Cité au Lys Rouge

Cité au Lys Rouge

Florence

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la ville italienne. Pour les autres significations, voir Florence (homonymie).
Florence

Vue sur le Ponte Vecchio
Vue sur le Ponte Vecchio

blason
Administration
Nom italien Firenze
Pays Italie Italie
Région Flag of Tuscany.svg Toscane 
Province Provincia di Firenze-Stemma.png Florence 
Code ISTAT 048017
Code postal 50100
Préfixe tel. 055
Maire Leonardo Domenici (2004 -)
Site internet consulter
Culture et démographie
Population 366 488 hab. (28 mai 2007)
Densité 3 593 hab./km²
Gentilé Florentins
Saint patron Saint Jean le Baptiste
Fête patronale 24 juin
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 18″ Nord
       11° 15′ 13″ Est
/ 43.771667, 11.253611
Altitude 50 m
Superficie 102 km²
Code cadastral D612
Voir la carte physique
...
Voir la carte administrative
...

Florence (en italien Firenze) est une ville d'Italie, capitale de la région de Toscane et chef-lieu de province (417 386 habitants, les Florentins). Située au pied de l'Apennin septentrional, elle est traversée par le fleuve Arno.

Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du Royaume d'Italie entre 1865 et 1870, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, Florence présente une très grande richesse artistique (églises, musées, palais) qui attire chaque année des millions de touristes venus du monde entier.

Capitale de la Toscane, la puissante cité des Médicis ne se laisse pas apprivoiser au premier coup d'œil. Les trésors artistiques de la Renaissance se cachent derrière la barrière austère de ses palais fortifiés ou de ses églises, où joue l'éclatante lumière d'Italie.

Sommaire

Histoire

Cathédrale et campanile de Florence,
Photographie de Alphonse Bernoud, ca 1860
La Torre d'Arnolfo du Palazzo Vecchio vue depuis le jardin de Boboli
Photographie Behles & Sommer

Florence a été fondée pendant l'époque romaine, en 59 av. J.-C., près du fleuve Arno. Elle n'a été qu'une simple bourgade jusqu'au XIIe siècle, début de son essor économique et artistique qui dura jusqu'au XVIe siècle.

Article détaillé : Histoire de Florence.

Du XIIe au XIVe siècle, Florence connaît de profonds bouleversements politiques et sociaux avec l'essor des riches familles de marchands groupées au sein du popolo, et le conflit entre les Guelfes et Gibelins qui partage l'Italie et Florence en deux. Ces deux processus accompagnent le développement de la commune qui, comme dans les autres villes de l'Italie septentrionale, désigne l'émergence de gouvernements autonomes qui ont acquis leur souveraineté après une lutte féroce débouchant sur la paix de Constance, octroyée par l'empereur Frédéric Ier en 1183. Les communes italiennes y ont acquis des droits souverains qui en faisaient de véritables cités-États.

La commune florentine naît environ un siècle après celle de Pise; elle est attestée dès 1081. Faut-il voir là l'absence d'une noblesse urbaine qui créait les premières communes partout en Italie ? En tout cas, le popolo des marchands cherche rapidement à faire partie des instances de la commune : le conseil exécutif du consulat, puis du podestat, une assemblée délibérative qui aura plusieurs noms. Florence connaît le combat des factions, avec les Gibelins qui triomphent dans les années 1240, avec le vicaire impérial Frédéric d'Antioche, bâtard de l'empereur Frédéric II. Les Guelfes sont au pouvoir en 1250 puis en 1266, quand ils prennent Florence avec l'appui de Charles d'Anjou, frère du roi de France appelé comme roi de Naples par le pape. Ces Guelfes sont soutenus par le popolo : ils créent la charge de capitaine du peuple en 1250, puis élaborent une nouvelle forme institutionnelle, la seigneurie, en 1282 : un conseil de prieurs, appartenant aux corporations des marchands, les fameux 7 arts majeurs des Arti (laine, draps, changeurs, juges et notaires, etc.), auxquels sont juxtaposés un gonfalonier de justice et des gonfalons (étendards) de quartiers, et ce alors que le podestat et le capitaine du peuple continuent d'exister. La faction guelfe se structure, reçoit même, pour les gérer, les biens des 4 000 Gibelins qui ont fui la ville. Dans les années 1290, les lois anti-magnatices entrent en vigueur : c'est la revanche des corporations de marchands qui interdisent aux nobles l'accès aux charges et limitent la taille des tours qu'ils avaient érigées.

