Crouin

Crouin

Cognac (Charente)

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Cognac

La porte Saint-Jacques et le château François Ier
La porte Saint-Jacques et le château François Ier

Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente
Arrondissement Cognac
(chef-lieu)
Canton chef-lieu des canton de Cognac-Nord et canton de Cognac-Sud
Code Insee abr. 16102
Code postal 16100
Maire
Mandat en cours
Michel Gourinchas
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Cognac
Démographie
Population 19 409 hab. (2006)
Densité 1 252 hab./km²
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 45″ Nord
       0° 19′ 45″ Ouest
/ 45.69583333334, -0.3291666667
Altitudes mini. 5 m — maxi. 53 m
Superficie 15,50 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Cognac, (en saintongeais Cougnat), est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.

Les habitants de Cognac se nomment les Cognaçais et les Cognaçaises.


Sommaire

Géographie

La ville de Cognac est située sur les rives de la Charente en aval d'Angoulême (44 km) et Jarnac (15 km), et en amont de Saintes (29 km) ; elle s'est surtout développée sur la rive gauche de la rivière ; la partie rive droite se nomme quartier Saint-Jacques.

Accès

Dessertes routières principales : RN141 (Saintes-Limoges, RCEA), D731, D732, D24 et D15

Desserte ferroviaire : ligne TER Angoulême-Jarnac-Cognac-Saintes- avec Royan ou La Rochelle direct pour certains.

Elle se trouve sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et le GR4 (Royan-Cannes).

Quartiers

Trois des quartiers de Cognac sont très anciens, le Vieux Cognac, qui entoure le château sur la rive droite de la Charente et les quartiers Saint-Jacques et Saint-Martin qui correspondent à d'anciennes paroisses, pour Saint-Martin antérieure à celle de Cognac, pour Saint-Jacques lieu réservé aux pèlerins sur la rive gauche du fleuve.

Cognac s'est étendu en demi-cercles concentriques jusqu'à rejoindre et Saint-Martin et Châteaubernard

Crouin, la cité de l’Hôpital et la cité du Dolmen sont les trois quartiers HLM.

Géologie

Falaise de Coniacien

La ville s'est bâtie sur la rive gauche du fleuve, en limite de la zone des calcaires datant du crétacé.

Hydrographie

crue mars 2007

La ville est dans une boucle du fleuve avec le quartier Saint-Jacques sur l'autre rive.

À chaque crue moyenne de la Charente, entre 6 et 7 mètres, les quais sont submergés et plusieurs routes sont coupées. C'est tellement fréquent que les panneaux de la ville pour « route coupée » sont des panneaux « route inondée ». Il faut une crue importante pour que les rez-de-chaussées de certaines maisons soient inondés surtout le long du canal Jean Simon dans le quartier Saint-Jacques. La ville elle-même est à l'abri, et toutes les rues montent avec une très forte pente depuis les quais de la Charente.

Communes limitrophes

Climat

La région de Cognac, située à l'ouest du département de la Charente a un climat océanique.

Données météorologiques de Cognac de 1961 à 1990
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Températures maximales (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,1
Températures moyennes (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2024,9
Pluviométrie (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6

Histoire

dolmen de la cité du dolmen à Cognac

Préhistoire

Le territoire de la commune est fréquenté depuis le Paléolithique, de nombreuses traces diffuses en attestent. Au Néolithique plusieurs communautés ont laissé des traces à Crouin, Saint-Martin et à La Trache.

Antiquité

Les origines de la ville de Cognac ne sont pas entièrement connues. Certains pensent que Cognac correspond au site Condate sur l'ancienne voie romaine Chemin Boisné reliant Saintes à Périgueux (inscrit sur la table de Peutinger), mais rien n'est sûr car d'autres logent plutôt ce Condate sur le site de Merpins ou de Crouin (proche en tout cas de Cognac). On trouve aussi des traces des origines de Cognac dans le nom d'un lieu Conniacum (domaine de Connius) cité au Ier siècle qui était le domaine d'un personnage gallo-romain où logeaient sa famille et ses esclaves et que beaucoup pensent être l'origine de Cognac.

