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Bataille de Savenay
La bataille de Savenay fut la dernière bataille de la virée de Galerne qui vit l’anéantissement de l’armée catholique et royale.
Sommaire
Prélude
Article détaillé : Virée de Galerne.Après une sévère défaite à la bataille du Mans, le 12 décembre 1793, quelques milliers de Vendéens s’enfuirent vers Laval, puis, dans l’espoir de traverser la Loire, vers Ancenis. Mais en l’absence de bateaux, le passage s’avéra impossible.
Les Vendéens construisirent alors des barques et environ 4 000 personnes[1], dont Henri de La Rochejaquelein et Jean-Nicolas Stofflet, parvinrent à traverser avant l’arrivée de navires républicains, qui interrompirent le passage. L’arrière-garde vendéenne, bloquée au nord de la Loire, tenta de trouver une autre issue et, après avoir atteint Blain, à 35 km au nord de Nantes, dut se rabattre vers Savenay, à 30 km à l'ouest de Nantes.
Forces républicaines
- Division Canuel, (Armée de l'Ouest) renforcée par les grenadiers de Louis Blosse et commandée par Simon Canuel et Pierre François Verger-Dubareau.
- Division Muller, (Armée de l'Ouest), composée en partie de Mayençais. Commandée par François Muller.
- Division Tilly, (Armée des côtes de Cherbourg), partie de Vannes, renforcée par des soldats des régiments d’Aunis et d’Armagnac. Commandée par Jacques Louis François Delaistre Tilly.
- Division Scherb, commandée par le général de brigade Marc-Armand-Elisée Scherb.
- 1re Légion des Francs, composée en partie de soldats du 14e régiment de chasseurs à cheval et peut-être du 10e régiment de hussards. Commandée par François-Séverin Marceau, secondé par François-Joseph Westermann.
- Chasseurs de Kastel
- Un bataillon de Dordogne
- 31e régiment de Gendarmerie de Paris, quelques bataillons. Commandé par Kléber.
La veille de la bataille
La ville fut prise par les Vendéens le matin du 22 décembre, presque sans combats, les 150 soldats républicains battirent rapidement en retraite suite à une petite escarmouche avec l'avant-garde vendéenne et la population de la ville avait été évacuée. À 9 heures, les Blancs mirent la ville en défense, les républicains ne furent pas long à les rejoindre, Westermann fut le premier, à 11 heures, il attaqua immédiatement mais fut repoussé au terme d’une courte escarmouche. À 12 heures, Kléber et Marceau, accompagnés du gros de l’armée républicaine firent leur apparition. Il s’en suivit une nouvelle escarmouche entre les bleus et les blancs pour le contrôle du bois de Touchelais, situé au nord-est de Savenay, escarmouche qui tourna à l’avantage des Républicains.
Toutefois ce furent les derniers combats de la journée car le brouillard et les brumes firent leur apparition dans l’après-midi et les Républicains se virent forcés de différer leur attaque et de maintenir leurs positions. La nuit était en train de tomber lorsque les représentants en mission, Pierre-Louis Prieur, dit Prieur de la Marne, Louis Turreau, cousin du général Louis Marie Turreau et Pierre Bourbotte arrivèrent au campement républicain et furent surpris par l’inaction des troupes qui y régnait. Aussi, malgré la nuit tombante, ils exigèrent, et Prieur en tête, l’engagement immédiat des combats afin de ne pas laisser les brigands se ressaisir, ils furent aussitôt soutenus par Westermann, « Je me charge tout » déclara-t-il, ce à quoi Kléber répondit « Je croyais avoir trop bien commencé l’affaire pour la laisser terminer par un autre ».[2] Malgré la mise en place d’un conseil de guerre, Kléber demeura intransigeant et déclara qu’il fallait attendre l’aube pour attaquer, Marceau se rangea à ses vues et finit par convaincre Prieur de la Marne. Les Républicains profitèrent alors de la nuit pour se déployer. À deux heures du matin, la division Tilly, partie de Vannes arriva et parvint à se déployer à temps malgré son retard[3]. Canuel commandait le flanc gauche, Kléber le centre-gauche, Marceau le centre-droit et Jacques Louis François Delaistre Tilly le flanc droit. Mis à part quelques chemins au sud de la ville, les Vendéens étaient presque totalement encerclés.
