Alexandre Mikhaïlovitch

Alexandre Mikhaïlovitch

Alexandre Mikhaïlovitch de Russie

Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie (Александр Михайлович Романов)
Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie (Александр Михайлович Романов)
Surnom Sandro
Naissance 1er avril 1866
Tbilissi
Décès 26 février 1933 67 ans)
Roquebrune
Origine Russie Russie
Allégeance Russie impériale
Arme Marine
Grade Amiral
Service 1885 - 1917
Conflits Guerre russo-japonaise (1904-1905), Première Guerre mondiale
Commandement Cuirassé Rostislav
Autres fonctions Chef des Forces aériennes de la Russie impériale
Famille Père : d'Mikhaïl Nikolaïevitch de Russie
Image : Grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie)


Alexandre Mikhaïlovitch en russe : Александр Михайлович Романов dit "Sandro" (Сандро) né le 1er avril 1866 à Tbilissi, mort le 26 février 1933 à Roquebrune dans le département des Alpes-Maritimes, en France.

Amiral de la flotte de la Russie impériale (1915), adjudant-général (1909), président du Conseil pour la Marine marchande de 1900 à 1902, membre honoraire de l'Académie navale Nikolaïevsky (1903), l'un des fondateur des Forces aériennes russes, l'un des initiateurs de l'École de l'air à Sebastopol (1910), inspecteur général de l'aviation militaire russe (1916).[1]

Sommaire

Famille

Blason Russie XVIIIe siècle.svg Petit-fils du tsar Nicolas Ier de Russie par son père le grand-duc Michel Nicolaevitch de Russie et de la grande duchesse née Olga Fiodorovna.

Mariage et descendance

Le 6 août 1894, au Palais de Peterhof le grand-duc Aleksadr Mikhaïlovitch de Russie épousa Xenia Alexandrovna (1875-1960). De cette union naquirent :

Biographie

Alexandre Mikhaïlovitch de Russie reçut une éducation au sein de sa famille, il fut l'ami d'enfance de son cousin Nicolas Alexandrovitch de Russie.

Enfance

Physiquement, les deux cousins se ressemblent, seule une taille, une allure les différencient, l'un est grand, doté d'une belle prestance, le tsar, de taille plus petite (1,73 mètres) possède un corps trapu, musclé, ce qui, d'ailleurs, surprendra le tchékiste Rodzinsky au moment du déshabillage après la tragédie de la Maison Ipatiev.[3] Très libéral, très ouvert, le grand-duc fut un prince très cultivé, il se passionna pour les sciences, les techniques modernes. Si leurs caractères furent différents, le grand-duc fut un jeune homme extraverti alors que son cousin le tsarévitch démontra une certaine timidité, au cours de leur jeunesse, ils restèrent inséparables. En 1890, lors du long périple du tsarévitch Nikolaï Aleksandrovitch de Russie, le grand-duc sera du voyage, entraînant ses cousins dont le prince de grèce possédant plutôt des attirances pour le sexe fort dans les maisons closes du Caire ou de la capitale japonaise. Entre le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch et le tsarévitch, les liens d'amitié et familiaux se renforceront lors de l'union de la grande-duchesse Ksenia Aleksandrovna de Russie avec le grand-duc. L'harmonie dans le couple sera de courte durée, mais pourtant ce fut un mariage d'amour. La Russie devenue trop petite pour lui, le grand-duc s'engagea dans la Marine impériale et parcourut les mers du globe. « J'étais tellement heureux, dirat-il, comme un prisonnier qui s'est réveillé au matin de sa libération ».[4]

Carrière dans la Marine impériale de Russie

Sandro.jpg

En 1885, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie sortit diplômé du Collège naval avec le grade de garde-marine (grade en vigueur dans la Russie impériale de 1716 à 1917), il intégra un équipage de la garde et servit dans la Marine impériale.

En 1886, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie entreprit un voyage à bord de la corvette Rynda. De 1890 à 1891, sur son propre yacht le Tamara, le grand-duc se rendit en Inde. En 1892, il fut nommé commandant du Revel. En 1893, avec le grade de lieutenant de marine il entreprit un voyage en Amérique du Nord à bord du croiseur Dmitry Donskoï. Au cours de sa visite à New-York, il prit part aux festivités données à l'occasion du 400ème anniversaire de la découverte de l'Amérique. En 1894, il fut promu capitaine 2ème classe (grade correspondant à celui de lieutenant-colonel dans l'infanterie ou l'armée de l'air). De mars 1895 à juillet 1896, le grand-duc servit en qualité d'officier sur le Grand Sisoy.

