- 11e bataillon de chasseurs a pied
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11e bataillon de chasseurs alpins
11e Bataillon de Chasseurs Alpins Période 1854 – 1990 Pays France Branche Armée de terre Type Bataillon de chasseurs alpins Rôle Infanterie alpine Garnison Barcelonnette Inscriptions sur l’emblème Voir étendard unique des chasseurs Anniversaire Sidi-Brahim Guerres Guerre d'Italie 1859
Guerre de 1870
Conquête du Tonkin 1885
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'AlgérieFourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
avec une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945Décorations Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes
Croix de guerre 1939-1945 deux palmesmodifier Le 11e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) était une unité militaire de l’armée française, aujourd'hui dissoute.
Sommaire
Histoire
XIXe Siècle
- Un 11e Bataillon de Chasseurs est formé le 10 septembre 1788 par ordonnance royale de Louis XVI. Il tient garnison à Monaco. Il est dissous sous le 1er Empire.
- 2 février 1854: Le 11e Bataillon de Chasseurs à Pied est créé à Strasbourg par décret Impérial. Envoyé au camp de Viméreux lors de la guerre de Crimée en 1854, il est ensuite attaché à l'Armée de l'Est et tient garnison à Paris en 1855, puis à Vincennes jusqu'au 20 mai 1856.
- 20 mai 1856: Le Bataillon rejoint l'Algérie et participe aux expéditions des Babors et de la grande Kabylie en 1857, de l'Oued-El-Kebir en 1858.
- En 1859, il prend part à la guerre d'Italie et se distingue au passage du Tessin, à Magenta et à Solferino, ou ses carrés résistent aux trois charges de la cavalerie Autrichiennes.
- Lors de la Guerre de 1870, le 11e Bataillon s'illustre dans les combats de Borny, Rezonville, Saint-Privat (Montigny-lès-Metz), Servigny et Ladon. A Sedan il disparaît avec l'Armée de Metz. Dans le cadre de l'Armée de la Loire il est reformé en 11e Bataillon de marche, il combat à Villorceau et au Mans.
- 6 septembre 1871: Le 11e Bataillon de Chasseurs est reconstitué et prend garnison à Lyon.
- 30 avril 1875: Le 11e Bataillon part à nouveau en Algérie ou il fait partie des colonnes expéditionnaires du Sud en 1876 et du Souf en 1877.
- Rentré en métropole, il se fixe à Alençon
- 27 avril 1885: Départ pour le Tonkin. Le bataillon embarque à Toulon le 30 avril, pour débarquer en baie d'Along le 31 mai. Il prend part aux affaires de Hué, Tam-so, Yengia, Dong-Triem et Hoan-Mo. Le 11e Bataillon est ainsi le seul parmi les Bataillons de Chasseurs a avoir participé à la conquête du Tonkin.
- 1er avril 1888: De retour en France, il est stationné à Albertville jusqu'en 1894.
- Par décret du 2 janvier 1889, il devient Bataillon de Chasseurs Alpins. Il s'installe à Annecy
- 1er février 1895: une compagnie est désignée pour faire partie du Bataillon de Chasseurs qui embarque le 12 avril pour Madagascar et prend part aux combat de Mévétanana et Bevitzoka.
Première Guerre Mondiale
1914
- Le 11e Bataillon sous les ordres du commandant Augerd quitte Annecy le 5 août et est engagé dans les Vosges. Il y combat d'abord pour repousser la couverture ennemie(le Lac Blanc) puis pour couvrir le repli (Charbonnière, 18 et 20 août - Stampoumont, 22 août), enfin pour arrêter définitivement et pour faire reculer l'envahisseur (Hemberg du 2 au 6 septembre).
- En remplacement du Commandant Augerd promu, le CBA Forêt prend le commandement le 22 septembre. Le Bataillon transporté dans le nord, participe à la course à la mer (Lihons le 25 septembre - Dompierre le 29 septembre)à la bataille des Flandres (Kemmel en novembre) et à la tentative d'offensive d'hiver (Carency le 27 décembre)
1915
- Ramené dans les Vosges, le Bataillon est bientôt engagé dans la partie d'Alsace conquise, il repousse les attaques allemandes (Sultzern le 19 février) et passant lui même à l'attaque, s'empare de Metzeral le 21 juin ce qui lui vaut sa première citation. Bléssé à Metzeral, le Commandant Forêt passe le commandement au CBA de Douglas le 22 juin. Sous ses ordres le Bataillon continue à lutter dans les Vosges et livre de sanglants combats (crête du Barrenkopf 27 juillet, Le Linge à Hohrod le 5 août, Hartmannswillerkopf le 31 décembre). Le Capitaine Joseph Ferdinand Belmont a été blessé mortellement le 28 décembre 1915 à 4 heures du matin (dans les environs du Hirtzenstein, sous l'Hartmannswillerkopf).