Les sites gallo-romains sont nombreux. Sur la rive gauche, la villa de Chatenay qui comporte en bord de rivière l'aménagement d'un quai ; il subsiste de très nombreux signes d'occupation sur toute la ville de Cognac, le long du canal Saint-Simon et près de la fontaine Saint-Martin[1]. Sur la rive droite, tout un habitat romain était édifié à la confluence de la Charente et de l'Antenne. Les vestiges les plus importants sont ceux qui ont été fouillés à la Haute-Sarrasine : une villa de plus de 80m de long, exploitée du IIe siècle au IIIe siècle, qui témoigne d'une importante activité qui reste un mystère : la dizaine de bassins laissent le choix entre activité agricole, viticole, artisanale[2].

Moyen Âge

Un peu plus tard, des traces attestent d'une présence sûre au faubourg Saint-Martin d'un petit village carolingien et mérovingien autour d'une fontaine votive qui sera transformée au IVe siècle en chapelle, probablement par l'évêque saint Martin de Tours lui-même. La nécropole proche de l'église Saint-Martin a été utilisée de VIIe siècle au XVIIIe siècle et a longtemps été la plus grande nécropole de la région.

Vers l'an 1000, Itier et Arnaud de Villebois s'installent sur le futur site de Cognac pour y fonder leur dynastie et y construisent un petit castrum en bois. En 1031, ce sont les bénédictins qui s'installent sur les hauteurs pour construire leur prieuré et une église (l'église Saint-Léger). Un petit bourg se forme alors autour du castrum et du prieuré.

Vers 1200, la seigneurie de Cognac passe sous la domination de la maison d'Angleterre. C'est aussi à cette période que le château est reconstruit en pierre et qu'une première fortification cercle le bourg en devenir.

Au XIVe siècle, Philippe le Bel rattache la seigneurie de Cognac à la couronne de France. Pendant la guerre de Cent Ans, au gré des combats et des traités, elle changea souvent de suzerain. Ce n'est qu'en 1448 que la ville est définitivement reprise aux Anglais, par François Ier de Bretagne, duc de Bretagne.

Période moderne

En 1494, naissance à Cognac du futur roi de France : François Ier, qui plus tard lui accorda le privilège de commerce du sel par la rivière, assurant un premier développement à la ville.

La ville est administrée par des gouverneurs, les premiers furent Jean de Brémond de Balanzac de 1504 à 1514 puis Jacques Chesnel. Suivent Pierre de Montalembert en 1557 et Duch d'Asnières mis en place par les protestants en 1562. Car en 1553, Calvin a trouvé refuge à Angoulême ; c’est le début de la propagation de la Réforme qui touche beaucoup la région, notamment Cognac qui très tôt se tourne vers elle.

Lors de la première guerres de religion, la ville prend les armes : elle est reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour[3]. En 1570, la paix de Saint-Germain, signée entre le roi Charles IX et l’amiral Gaspard de Coligny, octroie aux protestants quatre places fortes : La Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité-sur-Loire.

En 1610, un certain Jacques Roux vend à Cognac une eau-de-vie qui est considérée comme l'ancêtre du cognac. En 1651, Cognac soutient un siège contre la Fronde mené par Condé, la ville sera sauvée tardivement par l'arrivée des troupes royales. En récompense la ville reçoit des privilèges du roi Louis XIV.

Au début du XVIIIe siècle, la ville de Cognac entre doucement dans l'ère moderne : les remparts de la ville à l'abandon deviennent par endroits des jardins de chanvres et des promenades ; ils ne disparaîtront complètement qu'en 1845. Quelques familles anglaises s'installent à Cognac et dans sa région, pour y développer le commerce d'eaux-de-vie : Jean Martell (1720), Rémy-Martin (1724), Thomas Hine (1763) à Jarnac, Richard Hennessy (1765) à côté de familles locales comme Augier et Delamain à Jarnac.

