- Gimeux
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Gimeux
L'église et la mairie de GimeuxAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente Arrondissement Cognac Canton Cognac-Sud Code commune 16152 Code postal 16130 Maire
Mandat en coursJoël Baudin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Cognac Démographie Population 716 hab. (2007) Densité 97 hab./km² Gentilé Gimeusiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 6 m — maxi. 61 m Superficie 7,40 km2 Gimeux est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Gimeusiens et Gimeusiennes.
Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Gimeux est une commune de l'ouest du département de la Charente limitrophe de la Charente-Maritime située à 7 km au sud-ouest de Cognac, en Grande Champagne, 1er cru classé du vignoble d'appellation cognac.
Gimeux est aussi à 12 km à l'ouest de Segonzac, 15 km au nord-est de Pons, 24 km de Saintes, 41 km d'Angoulême[1].
La commune est à l'ouest de la route départementale 731 qui relie Cognac à Barbezieux, et proche de la zone industrielle de Merpins et de la base aérienne de Cognac. Elle est aussi proche de la route départementale 732 qui relie Cognac à Royan par Pons et qui passe à 5 km à l'ouest du bourg. La D.47 relie Gimeux à l'agglomération cognaçaise[2].
La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, comme toute cette partie de la rive gauche de la Charente entre Angoulême et Cognac, c'est une zone crétacée avec cuesta, des calcaires des Cénamoniens moyen et inférieur, en zone de Santonien[3].
Hydrographie
Gimeux est traversé par le Né, affluent du fleuve Charente. Il forme sur la territoire de Gimeux une zone de marais.
Histoire
Gimeux était habité à l'époque romaine comme l'attestent les découvertes faites à Langlade, d'une part des sépultures renfermant des monnaies d'Adrien et d'Antonin, d'autre part de petits bronzes et grands bronzes d'Antonin, Marc Aurèle, Adrien, différents vases et pièces de vaisselle[4],[5]. Une voie très ancienne, Saintes-Périgueux, présente sur diverses cartes, dite Chemin boisné passait par Gimeux où elle franchissait le Biau de l'Anglade à gué. Ce serait une voie gauloise devenue voie romaine.
Un site de tegulæ a été prospecté sur le coteau de Fanaud[6].
La paroisse existait déjà au XIe siècle car elle est donnée en 1121 par Pierre de Confolens, évêque de Saintes, au prieuré de Merpins[7].
Le 7 mars 1787 les représentants de Gimeux à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cogac sont P. Robin et F. Jean[8]
La commune de Gimeux à sa création en 1793, appartenait au district de Cognac et au canton de Salles-d'Angle puis en 1801 à l'arrondissement et au canton de Cognac et en 1973 au canton de Cognac-Sud.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité depuis 1989 Joël Baudin SE Éleveur retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. La fiscalité est d'un taux de 14,73% sur le bâti, 45,18% sur le non bâti, et 9,61 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
Gimeux fait partie de la communauté de communes de Cognac qui prélève 12,14% de taxe professionnelle.
Urbanisme
Les 276 logements de la commune sont sauf 6 des logements individuels. Ce sont 255 résidences principales, 5 des résidences secondaires et 16 logements vacants d'après le recensement de 1999. Ces logements ont été construits pour 96 avant 1949, 38 entre 1949 et 1975 et 148 depuis 1975. C'est un parc de logements particulièrement neufs pour le cognaçais[9].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Gimeux depuis cette date :
Pyramide des âges
Remarques
La population est restée stable de 1800 à 1975 puis a fortement augmenté depuis ce qui est à mettre en parallèle avec les 148 logements neufs durant cette même période.
Suivant le recensement de 1999, Gimeux comptait 391 habitants actifs dont 346 ayant un emploi, 190 hommes et 156 femmes (309 salariés et 37 non salariés) [9].
Économie
L’activité économique de cette commune située dans la Grande champagne de la zone de vignoble d'appellation cognac c'est la vigne avec une quinzaine d’agriculteurs, une quinzaine de viticulteurs et une distillerie.
Il y a un seul commerçant et quelques artisans du BTP et une infirmière libérale.
Le centre de stockage liquide d'Antargaz, classé Seveso, est installé depuis une trentaine d’années loin des habitations[15].
Équipements et services
Enseignement
L'école est un RPI entre Ars et Gimeux. Ars accueille l'école élémentaire et Gimeux l'école primaire[16].
Santé
Il y a une infirmière, un cabinet médical et une pharmacie à Ars.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église Saint-Germain date du XIIe siècle puis a été rénovée au XVe siècle puis à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Elle est de plan allongé, à un vaisseau, avec coupole sur pendentifs. Elle possède un escalier demi-hors-œuvre, en vis sans jour[7].
Il existe aussi à La Chapelle, un bâtiment très simple du XVIIe siècle, anciennement chapelle Notre-Dame-de-Piété[17].
Du moulin à vent de Fanaud qui daterait selon certaines sources de 1760, il ne reste que des vestiges[18].
Patrimoine civil
- La Sauzade, déjà notée sur la carte de Cassini, comporte une ferme et un moulin à huile. Elle est dotée d'une distillerie moderne[19].
- La Grave est un logis du XIXe siècle avec ferme et pigeonnier[20].
Sur la base Mérimée 8 édifices sont étudiés et 20 sont repérés. Ce sont des maisons et des fermes datés 1652, 1749, 1806 pour les plus anciens[21].
Patrimoine environnemental
Le marais d'Ars-Gimeux et la vallée du Né forme une zone humide remarquable. Toute la vallée du Né est classée zone Natura 2000 et l'on y trouve comme animaux remarquables la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Triton crêté (Triturus cristatus) des invertébrés remarquables, Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), Gomphe à cercoïdes fourchus (Gomphus graslinii) et Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) mais surtout la Loutre (Lutra lutra) et la Vison d'Europe (Mustela lutreola) [22].
Chemins de randonnée : sentier du Fanaud et chemin de découverte du marais.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références de l'article
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Poitou Vendée Charentes, Guides géologiques régionaux, J. Gabilly, éditions Masson (ISBN 2-225-62250-7)
- BSAHC, 1862, p. 281
- BSAHC, 1863, p. 271
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 230
- Eglise paroissiale, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, abbé Cousin, 1882 ; réédition 2007 (ISBN 2-84618-496-8)
- Gimeux sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Evolution et structure de la population à Gimeux en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Charente libre
- Site de l'inspection d'académie
- La Chapelle, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Moulin à vent, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Moulin à huile, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- La Grave, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Gimeux sur la Base Mérimée
- Natura 2000
Articles connexes
Liens et documents externes
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