ສາທາລະນະລັດປະຊາທິປະໄຕ ປະຊາຊົນລາວ

ສາທາລະນະລັດປະຊາທິປະໄຕ ປະຊາຊົນລາວ

Laos

ສາທາລະນະລັດປະຊາທິປະໄຕ (lo)
ປະຊາຊົນລາວ (lo)
Sathalanalat Passathipatai (lo)
Passasson lao (lo)
République démocratique populaire lao (fr)
Drapeau du Laos Armoiries du Laos
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Paix, Indépendance, Démocratie, Unité et Prospérité
carte
Langue officielle Lao
Capitale Vientiane
17°58′0″N 102°35′60″E / 17.96667, 102.6
Plus grande ville Vientiane
Forme de l’État
 - Président
- Premier ministre
République
Choummaly Sayasone
Bouasone Bouphavanh
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 79e
236 800 km²
2%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 101e
6 667 534 hab.
24 hab./km²
Indépendance
 - Date
de la France
19 juillet 1949


Gentilé Lao
(Laotien, Laotienne)


IDH (2005) Augmentation 0,601 (moyen) ( 130e)
Monnaie Kip (LAK)
Fuseau horaire UTC +7
Hymne national Pheng Xat Lao
Domaine internet .la
Indicatif
téléphonique
+856


Le Laos (République démocratique populaire lao) est un pays sans accès à la mer d'Asie du Sud-Est, entouré par la Birmanie (ou Myanmar), la Thaïlande, le Cambodge, le Viêt Nam et la République populaire de Chine.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire du Laos.

L'histoire du Laos remonte aux temps lointains, avant l'ère chrétienne, comme le démontrent les énigmatiques vestiges de la Plaine des jarres. Vers le Ve siècle apr. J.-C., une influence des royaumes khmers primitifs se fait sentir et, à travers eux, la civilisation hindoue puis le bouddhisme de la civilisation Dvaravati. Le site de Vat Phu, dans le sud du pays, remonte à cette époque.

Vers le XIIe siècle commence réellement l'Histoire du pays avec l'arrivée des populations Tai (peuple) arrivant de Chine du Sud. En 1353 est fondé le Lan Xang, pays du million d'éléphants. Le bouddhisme s'implante définitivement. Au fil des siècles, le royaume se consolide, et, après Luang Prabang, c'est Vientiane qui devient capitale en 1550, le royaume de Chiang Mai est annexé, c'est l'apogée du Lane Xang. Les XVIIe et XVIIIe siècles seront plus agités, le royaume se morcelle, les provinces passent sous domination birmane, chinoise ou, en 1798, siamoise. Vientiane est prise par le royaume siamois.

Le Laos passe alors sous le contrôle du Siam (Thaïlande) qui domina les trois royaumes jusqu'au XIXe siècle. En 1893, l'action du vice-consul de France à Luang Pragang, Auguste Pavie, ainsi qu'un blocus des côtes obligèrent le Siam à céder la rive gauche du Mékong (Laos oriental) puis à signer des traités (1902, 1904) reconnaissant le protectorat de la France sur la partie orientale de Lan-xang (Laos). Il est finalement intégré à l'Union indochinoise française en 1899. Quant à la partie occidentale de Lan-xang(dite "Issan"/nord-est), elle est occupée par le Siam...

En 1904 commença le long règne de Sisavang Vong qui dura jusqu'en 1959.

Carte par The World Fact Book C.I.A.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'empire du Japon imposa sa domination sur l'Indochine française, y compris sur le Laos. La France étant à l'époque gouvernée par le régime de Vichy, cette domination s'exerça de manière indirecte, les administrateurs français restèrent en poste et le drapeau tricolore continua de flotter sur Vientiane. En 1941, la Thaïlande, alliée du Japon, imposa seulement à la France de céder les territoires à l'ouest du Mékong. Jusqu'en 1945, l'Indochine française fut peu touchée par les combats, mais, lorsque les Japonais prirent conscience qu'ils allaient perdre la guerre, ils cherchèrent à empêcher le retour des puissances coloniales européennes et favorisèrent l'indépendance qui fut proclamée le 8 avril 1945 par le roi Sisavang Vong (sous la pression japonaise). Mais, après la défaite japonaise, c'est le retour des Français, qui donnent aux Laotiens leur autonomie dans l'Union Française vers 1946, et c'est l'union nationale lao (deux royaumes restants unis, Champassak et Luang-Prabang...).

