- Gare du Creusot TGV
-
Le Creusot - Montceau - Montchanin Localisation Pays France Commune Ecuisses Adresse avenue de l'Europe
71210 EcuissesCoordonnées géographiques Gestion et exploitation Propriétaire RFF / SNCF Exploitant SNCF Services TGV Caractéristiques Ligne(s) Combs-la-Ville à Saint-Louis Voies 4 (dont 2 centrales sans arrêt) Quais Quai 1 : 428 m
Quai 2 : 421 mTransit annuel 780 000[1] (2008) Altitude 318 m Historique Mise en service 27 septembre 1981 modifier La gare du Creusot TGV (portant le nom officiel de Le Creusot - Montceau-les-Mines - Montchanin) est une gare ferroviaire de la ligne Combs-la-Ville - Saint-Louis (LGV) qui permet la relation TGV de Paris à Marseille. Elle est située à proximité de Montchanin sur le territoire de la commune d'Écuisses, dans le département de la Saône-et-Loire en région Bourgogne. Par la route la gare est à 2 km au nord du croisement entre la Route nationale 80 et la route nationale 70, à 8 km du Creusot et à 26 km de Montceau-les-Mines.
Sommaire
Situation Ferroviaire
La gare du Creusot TGV est située au point kilométrique (PK) 273,816 de la ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV). Son altitude est de 318 m.
La gare est reliée à la ligne de Nevers à Chagny par un raccordement non utilisé pour les relations commerciales.
Histoire
Création
Le Creusot TGV est issue d'un compromis entre la logique de la SNCF, qui souhaitait réaliser une ligne à grande vitesse de Paris à Lyon sans arrêt intermédiaire (une simple halte technique était prévue à Montchanin) et celles des collectivités locales qui se sont mobilisées lors de l’étude d’impact de la LGV pour valoriser l’aménagement de leur territoire. Pour la SNCF le potentiel de clientèle ne justifiait pas l'investissement dans des raccordements pour une desserte des gares centrales[2]. Le projet de construction de la gare a notamment été défendu par André Jarrot, ancien ministre, sénateur et député, à l'époque maire de Montceau-les-Mines.
Le 22 septembre 1981 la LGV Sud-Est a été officiellement inaugurée en gare du Creusot par François Mitterrand[3]. Elle a permis une liaison directe à Paris en 1 h 20, alors qu'il fallait auparavant 3 h 40 en empruntant une correspondance à Dijon ou à Nevers. Il en est de même vers Lyon avec un temps de trajet réduit à 40 min contre 1 h 30 via des correspondances à Chagny ou Chalon-sur-Saône[2].
Effets territoriaux
Conformément au consensus politique qui existait alors en France sur les effets structurants des infrastructures de transports, il y avait localement de grands espoirs sur les effets positif de cette équipement sur le développement de l'aire urbaine. La DATAR a ainsi appuyé la création d'une gare, avec l'espoir qu'elle permette d'atténuer les effets de la crise dans la région. On espérait en effet qu'elle allait attirer de nouvelles entreprises qui auraient pris le relais de l'industrie sidérurgique[2].
Les élus ont ainsi décidé du classement des terrains agricoles environnant en ZAD et de la création d'une ZAC de 2,5 ha sur le site. Malgré une forte promotion de la SNCF et de le communauté urbaine Creusot-Montceau, on observe seulement trois implantations à la fin des années 1980. En 1984 l'agence de développement économique «Creusot-Montceau Développement» regroupe les acteurs locaux (CCI, communauté de communes…), elle se voit confier le développement du site de la gare. En 1989 elle impulse le projet projet « Coriolis » qui prévoit deux zones: 4ha autour de gare pour des activités tertiaires (hôtels, centre de congrès, immeubles de bureau…), 45 ha plus à l'ouest pour des unités industrielles (production et R&D)[2].
