- 4e régiment de cuirassiers du Berry
-
4e régiment de cuirassiers (France)
Pour les articles homonymes, voir 4e régiment de cuirassiers.4e Régiment de Cuirassiers
insigne du 4e R.C.Période 1643
26 juin 1997Pays France Branche Armée de terre Type Régiment de Cuirassiers Rôle Cavalerie Fait partie de la 1re division blindée Devise In gemino certamine
Au combat il en vaut deuxInscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Fleurus 1794
Heilsberg 1807
Wagram 1809
Dresde 1813
l'Aisne 1917-1918
Champagne 1918
Argonne 1918Anniversaire Saint Georges Décorations Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes.
Croix de Guerre 1939-1945 avec une palmemodifier Le 4e régiment de cuirassiers (ou 4e RC) est une unité de cavalerie, puis de l’arme blindée-cavalerie de l’armée française.
Sommaire
Historique
- 1643 : Créé sous le nom de La Reine-Mère.
- 1666 : Prend le nom de La Reine.
- 1791 : 4e régiment de cavalerie
- 1803 : 4e régiment de cuirassiers
- 1814 : Cuirassiers d'Angoulême
- 1815 : 4e régiment de cuirassiers
- 1816 : Cuirassiers de Berry
- 1830 : 4e régiment de cuirassiers
- 1916 : 4e Régiment de Cuirassiers à Pied
- 1919: 4e régiment de cuirassiers
- 1927: Dissous
- Janvier 1933 : 4e Groupe d'Auto-Mitrailleuses : 4e GAM
- Juillet 1936 : 4e régiment de cuirassiers.
- 1940 : Dissous
- 1944 : le bataillon de sécurité de la Marne (FFI) reprend les traditions du 4e Cuirassiers à la libération de Reims
- 1944 : 4e régiment de cuirassiers dans la 3e DB
- 1964 : Dissous
- 1964 : 4e régiment de cuirassiers
- juin 1997: Dissous
Chefs de corps
1832 : Jacques Guillaume Frédéric de Labachelerie
1851 : Jean-Simon de Hody
1861 : Achille Deban-Laborde (1808-?)
1870 : Auguste Billet (1817-1871)
1907 : Huguet
1940 : Poupel
1961 : Perrin
1963 : Paris
1965 : Boyer
1967 : Spaeth
1969 : Brossollet
1971 : Pommeret
1973 : Gossot
1975 : Bourgogne
1977 : Leblanc
1977 : de Gatellier
1981 : de Ballore
1983 : Hintzy
1985 : Nielly
1987 : Britch
1989 : Ponroy
1992 : Perrodon
1994 : le Porquier de Vaux
1996 : Trinquand
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
Ancien Régime
- Bataille de Seneffe le 11 août 1674
Guerres de la Révolution et de l'Empire
- 1791 : combats de la Moselle, de la Sambre, du Danube et du Rhin.
- Distinctions à Valmy et Fleurus.
- 1803 : batailles de Wagram, la Moskowa, Dresde.
- 1805 : Bataille de Caldiero
- 1807 : bataille d'Heilsberg
De 1815 à 1848
- 1814 : Dissous après la première abdication, il est reformé aussitôt sous le nom de Régiment de Cuirassiers d'Angoulême no 4.
- 1815 : Le débarquement de l'Empereur lui rend son nom de 4e Régiment de Cuirassiers.
- 1815 : perd deux tiers de ses effectifs à Waterloo.
Dissous à nouveau en tant que 4e de Cuirassiers, il devient alors Régiment de Cuirassiers de Berry no 4.
En 1830, à la chute de Charles X, il reprend le nom de 4e Régiment de Cuirassiers
Second Empire
De 1871 à 1914
En 1870, sous les ordres du colonel Billet, le régiment se sacrifie par des charges désespérées et entre dans la légende des "Cuirassiers de Reichshoffen".