Ceux-ci d'ailleurs n'avaient guère d'espoir sur l'issue de la bataille, Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein, veuve du général Lescure écrivit dans ses mémoires:
« Nous nous doutâmes que les républicains voulaient engager le combat avec toutes leurs forces, et nous vîmes que notre perte serait alors consommée. Sur les neuf heures du soir on me fit lever, je m'étais jetée toute habillée sur un lit, on me mit à cheval, sans que je susse pourquoi, j'allais en redescendre, ne sachant pas où je devais aller, lorsque j'entendis la voix de M. de Marigny. Je l'appelai, et lui demandai des nouvelles: il prit la bride de mon cheval, et, sans proférer une parole, il me mena dans un coin de la place; là, il me dit à voix basse « C'en ai fait, nous sommes perdus; il est impossible de résister à l'attaque de demain; dans douze heures, l'armée sera exterminée. J'espère mourir en défendant votre drapeau : tâchez de fuir; sauvez-vous pendant cette nuit; adieu ! adieu ! » Il me quitta brusquement sans attendre ma réponse, et je l'entendis qui encourageait les soldats et s'efforçait de les ranimer. [4] »La bataille
L’aube se leva et la bataille s’engagea, mais à la surprise générale, ce sont les Vendéens et les Chouans qui lancent l’attaque dans le but de reprendre le bois de Touchelais pour briser l’encerclement. Cette attaque, dirigée par Lyrot, rencontra un succès, la première ligne de grenadiers se replia en laissant derrière elle 2 canons et 40 prisonniers. Aussitôt, Kléber lança la contre-attaque à la tête du régiment de Gendarmes qui chargea à la baïonette et força les Vendéens à reculer jusqu’aux portes de Savenay. Au centre, Marceau, à la tête de la légion des Francs et des Chasseurs de Kastel rencontra des difficultés et fut un moment freiné par l’artillerie vendéenne.
De leurs côtés, Canuel, Tilly et Westermann passèrent également à l’attaque et pressèrent les blancs de toute part. Bientôt, les bleus entrèrent dans la ville malgré la résistance du train d’artillerie de Bernard de Marigny. Des combats de rue se déroulèrent alors dans la plus grande confusion, maison par maison, de nombreuses femmes vendéennes participèrent à ces combats. L’artillerie vendéenne se redéploya ensuite devant l’église et parvint à tenir la place un moment. Fleuriot tenta alors une ultime contre-attaque, il prit la tête d’un groupe de 200 à 300 cavaliers, commandés par Georges Cadoudal et dans lequel se trouvait également Pierre-Mathurin Mercier la Vendée, ainsi que de quelques fantassins. Ils attaquèrent et percèrent les lignes de la division Tilly, ils cherchèrent ensuite à prendre à revers les lignes républicaines mais c’était sans compter sur les réserves des bleus qui intervinrent et forcèrent les cavaliers à battre en retraite.
Mais pendant ce temps, sur la place de l’église, les Républicains s’emparèrent de la batterie qu’ils retournèrent contre les Vendéens. Les fuyards, poursuivis par les Républicains, se replièrent alors hors de Savenay et se rallièrent à l’ouest de la ville. La croix commémorative de la bataille se trouve à cet emplacement précis. Les Vendéens prirent alors leurs deux derniers canons que Marigny avait gardé en réserve et tentèrent de couvrir la fuite des blessés et des non-combattants. Lors de cet engagement, Lyrot fut tué. Marigny se replia de nouveau sur le bois de Blanche-couronne, à l’ouest avec ses deux canons et ce qui lui restait d’hommes, il tiendra sa position une heure, puis s’égaillera avec ses hommes dans les marais, il parviendra à échapper aux bleus.
Plus loin, au nord-ouest, un groupe de 600 Vendéens parvenait toujours à tenir à la Butte des Vignes, il se replièrent ensuite vers le bois de Blanche-couronne, mais furent cernés à mi-chemin par un corps du régiment d’Armagnac et massacrés.
À l’intérieur même de Savenay, la ville fut fouillée et des centaines de vieillards, de femmes et d’enfant furent délogés des maisons et enfermés dans l’église dans l’attente de leurs jugements. Les blessés des deux camps furent ensuite emmenés à l’hospice Saint-Armel pour y être soigné.
À 14 heures, la bataille était terminée.
La fuite et les massacres
Après la bataille, alors que le général Kléber gagnait Nantes avec le gros des troupes où ils défilèrent pour fêter la victoire, la cavalerie républicaine commandée par Marceau et Westermann se lança à la poursuite des Vendéens, fouillant les villages voisins et les campagnes des environs, tuant ou capturant les trainards.