Parmi les trois députés du tiers-état pour le district aux États Généraux figure Étienne Augier, « protestant » [4].

Période contemporaine

En 1800, Cognac devient chef-lieu d'un des quatre districts de la Charente ; puis sous-préfecture du département en 1818. C'est en 1839 que Cognac peut réellement commencer à se développer avec le projet de la route nationale (RN141) qui passera par l'ancien rempart nord pour éviter le centre devenu inaccessible aux véhicules modernes ; le pont sera reconstruit quelques centaines de mètres en aval pour prolonger cette route. Les travaux débutent en 1848; le pont neuf sera inauguré en 1850.

En 1847, les communes locales sont réorganisées : Cognac s'agrandit en absorbant une partie de Saint-Martin et les faubourgs de Saint-Lazare, Saint-Antoine et le village de Cagouillet. En 1867, Cognac absorbe Crouin et Saint-Martin.

En 1870, la campagne cognaçaise est frappée de plein fouet par le phylloxéra qui détruira une grand partie du vignoble. Étonnamment, c'est ce qui va permettre aux négociants de la ville de se développer. Petit à petit ceux-ci, grâce à leur assise financière, vont incorporer la distillation et l'assemblage pour devenir producteurs en achetant désormais les récoltes de vins et non plus l'eau-de-vie. C'est en 1891 que le nom cognac apparaît comme appellation pour les eaux-de-vie locales.

Le commerce du cognac repartira bientôt et permettra la croissance de la ville. En 1878, Claude Boucher s'installe à Cognac pour y fonder une verrerie et inventera en 1898 une machine à souffler le verre. La verrerie Claude Boucher sera absorbée en 1962 par la société Saint-Gobain.

Les groupes familiaux du Cognac se transforme petit à petit, en s'alliant à d'autres sociétés ou avec des groupes de spiritueux internationaux, c'est le début de la séparation économique entre la ville et son produit. En 1971 JAs Hennessy s'allie avec Moët & Chandon, puis en 1987 fonde le groupe LVMH.

Évènements récents

La tempête de fin 1999 frappe Cognac, comme toute la région et détruit une grande partie du parc François-Ier et du jardin public. Le parc grâce au travail de la municipalité et des associations locales retrouve petit à petit son attrait.

En 2004 inauguration d'un nouveau musée, le Musée des Arts du Cognac[5] ou MACO.

Le 28 juillet 2007, la ville a accueilli la 19e étape du Tour de France, une étape contre-la-montre entre Cognac et Angoulême.

Le 14 février 2009, une mobilisation record de plus de 3 000 personnes a manifesté pour la reprise du chantier du futur nouvel hôpital public.

Administration

Mairie de Cognac, façade sud
l'hôtel de ville vu depuis le jardin

La mairie s'est d'abord installée, ainsi que la sous-préfecture, dans l'ancien couvent des Récollets avec de l'an VII à l'an XII messieurs Sarrazin, Caminade et Robin à la tête de la municipalité[6] Cognac est chef-lieu de canton et, en 1973, devient chef-lieu des deux cantons de Cognac-Nord et Cognac-Sud.



Liste des maires depuis 1945
Période Identité Parti Qualité
1945 1953 Henri Mesnard
1953 1971 Alexandre Dumas Radical-socialiste
1971 1979 Alain Filiol de Raimond UDR, puis RPR
1979 2001 Francis Hardy RPR député
mars 2001 mars 2008 Jérôme Mouhot UMP
mars 2008 en cours (2008) Michel Gourinchas[8] PS

Intercommunalité

Le réseau de villes Charente-Océan lie les municipalités de Cognac en Charente et celle de Saintes en Charente-Maritime [9]. Cette alliance des deux villes distantes de seulement 25 kilomètres, a été facilitée par le rapprochement politique des deux municipalités suite au basculement à gauche aux élections de 2008. D'autres villes sont pressenties pour rejoindre ce réseau : Angoulême, Châteauneuf-sur-Charente, Jarnac, Tonnay-Charente et Rochefort. Des coopérations autour du fleuve de la Charente dans les domaines du tourisme, du patrimoine, de l'économie, ou du sport sont envisagés.

