Histoire des Juifs au Maroc

Histoire des Juifs au Maroc

L'Histoire des Juifs au Maroc est très ancienne et fut nourrie par diverses vagues de réfugiés à la suite des vicissitudes et persécutions dont ont été victimes les Juifs au cours de l’histoire.

La présence juive au Maroc est attestée dès le IIe siècle av. J.‑C. notamment à Volubilis à l'époque romaine et y reste présente jusqu'au VIIe siècle après J-C, renforcée par l'arrivée de migrants Juifs d'Espagne qui fuient les persécutions wisigothes suivant le VIIe siècle. Avec l'arrivée de l'Islam, la population juive passe sous la domination musulmane et obtient le status de dhimmis. La population juive dite Tochavim du Maroc connait des variations démographiques et politiques jusqu'à être renforcée à nouveau par l'arrivée de migrants Juifs de la de la peninsule ibérique forcés de quitter les royaumes d'Espagne et du Portugal durant la Reconquista, ce sont les Megorachim.

Si la communauté juive s’est trouvée forte de plusieurs centaines de milliers d’individus jusqu’au XXe siècle, elle s’y est réduite pour compter actuellement entre 3 000 et 7 000 membres[1], selon les sources. Les différentes communautés juives d’origine marocaine comptent désormais plus d’un million de membres à travers le monde.

Sommaire

Histoire

Antiquité

Le plus ancien témoignage épigraphique remonte au IIe siècle av. J.‑C., s’agissant essentiellement d’inscriptions funéraires en hébreu et en grec trouvées dans les ruines de la Volubilis romaine. Des villes, comme Salé (Chella) près de la Rabat actuelle et Larache (ancienne Lixus), deviennent des centres importants de négoce pour les Juifs du Maroc pratiquant le commerce de l’or et du sel.

Au début de l’ère chrétienne, les Romains envahissent la région et donnent au nord du Maroc (et à une partie de l’Algérie occidentale actuelle) le nom de Maurétanie Tingitane (de Tingis, ancien nom de Tanger qui en était la capitale). Des traces archeologiques indiquent une présence juive dans cette contrée , probablement liée aux commerces méditerranéen.

Période préislamique

Remarquons que ce drapeau a véritablement été à une époque le drapeau du Maroc. En effet, le drapeau rouge des Alaouites a été accompagné d’une étoile de David ou sceau de Salomon / Sulayman à la demande du protectorat français en 1912, mais le général Lyautey a demandé en 1915 à enlever cette étoile et la remplacer par l’actuelle étoile à cinq branches (qui peuvent représenter ainsi les cinq piliers de l’Islam, de manière évidente).

À partir de l’an 429, les Vandales du roi Geiséric commencent à envahir la Maurétanie, et vers 430, chassent les Romains de l’Africa romana. Les Vandales trouvent en les Juifs des alliés solides et ceux-ci connaissent une liberté de culte pendant un siècle.

En 533, le général Bélisaire, envoyé en Afrique par l’empereur byzantin Justinien pour chasser les Vandales, envahit la région et y impose les lois de l’Empire byzantin. Les Juifs vont alors connaître une période très sombre, entre brimades et conversions forcées, culte restreint et persécutions. Néanmoins, cela n’empêchera pas la migration vers cette région des Juifs de la péninsule Ibérique fuyant la répression exercée par les rois wisigoths d’Espagne (devenus catholiques) dès le début du VIIe siècle (avec le roi Sisebut).

De la conquête arabe au protectorat français

Ibn Khaldoun

Selon l’historien Ibn Khaldoun, à la veille de la conquête musulmane du Maghreb, plusieurs tribus berbères pratiquaient le karaïsme[2]. Il rapporte : « Une partie des Berbères professait le karaïsme, religion qu’ils avaient reçue de leurs puissants voisins, les Israélites de la Syrie. Parmi les Berbères juifs, on distinguait les Djeraoua, tribu qui habitait l’Auras et à laquelle appartenait la Kahena, femme qui fut tuée par les Arabes à l’époque des premières invasions. Les autres tribus juives étaient les Nefouça, Berbères de l’Ifrikïa, les Fendelaoua, les Medîouna, les Behloula, les Ghîatha et les Fazaz, Berbères du Maghreb-el-acsa[2] ».