En 1891, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie fut l'initiateur et le fondateur de la première édition de l'annuaire de la « flotte militaire »

En 1895, avec Nicolas II de Russie, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie mit au point le programme de renforcement de la flotte russe dans l'océan Pacifique. Constatant le programme de construction navale des Japonais, le grand-duc annonça une guerre prochaine avec l'Empire du Soleil levant (1903-1904). Le programme fut accepté, aucune discussion n'ayant été engagée, le grand-duc donna sa démission.

En 1898, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie reprit du service dans la Marine impériale de Russie. Le 31 janvier 1899, en qualité d'officier il servit à bord du cuirassé de défense côtière Amiral général Apraxine. De 1901 à 1902, le grand-duc reçut le commandement du cuirassé Rostislav. Le 1er janvier 1903, il fut élevé au grade d'amiral et fut nommé le plus jeune chef de la flotte de la mer Noire avec l'admission dans la suite de Sa Majesté Impériale.

Au cours de la Guerre russo-japonaise, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie supervisa la préparation des croiseurs auxiliaires.

Au cours de la Première Guerre mondiale, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie organisa l'armée impériale de Russie

Au cours de ses nombreux voyages aux États-Unis, Le grand duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie prendra conscience de la nécessité d'une aviation civile et militaire pour la Russie impériale. Il créa et développa l'aéronautique civile (l'ancêtre de l'Aeroflot) et militaire en Russie impériale (Forces aériennes impériale de Russie), il fonda des écoles de pilotes et d'ingénieurs, créa des usines aéronautiques. Grâce à lui, pendant la Première Guerre mondiale l'aviation russe fut techniquement plus avancée que certains pays étrangers, en outre, elle fut meilleure que l'aviation allemande.[5] Dans sa recherche d'amélioration des Forces aériennes impériales de Russie, le chemin du grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie croisera celui de l'ingénieur et futur inventeur de l'hélicoptère, Igor Ivanovitch Sikorsky. Les opinions politiques et les origines polonaises de ce dernier lui attirèrent l'hostilité de la police russe. Grâce à l'aide du grand-duc, le pionnier de l'aéronautique russe bénéficia de l'aide financière du prince pour la réalisation de plusieurs avions comme l'Ilya Mouromets (1913), le S-6-B (1914), le quadrimoteur Bolchoï Baltiski ou Roussky Vityaz (1913) dont il fut le pilote d'essai lors de son premier vol le 13 mai 1913.[6]

Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie et la politique

Le quadrimoteur, bombardier Ilya Mouromets conçu par Igor Ivanovitch Sikorsky, 1913.

Le grand-duc Alksandr Mikhaïlovich de Russie prôna l'association des classes naissantes de la Russie impériale au gouvernment, politiquement, il fut en parfaite harmonie avec le comte Sergueï Witte et Piotr Stolypine dont il partagea leur vue politique. Le grand-duc sera le premier et l'unique membre de la famille Romanov à percevoir l'antagonisme qui, quelques années plus tard, se déclara entre la Russie et les États-Unis. Au cours de ses multiples voyages sur le continent américain, il se liera avec le président Théodore Roosevelt. Au cours de ses nombreux séjours aux États-Unis, le grand-duc porta un grand intérêt aux institutions de cet État. Il montra un grand intérêt au système capitaliste américain, il établira des liens avec différentes personnalités du Congrés. Cela l'amènera établir une comparaison entre la Russie et l'État américain, à chacun de ses retours dans la capitale de la Russie impériale, amer, il constatera combien l'inertie des hommes politiques russes et leur réticence à réformer les institutions en Russie menacent de jeter l'Empire russe dans l'anarchie.