Fiscalité

La fiscalité est d'un taux de 19,10 % sur le bâti, 58,75 % sur le non bâti, et 8,14 % pour la taxe d'habitation (2007).

La communauté de communes de Cognac prélève 12,14 % de taxe professionnelle.

Démographie

Évolution démographique
1791 1800 1820 1876 1901 1911 1921 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006*
3259 2827 2947 14 900 19 483 19 188 18 876 16 305 17 479 19 026 20 798 22 062 22 237 20 660 19 528 19 534 19 409
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes
* Population municipale Recensement 2006 (nouveau mode de calcul du recensement)

En 1791, Cognac est peuplée de 3259 habitants, Crouin 250 et Saint-Martin 537 soit un total de 4046 pour ce qui recouvre la commune actuelle[10].

En effet jusqu'en 1867, Crouin est une commune de 866 habitants, absorbée par Cognac.

Saint-Martin (qui avait absorbé Châteaubernard) est une autre commune, de 2556 habitants, dont 872 habitants recréent Châteaubernard et 1684 deviennent Cognaçais.

Économie

Le cognac : la ville a donné son nom à une boisson, une eau-de-vie fine, qui doit être produite sur certains terroirs autour de Cognac et en respectant des normes et des règles de production afin de pouvoir obtenir l'appellation cognac.

Article détaillé : cognac (eau-de-vie).

Les maisons de négoce

Les cinq plus grosses maisons de cognac à Cognac sont : Hennessy, Martell, Rémy-Martin, Camus et Otard.

Les chais de vieillissement ont quitté la ville pour des raisons de sécurité suite aux risques d'incendie

Dans la région de Cognac, l'activité économique est principalement centrée sur le cognac et ses fournitures connexes.

Industrie

Parmi les industries qui gravitent autour du cognac on peut citer :

  • Des entreprises de fabrication et de ventes de machines agricoles, d'embouteillage, d'étiquetage, de chaînes de conditionnement.
  • Des entreprises de service aux exploitations agricoles, de distribution de produits phytosanitaires et de fournitures pour chais.
  • Des entreprises de fabrication d'alambic et de cuves.
  • La tonnellerie.
  • La verrerie : une usine de fabrication de bouteilles et de flacons du groupe Saint-Gobain est installée à la limite de Cognac, sur Châteaubernard.
  • Le travail du liège pour les bouchons.
  • Des entreprises de fabrication des capsules.
  • L'imprimerie pour les étiquettes et les documentations publicitaires.
  • La cartonnerie et la fabrication d'emballages.
  • Des entreprises de transport.

Pour limiter les effets des crises sur le cognac, les viticulteurs développent, outre le pineau des Charentes, une ligne de vin de pays charentais nécessitant des cépages et des méthodes adaptées totalement différentes de celles applicables aux vins destinés à la distillation.

Un autre employeur important de l'agglomération est l'armée de l'air ; à Châteaubernard est située la base aérienne 709 de Cognac, base école. Le groupement école GE 315 réside sur cette base, les élèves pilotes volent principalement sur des Socata TB-30 Epsilon.

Cognac est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Cognac.

La ville de Cognac reste enclavée malgré l'amélioration des liaisons par chemin de fer ce qui nuit à son développement économique alors qu'elle ne peut aujourd'hui se satisfaire du commerce de l'eau de vie, après que des maisons de Cognac ont été rachetées par des holdings qui ont supprimé une grande partie des postes de cadres locaux.