Mais d’après Gabriel Camps, les deux tribus berbères, Djerawa et Nefzaouas, étaient de confession chrétienne avant l’arrivée de l’islam[3].

De la conquête à la période almoravide

Au VIIe siècle, les Arabes avaient tenté au Maghreb extrême plusieurs expéditions sans lendemain. Mais c’est au début du VIIIe siècle que le gouverneur d’Ifrikya (correspondant à la Tunisie et à l’est algérien actuels), Moussa Ibn Noçaïr occupa définitivement Tanger, poussa jusqu’à Sijilmasa (l’actuelle Rissani) et imposa l’Islam aux tribus berbères[4]. Mais le mouvement kharidjite, va se répandre dans ces tribus et nourrir de nombreuses insurrections contre les émirs arabes de Kairouan, représentants du califat. Dans cette période agitée, des juifs habitent dans les capitales des royaumes kharidjites, notamment Tlemcen et Sijilmasa[5].

À la fin du VIIIe siècle, un autre opposant au califat, Idris Ibn Abdallah, descendant de l’Imam Ali, est accueilli par la tribu des Awarba et fonde la ville de Fès, qui devient, par la suite, la capitale du royaume de ses successeurs, les Idrissides[6]. Dès le début du IXe siècle, des Juifs venus d’Andalousie s’installent à Fès où ils cohabitent avec des Juifs autochtones, et paient l’impôt de capitation, la jizyah[5].


Fatimides à Kairouan et leur domination de la Syrie jusqu’à Fès et Sijilmasa, au Maroc central, le Maghreb connait une période de prospérité favorable au commerce, qui rejaillit sur les communautés juives urbaines et favorisent leur développement. Mais, à ces périodes favorables succèdent des périodes de crises, de révoltes, de luttes entre tribus berbères et pouvoir central, ou de simples rivalités politiques qui émaillent l’histoire du Maghreb du IXe au XIe siècle. Les Juifs s’efforçaient de rester à l’écart de ces événements mais étaient souvent pris pour cible ou entrainés dans ces crises, notamment pour la communauté de Fès : déportation en 979, massacre de milliers de Juifs par un cheikh berbère qui saccage la ville en 1032[7].

Au milieu du XIe siècle, des berbères nomades sahariens, les Almoravides, lancent une croisade religieuse et militaire pour imposer une orthodoxie malékite rigoureuse. Sous la direction de leur chef Youssef Ibn Tachfin, ils conquièrent Sijilmasa, fondent la ville de Marrakech (vers 1060), prennent Fès, Tlemcen, Oran, Alger. En 1086, appelés à l’aide par les musulmans d’Espagne, ils écrasent l’armée d’Alphonse VI de Castille. Puis ils consolident leur empire qui s’étend de Valence au Sahara et de l’Atlantique à Alger[8]. Les Juifs sont tolérés dans leur statut de dhimmi et paient l’impôt de capitation. Mais la rigueur religieuse des Almoravides n’a pas, semble-t-il, entraîné de persécutions religieuses et la diffusion de la civilisation arabo-andalouse dans le Maghreb occidental a contribué à la tolérance et à la symbiose entre les religions. Des courants d’échanges vers l’Espagne et notamment Cordoue se développent et contribuent à l’essor intellectuel des communautés[9]. C’est l’époque de Rabbi Isaac ben Jacob Alfassi, qui quitte Fès pour Cordoue en 1088, des correspondances avec Rachi de Troyes. C’est bien un Âge d’Or qui s’épanouit.

En 1140, la prise de Sijilmasa par les Almohades et les conquêtes qui suivirent, s’inscrivent comme une rupture tragique.

Les persécutions des Almohades et la réorganisation des communautés

Au début du XIIe siècle. apparaît dans des tribus berbères, montagnardes et sédentaires installées dans l’Anti-Atlas marocain, un personnage charismatique qui va imposer une morale rigoureuse et puritaine ainsi qu’une théologie farouchement monothéiste privilégiant le retour aux sources primordiales de l’Islam. Utilisant la langue berbère pour diffuser ses idées et s’appuyant sur un cercle restreint de fidèles, celui qui devient le « Mahdi » Ibn Toumert va révolutionner durablement le rapport à la religion des Berbères. Après sa mort vers 1128, son plus proche fidèle, Abd al-Mumin prend le titre de Calife en référence au premier compagnon du Prophète Abou Bakr, cinq siècles auparavant.