1916
- Le Commandant Pichot-Duclos remplace le CBA de Douglas. Le bataillon tient l'Hilsenfirst pendant le printemps et participe ensuite à la Bataille de la Somme (Bois de Hem le 20 juillet, Maurepas le 16 août, Mont Saint-Quentin le 12 septembre).
- Sous les ordres du Commandant Doyen, qui remplace le CBA Pichot-Duclos, le Bataillon est ramené dans les Vosges où il terminera dans un secteur calme.
1917
- L'hiver, le printemps et l'été 1917 voient le Bataillon transporté des Vosges sur l'Aisne, dans la Meuse et en Champagne. Les périodes d'entraînement dans les camps alternent avec l'occupation des secteurs du front. Aucun combat important dans cette période
- En automne le Bataillon est brusquement appelé à opérer en Italie où la situation est grave. Il arrête les Autrichiens au Monte-Tomba le 30 décembre.
1918
- Ramené en France dès la première attaque allemande, le 11e Bataillon stationne successivement en Picardie, en Flandre et enfin sur l'Ourcq ou il se trouve quand sonne l'heure de l'offensive victorieuse. Il participe à l'attaque de juillet (Rassy le 19, Bois de Chatelet le 23)et y gagne sa deuxième citation.
Entre-Deux-Guerres
- Après l'Armistice, le Bataillon est ramené sur Paris, il cantonne successivement à Viarmes, Neuilly, Challes.
Il rend les honneurs aux souverains et chefs d'États.
- Au printemps 1919, il est désigné pour faire partie de l'armée du Rhin. Il tient garnison à Hainfeld, Germersheim, Schornsheim, Landau, Trèves et Neustadt. Il participe à la première occupation de la Ruhr de mai à juillet 1921 et retrouve ensuite sa garnison à Neustadt. Lors de la deuxième occupation de la ruhr de janvier 1923 à janvier 1924 il passe par Dattelv, Horde, Appelerbeck et enfin Düsseldorf.
- Quittant le Ruhr, il établit ses quartiers à Bigen d'octobre 1924 à décembre 1925, puis à Kruznach de décembre 1925 à novembre 1926 et enfin à Kaiserslautern.
- 30 juin 1930: A l'évacuation de la Rhénanie, il est dissous, sans disparaître pour autant, puisque à cette même date, le BCA de Gap prend l'appellation 11e Bataillon. Le Bataillon occupera le Quartier Reynier jusqu'a son départ pour le front de l'Est en 1939.
Ces retrouvailles avec le milieu alpin le confirment dans sa vocation de combat dans des conditions difficiles. Il va le prouver avec héroïsme pendant la campagne de france.
Seconde Guerre Mondiale (1939-1945)
- En novembre 1939, le bataillon part pour le front au sein de la 7e demi-brigade alpine, il combat sur l'Aisne et sur l'Ourcq.
- 9 et 10 juin: il résiste sur place dans les bois de la Ferme du Préau jusqu'au sacrifice total.
- Il ne reparaîtra pas dans la bataille et ne sera pas reformé dans le cadre de l'armée d'Armistice. Il est cité à l'ordre de l'armée le 10 juin 1940 par le secrétaire général de la défense nationale.
- Héritier des maquis de l'Oisans et du Queyras, le bataillon est recréé le 5 octobre 1944, au fort du Rabot à Grenoble. Par décret du 16 décembre il prend l'appellation 11e Bataillon de Chasseurs Alpins.
- Tout a long de l'hiver 1944 - 1945 il est en Haute Maurienne au pied du Mont-Cenis. Les Allemands occupent les crêtes.