Au mois de juillet 1962, un gouvernement d’union nationale fut mis en place au Laos. Le pays demeurait cependant partagé : au sud, les forces anticommunistes et neutralistes, au nord, le Pathet Lao. À cette époque, la politique américaine dans la région consistait à garantir la neutralité du Laos et du Cambodge tout en défendant activement le Sud Viêt Nam et la Thaïlande. En 1962, le président Kennedy conclut un accord avec le Nord Viêt Nam, stipulant le retrait de l’armée populaire vietnamienne et de l’armée américaine du pays.

Les États-Unis se retirèrent mais pas le Nord-Viêt Nam, et la piste Hô Chi Minh, qui traversait le Laos, fut de plus en plus utilisée pour alimenter l’effort de guerre au Sud Viêt Nam.

En 1963, le Pathet Lao lança une offensive qui lui donna le contrôle d’une grande partie de l’est et du nord-est du pays. Les États-Unis renoncèrent à engager des forces régulières mais ils intensifièrent leurs activités clandestines au Laos. Des équipes des Special Forces s’infiltrèrent dans le sud du pays ; et la CIA entreprit d’armer les tribus montagnardes laotiennes. Pendant ce temps, les bombardements sur la piste Ho Chi Minh prenaient une ampleur grandissante pour des résultats plus que mitigés...

Cependant, les unités Hmongs équipées par la CIA ne purent plus jouer aucun rôle militaire après la perte de leur base de Long Cheng en décembre 1971.

La rébellion communiste ne désarme pas, soutenue par le Viet Minh contre le pouvoir chancelant soutenu par les États-Unis. Un cessez-le-feu intervient le 22 février 1973 et, en 1975, le mouvement communiste du Pathet Lao renverse le roi Savang Vatthana et prend le pouvoir. Le roi Savang Vatthana et la reine Khamphoui abdiquent le 2 décembre 1975. Le roi, la reine et l'héritier du trône meurent dans un camp d'internement. La République Démocratique Populaire du Laos (RDPL) est créée avec un régime de parti unique, provoquant l'exil d'environ 300 000 personnes, soit 10 % de la population. Une période de coopération avec l'URSS est suivie à partir de 1988 d'une volonté de relative ouverture à l'économie moderne. Le plus jeune fils du roi Savang Vatthana, Sauryavong Savang, devient régent du royaume et président de la famille royale en exil au nom de l'héritier du trône, le prince Soulivong Savang.

Politique

Article détaillé : Politique du Laos.

Président de la République démocratique populaire lao, Choummaly Souriya Sayasone. Premier ministre, Bouasone Bouphavanh. Parlement, Président de la Chambre, Thongsing Thammavong. Régime politique avec parti unique. Le PRPL (Parti révolutionnaire populaire lao). Le président de la République est élu par le Parlement pour 5 ans. La politique du gouvernement est déterminée par le Parti à travers le Politburo et le Comité central.

Une partie de l'ethnie des Hmong du nord du pays est en lutte armée contre le régime communiste qui les opprime depuis 1975 à cause de leur choix de combattre aux côtés des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam. Le gouvernement actuel est accusé de vouloir exterminer systématiquement les membres de cette ethnie qui n'ont pas réussi à quitter le pays et sont encerclés dans la jungle. À Vientiane en revanche, certains Hmongs sont intégrés à la société et occupent pour certains de hautes fonctions dans l'appareil d'État. L'opposition en exil dénonce régulièrement les atteintes aux Droits de l'homme commis contre les Hmongs dans la zone de Saysomboune. Des attentats secouent sporadiquement le pays, sans qu'il soit possible de les attribuer à un mouvement politique précis.

Le Laos est membre de l'ASEAN (Association des nations du Sud-Est asiatique) depuis le 23 juillet 1997. Il a accueilli, pour la première fois, le sommet de l'ASEAN du 24 novembre au 1er décembre 2004 à Vientiane.

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions du Laos.
Provinces du Laos

Le Laos est divisé en 16 provinces (khoueng) et 1 municipalité* (kampheng nakhon), et jusqu'en 2006 une zone spéciale** (khetphiset) :

  1. Province d'Oudomxay
  2. Province de Sayaboury
  3. Province de Xieng Khuang
  4. Province de Houaphan
  5. Province de Bokeo
  6. Province de Phongsaly
  7. Province de Luang Namtha
  8. Province de Luang Prabang
  9. Province de Vientiane
  10. Préfecture de Vientiane *
  11. Province de Khammouane
  12. Province de Savannakhet
  13. Zone spéciale de Xaysomboun ** [dissoute en 2006]
  14. Province de Borikhamxay
  15. Province d'Attapeu
  16. Province de Saravane
  17. Province de Sékong
  18. Province de Champassak

Villes principales

Géographie

Article détaillé : Géographie du Laos.