- 1870 1870 Limoges
- 1871 1874 Paris
- 1874 1876 Versailles
- 1876 1880 Angers
- 1880 1889 Lyon
- 1889 1914 Cambrai
Première Guerre mondiale
En garnison à Cambrai, le 4e Cuir formait avec le 9e, en 1914, la 4e Brigade - Général Gouzil - appartenant à la 3e Division de Cavalerie - Général Dor de Lastours. Il est composé de :
- 4 escadrons à 4 pelotons
- 1 escadron hors rang comprenant 1 peloton de mitrailleuses à 2 pièces
- 30 officiers, 650 sous-officiers trompettes et cuirassiers
Le 4e Cuir a reçu l'ordre de quitter temporairement les cuirasses en octobre 1914, à la demande du chef de corps car elles gênaient le combat à pied. Un escadron entièrement à pied a alors été formé, compte tenu également des pertes en chevaux ; puis les cuirasses ont été reperçues (hiver 1914-1915), puis ont été définitivement abandonnées ainsi que les chevaux.
Le 27 mai 1916, le 4e Cuir, démonté, forme le 4e Régiment de Cuirassiers à Pied et est rattaché à la 1re DCP, abandonnant la cuirasse, il sert à pied et se distingue en 1917 au moulin de Laffaux (Aisne), puis en 1918 en Champagne et en Argonne.
Deux citations à l'Ordre de l'Armée le récompensent ainsi que la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.
Entre-deux-guerres
- Occupation en Rhénanie Allemagne.
- Dissous en 1923.
- Recréé à Reims, quartier Jeanne d'Arc, en janvier 1933, comme 4e Groupe d'Auto-Mitrailleuses (4e GAM )
- Transformé en juillet 1936 en 4e régiment de cuirassiers. Il fait alors partie de la 1re Division Légère Mécanique et forme avec le 18e Régiment de Dragons la 1re Brigade Légère Mécanique.
Seconde Guerre mondiale
- mars 1939, le Régiment reçoit l'appoint des « disponibles ».
- 23 août, mise sur pied de l'échelon A, départ successif des escadrons dans la région Berru Nogent-l'Abbesse.
- samedi 26, le rappel des réservistes aux fascicules 1, 3, 6, amène au quartier Jeanne-d'Arc de Reims un afflux énorme, en même temps que la réquisition des véhicules autos et motos jouait à plein.
- 1er septembre, l'échelon B rejoint le Régiment,
- 11 septembre, le 4e Cuirassiers au grand complet quitte les coteaux champenois et, sous une pluie fine et incessante, atteint, par Suippes, Sainte-Ménéhould et Clermont-en-Argonne, le village de Souilly, Le Régiment n'y stationne guère, et dès le lendemain repart vers les Hauts de Meuse. Le séjour en Woëvre dure peu,
- 19 septembre, le Régiment entier s'établit à Sommedieue, dans la Meuse. Dans ce bourg important, deux mois se passent
- 10 novembre, le Régiment, alerté dans la matinée, s'ébranle vers 13 heures dans la direction de la frontière belge. Les chars embarquent à Dugny ; les éléments légers forment une colonne ; celle-ci cantonne à Mesnil-Annelles, non loin de Rethel, et le lendemain à l'aube, repart. la colonne atteint sans incident Saint-Amand, où elle retrouve les chars débarqués à Saultain.
- le 12, pourtant la situation se détend ; le Régiment se dirige, le 22 novembre vers le sud de Cambrai où il prend ses quartiers d'hiver.
- mi-janvier 1940, la situation générale devenant plus tendue, le Régiment est alerté.
- Dans la nuit du 14 au 15 janvier, par un brouillard glacé et un léger verglas, les escadrons se portent vers Valenciennes, pour stationner à Douchy et aux environs immédiats (Noyelles-sur-Selle) ; l'alerte terminée, ils rejoignent, le lendemain, leurs cantonnements d'Esnes. Haucourt, Lesdain.
- Le 27 mars, la D.L.M. passant à la VIIe Armée (général Giraud), le Régiment fait mouvement par route et se rend par Cambrai, Arras, Saint-Pol, à Fressin (E.H.R ).
- Le 22 avril, le Régiment se porte vers la côte et cantonne dans la région de Montreuil-sur-Mer. Dans les dunes près de Berck-Plage, les escadrons trouvent à la fois champs de tir et terrain de manœuvres suffisants pour leurs exercices[1].