Au début du XIVe siècle, Florence expérimente, tout comme les autres villes d'Italie (ex. les Della Scala à Vérone à partir de 1273), les seigneuries personnelles : Charles de Calabre la gouverne en 1323, suivi par le duc d'Athènes en 1343. Florence connaît une véritable crise au milieu du XIVe siècle : révolte du peuple, faillite des Peruzzi (grande banque) en 1343, peste noire qui fait disparaître la moitié de la population de la ville en 1348.

Eglise San Miniato al Monte

La ville est ensuite dominée par différents clans qui se disputent le pouvoir. En 1434, ce sont les Médicis qui deviennent maîtres de la ville. En 1569, Florence devient la capitale du grand-duché de Toscane. La ville garde de cette époque de nombreux monuments, dont l'église San Miniato al Monte (1018), l'église Santa Maria Novella, l'église Santa Croce, la cathédrale Santa Maria del Fiore (il Duomo, dont la coupole est réalisée par l'architecte Brunelleschi), abritant des œuvres de Giotto, Donatello ou encore Michel-Ange (voir les renvois sur tous ces monuments classés par genre).

Florence a été le chef-lieu de l'Arno, département français créé le 25 mai 1808, suite à l'annexion du royaume d'Étrurie à l'Empire français par les troupes napoléonniennes. La ville connut ensuite une période de lent déclin jusqu'en 1865, date à laquelle elle devient capitale du Royaume d'Italie. Elle perd ce statut en 1870, au profit de Rome.

Le 4 novembre 1966, une crue catastrophique du fleuve Arno provoque des dommages considérables dans toute la ville.

Le 27 mai 1993, un attentat mafieux frappe la Galerie des Offices, faisant 5 morts et de nombreux dégâts.

Entre le 7 et 10 novembre 2002, la ville a accueilli le premier Forum social européen (FSE).

Entre le 29 juillet et le 5 août 2006, la ville a accueilli le 91e congrès mondial d'Espéranto.

Quelques dates

  • 1059 : Consécration du Baptistère de Florence.
  • 1232 : Construction de Santa Croce, église des Franciscains, à Florence.
  • 1294 : Début de la construction de la cathédrale de Florence.

Trecento

Donatello

Quattrocento

Savonarole
  • 1403 : Le sculpteur italien Lorenzo Ghiberti commence à travailler sur les portes de bronze du Baptistère de Florence.
  • 1406 : La cité-État de Pise est vaincue par Florence.
  • 1421 : Le premier brevet connu est délivré à Florence.
  • 1429 : À Florence, activité de l'atelier de Luca della Robbia (sculpteur et céramiste).
  • 1434 : Cosme de Médicis devient le maître de Florence.
  • 1436 : Brunelleschi termine la coupole du Dôme de Florence.
  • 1440 : À Florence, Donatello fond le bronze David.
  • 1445 : Naissance à Florence du peintre italien Sandro Filipepi dit Sandro Botticelli, mort en 1510
  • 1452 : Naissance à Vinci, non loin de Florence, du peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et écrivain italien Léonard de Vinci, mort en 1519 à Amboise (France)
  • 1458 : La construction du Palais Pitti commence à Florence.
  • 1466 : Décès à Florence du sculpteur italien Donato di Niccolo di Betto Bardi, dit Donatello.
  • 1469 : Début du principat de Laurent le Magnifique (Lorenzo Medici) à Florence, qui dure jusqu'en 1492
  • 1472 : Naissance à Florence du peintre italien Bartolomeo della Porta dit Fra Bartolomeo, mort en 1517
  • 1475 : Décès à Florence du peintre italien Paolo di Dono, dit Paolo Uccello.
  • 1478 : Conjuration des Pazzi. Assassinat de Julien de Médicis, fère de Laurent, dans la Cathédrale de Florence. Laurent échappe à l'attentat.
  • 1485 : Le peintre florentin Sandro Botticelli peint à Florence la Naissance de Vénus.
  • 1494 : Naissance du peintre italien Francesco d'Ubertino dit Le Bachiacca à Florence. Succès d'un soulèvement populaire contre les Médicis à Florence. Charles VIII, roi de France envahit l'Italie et entre à Florence, les guerres d'Italie commencent. Le moine Savonarole installe un gouvernement théocratique.
  • 1498 : mort de Savonarole ; avec lui, Florence a défié la papauté romaine.