Ainsi, le général de brigade Alexis Antoine Charlery attaqua une position tenue par une bande de 500 Vendéens mais ne put les vaincre. Il leurs proposa alors la reddition en échange de l’autorisation de rentrer chez eux, la proposition fut acceptée et signée. Les prisonniers furent ensuite envoyés à Nantes pour faire ratifier l’arrangement par un représentant en mission. Mais ce dernier refusa, fit fusiller les prisonniers et mettre aux arrêts le général Charlery. Ce dernier sera finalement libéré quelque temps après, mais, outré, démissionnera de son poste.[2]
Le général Kléber, écrira, dans ses Mémoires :
« On traverse Savenay, chaque colonne prend une direction différente à la poursuite des rebelles. Le carnage devient horrible. On ne voit partout que des piles de cadavres. Une grande partie va se noyer dans le marais de Montoir, le reste se jette dans les bois où bientôt, ils sont découverts, tués ou faits prisonniers. Équipages, canons, ornements d'églises, papiers relatifs à leur administration, tout tombe en notre pouvoir et, pour cette fois, la défaite de l'ennemi rend sa destruction certaine. On envoie alors des patrouilles d’infanterie ou de cavalerie dans tous les villages des environs. Quelques-uns sont occupés par des Brigands, on veut parlementer avec eux, mais ils répondent par des coups de fusil, et un adjoint de l'état-major, en leur portant des paroles de paix, en fut blessé. Aussitôt on fait un feu roulant sur eux et tous ils périrent. Des milliers de prisonniers de tout âge et de tout sexe sont successivement arrêtés et conduits sur les derrières. Les représentants du peuple les firent juger par des tribunaux révolutionnaires, et la France, l’Europe entière, connaissent toutes les atrocités qu’on a exercé sur ces misérables. La ville de Nantes a particulièrement servi de théâtre à ces scènes sanglantes et inouïes, que ma plume se refuse de décrire …[5] »Ce fut la Commission Bignon, arrivée dans la journée, qui fut chargée de juger les prisonniers. La commission travailla pendant 3 jours et ordonna l’exécution de tous les combattants vendéens pris les armes à la main. Les exécutions commencèrent le soir même de la bataille et se déroulèrent pendant huit jours mais le nombre de personnes exécutées reste inconnu. Selon les statistiques officielles le nombre de personnes fusillées était de 662, mais des doutes furent immédiatement émis sur ces chiffres qui comprenaient en fait que les personnes exécutées lors des 3 premiers jours. Le représentant en mission Benaben écrivit ainsi, le 26 décembre : « J’avais écrit, qu'on avait fusillé plus de 1 200 brigands, mais par des renseignements que j’ai appris et je ne puis évoquer de doute, il parait que l’on a fusillé plus de 2 000 »[6]
De son côté, le général François Carpantier se vanta d’avoir fait fusiller 1 500 personnes.[2]
Quant aux femmes et aux enfants, qui étaient au nombre de 1 679[7], ils furent envoyés dans les prisons de Nantes. Certains officiers républicains comme Kléber et Savary intervinrent auprès de Carrier, lui demandant de les épargner. Mais Carrier n’en tiendra pas compte, et à leur arrivée à Nantes, toutes les femmes et tous les enfants furent fusillés ou noyés en masse.
D’autres massacres se déroulèrent dans les campagnes, Westermann et ses hussards de la Mort fusillèrent 500 à 700 prisonniers, hommes femmes et enfants au bois de Sem, près de Prinquiau.[8]
Le général Westermann, surnommé « le boucher des Vendéens », écrivit au Comité de salut public une lettre restée célèbre :
« Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Un chef des Brigands, nommé Désigny, a été tué par un maréchal-des-logis. Mes hussards ont tous à la queue de leurs chevaux des lambeaux d'étendards brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que, sur plusieurs endroits, ils font pyramides. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. Kléber et Marceau ne sont pas là. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire.[9] »Toutefois, certains Vendéens eurent de la chance et parvinrent à s’enfuir, certains furent aidés par la population locale. Jean Legland, passeur sur la Loire, déclara en 1834, qu’il avait fait passer 1 258 fuyards dans les jours qui suivirent la bataille de Savenay, déclarations confirmée par des témoignages écrits de l'abbé Bernier. Au total, environ 2 500 personnes auraient survécu à la bataille.[2]
Conséquences
Le 25 décembre, le général Michel de Beaupuy écrivit à Antoine Merlin de Thionville:
« Enfin, mon cher Merlin, elle n’est plus, cette armée royale ou catholique, comme tu voudras ! J'en ai vu, avec tes braves collègues Prieur et Turreau, les débris consistant en cent cinquante cavaliers battant l'eau dans les marais de Montaire, et comme tu connais ma véracité, tu peux dire avec assurance que les deux combats de Savenay ont mis fin à la guerre de la nouvelle Vendée et aux chimériques espérances des royalistes.