En qualité de conseiller de Nicolas II de Russie, afin de sauver la monarchie du péril qui la menace, le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie tentera de ramener le tsar à la raison en lui proposant de mettre en œuvre les réformes nécessaires.[7] Mais Raspoutine jouit déjà d'une toute puissance au sein de la famille impériale. A plusieurs reprises, au cours de la Première Guerre mondiale les Forces aériennes de la Russie impériale placées sous le commandement du grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie tireront l'armée russe d'un mauvais pas, amenant le tsar à douter de ses certitudes, mais influencé par le staretz et l'impératrice Alexandra Fiodorovna, Nicolas II de Russie renoncera à écouter son cousin.[8]

Après la disparition de Grishka, au cours de leur ultime rencontre, le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie tentera de raisonner Nicolas II de Russie, mais le tsar convaincu de la déloyauté de son cousin envers la monarchie, le grand-duc, quant à lui perdant toute confiance envers son souverain brisera les liens d'amitié qui unissaient les deux hommes depuis leur enfance, seule une certaine affection demeurera entre l'empereur et le grand-duc. Cette ultime tentative de raisonner le tsar aura lieu dans la chambre à coucher de la tsarine alors souffrante. Le grand-duc tentera de persuader son cousin de la nécessité de promulguer une Constitution et de gouverner étroitement avec la Douma. La tension entre les deux hommes atteindra son point culminant lorsque l'assassinat de l'Ami sera abordé par le grand-duc et le tsar. Il se trouve que l'un des assassins du staretz n'est autre que le gendre du grand-duc, Feliks Feliksovitch Ioussoupov, le prince a attiré sur lui la colère de l'impératrice. Nicolas II et son épouse considérèront Aleksandr Mikhaïlovitch coupable de complicité. En prenant la défense des assassins de l'Ami, Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie avoue sa connivence avec les coupables, en outre, son soutien apporté à son gendre le place dans le camp des adversaires de la monarchie. Au terme de cet entretien le tsar se rangera du côté de son épouse. Le grand-duc ne reverra jamais le tsar.

Au cours de son exil, quelques années plus tard, le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie reviendra sur les erreurs commises par Nicolas II de Russie. Il incluera l'abdication du tsar le 1er mars 1917, il avouera son regret de ne pas avoir tenté un coup d'État après leur dernière entrevue dans la chambre de la tsarine, à ce moment, le grand-duc aurait persuadé le tsar de demeurer dans la capitale russe et d'intimer l'ordre à Alexandra Fiodorovna de résider en Crimée.

Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie en famille

Le Grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie avec sa famille

Son amour pour les femmes amena le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie à commettre de nombreux écarts de conduite, en outre, de façon prolongé, il resta éloigné de son foyer, malgré tout, il fut très aimé de ses enfants. Contrairement aux jeunes hommes de la famille Romanov qui, selon la tradition familiale étaient élevés dans une stricte discipline militaire et voués à une carrière dans l'armée, le grand-duc respecta les goûts de ses fils pour les arts. Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie et son épouse apportèrent à leurs enfants toute la tendresse et l'attention nécessaires à leur épanouissement.

La Révolution d'Octobre

Après la Révolution de février 1917, tous les membres de la famille impériale de Russie furent rayés des effectifs de l'armée, le 22 mars 1917, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie fut démis de ces fonctions dans la Marine.

Afin de mettre en sécurité son épouse et ses enfants, le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie, avec sa famille, rejoindra l'impératrice douairière alors en Ukraine, État devenu indépendant après la Révolution russe, le couple Ioussoupov, la sœur cadette de Nicolas II de Russie, la grande-duchesse Olga Aleksandrovna de Russie et son époux les rejoignent à Kiev. En Ukraine, le danger menaçe les membres de la famille impériale. Afin de sauver les membres de sa famille, en Ukraine, Aleksandr Mikhaïlovitch, revolver en main, n'hésita pas à s'emparer d'un train qu'il conduisit en sécurité jusqu'en Crimée. Les rescapés de la famille Romanov s'installèrent dans des palais ou des villas leur appartenant comme la Villa Aïn Todor, propriété du grand-duc Alksandr Mikhaïlovitch de Russie. Il vécut quelques temps en Crimée puis en 1920 il quitta la Russie. Cependant les Bolcheviks se rapprochant de la Crimée, le grand-duc prit la décision de se rendre en France pour demander des secours. Mais les Français refusèrent de l'écouter. Pendant ce temps en Russie, l'assaut de la Crimée fut ordonné par les Bolcheviks. Le temps pressait. Le grand duc parvint à affréter un navire anglais, ce qui permit aux membres de la famille Romanov présents en Crimée de fuir, parmi ceux-ci le prince Félix Youssoupov et son épouse Irène, fille du grand-duc, l'impératrice-mère Maria Fédorovna, belle-mère d'Alexandre, Théodore Alexandrovitch, Xenia Alexandrovna, ses enfants, etc.