Cinquecento

Une galerie aux Offices
Le Ponte Vecchio et l'Arno vus au coucher du soleil
  • 1503 : Naissance à Florence du peintre italien Agnolo di Cosimo dit Bronzino, mort en 1572
  • 1510 : Décès à Florence du peintre italien Sandro Filipepi dit Botticelli.
  • 1512 : Les Habsbourg réinstallent les Médicis à la tête de Florence.
  • 1517 : Décès à Florence du peintre italien Bartolomeo della Porta dit Fra Bartolomeo.
  • 1527 : Les Médicis chassés de la ville, retour de la République.
  • 1530 : Après le siège de la ville par les Impériaux, retour des Médicis et naissance du duché.
  • 1541 : Création de l'Accademia degli Umidi, qui devient aussitôt Accademia fiorentina sous le patronage du Grand-duc.
  • 1560 : La construction du Palais des Offices commence à Florence.
  • 1563 : Création par Vasari de l'Académie du dessin de Florence, première académie artistique en Europe.
  • 1569 : Cosme Ier est nommé par le pape Grand-duc de Toscane.
  • 1572 : Décès à Florence du peintre italien Agnolo di Cosimo dit Bronzino.
  • 1574 : Décès de Giorgio Vasari le 27 juin. Écrivain, peintre et architecte italien, il initie la notion d'histoire de l'Art.
  • 1582 : L'Accademia della Crusca, première académie de langue italienne est fondée à Florence.
  • 1597 : Création à Florence de Dafne de Jacopo Peri, considéré comme le premier opéra de l'histoire dont la musique a été perdue.
La statue de David par Michel-Ange, sur la Piazza della Signoria

Seicento

Les apports de la Renaissance se diffusant dans toute l'Europe, ils cessent d'être l'apanage de l'Italie (et de Florence) et peu de choses sont à dire de cette époque.

L'apogée de la marqueterie de pierres dures, le second art florentin organisé par l'Opificio delle pietre dure.

Settecento

  • En 1737, l'extinction de la dynastie des Médicis et l'ascension de François II de Toscane, duc de Habsbourg-Lorraine et mari de Marie-Thérèse d'Autriche, emmène la Toscane comme territoire satellite de la couronne autrichienne, en restant géographiquement séparée. La dynastie grand-ducale Lorraine-Habsbourg régne calmement sur la ville, en lui accordant des libéralités : pendant que Livourne devient un port franc parmi des plus actifs de la Méditerranée, le grand-duc Pierre-Léopold entame la réforme agricole et est le premier régnant en Europe à abolir la torture et la peine de mort. La réputation de monarque éclairé lui fit gagner l'estime du siècle des Lumières.

Ottocento

  • 1808 : Annexion du Royaume d'Étrurie par les troupes napoléonniennes et constitution du département de l'Arno avec pour chef-lieu la ville de Florence.
  • 1826 : Naissance à Florence de Carlo Lorenzini dit Carlo Collodi, l'auteur de Pinocchio.
  • Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la communauté étrangère arrive à représenter le quart de la population et de cette période remonte la vision romantique de la ville par les écrivains comme James Irving et des artistes préraphaélites et qui laisse en héritage à la ville de nombreuses villas de magnats (surtout anglais) avec leurs éclectiques collections d'art, qui aujourd'hui sont des musées : le Musée Horne, le Musée Stibbert, la Villa La Pietra, etc.
  • 1890 : Décès à Florence de Carlo Collodi, enterré au cimetière de San Miniato al Monte.