Le Laos est situé entre le 14e et le 22e parallèles nord. Sa superficie est de 236 800 km2. Il a une frontière avec la Chine (200 km), la Birmanie (150 km), la Thaïlande (1 000 km), le Viêt Nam (1 000 km), et le Cambodge (150 km). Les montagnes et les plateaux occupent plus de 70 % du pays. Arrosé par le Mékong, peu navigable à cause de son débit irrégulier (1 898 km au Laos sur un parcours total de 4 200 km), qui forme en grande partie la frontière avec la Thaïlande. Le pays s'étend du nord au sud sur 1 000 km des confins de la Chine à la frontière du Cambodge. Il n'atteint parfois qu'une centaine de kilomètres de large.

Le Laos est constitué de montagnes et de hauts plateaux. Phou Bia, est le point culminant de la cordillère annamitique (2 820 m, région de Xieng-Khouang). La cordillère Annamitique forme à l'est l'essentiel de la frontière avec le Viêt Nam. Point culminant : le mont Rao Co, 2 286 m.

Climat tropical caractérisé par les moussons. Deux saisons : saison sèche d'octobre à avril, saison des pluies de mai à septembre. 15/20° en décembre-janvier, 30 ° en mars-avril. Les mois d'octobre et novembre peuvent être pluvieux.

La forêt (très dégradée) recouvre 52,8 % du pays.

Économie

Article détaillé : Économie du Laos.

Le Laos est peuplé de 6 millions d'habitants, dont 85 % vivent dans les zones rurales.

Généralités

Un démarrage économique sérieux ne peut être envisageable sans le développement des infrastructures actuellement axé sur le réseau routier et les télécommunications. L'ensemble du réseau d'infrastructures reste cependant modeste : pas de chemin de fer, presque pas de réseau téléphonique, peu de routes.

Le Laos s'est ouvert en 1986 aux « nouveaux mécanismes économiques ». Le Code des Investissements a été promulgué dans la foulée en 1988, suivi du premier Programme d'ajustement structurel adopté en 1989 avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale. Les investissements étrangers restent modestes et se portent sur les métiers du tourisme (hôtellerie, restauration, les services) si l'on excepte les grands projets comme le barrage hydroélectrique de Nam Theun 2, dont Électricité de France est l'un des principaux partenaires.

La stabilité macro-économique en termes de change et d'inflation semble se maintenir et le Laos bénéficie actuellement de l'assistance technique de la Banque asiatique de développement (ADB) pour entreprendre les réformes du secteur bancaire. Avec un revenu par tête de 300 dollars, le Laos est un des pays les plus pauvres du monde. L'aide internationale assure un tiers du budget national.

Agriculture

Le secteur agricole est le plus important et représente 46,6 % du PIB (2004). Principale source de revenus du pays, il occupe 70-80 % de la population active. Les terres cultivables (4%) sont essentiellement vouées à la riziculture. Les principales cultures sont vivrières (riz, maïs, fécules), puis le café, les arachides (cacahuètes), le coton et le tabac. Le Laos est le 3e producteur mondial d'opium derrière l'Afghanistan et le Myanmar (Birmanie) voisin.

L'agriculture sur brûlis reste très pratiquée au Laos. Cette technique consiste à défricher (essartage) les futurs zones à cultiver puis à brûler les résidus durant la saison sèche. Cependant, la concentration récente de la population le long des axes routiers accélère la rotation jachère-culture, ce qui contribue à l'érosion des sols. En effet, cette technique reste viable pour des densités de population faibles et dispersées, mais devient problématique pour la préservation des sols quand la densité de population est telle que les temps de jachère deviennent trop courts pour fertiliser les sols.

Élevage

Buffle Lao

Buffles, bœufs, porcs, chèvres, moutons et volailles.

Le Laos élève comme bétail des chèvres, des taureaux, des buffles, etc.

Secteur tertiaire

Tourisme

737 208 touristes ont visité le Laos en l'an 2000 dont environ 33 000 Américains , 25 000 Français , 10 000 Australiens. Le reste des touristes est essentiellement composé de ressortissants des pays membres de l'ASEAN.

Commerce et investissements étrangers

En 2004, l'Australie est le 4e investisseur du pays avec 48 projets totalisant 324 millions de dollars. Le Japon et la Chine sont également de gros investisseurs au Laos.