- Combat en Belgique et dans les Flandres en mai 1940. La 1re D.L.M. aligne 4 escadrons S 35 (18e Dragons, 4e Cuirassiers), au sein de la VIIe Armée (Général Giraud), va tenter de donner la main au nord à la Hollande.
- Le 22 mai, à Neuville-Saint-Vaast, attaque en direction de Mont-Saint-Éloi. Les combats se poursuivirent après la rupture de la ligne de la Dyle à Gembloux, la 2e D.L.M. en forêt de Mormal, le 18e Dragons au Quesnoy, le 4e Cuirassiers à Landrecies. Jusqu’au bout, les derniers SOMUA furent engagés avec succès. Les tout derniers furent sabotés par leurs équipages en vue de Dunkerque.
Sa magnifique attitude durant les Campagnes de Belgique et de France, en 1940, lui vaut une troisième citation à l'ordre de l'Armée :
- « Sous les ordres du Lieutenant-colonel Poupel a pris part du 12 au 31 mai 1940 aux opérations de Belgique et des Flandres sans un moment de répit. A fait preuve des plus belles qualités de bravoure et d'entrain, s'engageant à fond, à chaque demande du commandement ; s'est notamment dépensé dans la région du Quesnoy (17 et 18 mai) et sur la Lys (27 et 28 mai) ; est sorti de la bataille le 31 mai dans un ordre parfait donnant un splendide exemple de tenue. A confirmé sa valeur combative dans les opérations de l'ouest de la France en juin 1940 »
- 1943-1944, recréé en Afrique du Nord, appartient à la 3e Division Blindée
De 1945 à nos jours
- 1945 : Force française en Allemagne
- 1951 : En Garnison à Reims
- 1968 :Wittlich puis Bitche avec la 1re division blindee
- Le 4e cuirassiers fusionne avec le 3e Lanciers en mai 1969.
- Le régiment a été dissous lors de la dernière restructuration. Le 17 juillet 1997 à 11 heures, le lieutenant-colonel Trinquand a réuni ses hommes. Tous savaient déjà ce qu’il allait leur annoncer : « Notre régiment fait partie de ceux qui doivent être dissous dès 1997. » Le 4e Régiment de Cuirassiers, trois siècles et demi après sa création, vit donc sa dernière année d’existence. Ses 850 hommes - dont 200 Officiers et Sous-Officiers -, quitteront Bitche. Le 28 juin 1997, après 354 années d'existence, le 4e Cuirassiers est dissous. C'est le capitaine Pinon qui a enroulé son glorieux étendard.
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [2]:
- Valmy 1792
- Fleurus 1794
- Heilsberg1807
- Wagram 1809
- Dresde 1813
- l'Aisne 1917-1918
- Champagne 1918
- Argonne 1918
Décorations
Sa cravate est décorée :
- De la Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes.
- De la Croix de Guerre 1939-1945 avec une palme.
Devise et uniformes
"IN GERMINO CERTAMINE" ("Au combat il en vaut deux")
Insignes
- Héraldique : De sa création jusqu'à la Révolution française, ce régiment a été la propriété des reines successives. Le dernier insigne est à la couleur rouge de leur livrée et porte en son centre le soleil de Louis XIV surchargé du monogramme couronné de son épouse, la reine Marie-Thérèse.
Uniformes d'Ancien Régime
Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources et bibliographie
- Général de brigade Philippe Peress, 31 rue Hoche, 49400 Saumur.
- Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés, 1043 route de Fontevraud, 49400 Saumur.
Notes et références
- ↑ JOURNAL DE MARCHE DU 4e REGIMENT DE CUIRASSIERS- CAMPAGNE CONTRE L'ALLEMAGNE
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- Portail du monde équestre
- Portail de la France
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Première Guerre mondiale
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
Catégories : Unité de l'armée française | Unité de l'Armée de terre française | Histoire militaire de la France | Histoire de l'armée française | Unité de cavalerie française dissoute | Reims
Wikimedia Foundation. 2010.