Novecento

  • La population de Florence qui avait doublé au siècle précédent, triple au XXe siècle avec la croissance du tourisme, du commerce, des services financiers et de l'industrie.
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale la ville est occupée des Allemands entre 1943 et 1944. Elle résiste à l'occupation nazi et fasciste, avec son point culminant à l'insurrection d'août 1944 et dans la bataille épaulée par les forces des partisans pour la libération de la ville le 11 août 1944.

Culture

Y sont nées les premières académies en Europe :

La ville et ses monuments

Classés par type d'édifice.

Les ponts

Article détaillé : Ponts de Florence.
Ponte Vecchio, Florence
  • Le Ponte Vecchio est un des symboles de la ville de Florence. Il traverse l’Arno dans son point le plus étroit. La première construction en bois remonte à l'époque romaine. Détruit en 1333 par le fleuve, il fut reconstruit en pierre en 1345. Sa particularité réside dans le fait qu’il possède des boutiques (principalement des bijouteries) sur tout son long. Le Corridor de Vasari surplombe une des 2 rangées de boutiques et permettait aux Médicis de rejoindre le Palais Pitti depuis le Palazzo Vecchio et les Offices sans les dangers de la rue.
  • Le Pont Santa Trinita.
  • Le Ponte Alle Grazie.
  • Le Ponte alla Carraia.
  • Le Ponte di San Niccolò.
  • Le Ponte Amerigo Vespucci
  • Le Ponte alla Vittoria
  • Le Ponte all'Indiano

Seul le Ponte Vecchio a échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale (bombardements allemands). Les autres ont tous été reconstruits depuis, plus ou moins à l'identique.

Les églises

Santa Maria del Fiore
Santa Maria Novella
  • Le Baptistère Saint-Jean (battistero di San Giovanni) est considéré comme le plus ancien bâtiment de la ville. Situé face au Duomo, il est connu pour ses magnifiques portes de bronze.
  • La Basilique de Santa Croce (Basilica di Santa Croce), dont la construction commença le 3 mai 1294 sur les fondations d'une petite église, est située sur la Piazza Santa Croce. Elle est la plus grande église franciscaine au monde et elle est une sorte de panthéon, au regard des illustres personnages qui y reposent : Michel-Ange, Machiavel, Galilée…
  • L'église San Lorenzo commencée par Brunelleschi, continuée par Antonio Manetti, façade intérieure de Michel-Ange. La Biblioteca laurenziana est accessible par son cloître.
  • L’Église Santa Maria Novella est la première grande basilique de Florence. Construite au XIIIe siècle par les dominicains, elle possède une remarquable façade en marbre, et à l’intérieur, de superbes fresques.
  • L'église Santa Maria Assuntanella (de l'Assomption) dite Badia Fiorentina et son Apparition de la Vierge à Saint-Bernard de Filippino Lippi. Plus ancienne abbaye bénédictine de Florence, construite en 978.
  • L'église de la Très Sainte Annonciation (Basilica della Santissima Annunziata) : Chapelle dei Puccio de San Sebastiano, le Cloître des Morts Chiostro dei Morti, le premier cloître Chiostrino dei Voti.
  • L'ancienne église Orsanmichele, devenue ensuite loggia et entrepôt puis chapelle et ses statues des saints protecteurs des Arti sur le pourtour de ses murs extérieurs dont Les 4 saints couronnés de Nanni Di Banco.
  • L'église San Michele a San Salvi et son cloître.