Sous la direction d’Abd al-Mumin, les tribus Almohades vont, en une vingtaine d’années, renverser l’Empire Almoravide, étendre leur puissance sur le Maghreb entier et sur l’Espagne méridionale et imposer un Islam rigoureux, intolérant et extrémiste qui perdurera longtemps après leur chute au début du XIIIe siècle[10]. La doctrine du Mahdi ne pouvait que renforcer l’intolérance à l’égard des autres religions du Livre. Comme le note André Chouraqui, les Almohades soulignaient le fait que cinq cent ans après l’apparition de Mahomet, de toute évidence, le Messie d’Israël n’était pas encore venu et que, d’une manière non moins certaine, le Christ n’était pas revenu. Juifs et Chrétiens ne pouvaient plus longtemps persévérer dans leur erreur et n’avaient plus que le choix entre l’Islam et la mort. L’application de cette politique au fur et à mesure des conquêtes marocaines installa une terreur profonde et provoqua de nombreuses conversions forcées mais aussi des exécutions : un document mentionne l’exécution de 150 Juifs à Sijilmasa, le chef de la communauté juive de Fès, rabbi Juda Hacohen ibn Shoushan est exécuté en 1165. Certaines familles juives parviennent pourtant à s’enfuir, notamment celle de Maïmonide.

Dans d’autres régions du Maghreb, les Juifs sont autorisés à s’exiler[11]. Après les grandes vagues de conquête, l’attitude des Almohades devient moins intransigeante. Des synagogues sont rouvertes, des familles converties reviennent à la pratique du judaïsme après deux ou trois générations. Au XIIIe siècle, un document de la Gueniza du Caire indique la présence de dix-sept communautés juives au Maroc. En 1232, on constate l’existence d’une communauté juive à Marrakech. Mais cette tolérance reste fragile : ainsi, le port d’un vêtement distinctif est imposé aux Juifs par le calife El Mansour, et lorsque des émeutes éclatent, les émeutiers s’en prennent souvent aux Juifs, comme à Fès en 1276, où quatorze Juifs sont massacrés.

1391 et 1492 : les grandes vagues d'immigration des Juifs d'Espagne

Entre 1391 et 1492 , les communautés juives de la péninsule ibérique connaissent de graves troubles après la Reconquista par les Rois Catholiques sur la domination musulmane. Des persécutions commencent dès 1391, notamment en Catalogne et à Majorque entraînant l'exil de Juifs trouvant refuge en Afrique du nord. C'est en 1492 , suivant l'édit des souverains Isabelle de Castille et Ferdinand II d'Aragon en Espagne puis au Portugal, c'est-à-dire le décret de l'Alhambra, que va se dérouler une importante migration de Juifs Séfarades vers le royaume du Maroc. Les Juifs Séfarades et leurs traditions vont régir une grande et importante influence au Maroc.

Les communautés juives de l'Empire chérifien jusqu'au XIXe siècle

La dynastie Alaouite

Le XXe siècle

Mariage juif à Meknès, par Eugène Delacroix, Louvre, Paris

La population marocaine juive était numériquement importante au milieu du XXe siècle.

Le Dahir du 31 octobre 1940 portant application au Maroc du statut des Juifs est prévu pour une mise en application à partir du 1er janvier 1941. Les fonctionnaires juifs perdent leur emploi, et beaucoup se recyclent dans le commerce. Le roi n'est pas perçu comme étant responsable de ces mesures imposées par Vichy[12]. Un télégramme diplomatique de 1941 présenté à l'Académie du royaume du Maroc en 1985, mentionne des « tensions » entre le roi et le Résident général Charles Noguès à propos du statut des Juifs[13]. Parfois des musulmans ou des chrétiens apportent leur aide pour limiter l'impact des mesures de confiscation des biens des Juifs[13].