Soldats russes en route pour le front

Alexandre Mikhaïlovitch de Russie, en qualité de représentant de la Maison Romanov, participa à la Conférence de Paix de 1919. Assistant au défilé des Alliés sur les Champs-Élysées, il remarqua l'absence des troupes russes, aucun drapeau russe ne flotta sur la plus belle avenue du monde. Quelle déception ! pour lui, plusieurs millions de ses compatriotes ont combattu dans les rangs de la Triple Entente et perdirent la vie au cours de ce conflit sanglant, tous ces hommes ont donné le sacrifice de leurs vie en vain. Le traité de Brest-Litosvk signé le 3 mars 1918 par les Bolcheviks, Lénine ont réduit à néant le sang versé par les soldats de la Russie impériale de Russie, restant fidèle à l'alliance militaire signée par la France, La Grande-Bretagne et la Russie, l'armée impériale de Russie à plusieurs reprises sacrifiera ses meilleurs régiments,[9] comme à la bataille de Tannenberg (du 17 août au 2 septembre 1914) où les troupes russes pour soulager leur allié français envahissent la Prusse-Orientale obligeant ainsi les Allemands à dégarnir le front français pour renforcer le front Est, permettant ainsi à l'armée française de sauver Paris de l'occupation allemande et de remporter la bataille de la Marne.[10]

En exil

Après avoir obtenu le droit d'asile pour sa famille en Angleterre, tranquillisé, le grand-duc s'établit à Biarritz et vécut séparé de son épouse. Il s'éprend d'une jeune anglaise, mais l'aventure ne durera pas. De plus en plus souvent, il rend visite à la princesse Olga Valerianovna Paley qui lui redonne peu à peu goût à la vie. Un lien très fort se noue entre ses deux êtres qui, pour l'une à perdu son époux et son fils dans la tourmente de la Révolution, pour l'autre ses trois frères, l'un exécuté à Alapaïevsk, les deux autres à la forteresse Saint-Pierre et Paul à Saint-Petersbourg.

En séjour à Monte-Carlo, le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie fera la connaissance d'un diplomate du futur royaume éthiopien, celui-ci proposera au grand-duc d'intégrer les services diplomatiques du futur Hailé Sélassié Ier. Le negus projette de reprendre un monastère aux mains de moines orthodoxes à Jérusalem. Vers 1900, le futur roi d'Éthiopie en visite en Russie, fut reçut chaleureusement par le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie, le négus garda en mémoire cet accueil mais également les dons remarquables du grand-duc en matière de diplomatie. Le prince se rend donc en Éthiopie où il fut l'invité du futur empereur Hailé Sélassié Ier, Alexandre Mikhaïlovitch de Russie passa quelque temps en Éthiopie. Au cours de son séjour, toujours aussi passionné par l'aéronautique, il créa les forces aériennes éthiopiennes, les avions furent pilotés par des Russes issus de l'Armée Blanche.[11]

Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie rend régulièrement visite à son épouse et ses fils résidant en Angleterre. Après avoir publié quelques ouvrages sur la spiritualité, le grand-duc se voit inviter par les Américains pour présider plusieurs conférences. A son arrivée en Amérique, débute son parcours de conférencier en spiritualité. De ville en ville, il expose ses théories dans des théâtres, des cabarets. Ce périple au cours duquel le grand-duc sera extrêmement sollicité durera six mois, il sera souvent exhibé comme une bête de foire, à la fin de son périple, il ne ressentira qu'amertume et fatigue, en outre, il ressent des douleurs dans le dos.

A son retour des États-Unis, le grand-duc Aleksandrovitch Mikhaïlovitch de Russie s'installa dans une petite maison dans les environs de Roquebrune-Cap-Martin, en ce lieu, il terminera ses Mémoires. Ses douleurs dans le dos persistant, il consulta un médecin, celui-ci diagnostiqua un cancer déjà très avancé, aucun espoir de guérison. Dans la souffrance, il terminera ses Mémoires.