Les palais

Palais Pitti
  • Le Bargello (Palazzo Bargello) est un palais construit en 1255 qui abrite depuis 1865 un musée national, le Museo Nazionale del Bargello. Ce bâtiment austère, qui est surplombé par une tour de 60 m, fut à son origine le palais du podestat, puis tribunal, prison et enfin musée depuis 1859.
  • Le Palazzo Vecchio qui se trouve sur la Piazza della Signoria, est l'Hôtel de ville de Florence. Construit à la fin du XIIIe siècle par Arnolfo di Cambio, il fut entre autres, le siège de la Chambre des députés du Royaume d'Italie durant cinq ans lorsque la ville était la capitale du pays (1865-1870). Le palais abrite également un musée.
  • Le Palais Pitti (Palazzo Pitti) est aujourd'hui le plus grand palais de la ville. Sa construction débuta en 1458, pour le compte d'un banquier du nom de Lucca Pitti, et fut dessiné par Filippo Brunelleschi. Les Médicis acquirent le palais en 1560, et y emménagèrent. Actuellement, le palais abrite notamment la Galerie Palatine, la Galerie d'Art moderne et les appartements royaux.
  • Le Palais Bartolini (Palazzo Bartolini o Palazzo degli Sportici) est l'hôtel le plus vieux de la ville (première mention en 1386). L'actuel palais fut construit par Baccio d'Agnolo autour de 1520, au même emplacement qu'il occupait depuis le XIIe siècle probablement. Il abrite en ses murs une tour du XIIe siècle, la torre Monalda [1], des verrières [2] de Ulisse de Matteis du début du XXe siècle. Il est par ailleurs en plein centre de la ville, dans un quartier prestigieux, et entouré d'autres palais historiques (Palazzo Davanzati, Palazzo Strozzi, Palazzo Strozzino... )

Les jardins

Jardin de Boboli
  • Le Jardin de Boboli (Giardino di Boboli) est adjacent au Palais Pitti et au Forte Belvedere. Le jardin, construit pour Éléonore de Tolède est remarquable pour sa collection de sculptures, qui vont de l'Antiquité romaine aux XVIe et XVIIe siècles.
  • Parco delle Cascine.
  • Giardino Bardini dans l'Oltrarno.

Les musées

La Galerie des Offices avec, au fond, le Palazzo Vecchio
  • La Galerie de l'Académie (Galleria dell'Accademia) est l'un des musées incontournables de Florence. Il est abrité par l'Académie du dessin de Florence créée en 1562, transférée dans ses bâtiments en 1784 et comporte, depuis 1873, plusieurs œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre David, les quatre prisonniers et la Pietà da Palestrina.
  • La Loggia dei Lanzi (loge des Lansquenets) qui comprend nombre de statues (originaux ou copies) dont le Persée de Cellini, l'Enlèvement des Sabines et Hercule luttant avec le Centaure de Giambologna, le viol de Polyxène de Pio Fedi.
  • La Galerie Palatine (Galleria Palatina), est un musée situé au Palais Pitti. Construit sur ordre de Ferdinand II de Médicis, il fut décoré par Pierre de Cortone. Il regroupe les œuvres des collections Médicis et Lorraine. Les œuvres exposées couvrent principalement la période comprise entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

Les bibliothèques

  • La biblioteca Medicea Laurenziana, fondée par les Médicis en 1571 à partir de leur bibliothèque privée. La bibliothèque, située dans le cloître de l'église San Lorenzo, a été dessinée par Michel-Ange. Elle contient aujourd'hui les collections de l'ancienne bibliothèque du couvent San Marco, fondée par Cosme de Medicis au XVe siècle dans le couvent San Marco à partir de la collection léguée par Niccolo Niccoli
  • la bibliothèque Riccardiana, située dans le palais Medici-Riccardi
  • la Biblioteca Marucelliana, fondée comme bibliothèque publique au XVIIIe siècle
  • la Biblioteca nazionale centrale, qui recueille une partie du dépôt légal et conserve la collection de l'ancienne bibliothèque publique Magliabecchiana.

Les loggias

Bâtiment ouvert, la loggia accueille beaucoup des activités des Florentins, marchés couverts ou lieux d'exposition ouverts jour et nuit :

Les fontaines

Les places

Piazza della Signoria
Piazza della Repubblica

L'architecture militaire

  • La Forteresse de Basso
  • Le Forte Belvedere
  • Les fortifications entourant la ville, les Mura di Firenze (ce qu'il en reste depuis le réaménagement urbanistique de la ville au XIXe siècle, le Risanamento).
  • Les portes d'entrée dans la ville du temps de l'intégrité des fortifications, certaines restent de vrais portes comme la Porta Romana ou la Porta San Giorgio ; d'autres sont devenues des monuments au centre des places récentes le long des boulevards périphériques (Viali di Circonvallazione) comme la Porta San Gallo sur la Piazza della Libertà, la Porta San Niccolò sur la Piazza Giuseppe Poggi, la Porta alla Croce sur la Piazza Beccaria, etc.

