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de la Renaissance, avec Francis Blanche
- Février 1962 : Un otage de Brendan Behan, mise en scène Georges Wilson, Odéon-Théâtre de France
- Septembre 1966 : Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
Bibliographie
- Autobiographie
- Arletty : La Défense, Éditions de la Table ronde, Paris, 1971
- Biographies
- Je suis comme je suis, suite de ses mémoires sous la forme d'une conversation avec son secrétaire et ami Michel Souvais, Éditions Vertiges du Nord / Carrère, Paris, 1987 (ISBN 2-86804-404-2)
- Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Éditions Publibook, Paris, septembre 2006
Notes et références
- Antony Beevor, D-Day et la bataille de Normandie, p. 487, Calmann-Levy, 2009.
Liens externes
Catégories :- Actrice française
- Nom de scène
- Naissance en 1898
- Naissance à Courbevoie
- Décès en 1992
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