Décès et inhumation

Dans les premiers mois de 1933, Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie invita son épouse, la grande-duchesse Ksenia Aleksandrovna de Russie et sa fille, la grande-duchesse Irina Aleksandrovna de Russie dans sa petite maisonnette de Roquebrune-Cap-Martin, les deux femmes constatent l'amaigrissement du grand-duc et les signes évidents de la maladie. Le grand-duc entouré de sa fille et de son épouse peut attendre la mort sereinement, mais il n'en fut rien, Sur l'insistance du grand-duc, Ksenia Aleksandrovna et sa fille se rendront à une fête de charité. A leur retour, il trouveront le corps sans vie du prince exilé. Resté seul, il décèdera le 26 février 1933 dans sa petite maison des environs de Roquebrune-Cap-Martin.

Les funérailles simples du grand-duc Aleksadr Mikhaïlovitch de Russie auront lieu dans l'église du petit village de Roquebrune. A ses obsèques seront présents son épouse Ksenia Aleksandrovna, le préfet des Alpes-Maritimes, le roi Christian X de Danemark, le couple Iousoupov et ses six fils. Après son décès survenu, le 20 avril 1960, son épouse la grande-duchesse Xenia Alexandrovna fut inhumée à ses côtés

Appartenance du grand-duc à différentes Sociétés

  • Président honoraire de la Société impériale russe de la marine marchande, Président de la Société des pêches;
  • Président de la Société impériale de navigation;
  • Président de la Société technique russe;
  • Président de la Société naturaliste de l'Université de Saint-Petersbourg;
  • Alexandre Mikhaïlovitch fut le Président d'honneur de l'Union des pilotes militaires russes;
  • Parrain des scouts russes en exil.
  • Le grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie appartint à la franc-maçonnerie "Mystère et spiritisme" confrérie de la Rose-Croix.


Ouvrages

Au cours de son exil, le grand-duc rédigea une œuvre d'un grand intérêt Le Livre des souvenirs, cet ouvrage est une source historique importante pour la famille impériale. Publié en 1933 ISBN 5-8159-0396-5

Citation du grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie

« On peut souffrir mille morts et soudain, alors qu'on s'apprête à se jeter par la fenêtre pour en finir, quelque chose d'inconnu s'éveille en nous et nous lance sur une route nouvelle dont on ne sait encore rien, en nous libérant de toute une part de nous-mêmes qu'on laisse sans regret sur les bas-côtés. Grand-duc Alexandre », 1932.[12]


Généalogie

Alexandre Mikhaïlovitch de Russie appartient à la quatrième branche issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg-Russie (Holstein-Gottorp-Romanov), elle-même issue de la première branche de la Maison d'Holstein-Gottorp. Ces trois branches sont issues de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. Il appartient à la branche Mikhaïlovitch.


Descendance

Les actuels descendants du grand-duc Aleksandr Mikhaïlovitch de Russie sont Tatiana Sfiris arrière-arrière-petite-fille par sa grand-mère la grande-duchesse Irina Aleksandrovna de Russie, Nicolas Rostislavovitch de Russie (petit-fils) par son père, le prince Nikolaï Aleksandrovitch de Russie, Maria Vassilievna de Russie (petite-fille) par son père le prince Vassili Aleksandrovitch de Russie André Andreïevitch de Russie (petit-fils) par son père, le prince Andreï Andreïevitch de Russie.

Notes et références

  1. www.hrono.ru
  2. www.thepeerage.com
  3. Edvard Radzinsky Nicolas II Le Dernier des tsars page 480
  4. Charlotte Zeepvat Une fenêtre sur un monde perdu L'Album de la famille Romanov page 121
  5. Frédéric Mitterrand Mémoires d'exil page 61
  6. Frédéric Mitterrand Mémoires d'exil page 61
  7. Marie-Agnès Domin Alexandre Mikhaïlovitch, Grand-duc de Russie www.slavika.com
  8. Frédéric Mitterrand Mémoires d'exil page 62
  9. Frédéric Mitterand Mémoires d'exil page 71
  10. users.skynet.be
  11. Frédéric Mitterrand, Mémoires d'exil, page 75
  12. Frédéric Mitterrand Mémoire d'exil page 57


Sources

  • (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Александр Михайлович ».
  • Alexandre Mikhaïlovitch, Grand-Duc de Russie : de Marie-Agnès Domin, Atlantica, 2004
  • Mémoires d'exil : Frédéric Mitterrand, Robert Laffont, Paris 1999 ISBN 2-221-09023-3
  • Nicolas II le dernier Tsar : Edvard Radzinsky, Cherche Midi, Paris, 2002 ISBN2-7491-00-429

Références

Lien interne

Liens externes

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