Zimbaboué

Zimbaboué

Zimbabwe

Republic of Zimbabwe (en)
Zimbabwe (fr)
Drapeau du Zimbabwe Armoiries du Zimbabwe
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Unité, liberté, travail.
Unity, freedom, work.
carte
Langues officielles anglais, shona, sindebele
Capitale Harare
17° 50′ S, 31° 03′ E
Plus grande ville Harare
Forme de l’État
 - Président de la République
Premier ministre
République parlementaire
Robert Mugabe
Morgan Tsvangirai
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 60e
390 580 km²
1 %
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 65e
12 382 920 hab.
32,6 hab./km²
Indépendance
 - Déclarée puis reconnue
Du Royaume-Uni
11 novembre 1965
(comme Rhodésie du Sud)
17 avril 1980
(comme Zimbabwe)


Gentilé Zimbabwéen


IDH (2005) Diminution 0,491 (bas) ( 151e)
Monnaie Dollar zimbabwéen (ZWD)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Kalibusiswe Ilizwe le Zimbabwe
Domaine internet .zw
Indicatif
téléphonique
+263


Statue de Cecil Rhodes à Bulawayo.
La déclaration unilatérale d’indépendance par Ian Smith.
Le gouverneur britannique Christopher Soames et Robert Mugabe à Salisbury peu avant l’indépendance du Zimbabwe

Le Zimbabwe (autrefois connu comme Rhodésie du Sud, puis Rhodésie et Zimbabwe-Rhodésie) est un pays situé dans le Sud de l’Afrique. Sans accès à la mer, le pays est entouré par l’Afrique du Sud, le Botswana à l’Ouest, la Zambie au Nord et le Mozambique à l’Est.

La capitale est Harare, la langue officielle est l’anglais et la monnaie le Dollar zimbabwéen.