Tourisme

  • traditionnellement tourisme de passage avec visite sur la journée.
  • Tourisme de séjour en hôtel de grand standing
  • Depuis quelques années, un autre tourisme se développe avec le camping municipal, les chambres d'hôtes, le tourisme fluvial sur les pénichettes

Culture et patrimoine

Culture

  • Le musée d'Art et d'Histoire, dans le jardin public de Cognac
  • Le Musée des arts du cognac (MACO).
  • La bibliothèque municipale qui jouxte l'église église Saint-Léger. La bibliothèque fondée à la révolution avec les livres confisqués aux religieux a été transportée à Angoulême et ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle grâce à Émile Albert ses travaux et sa donation que Cognac a retrouvé une bibliothèque et un fond remarquables.
  • Le conservatoire de musique et d’art dramatique.
  • Les festivals et soirées culturelles proposés par l'Avant-scène, West Rock, Blues Passion...

Manifestations

blues passions 2007 Ruthie Foster
  • Festival Blues Passions de Cognac, dernière semaine de juillet
  • Coup de chauffe, festival des arts de la rue, premier week-end de septembre
  • Fête du cognac, du 13 au 16 juillet
  • Salon Polar & Co, salon littéraire du roman policier
  • Floralies de Cognac, marché aux fleurs
  • Salon de la Littérature Européenne de Cognac

Patrimoine civil et religieux

Église Saint-Léger
Église Saint-Martin

Le vieux Cognac : la partie médiévale de la ville appelée vieux Cognac s'étend des tours Saint-Jacques, en bordure de la Charente, jusqu'à l'église Saint-Léger. Dans ce quartier, proche du château des Valois, le long de ruelles pavées, s'alignent des maisons et hôtels particuliers du XVe au XVIIIe siècle avec des sculptures de salamandre (symbole de François Ier), des gargouilles, des façades richement décorées et des maisons à colombage.

Le château des Valois, siège d'une maison de négoce de cognac.

L'église Saint-Léger

L'église Saint-Martin, le lavoir et les restes du cimetière mérovingien

Les logis et les châteaux sont nombreux à Cognac : Chatenay sur un site antique qui après avoir été métairie du château de cognac est devenu château au XVIIIe siècle très modifié depuis.

  • le marché couvert construit vers 1858.

Patrimoine industriel

  • Les maisons de Cognac organisent des visites de leurs installations.
  • La verrerie Saint-Gobain et des tonnelleries se visitent également.
  • Les distilleries font des journées "portes ouvertes"

Patrimoine environnemental

  • Le parc François Ier, entre les bords de Charente et la ville, une forêt classée et une base plein air de loisirs.
  • Le jardin public de Cognac, jardin anglais dessiné par le paysagiste Édouard André
  • Le fleuve Charente, ses berges et ses iles, qu'il est aussi possible de découvrir en canoé, pédalo ou en croisière sur la gabarre la "Dame-Jeanne".
  • Les chemins de randonnée, en particulier le GR4

Activités

Gabare « Dame Jeanne »
  • croisières sur la gabare la « Dame Jeanne »
  • croisières en louant une pénichette
  • canoë à partir de la base plein air
  • randonnées pédestres sentiers de randonnées (15 circuits de 2 à 18 km)
  • randonnées automobiles circuits les étapes du cognac

Équipements ou Services

Transports urbains

Transcom (filiale de Véolia Transport, service de bus de la communauté de communes

Éducation

Cognac compte 8 écoles maternelles, 6 écoles primaires, 3 collèges, 3 lycées (dont deux lycées professionnels), 2 écoles privées, 2 lycées et collèges privés, et plusieurs établissements de formation professionnelle et de formation continue, ainsi qu'un réseau d’aide spécialisé pour les enfants en difficulté.