Le pays retourne progressivement au libre échange et à l'entreprise privée depuis la libéralisation des lois sur les investissements étrangers et l'admission du Laos à l'ASEAN.

Le Japon est de loin celui qui apporte l'aide économique la plus importante (18 millions de dollars en 1999).

Le principal fournisseur est la Thaïlande (64 % des importations).

Les principaux clients sont : Thaïlande (20 %), France (8 %), Japon (3 %).

Médias

Article détaillé : Médias du Laos.

Les journaux du Laos sont pour la plupart contrôlés par le Ministère de l'Information et de la Culture ou par une organisation politique. Il existe plusieurs journaux en langue lao (Passasson, Viengchaimay, Pathet lao...). Le groupe des Presses lao en Langues Étrangères édite le Vientiane Times en anglais et le Rénovateur en français.

Ce dernier a reçu en 2003 le Prix de la libre expression de l'Union internationale de la presse francophone, première récompense de ce type pour un journal du pays. L'agence KPL (Khaosan Pathet lao) édite un bulletin quotidien en français et en anglais.

En 2003 paraît pour la première fois le magazine bilingue anglo-lao « Update », premier média privé au Laos. Les sujets politiques n'y sont pas abordés.

La radio nationale est diffusée sur une grande partie du territoire. Les éditions locales sont contrôlées par Vientiane. La télévision TNL présente tous les soirs un bulletin d'informations en lao, en anglais et en français. Il est possible de se procurer la presse étrangère, notamment le Bangkok Post et The Nation dans plusieurs points de vente de Vientiane.

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Article détaillé : Démographie du Laos.

La population du Laos s'élève à 5 609 997 habitants, répartis sur 236 800 km2, soit une densité de population de 24 habitants/km2.

  • Croissance démographique : 2 % par an
  • Taux de natalité : 35,99 ‰
  • Taux de mortalité : 11,83 ‰
  • Taux de mortalité infantile : 85,22 ‰
  • Espérance de vie moyenne : 55,1 ans (hommes : 53,1 femmes 57,2)
  • Taux de fécondité : 4,77 enfants/femme

(données 2005)[1]

La population du Laos est composée de 68 ethnies selon les ethnologues (47 répertoriées par le Front lao d'édification nationale). Officiellement, ces ethnies sont classées en trois groupes principaux[2] :

  • Les Lao Lum, ou "Lao des plaines" (68 % de la population), dont fait partie l'ethnie lao proprement dite qui parle le lao (ou laotien) ainsi que les ethnies similaires qui utilisent le Tai (Tai Lu, Tau Neua, Tai dam, Tai Deng, etc.). Le lao, appartient au groupe tai des langues taïes-kadaïes
  • Les Lao Theung ou "Lao des versants", parfois appelés péjorativement Kha (mot qui signifie "esclave" en Lao, traduisant leur statut défavorisé dans la société), de langue môn-khmer (environ 22 %) ; Les Môn-Khmers (ou Austro-Asiatiques) incluant 31 groupes ethniques : Kuemu (Khmou), Pray, Singmou, Khom, Thene, Idou, Bit, Lamed, Samtao, Katang, Makong, Try, Trieng, Ta-oi, Yeh, Brao, Harak, Katou, Oi, Krieng, Yarou, Yeh, Souai, Gnaheune, Lavy, Kabkae, Khmer, Toum, Ngouane, Meuan et Kri.
  • Les Lao Sung ou "Lao des sommets" (9 %), nom qui regroupent les Hmong, principale ethnie minoritaire du pays et les Yao (ou Mien), tous deux de langue hmong-mien et de tibéto-birmans. Les Sino-Tibétains incluant huit groupes : Akha, Sing, Sali, Lahou, Sila, Hayi, Lolo et Hor...

Parmi les minorités ethniques au Laos, la minorité Hmong (Méo étant un terme péjoratif), formant un peu moins de 10 % de la population, rencontre le plus de discriminations. La plupart des Hmongs ont servi les Américains durant la guerre du Viêt Nam. D'une part, l’anticommunisme farouche bien connu des Hmong, d'autre part, le fait que les Hmong sont souvent des chrétiens font qu’ils sont considérés avec une extrême méfiance par les autorités.

Selon la Constitution du 15 août 1991 le Laos est un «État de démocratie populaire » composé d'un « peuple pluriethnique » cependant la politique linguistique valorise la langue officielle (le lao).