- 4 avril 1945: l'ordre est donné de s'emparer du plateau du Mont-Cenis avec comme objectif principal le Mont-Froid. Attaquant de bas en haut des positions fortement tenues, gravissant avant l'assaut mille mètres de dénivelé, il atteint d'emblée tous ses objectifs. Pour ce fait d'arme, il reçoit sa deuxieme citation au titre de la guerre 1939-1945.
Le 28 avril, le Bataillon franchit le Mont-Cenis pour poursuivre les Allemands en Italie. Le 30 avril, il progresse en direction de Turin. le 23 mai, après l'armistice le Bataillon regagne la France.
- 7 septembre 1945: il s'installe en Autriche dans le cadre de l'armée d'occupation. Il est stationné à Bregenz sur les rives du lac de Constance.
- 21 octobre 1946, le Bataillon reçoit la fourragère 39-45, pour les deux citations qu'il a obtenues.
- Avril 1948: le 11e Bataillon de Chasseurs Alpins rentre en France et s'établit à Barcelonnette devenant ainsi le Bataillon de l'Ubaye.
Conquête du Mont-Froid
Le 11e BCA commandé par le capitaine Grand, reçoit l'ordre, le 2 avril 1945 de s'emparer de la crête du Mont-Froid qui domine la vallée de la Maurienne. Cette pièce maîtresse du dispositif ennemi est tenue par des troupes d'élite de la Wehrmacht renforcée par des unités italiennes de la division "Folgore".
L'attaque est prévue pour le 4 avril 1945. En raison des conditions atmosphériques, elle est reportée de 24 heures. La mission principale, conquérir le Mont-Froid est confié à la 4e Cie que commande le Capitaine Branche. Elle est renforcée par la SES/2 du Sous-lieutenant Faure. Il est 18 heures ce 4 avril, quand les sections s'engagent sur la pente au départ de Bramans. Les éléments sont déchaînés. Une épaisse couche de neige couvre le sol, un vent glacial balaie la crête. En tête progresse la ses/4 du Sous-lieutenant Lacabe.
Lorsque le jour se lève, deux des trois points de résistance ennemie sont dépassés sans être tombés entre nos mains. Ce sera l'affaire de la journée du 5 avril. Les Allemands essayent par tous les moyens de rester maître de l'ensemble de la position. Devant le bloc Est, les deux adversaires s'installent dans un face à face meurtrier. Au bout de 24 heures, le S/L Lacabe et ses éclaireurs s'en emparent. Tout au long de la journée du 6 avril, ils vont consolider la défense. Au milieu de la nuit suivante une puissante contre attaque les en déloge. L'Allemand s'y maintient toute la nuit, mais sous les coups redoublés des Français, il est contraint de se replier. Au matin du 7 avril 1945, le Mont-Froid est entièrement au mains des Français. Après plus de 48 heures de combat dans des conditions épouvantables, la 4e Compagnie est relevée. Deux jours plus tard le général de Gaulle, au cours d'une prise d'armes à Bramans, décernera pour ce fait d'armes une nouvelle citation au Bataillon.Le 11 en Ubaye
Le Bataillon s'installe en 1948, à Barcelonnette et à Jausiers dans les quartiers Jacquemot et Breissand.
La Vallée de l'Ubaye renoue avec ses traditions militaires. En effet, lieu de passage, elle a, de tout temps, accueilli des unités militaires dont le volume variait suivant les tensions du moment.
Centre d'instruction pendant la période de la guerre d'Algérie, le “Onze” redevient Bataillon opérationnel le 10 juillet 1969 et entre dans la composition de la 17ème Brigade Alpine.
A la dissolution de cette grande unité, il est intégré dans la 27ème Division Alpine le 1er août 1976.
A cette même date le quartier Jacquemot change d'appellation pour devenir quartier Craplet en souvenir de l'ancien Chef de Corps du Bataillon décédé accidentellement en août 1972.
Depuis 1982, au sein de 1a 27ème Division Alpine, le 11ème B.C.A. fait partie de la Force d'Action Rapide. Outre sa mission de protection au profit de la force nucléaire stratégique du plateau d'Albion, il participe aux relèves Outre-Mer et principalement, dans le cadre du bataillon logistique français, à la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban.
