- Bataille de Parthenay
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La bataille de Parthenay se déroula lors de la guerre de Vendée.
Sommaire
Prélude
Le 14 juin 1793, la ville de Parthenay tombe aux mains des Vendéens menés par le général Lescure. Une sommation rédigée par les Comités des Armées catholiques et royales somme les Républicains de se rendre, faute de quoi la ville sera réduite en cendres[1]. Les patriotes capitulent aussitôt et Parthenay est occupée par une armée de 5 000[2] à 6 000[1] paysans.
Lors du mois de juin 1793, le général républicain François-Joseph Westermann arrive en renfort à Niort avec sa légion du Nord forte de 1 200 hommes. Il obtient du général en chef Armand de Gontaut-Biron l’autorisation de tenter un raid au cœur de la Vendée[1].
Le 24 juin, au soir, Westermann quitte Saint-Maixent à la tête de sa légion du Nord[1], renforcée par deux bataillons[2], 56 chasseurs des Ardennes[1] et huit canons[2], soit 2 500 hommes[1]. .
La bataille
Pendant la nuit, Westermann se jette sur Parthenay. Les Républicains enfoncent la porte avec leur artillerie, entrent dans la ville et s’emparent rapidement de trois canons. Surpris dans leur sommeil, les Vendéens n’opposent presque aucune résistance et prennent la fuite. Lescure accourt avec 700 paysans mais ne peut empêcher la déroute. Les Vendéens s’enfuient en direction de Thouars où se dispersent dans le bocage[1].
Selon le représentant Goupilleau, les républicains n’ont perdu que quelques blessés[3], en fait sept hommes[1], tandis que les pertes des Vendéens sont de 600 hommes[3], ce qui est vraisemblablement une exagération, néanmoins il a été fait 100 prisonniers[1].
Les incendies
Vainqueur, Westermann regagne brièvement Saint-Maixent où il reçoit des renforts, avant de regagner le bocage[2]. Un rassemblement de Vendéens ayant été signalé au bourg d'Amailloux, Westermann se jette le 1er juillet sur cette paroisse et disperse les insurgés. Le bourg est ensuite incendiés et plusieurs de ses habitants sont massacrés[1]. Westermann proclame que tout village qui fournirait des secours ou des hommes aux rebelles subira le même sort[2].
Le même jour, il gagne le château de Clisson, résidence du général Lescure, qui s’est enfuit quatre heures plus tôt. Le château est pillé puis livré aux flammes. Puis Westermann poursuit sa marche et s'empare de Bressuire sans combat[2].
Bibliographie
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 187-188.
- Yves Gras, La Guerre de Vendée (1793-1796), Economica, 1994, p. 53.
- Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Economica, 2008, p. 102.
Références=
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 187-188.
- Yves Gras, La Guerre de Vendée, p. 53.
- Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, p. 102.
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