Le CES Élisée Mousnier a ouvert le 3 janvier 1871, sous le vocable de collège spécial, puis s'est transformé en Lycée de garçons, ensuite a accepté les filles en terminale scientifique. Il est devenu CES à la construction du Lycée Monnet. Il a été rénové en HQE en 2007.

Sports

Les équipements sont nombreux, image des très nombreux sports pratiqués ce qui a valu à Cognac un titre de ville la plus sportive de France. Ces équipements sont de deux types, les uns communaux et les autres intercommunaux.

  • Communauté de Communes
    • La base Plein-air en bordure de Charente propose en plus des jeux et aires de beach-volley, foot, fronton, des locations de canoés et de pédalos.
    • Le Cognac Yacht Rowing Club club d'aviron sur les bords de la Charente
    • Le complexe sportif des Vauzelles qui abrite la gymnastique, le handball (ALJO) et le Cognac Basket Ball
    • La piscine couverte et d'été, dont la rénovation est prévue
  • Commune de Cognac
    • Les stades qui abritent le Rugby et le Foot
    • La salle Lucquiaud désertée par le basquet et maintenant dédiée à l'escrime et au judo
    • L'athlétisme
    • Le tennis de table
    • Aïkido, karaté, boxe, catch
    • La patinoire Municipale d'hiver, d'octobre à mars, et l'Association cognaçaise des sports de glisse (ACSG) club de patinage et hockey
    • Le cyclisme
    • Les randonneurs du cognaçais
    • Pétanque, musculation, haltérophilie.. et beaucoup d'autres puisque Cognac abrite plus de 60 clubs sportifs dont certains sont sur d'autres communes de la communauté de communes comme le club hippique qui est sur Cherves-Richemont [11]

Santé

La clinique s'est délocalisée du centre du vieux Cognac vers Châteaubernard et la construction d'un nouvel hôpital près de la clinique dans le cadre d'un pôle hospitalier est en cours depuis 2007 et ont été stoppé fin 2008 (découverte de cavités sur le chantier). Le 14 février 2009, une mobilisation citoyenne s'est déroulé à Cognac pour exiger la reprise des travaux (env. 3000 personnes).

En 2001, le Conseil d'Administration de l'hôpital, présidé par le Maire de Cognac, a voté la délégation à la clinique du service public hospitalier de chirurgie.

Il existe plusieurs maisons de retraites

Sont présents médecins généralistes et spécialistes, dentistes, kinésithérapeutes, infirmières et pharmacies.

Medias

Annexes

Un timbre postal, d'une valeur de 0,50 franc, représentant la ville a été émis le 9 octobre 1961[12].

Personnalités liées à la commune

  • François Ier, né François d'Angoulême est né en 1494 dans le château de la ville. Il fut roi de France de 1515 à 1547.La place principale du centre ville porte son nom. Une statue représentant le roi à cheval dominant ses ennemis se trouve au centre de cette place.
Porte du château dit de François Ier - janvier 2005.

Jumelages

La ville de Cognac est liée avec quatre villes.

Notes et références

  1. Carte archéologique de la Gaule, pré-inventaire, La Charente, Christian Vernou, ed maison des sciences de l'homme 1993
  2. la Haute-Sarrasine sur wikisource
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 258
  4. Histoire de Cognac, abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2.84618.496.8)
  5. musée des Arts du Cognac
  6. Histoire de Cognac, Jarnac et Segonzac, Abbé Cousin,1882, réédition 2007, ISBN2.84618.496.8
  7. Pascal Pierre, « Liste des maires de Cognac des origines à 1791 », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 374-376
  8. Site de la préfecture de Charente, consulté le 8 mai 2008
  9. David Briand, « La lune de miel », dans Sud Ouest, 23 mars 2009 [texte intégral (page consultée le 25 mars 2009)] 
  10. Histoire de Cognac, abbé Cousin,1882, réédition 2007, ISBN 2-84618-496-8
  11. Cognac - SPORTS
  12. Le timbre

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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