Carte du Zimbabwe

Sommaire

Histoire

  • Avant 500 : les Khoïsans sont les plus anciens habitants connus du pays.
  • Vers 500 : arrivée des Bantous Gokomere, ancêtres des Shonas.
  • IXe-XIIIe siècle : édification du monument de pierre de « Grand Zimbabwe » par des tribus shonas.
  • 1420 : fondation de l’Empire Monomotapa par le roi Mwene Mutapa. La civilisation du Grand Zimbabwe décline irrémédiablement.
  • 1480 : fondation du royaume shona des Torwa, successeur direct du « Grand Zimbabwe. »
  • Début XVIe siècle : arrivée des Portugais qui investissent le plateau rhodésien par la vallée du Zambèze.
  • 1690 : les Portugais sont finalement expulsés par les troupes du Monomatapa. Mais le domaine de l’ancien empire est dorénavant limité à la vallée du Zambèze.
  • 1684 : effondrement de la dynastie Torwa, renversée par le clan Changamire qui fonde l’empire Rozwi.
  • 1840 : fondation d’un état militaire ndébélé dirigé par Mzilikazi du clan zoulou Xumalo sur les décombres de l’empire Rozwi.
  • 1852 : reconnaissance du Royaume ndébélé de Mzilikazi par la République sud-africaine du Transvaal.
  • 1854 : l’explorateur David Livingstone parvient aux Chutes Victoria.
  • 1870-1880 : exploration des territoires shonas et ndébélés par des européens dont Frederick Selous et Thomas Baines.
  • 1888 : signature de la concession Rudd par le roi Lobengula, abusé par une mauvaise traduction. Il cède ainsi à la BSAC de Cecil Rhodes l’ensemble des terres situées entre les fleuves Zambèze et Limpopo. Avec l’intervention de l’armée britannique ( voir article sur Cecil Rhodes), à préciser.
  • 1895 : administration par la BSAC du territoire baptisé Rhodésie en l’honneur de Cecil Rhodes. Division administrative entre les territoires du Nord du Zambèze baptisés Rhodésie du Nord et ceux au Sud baptisés Rhodésie du Sud.
  • 1923 : l’administration de la BSAC prend fin. Échec de l’intégration à l’Afrique du Sud de la Rhodésie du Sud qui prend alors le statut de colonie autonome alors que Londres conserve la mainmise sur l’administration de la Rhodésie du Nord et le Nyasaland.
  • 1953-1963 : Fédération de Rhodésie et du Nyassaland regroupant la Rhodésie du Sud, la Rhodésie du Nord et le Nyasaland.
  • 1964 : Dissolution de la fédération et indépendances de la Rhodésie du Nord rebaptisée Zambie et du Nyassaland rebaptisée Malawi.
  • 1965 : déclaration unilatérale d’indépendance de la Rhodésie du Sud par le gouvernement blanc dirigé par Ian Smith.
  • 1970 : proclamation de la République de Rhodésie.
  • 1978 : accords internes entre gouvernement rhodésien et mouvements nationalistes noirs modérés pour la mise en place d’une nouvelle assemblée et d’un gouvernement multiracial.
  • 1979 : création éphémère de l’État de Zimbabwe-Rhodésie. Réintégration au Royaume-Uni. Accords de Lancaster House préparant l’indépendance du Zimbabwe et une redistribution des terres après 10 ans.
  • 1980 : quinze ans après l’UDI de Ian Smith, les Britanniques accordent l’indépendance à la Rhodésie du Sud qui prend le nom de Zimbabwe, membre du Commonwealth. L’ancien chef de guérilla Robert Mugabe est le nouveau Premier ministre[1]
  • 1980-1988 : « Guerre civile » entre les 2 mouvements nationalistes noirs ZANU (shonas) et ZAPU (matabélés et ndébélés).
  • 1987 : modification de la constitution. Robert Mugabe devient le président du Zimbabwe au 31 décembre.
  • Années 1990 : accentuation de l’autoritarisme du régime.
  • 2000 : premières expropriations de ferme appartenant à des blancs. Mugabe est désavoué lors d’un référendum sur une réforme constitutionnelle.
  • 2002 : Robert Mugabe gagne l’élection présidentielle lors d’un scrutin dont l’honnêteté est contestée.
  • 2003 : grave crise agraire et politique suite à l’expropriation par Mugabe des fermiers blancs. L’État installe sur les terres réquisitionnées des proches du régime, officiellement anciens combattants de la guerre d’indépendance. Ceux-ci n’ont cependant pas les connaissances, ni le matériel nécessaire pour cultiver leurs lopins et beaucoup de terres restent en friches. Crise politique quand les mouvements d’opposition comme la MDC sont réprimés et les élections truquées. Suite à une campagne intensive des mouvements des droits de l’Homme, des Britanniques et de l’opposition, le Commonwealth impose des mesures de rétorsion contre les principaux dirigeants du Zimbabwe. Au sein du Commonwealth, Mugabe reçoit cependant le soutien de plusieurs pays africains et dénonce des mesures prises à l’instigation des pays « blancs » (Canada, Grande-Bretagne, Australie). L’opposition locale du MDC est réprimée.
  • 2004 : conséquence de la réforme agraire, l’ancien grenier à blé de l’Afrique ne peut plus subvenir à ses besoins et 70 % de la population se retrouve sans emploi. Le Zimbabwe se retire du Commonwealth.
  • 2005 : le parti de Robert Mugabe, la ZANU, remporte les élections législatives sur fond de violence et de fraudes électorales face à un MDC divisé et affaibli. Entre 120 000 et 1,5 millions d’habitants des bidonvilles d’Harare, bastions de l’opposition, sont expulsés à la fin du printemps lors de la destruction de leurs habitations sur ordre du gouvernement. Adoption d’une réforme constitutionnelle restreignant les droits de propriété et permettant au gouvernement de priver n’importe qui de passeport pour raisons « d’intérêt national ». Afin de gagner l’appui de la population Mugabe persécute la minorité ndébélés, nombre d’entre eux fuient en Afrique du Sud. Les propriétaires terriens se voient interdire de faire appel de leur expropriation. Création d’un Sénat de 66 membres, en fait une simple chambre d’enregistrement au service du Président Mugabe. L’inflation dépassait les 1 000 % en 2006, et les 100 000 % en 2007. L’exode de la population vers les pays voisins s’accélère.
  • 2008 : Les élections présidentielle et législatives du 29 mars constituent un revers pour la ZANU. Le MDC remporte la majorité absolue des sièges à l’assemblée nationale (109 élus contre 97 élus à la ZANU). Publiés le 2 mai, le résultat de l’élection présidentielle est contesté. En obtenant officiellement près de 48 % des suffrages en dépit des fraudes, Morgan Tsvangirai devance néanmoins Robert Mugabe (43 %). Lors de la campagne du second tour, le pays est le théâtre de violences politiques continues marquées par des atrocités commises par la police contre des membres de l’opposition et leur famille mais aussi par l’arrestation de ses principaux chefs[2]. Dans ce climat de terreur, Morgan Tsvangirai décide à cinq jours du second tour de l’élection présidentielle de boycotter celle-ci, permettant ainsi à Robert Mugabe d’être réélu[3]. L’inflation dépassant les 10 millions % en rythme annuel : l'édition de billets de 100 milliards de dollars zimbabwéens (environ 3 EUR fin juillet 2008) est nécessaire. La population est contrainte de revenir à une économie de troc et à la marche à pied: il n'y a plus de diesel pour faire rouler les bus.[réf. nécessaire]
    De plus, depuis le mois d'août, une épidémie de choléra sévit dans le pays et a déjà fait selon l'OMS : 2 971 morts, ainsi que 56 123 personnes contaminées (chiffres officiels au 27 janvier 2009). Toujours d'après l'OMS, jusqu'à la moitié des 12 millions de Zimbabwéens sont susceptibles de contracter la maladie en raison de l'insalubrité des conditions de vie dans le pays. [4].