Il y a déjà des vagues d’émigration vers la Palestine dès la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Les Marocains juifs, même pendant la colonisation, sont restés des sujets de nationalité marocaine, comme les Tunisiens juifs, le décret Crémieux n’étant d’application qu’en Algérie alors française.

Il y avait également des Juifs tunisiens et algériens qui vivaient au Maroc sous le protectorat. Dans un ouvrage paru en 1980[14], une enseignante française issue d’une famille tunisienne juive qui a passé sa jeunesse à Casablanca relate que « mes parents avaient beaucoup de mépris pour les Juifs marocains. Ils représentaient pour eux l’obscurantisme, l’attachement à la religion. », les Juifs tunisiens se considéraient comme une sorte d’aristocratie, « ils avaient été colonisés par les Français avant les autres et ils étaient plus francisés que les Marocains ». Certains d’entre eux, comme le banquier Félix Nataf, ont joué un rôle important au sein des « Amitiés marocaines » comme intermédiaires entre les nationalistes marocains musulmans et les autorités politiques françaises, au Maroc et à Paris, pendant le processus qui a abouti à l’indépendance du Maroc[15].[réf. insuffisante]

Les plus pauvres partent en Israël, où ils constituent une part importante du prolétariat et de la population des « villes de développement », tandis que l’élite et la classe moyenne émigrent au Canada et en France.

Les Marocains juifs sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles. L’État marocain leur a établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, ils sont régis par la loi mosaïque, ce qui signifie qu’ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l’héritage et au droit des mineurs.

L’essentiel de la communauté juive marocaine se concentre à Meknès, Casablanca et à Rabat. Essaouira (Mogador), une des villes du Maroc dont le nombre d’habitants de confession juive dépassait les 60 %, n’en compte plus que très peu. Plusieurs villages du Haut et Moyen Atlas, qui comptaient une majorité de Juifs, ont vu leur population juive disparaitre après l’avènement de l’État d’Israël.

Étude génétique

Des récentes études génétiques ont été effectuées sur les différentes populations juives mondiales, mais les historiens ne se sont pas encore prononcés pour en tirer des conclusions sur l’origine de ces populations.

Article détaillé : Études génétiques sur les Juifs.

Culture

Depuis 1997, Casablanca abrite « le musée du judaïsme marocain ». Méconnu du grand public le musée est consacré à la composante juive de la culture marocaine. On peut y visiter des expositions itinéraires et autres permanentes. Sur plus de 600 m2 le visiteur peut admirer des caftans marocains ornés de l’Étoile de David, des costumes, des lampes de Hanoukka et divers objets du patrimoine culturel marocain. On peut aussi y découvrir des synagogues de style marocain. Par ailleurs le musée contient une bibliothèque, une vidéothèque et une photothèque.

Communautés juives marocaines à travers le monde

Une synagogue à Fès.

Chaque année, les expatriés venus du monde entier se retrouvent autour de tombeaux de saints situés à Ouezzane, Safi, Essaouira ou Taroudant pour fêter la hiloula, version juive du moussem, qui rappelle les fastes du passé et commémore l’attachement à la terre des ancêtres.

À Montréal, leur arrivée a modifié les relations entre nationalistes québécois et Juifs, dans leur quasi-totalité anglophones (ou yiddishophones) et pro-fédéralistes, en créant une nouvelle (communauté culturelle) juive francophone rapidement dotée de structures communautaires spécifiques.

En Israël, dès les années 1950, il y a eu des émeutes parmi les Juifs marocains parqués dans les villes de développement. Dans les années 1970 furent même créées des Panthères noires (HaPanterim HaSHkhorim) sur le modèle afro-américain du Black Panther Party mais, dans le dernier quart du XXe siècle, leur poids politique s’est considérablement accru, devenant plus conforme à leur importance démographique, principalement via des partis ethniques comme Tami, Gesher et surtout Shass. Ils font partie des Juifs dit Séfarades ou Mizrahi (orientaux).

L'humoriste Marocain Gad el Maleh, possédant également aujourd'hui les nationalités française et canadienne, est un exemple célèbre de juifs Marocain.