L'histoire ne nous présente point de combat dont les suites aient été plus décisives. Ah ! mon brave, comme tu aurais joui ! quelle attaque ! mais quelle déroute aussi ! Il fallait les voir ces soldats de Jésus et de Louis XVII, se jetant dans les marais ou obligés de se rendre par cinq ou six cents à la fois, et Langrénière pris, et les autres généraux dispersés et aux abois !
Cette armée dont tu avais vu les restes de la terrasse de Saint-Florent, était redevenue formidable par son recrutement dans les départements envahis. Je les ai bien vus, bien examinés, j’ai reconnu ces mêmes figures de Cholet et de Laval. A leur contenance et à leur mine, je te jure qu’il ne leur manquait du soldat que l’habit. Des troupes qui ont battu de tels Français, peuvent se flatter aussi de vaincre des peuples assez lâches pour se réunir contre un seul, et encore pour la cause des rois ! Enfin, je ne sais si je me trompe, mais cette guerre de brigands, de paysans, sur laquelle on a jeté tant de ridicule, que l'on dédaignait, que l’on affectait de regarder comme méprisable, m’a toujours paru, pour la république, la grande partie, et il me semble à présent qu’avec les autres ennemis nous ne ferons que peloter.
Adieu, brave montagnard, adieu ! Actuellement que cette exécrable guerre est terminée, que les mânes de nos frères sont satisfaits, je vais guérir. J'ai obtenu de tes confrères un congé qui finira au moment où la guerre recommencera.[10] »La bataille marqua la fin de la virée de Galerne et mit définitivement fin à la menace que représentait la Vendée pour la République. Toutefois, la guerre ne s’arrêta pas là, les combats se poursuivant en Vendée. Le généralissime de l’Armée de l'Ouest, Marceau, outré par le comportement de ses soldats, demanda sa mutation. Peu de jour après la bataille, Marceau écrivit à sa sœur
« Quoi ! ma chère sœur vous m'envoyez des félicitations sur ces deux batailles, ou plutôt sur ces deux carnages, et vous voudriez avoir des feuilles de mes lauriers! Ne savez-vous pas qu'ils sont tachés de sang humain, de sang de Français. Je ne reviendrai plus en Vendée; il me répugne trop de combattre des Français. Je veux porter les armes contre l'étranger; là seulement est l'honneur et la gloire. »Marceau fut un temps remplacé par Kléber, jusqu’à ce que ce dernier soit à son tour muté en faveur de Turreau. Les combats qui s’ensuivront entre les Vendéens et les colonnes infernales républicaines prendront finalement la forme d’une guérilla.
Postérité
Jules Verne a fait une description romancée de cette bataille au début de son roman historique Le Comte de Chanteleine (1862).
Bibliographie
- Fernand Guériff, La bataille de Savenay dans la Révolution, éditions Jean-Marie Pierre, Le Pouliguen, 1988 (ISBN 2903999082)
- Jean-Clément Martin, Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée, Gallimard, coll. « Découvertes », 1986
- Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée Militaire, 1840
- Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine, vol. 2 : La République jacobine. Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794, Seuil, 2005
- Jean-Baptiste Kléber, Mémoires politiques et militaires 1793-1794, 1794
Notes
- ↑ Selon Dupuy 2005, p. 230 il y avait environ 4 000 rescapés.
- ↑ a , b , c et d Guériff 1988
- ↑ Le comportement de la division Tilly fut assez trouble. Le général Tilly se vanta à la Restauration d’avoir favorisé les forces royalistes. En effet, son régiment participa à la bataille d'Entrammes et à la bataille du Mans mais arriva systématiquement en retard, tout comme à Savenay. De plus tous les soldats de ce régiment portaient encore leurs uniformes de l’Ancien Régime et à la bataille du Mans, ce fut grâce à l’aide de hussards de ce régiment que Charles Marie de Beaumont d'Autichamp parvint à s’enfuir, déguisé en hussard. (Guériff 1988)
- ↑ Mémoires de Madame la marquise de La Rochejaquelein, p.395
- ↑ Kléber 1794, p.341-342.
- ↑ Correspondance de Benaben du 6 nivôse , Revue de la Révolution, IV p.143
- ↑ Guériff 1988. D’après la revue le souvenir vendéen
- ↑ Guériff 1988. Un seul vendéen échappa à la tuerie, un soldat nommé, semble-t-il Remet, qui sera toutefois repris plus tard et fusillé.
- ↑ Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée Militaire, 1840
- ↑ Vie et correspondance de Merlin de Thionville, p.405 par Antoine Christophe Merlin
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