Les cafés historiques

Art dans la ville

Architecture, peinture, sculpture, ...

Voir rubrique : La ville et ses monuments

Article détaillé : art de Florence.

Festivals

Événements

  • Scoppio del Carro, l'explosion du char chaque année devant la cathédrale Santa-Maria del Fiore pour le dimanche de Pâques.
  • Le tournoi de calcio, qui a lieu chaque année devant la basilique Santa-Croce, maintient la tradition de jeu de balle au pied florentin hérité du Moyen-Âge.

Blason

d'argent, à la fleur de lys florencée de gueules.

Le lys rouge (il Giglio), distinct du modèle des rois de France, symbolise la cité de Florence. Il est nommé « fleur de lys florencée » et est semblable au meuble présent dans les armes de Lille. Ce symbole figure sur l'ancienne monnaie de la cité-État, le florin (fiorino à rapprocher tant de fiore - fleur - que de Fiorentia - ancien nom toscan de la cité), et lui donne son surnom littéraire, la Cité au lys rouge.

Économie

Florence a une économie diversifiée active surtout dans le secteur tertiaire. Important centre ferroviaire et routier, la ville est aussi le siège d’une activité industrielle mécanique (comme les Officine Galileo ou la Nuovo Pignone), chimique, pharmaceutique (Eli Lilly par exemple), le travail du cuir, de l’habillement (souvent dans le secteur du luxe, comme Gucci), du mobilier. Il y a de nombreuses entreprises typographiques et éditoriales ainsi qu’un artisanat florentin, d’antique réputation, surtout dans le secteur mobilier (ébénisterie), de la carte décorée, du bronze et de l’orfèvrerie.

Une ressource importante de la ville est le tourisme, avec à peu près 35 000 chambres d’hôtes et 23 000 emplacements hors hôtel (campings, locations de chambre ou gîtes). le nombre annuel de nuitée s’élève à 10 millions, un tiers des touristes sont italiens, 20 % américains, 13 % allemands, 8 % japonais, 7,8 % anglais, 5,7 % français et 5 % espagnols. La galerie des Offices reçoit 1 400 000 visiteurs. La fréquentation de Florence liée aux congrès et aux foires s’est largement développée grâce au réaménagement au cours des années 1990 du centre des congrès[1].

Dans le secteur du service, le secteur bancaire (Banca Toscana, Banca CR Firenze) et et des assurances (La Fondiaria) est important.

Commerce

La ville est un centre important du commerce, avec une activité de haute spécialisation et très diversifiée. Le centre de la ville, outre l’activité liée au tourisme et à l’accueil, est l’hôte de nombreuses activités traditionnelles, magasins de produits artisanaux et produits typiques. Les dernières années du XXe siècle ont vu l’érosion de l’activité artisanale au profit des grandes chaines internationales actives surtout dans le secteur de la mode, qui par des magasins associés aux marques les plus importantes du secteur, ont créé (surtout via de’ Tornabuoni, via della Vigna Nuova, via degli Strozzi) un quartier de commerce de luxe.

La grande distribution est active dans la zone externe au centre urbain et près de l’aéroport de Peretola, Osmannoro concentre de nombreuses activités industrielles.

Transports

Florence se trouve sur l'axe principal de la liaison nord-sud de l'Italie et elle est raccordé au principal réseau d'infrastructure et de transport.

Transports urbains et « Métro léger »

Minibus

Les transports urbains à Florence sont constitués lignes d’autobus administrés par l’ATAF (site), elle gère aussi deux lignes touristique avec des autobus double étage découverts.

Il existe auss un réseau d’autobus long parcours, les principales agences sont SITA, Copit, CAP et Lazzi.

Pour lutter contre l’engorgement chronique des rues à cause du trafic, la première ligne de tramway est en construction entre Scandicci et la gare de Santa Maria Novella et deux autres sont en phase de projet. Cependant un certain nombre de citoyens se sont déclarés opposé au projet et ont demandé un référendum qui s’est tenu le 17 février 2008[2].