Notes et références

  1. Jaouad Mdidech, Plus que 5 000 juifs au Maroc contre 300 000 en 1948, in La Vie éco, 11 mai 2007, article en ligne.
  2. a et b Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l’Afrique septentrionale, traduction de William McGuckin de Slane, éd. Paul Geuthner, Paris, 1978, tome 1, p. 208-209.
  3. Gabriel Camps, Les Berbères – Aux marges de l’histoire.[réf. incomplète]
  4. Charles-André JULIEN, Histoire de l’Afrique du Nord, Tome 2, Paris, Payot, 1975, p. 27.
  5. a et b André Chouraqui, Histoire des Juifs en Afrique du Nord, Éd. Hachette, Paris, 1985, p. 111.
  6. Charles-André JULIEN, op. cit., p. 42.
  7. André Chouraqui, op. cit., p. 112-114.
  8. Charles-André JULIEN, op. cit., p. 76-88.
  9. André Chouraqui, op. cit., p. 116-117.
  10. Charles-André JULIEN, op. cit., p. 92-131.
  11. André Chouraqui, op. cit., p. 117-124.
  12. Jacques Dahan, « Regard d'un juif marocain sur l'histoire contemporaine de son pays: de l'avènement de Sa Majesté le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, au dénouement du complot d'Oufkir (1927-1972) », L'Harmattan, 1995, (ISBN 2738437273), p.31
  13. a et b Karim Boukhari, Hassan Hamdani, Des camps de concentration au Maroc… et autres révélations sur l'histoire secrète des juifs du Maroc sous Mohammed V, Telquel online, N° 274, consulté le 30 décembre 2010
  14. Luc Rosenzweig, La jeune France juive, éd. Libres-Hallier, 1980, p. 118.
  15. Félix Nataf, L’indépendance du Maroc. Témoignage d’action 1950-1956, Plon, Paris, 1975.

Repères bibliographiques

Ouvrages

  • Hanania Alain Amar : Une jeunesse juive au Maroc. L’Harmattan, collection Mémoires du XXe siècle, à Paris, 2001.
  • Hanania Alain Amar et Guy Vernay :Le Statut personnel des Juifs au Maroc : droit et pouvoir, éd. L’Harmattan, Paris, 2009
  • Robert Assaraf, Une certaine histoire moderne des juifs au Maroc 1860-1999, éd. Gawsewitch, 2005, (ISBN 2-35013-005-3)
  • David Bensoussan, Il était une fois le Maroc : témoignages du passé judéo-marocain, éd. du Lys, www.editionsdulys.com, Montréal, 2010 (ISBN 2-922505-14-6)
  • David Bensoussan, Asher Knafo, Mariage juif à Mogador, éd. du Lys, 2004
  • André Chouraqui, Histoire des Juifs en Afrique du Nord, Éd. Hachette en 1 volume (1985) ou rééd. aux Éd. du Rocher en 2 tomes (1998) (ISBN 2268031055) et (ISBN 2268031063)
  • Mark R. Cohen, Sous le Croissant et sous la Croix - les Juifs au Moyen Âge, trad. de l’anglais par Jean-Pierre Ricard, éd. du Seuil, Paris, 2008.(ISBN 9782020815796)
  • Jacques Dahan, Regards d’un Juif marocain sur l’histoire contemporaine de son pays, éd. L’Harmattan, Paris, 1995
  • Sarah Leibovici, Chronique des Juifs de Tétouan (1860-1896), éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 1984, (ISBN 2706808659)
  • Victor Malka, La mémoire brisée des Juifs du Maroc, éd. Entente,1978
  • J.-L. Miège, M. Benaboud, N. Erzini, Tétouan, ville andalouse marocaine, éd. CNRS, Paris, 1996. (ISBN 227105396X)
  • Jacques Taïeb, Sociétés juives du Maghreb moderne (1500-1900), éd. Maisonneuve et Larose Paris, 2000. (ISBN 2706814675)
  • Shmuel Trigano (sous la direction de), Le Monde sépharade, tome 1, Histoire, et tome 2, Culture, Éd. du Seuil, Paris, 2006. (ISBN 2020869926)
  • Haïm Zafrani, Deux mille ans de vie juive au Maroc, éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 1995
  • Haïm Zafrani, Juifs d’Andalousie et du Maghreb, éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 2002, (ISBN 2706816295)

Articles

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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