Culture

Article détaillé : Musique laotienne.
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel An occidental Boun Pi May
fin janvier/début février Nouvel An chinois kou jine basé sur le calendrier lunaire
février   Makha Bousa Basé sur le calendrier lunaire
8 mars Journée internationale des droits de la femme jour férié
aux alentours du 15 avril Nouvel An bouddhique Boun Pi May Début de la saison des pluies
1er mai Fête du travail Fermeture des banques
mai   Visakha Bousa Basé sur le calendrier lunaire
mai Fête des fusées Boun bang fay fête bouddhique et profane
juillet   Asanha Bousa Basé sur le calendrier lunaire
juillet Carême bouddhiste Khao Phansa Basé sur le calendrier lunaire
août Fête des morts Ho khao padap dine les fidèles déposent des dons sur les tombes
novembre Fête du That Luang (Vientiane) Boun That Luang Défilés aux flambeaux au sanctuaire national
Première pleine lune de novembre Fête des Lumières Boun ok phansa Fin de la saison des pluies
2 décembre Fête nationale Commémore l'arrivée au pouvoir du Pathet Lao en 1975
31 décembre Veille du nouvel an

Religion

Diverses religions cohabitent au Laos, placées sous l'autorité du Front lao d'édification nationale (FLEN), structure mise en place par le gouvernement communiste pour réguler les activités religieuses et les traditions des ethnies minoritaires. La plupart des communautés religieuses coexistent en harmonie.

La plupart des Laotiens sont de confession bouddhiste (bouddhisme du Petit Véhicule, ou bouddhisme theravâda). Introduit au XIVe siècle, le bouddhisme imprégnait si fortement la vie laotienne que le régime communiste a dû s'en accommoder. Les rites animistes sont cependant très répandus dans le pays, notamment chez les ethnies minoritaires, mais ont été intégrés dans le culte bouddhique. Le Laos compte plus de 5 000 pagodes et environ 22 000 moines, dont 9 000 font partie du clergé permanent. Il faut y ajouter un total d'environ 450 nonnes (le plus souvent des veuves). La plupart des Laotiens se font moines une fois dans leur vie, pour une période qui varie d'une semaine à la quasi-totalité de leur vie. Les chrétiens (catholiques, protestants et mormons) représentent environ 2 % de la population. Le FLEN les distingue à l'intérieur de la catégorie religieuse « Église de Jésus Christ ». L'Église catholique compte environ 35 000 fidèles, souvent d'origine vietnamienne. Il y a trois évêques au Laos, basés à Vientiane, Paksé et Thakhek. Les protestants comptent quant à eux environ 60 000 fidèles, notamment dans les ethnies Hmong, Yao et Khmères.

Il existe d'autres minorités religieuses, comme l'Islam, le Confucianisme, la Foi Baha’ie et le bouddhisme mahâyâna. Très peu de Laotiens sont athées ou agnostiques. L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours compte un millier de membres, surtout présents dans les provinces de Vientiane et de Bokhéo. Les Témoins de Jéhovah tentent de se faire reconnaître officiellement par les autorités du pays. La secte bouddhique Thammayudh, bien qu'incorporée au bouddhisme lao en 1975, est encore présente dans le pays, notamment à Vientiane. Il y a environ 400 pratiquants de l'Islam au Laos, la plupart étant des expatriés du Moyen-Orient ou de l'ethnie cambodgienne Cham. Deux mosquées sont présentes à Vientiane, l'une chiite et l'autre sunnite. Bien que reconnaissant la liberté de culte, garantie par la loi le régime laotien encadre les pratiques et se montre plutôt réticent envers les non-bouddhistes.

Divers

Défense : L'armée a un effectif total d'environ 37 000 hommes dont 33 000 sont rattachés à l'armée de terre[3].

  • Marine : 500 hommes[3] ;
  • Véhicules blindés : 125 chars[3] ;
  • Avions de combat : 35[3]

Codes

Le Laos a pour codes :

Voir aussi

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Notes et références

  1. Mission économique de l'Ambassade de France à Vientiane, août 2005.
  2. Encyclopédie Hachette
  3. a , b , c  et d (en) William M. Carpenter, David G. Wiencek, Asian security handbook 2000, M.E. Sharpe, 2000, 349 p. (ISBN 076560714X), p. 204 

Bibliographie

  • François Guégan, « Les ONG internationales dans le tourbillon du développement. Quelques réflexions à partir de la situation au Laos », Cultures & Conflits, 60, hiver 2005, mis en ligne le 10 mars 2006. URL : http://www.conflits.org/index2005.html.

Liens externes

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