En ville, il existe des pistes cyclables mais leur entretien laisse à désirer ainsi que les liaisons entre les différentes pistes. Utiliser le vélo en dehors du centre historique s’avère assez dangereux à cause de l’importance du trafic.

À Florence, il existe un service de co-voiturage.

ZTL et ZCS

Carte de la ZTL

Le centre historique de la ville est fermé au trafic à l’exception des autobus, des taxis et des résidents en possession d’un permis. Cette zone est appelé « ZTL » (Zone à Trafic Limité) et est divisé en cinq secteurs. L’entrée est protégée par une porte télématique. L’interdiction d’accès de la ZTL est de 7 h 30 à 19 h 30 les jours fériés et le samedi jusqu’à 18 h. L’été, l’interdiction est étendue la nuit de 22 h 30 à 3 h les jeudis, vendredis et samedis. La traversée est possible aux véhicules à traction animale, aux bicyclettes, aux cyclomoteurs et aux motos.

À l'intérieur du centre historique, des zones piétonnes sont strictement réservées aux piétons et aux bicyclettes.

En dehors du centre historique, ZCS (Zone à stationnement contrôlé) se compose de 14 zones correspondant aux autres parties de la ville. La ZCS est gérée par la société Servizi alla Strada S.P.A. [3] qui s’occupe de contrôler les parkings de la ville. Les résidents peuvent demander à la commune un permis afin de pouvoir stationner leur véhicule dans leur zone résidentielle ; en dehors de la zone, le stationnement est payant pour les Florentins comme pour les étrangers.

Routes et autoroutes

La ville est desservie par deux autoroutes, l'A1 et l'A11, qui la relient à la côte toscane et au nord et au sud de l'Italie. De plus, d'autres routes nationales et régionales l'unissent au reste de la Toscane et à l'Émilie-Romagne, la ville est reliée par deux grandes voies respectivement à Sienne et au Valdarno inférieur vers Pise et Livourne.

Important nœud routier, Florence est le point de départ et de passage de plusieurs routes nationales dont la Via Cassia qui conduit à Rome, la Via della Futa qui rejoint Bologne

Transport ferroviaire

Trenitalia est l'unique gestionnaire des transports ferroviaires sur Florence. Les gares sur le territoire communales sont :

  • Gare de Firenze Campo di Marte (Transport local et national)
  • Gare de Firenze Cascine (Transport local) non actif
  • Firenze Castello (Transport local)
  • Gare de Firenze Rifredi (Transport local et national)
  • Firenze Rovezzano (Transport local)
  • Gare de Firenze S. M. Novella (Transport local, national et international) chef d'œuvre du mouvement moderne en architecture.
  • Gare de Firenze San Marco Vecchio (Transport local)
  • Gare de Firenze Statuto (Transport local)
  • Gare de Firenze Le Cure (Transport local)
  • Gare des Piaggie (Transport local)
  • Gare de Salviati (Transport local) non actif

TAV

Avec l'entrée en fonction du train à grande vitesse TAV, la ville sera desservie selon l'axe principal Turin-Milan-Naples et traversée par une ligne souterraine qui atteindra la nouvelle gare de Florence Belfiore.

Transport aérien

Florence dispose de l'aéroport Amerigo Vespucci qui se trouve sur le site de Peretola. Il existe des liaisons avec le plus grand aéroport toscan, l'aéroport Galileo Galilei de Pise.

Administration

Liste des maires (sindaci) successifs
Période Identité Parti Qualité
2004 Leonardo Domenici DS -
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

Hameaux ou quartiers

Galluzzo, Settignano, Le Piagge, Brozzi, Gavinana, Isolotto, Trespiano, Legnaia, Soffiano, Ponte a Greve, Rovezzano, Novoli, Careggi, Peretola, Sollicciano, Rifredi, San Frediano, Oltrarno

Communes limitrophes

Bagno a Ripoli, Campi Bisenzio, Fiesole, Impruneta, Scandicci, Sesto Fiorentino

Démographie

Comme beaucoup d'autres villes en Italie, la population de retraités est bien supérieure à celles de jeunes (moins de 14 ans) et en constant vieillissement. Les chiffres suivants sont de mai 2006 (font:Ufficio comunale di statistica).