Si les subventions de l’État et l’Union Européenne pour aider la reconversion industrielle ont permis d'attirer quelques entreprises, avec au total une quinzaine d'établissements présents sur le site, le résultat reste cependant bien en deçà des attentes. Les établissements industriels sont ainsi des sites de production banalisés, sans grande valeur ajoutée. La plupart des projets d'infrastructures tertiaires ont été suspendus, elle se limite à deux immeubles de bureaux que la communauté urbaine envisage de reconstruire[2].
Il n'y avait pas de volonté politique pour favoriser l'implantation d'entreprises autour de la gare, les deux villes du Creusot et de Montceau souhaitant favoriser le développement des zones existantes sur leur territoire. Les acteurs locaux affirment ainsi que le TGV a été un élément majeur de la reconversion de l'aire urbaine. Il a permis d'attirer des entreprises nouvelles, qui se sont majoritairement installées sur les anciens sites industriels[4].
Fréquentation
À la mise en service 900 000 voyageurs annuels étaient attendus par la SNCF. La fréquentation réelle a été beaucoup plus faible avec 250 000 voyageurs en 1982. Elle était alors utilisée à 75% pour des trajets vers Paris, et 25% vers Lyon[5].
La fréquentation s'est par la suite améliorée, avec 780 000 voyageurs en 2008[1]. La gare présente un usage professionnel assez important, avec une proportion d’abonnements Fréquence supérieur à la moyenne nationale, la part des destinations semblant rester dans une proportion 3/4 1/4 entre Paris et Lyon[5].
Intermodalité
À l'ouverture de la gare des navettes par autocars desservaient le Creusot, Montceau-les-Mines, Autun, Chalon et Roanne. Faute de rentabilité suffisante, seule la liaison vers Roanne s'est maintenue, les lignes vers Le Creusot et Autun ayant fusionné[2].
La desserte par trains TER de la gare est envisagée depuis longtemps. Elle est en effet située près de la gare de Montchanin, à environ 1 km de la ligne Nevers - Chagny auquel elle est reliée par une voie de service[6]. L'étude d'un barreau ferroviaire a été actée dans le CPER état région 2000[7]. Il a été abandonné pour des raisons de coûts jugés trop élevés[8]. Elle pourrait être relancée dans le cadre de l’électrification de la ligne Chagny – Nevers[7].
Service voyageurs
Accueil
Desserte
Principalement desservie par les trains Paris-Lyon, elle bénéficie aussi de l'arrêt de quelques intersecteurs.
Notes et références
- Projet de gare nouvelle dans le secteur d'Arrou-Courtalain p30 fevrier 2010
- Gares exurbanisées et développement urbain : Le cas des gares TGV bourguignonnes, Valérie Facchinetti-Mannone 2006, Revue géographique de l'Est vol. 46, no 1-2, p. 15-23
- http://discours.vie-publique.fr/notices/817128000.html
- Les impacts d’une gare TGV sur un territoire p79 Direction Départementale de l’Équipement de Saône & Loire 2007-2008
- Les impacts d’une gare TGV sur un territoire Direction Départementale de l’Équipement de Saône & Loire 2007-2008
- http://plm1950.msts.free.fr/rail/CorresTGV.html
- http://www.cu-creusot-montceau.fr/ACCMC/PubliNow/uploadDocuments/04785/deliberation_15052008_V-1.pdf (Archive, Wikiwix, que faire ?)
- http://www.region-bourgogne.fr/download.php?voir=0&document_id=1955
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des gares de France
- Liste des gares nouvelles sur lignes à grande vitesse
- Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV)
Lien externe
- La gare du Creusot TGV sur Gares en mouvement, un site officiel de la SNCF
Tableau des dessertes
Direction précédente Gare précédente Trains Gare suivante Direction suivante Paris-Gare de Lyon Paris-Gare de Lyon TGV Lyon-Part-Dieu Lyon-Perrache ou Saint-Étienne-Châteaucreux Catégories :- Gare TGV
- Gare de Saône-et-Loire
- Le Creusot
Wikimedia Foundation. 2010.