Le Bataillon de l'Ubaye est articulé en une compagnie de commandement et de services, une compagnie d'éclairage et d'appui, trois compagnies de combat et une compagnie d'instruction. Son effectif est d'environ 1000 hommes dont 200 cadres. Formé en majorité d'appelés, il entretient des relations exemplaires avec la population locale. Bénéficiant d'un environnement exceptionnellement favorable, le Bataillon dispose de possibilités d'instruction et d'entraînement remarquables qu'il met à profit pour se hisser au niveau des meilleures uinités de l'armée de terre.
Dans le cadre de la restructuration consécutive à la mise en oeuvre du plan de ARMEE 2000, le 11ème Bataillon de Chasseurs Alpins est dissous à compter du 30 juin 1990.
Chefs de corps
- CBA NEPCE 22/11/1853 - 11/08/1857
- CBA DUMONT 12/08/1857 - 29/06/1859
- CBA LABATUT 30/06/1859 - 20/12/1866
- CBA DE PAILLOT 21/12/1866 - 11/09/1870
- CBA AVRIL 12/09/1870 - 26/10/1870
- CBA FOUINEAO 27/10/1870 - 29/01/1877
- CBA OLLIVIER 30/01/1877 - 14/05/1880
- CBA GILLET 15/05/1880 - 12/03/1883
- CBA CARDOT 15/03/1883 - 07/05/1886
- CBA PONCET 08/05/1886 - 20/03/1887
- CBA PARISOT 21/03/1887 - 31/10/1891
- CBA SOUVESTRE 01/11/1891 AU 18/02/1894
- CBA SCHMITZ 19/02/1894 AU 01/02/1898
- CBA DUCHATELET 02/02/1898 AU 24/03/1902
- CBA DE BONNEVAL 25/03/1902 AU 22/06/1907
- CBA MATHIEU 23/06/1907 AU 01/11/1911
- 02/11/1911 AU 10/12/1913: CBA Gamelin
- CBA AUGERD 11/12/1913 AU 14/09/1914
- CBA FORET 22/09/1914 AU 21/06/1915
- CBA DE DOUGLAS 21/06/1915 AU 09/02/1916
- CBA PICHOT DUCLOS 10/02/1916 AU 26/10/1916
- CBA DOYEN 27/10/1916 AU 20/07/1918
- CBA CIAMBELLI 21/07/1916 AU 30/10/1918
- CBA LAMBERT 14/11/1918 AU 24/11/1921
- CBA HALBWACHS 25/11/1921 AU 25/12/1923
- CBA LAURE 26/12/1923 AU 09/07/1925
- CBA BOYER 10/07/1925 ZU 30/06/1930
- CBA DE GROUCH 01/07/1930 AU 23/06/1933
- CBA BONNET 24/06/1933 A 1938
- CBA HUMBERT 1938 A 1940
- CNE GRANT 05/10/1944 AU 04/08/1945
- CBA GUIGARD 05/08/1945 AU 01/05/1946
- CBA CRAPLET 02/05/1946 AU 14/07/1947
- CBA BUREAU 15/07/1947 AU 14/08/1949
- CBA BALAC 15/08/1949 AU 22/09/1951
- CBA BOUVET 23/09/1951 AU 05/09/1953
- LCL MONTFAGNON 06/09/1953 AU 19/07/1958
- LCL GIRAUD 20/07/1958 AU 13/11/1962
- LCL GUIGUES 14/11/1962 AU 07/01/1964
- CBA BARTHEZ 08/01/1964 AU 29/05/1964
- CBA GELY 30/05/1964 AU 26/10/1964
- CBA BAISLE 27/06/1967 AU 12/08/1970
- LCL JACQUENOT 28/06/1967 AU 12/08/1970
- LCL OUVRARD 13/08/1970 AU 18/08/1972
- LCL DE GUILLEBONT 19/08/1972 AU 20/08/1974
- LCL MARIELL-TREHOUART 21/08/1974 AU 27/08/1976
- LCL PELARDY 28/08/1976 AU 02/08/1977
- LCL AVON 03/08/1977 AU 02/08/1979
- LCL COREAU 03/08/1979 AU 03/08/1981
- LCL BARRET 04/08/1981 AU 04/08/1983
- LCL BRACHET 05/08/1983 AU 02/08/1985
- LCL MULTRIER 03/08/1985 AU 04/08//1987
- LCL BAYLE 05/08/1987 AU 04/08/1989
- LCL REBUFFEL 05/08/1989 AU 30/06/1990
Garnisons
- 1854 Camp de Viméreux
- 1855 Paris
- 1856 Vincennes
- 1872 1875 Lyon
- 1877 1885 Alençon
- 1889 Aberville
- 1894 1914 Annecy
- 1918 1930 Rhénanie Neustad - Dusseldorf - Kreuznach - Kaiserlautern
- 1930 1939 Gap
- 1948 1990 Barcelonnette
Ses refrains
« 11e bataillon d'chasseurs à pieds ! 11e bataillon d'purée ! »
« 11e bataillon d'chasseurs alpins ! 11e bataillon d'putain ! »
« Si tu n'en as pas six pouces de long ! T'auras pas ma sœur Suzon ! »
« 11e bataillon d'chasseurs alpins ! 11e bataillon d'lapins ! »