Structure par âge

Quartier 0-14 15-64 65+
1 7.026 45.380 14.635
2 9.829 53.815 24.844
3 4.854 24.371 11.654
4 7.580 42.067 16.921
5 11.811 65.063 26.772
Total Commune (%) 41.100 (11%) 230.696 (63,2%) 94.826 (25,8%)

Famille

Quartier 1 membre 2 membres 3 membres 4 membres 5 membres 6 membres 7+ membres Total famille Nombre moyen Couples en cohabitation
1 20.304 7.723 4.752 2.740 617 182 83 36.401 1,8 1.376
2 18.342 11.555 7.228 4.438 975 212 91 42.841 2,1 878
3 6.984 5.348 3.575 2.079 518 122 60 18.686 2,2 411
4 10.308 8.496 6.065 3.622 852 204 101 29.648 2,2 402
5 19.909 13.475 8.684 5.209 1.143 325 207 48.952 2,1 662
Total Commune 75.847 46.597 30.304 18.088 4.105 1.045 542 176.528 2,1 3.729

Profil ethnique

La population de Florence est à peu près à 91,5 % d’origine italienne. La population étrangère comprend 33 603 individus dont :

Évolution démographique

Habitants recensés


Jumelages

Vues

Vue générale depuis l'esplanade Michel-Ange ou Piazzale Michelangelo
Vue sur l'Arno et 4 ponts depuis celui du Ponte Vecchio

Quartieri di Firenze.gif

Notes et références

  1. Toutes le paragraphe sur les données du tourisme provient de Turismo 2000, dati sugli aspetti essenziali del movimento turistico nella provincia di Firenze, Agence pour le tourisme Florence 2001.
  2. (it)Referendum tramvia, page créée le 18 février 2008, consultée le 6 avril 2008
  3. site de la Servizi alla Strada S.P.A.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


  • Portail de l’histoire de l’art Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de la Renaissance Portail de la Renaissance
  • Portail du patrimoine mondial Portail du patrimoine mondial
  • Portail de l’Italie Portail de l’Italie

Ce document provient de « Florence ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cité au Lys Rouge de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем решить контрольную работу

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Cité au lys rouge — Florence  Cet article concerne la ville italienne. Pour les autres significations, voir Florence (homonymie). Florence Vue sur le Ponte Vecchio …   Wikipédia en Français

  • Lys rouge — Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Lys fleur Lys rouge Emblème de Florence qui est surnommée la « Cité au lys rouge » Lys rouge Emblème de la Saskatchewan Article connexe :… …   Wikipédia en Français

  • cité — [ site ] n. f. • fin XIe citet; lat. civitas, atis 1 ♦ (fin XVIIe) Antiq. Fédération autonome de tribus groupées sous des institutions religieuses et politiques communes. « La Cité antique », œuvre de Fustel de Coulanges. Les rivalités des cités… …   Encyclopédie Universelle

  • lys — lis ou lys [ lis ] n. m. • 1150 plur. de lil; du lat. lilium REM. L orthogr. lys (XIVe), inus. aux XVIIe et XVIIIe, a été reprise au XIXe 1 ♦ Plante herbacée vivace (liliacées), à feuilles lancéol …   Encyclopédie Universelle

  • rouge — [ ruʒ ] adj. et n. • roge 1140; lat. rubeus « rougeâtre » I ♦ Adj. 1 ♦ Qui est de la couleur du sang, du coquelicot, du rubis, etc. (cf. ci dessous II, le rouge). Couleur rouge en héraldique. ⇒ gueules. Une rose rouge. Chou rouge. Fruits rouges.… …   Encyclopédie Universelle

  • Cité des Sacres — Reims 49°15′46″N 4°02′05″E / 49.26278, 4.03472 …   Wikipédia en Français

  • Lys-Chantilly — Lamorlaye Lamorlaye Pays  Franc …   Wikipédia en Français

  • Dammarie-Les-Lys — Dammarie lès Lys Dammarie lès Lys Pays      France Région …   Wikipédia en Français

  • Dammarie-les-Lys — Dammarie lès Lys Dammarie lès Lys Pays      France Région …   Wikipédia en Français

  • Dammarie lès Lys — Pays      France Région …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”