Depuis la Seconde Guerre mondiale
- Après la guerre, il est réimplanté dans la vallée, à Barcelonnette — quartier Craplet — 1re et 2e compagnie de combat et compagnie de commandement et des services CCS jusqu'à sa transformation en 1990 en Centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne (CIECM)
- La compagnie, d'instruction était à Jausiersau quatier breissand avec la 3°compagnie, la compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) etait à Gapau quartier reynier. le bataillon possède chalet à Maison Méane, dans la zone franche au-delà de Larche. Le hameau de Maison Méane a été reconstruit par les Italiens dans le cadre des dommages de guerre. La mission prioritaire du bataillon était la couverture en première alerte du site d'Albion.
À Gap où était basée la Compagnie d'éclairage et d'appui, le quartier Reynier comprenait trois sections : la Section mortiers lourds (SML) commandée en 1982 par le capitaine Dupuy, la Fanfare, la section MILAN (Missiles légers anti-chars)et la fanfare. Depuis 1992, le quartier Reynier abrite le Pôle universitaire de Gap ([1]).
Le bataillon possédait en plus un peloton cynophile basé à Tallard composé de 7 chiens dont Terk qui avait retrouvé des personnes enfouies dans une avalanche à plus de 8 mètres de fond.
Le bataillon était particulièrement bien intégré à la vallée et jouissait d'un grand prestige auprès des habitants grâce à son peloton cynophile qui en faisait un acteur déterminant en secours sur avalanche et en recherche de personnes ainsi qu'un apport économique non négligeable en dehors des périodes touristiques.
Le 1er juillet 2008, le Ciecm a été fusionné avec le CNAM Centre national d'aguerrissement en montagne de Briançon dont il dépend dorénavant sous la forme de : Cnam, détachement de Barcelonnette. Le détachement Barcelonnette du CNAM sera dissout le 1 juillet 2009 mettant fin à la présence militaire dans la vallée de l'ubaye. Le CNAM Briançon disparaitra definitivement lui aussi le 31 decembre 2009...
Principaux faits d’armes
- Il participe à la Première Guerre mondiale, où il est cité quatre fois à l'ordre de l'armée, il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Son insigne représentait un edelweiss dans un cor de chasse. Lorsqu'il appartenait à la 7° Demi Brigade Alpine dite Brigade Sud il portait l'insigne de celle-ci sur l'épaule, cet insigne était aussi un edelweiss.
L'edelweiss était l'insigne de la 7° Demi Brigade Alpine brigade sud regroupant le 6° BCA - Le 22° BCA - Le 11° BCA - le 159° RIA, la gentianeétait celui de la 5° Demi Brigade Alpine brigade nord regroupant 7° BCA - 13° BCA - 27° BCA. Aujourd'hui seul la gentiane subsiste elle est l'insigne de la 27°BIM Brigade d'infanterie de Montagne.
Voir aussi
- Liste des unités de chasseurs à pied de l’armée française
- Chasseurs ardennais (armée belge)
- Chasseur à pied
Liens externes
- Le 11e BCA lors de la Première Guerre mondiale
- Centre d’instruction et d'entraînement au combat en montagne
- Les anciens de l'EMHM
- (fr) Le 11° BCA en Italie durant la 1° Guerre Mondiale
Sources
- [2]bataillon de chasseurs durant la grande guerre.
- [3] citations collectives des bataillons de chasseurs de 1914-1918. dont le 11e.
- [4]TRADITIONS ET SYMBOLIQUE MILITAIRES
- Portail de l’histoire militaire
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