Politique

Article détaillé : Politique du Zimbabwe.

Le Zimbabwe est officiellement une république présidentielle. Le droit de vote est accordé à tous les citoyens de plus de 18 ans.

Le président est à la fois le chef de l’État et le chef du gouvernement.

Géographie

Article détaillé : Géographie du Zimbabwe.

Le Zimbabwe est un pays de haut plateau sans accès à la mer. Le lac Kariba et le fleuve Zambèze délimitent la majeure partie de la frontière avec la Zambie (au Nord-Ouest ). Les paysages naturels sont la savane sèche ou arborée.

Le pays couvre une superficie de 390 580 km2. Parmi les ressources naturelles se trouvent : le charbon, le chrome, l’amiante, l’or, le nickel, le cuivre, les minerais de fer, le vanadium, le lithium, l’étain, et les métaux du groupe du platine.

Le Zimbabwe souffre de déforestation, d’érosion des sols, et régulièrement de sécheresse. Le rhinocéros noir est en danger d’extinction en raison du braconnage.

Le Zimbabwe est entouré par la Zambie, le Mozambique, l'Afrique du sud et le Bostwana.

Géographie du Zimbabwe
Superficie en kilomètre carré 390 580
Point culminant en mètre 2 592
Point bas en mètre 162
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

Provinces

Carte détaillée des provinces et villes du Zimbabwe
Article détaillé : Provinces du Zimbabwe.

Le pays est divisé en 8 provinces :

Le Zimbabwe compte aussi deux villes qui ont le statut de province : Bulawayo et Harare.

Économie

Article détaillé : Économie du Zimbabwe.
Économie du Zimbabwe
PIB 4 548 millions de dollars US courants 2008
PIB par habitant 200 dollars US valleur PPA/habitant 2008
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

L’implication du pays dans la guerre en République démocratique du Congo a pesé lourd sur l’économie du pays, mais en échange Mugabe et les hauts fonctionnaires zimbabwéen ont fait fortune grâce aux minerais du Congo (cobalt, diamant, etc.).

L’inflation était de 32 % en 1998, 59 % en 1999, 208 % en février 2002 de 1 042,9 % en mai 2006, et de plus de 100 000 % en janvier 2008. Le taux d'inflation annuel (entre juillet 2007 et juillet 2008) atteint environ 231 000 000 %, ceci étant considéré non plus comme de l'inflation mais comme de l'hyperinflation.

Le secteur de l’agriculture a souffert d’une répartition des terres mal engagée en 1999 et 2000. En 1996, 4 500 fermiers blancs possédaient encore à cette date environ 30 % des terres cultivables du pays (contre 47 % en 1980) cultivant blé, arachides et tabac et dont le chiffre d’affaire représentait plus de 50 % du PIB. Surnommé le grenier à blé de l’Afrique, le pays participait en tant que fournisseur de denrées au Programme alimentaire mondial (PAM). Depuis, par l’expropriation des fermiers blancs, la moitié de ces terres ont été morcelées ou redistribuées en dépit du bon sens à des amis du régime ou à des fermiers noirs sans la connaissance technique pour gérer des exploitations. De nombreux blancs ont alors émigré vers l’Australie, la Zambie, l’Afrique du Sud ou l’Angleterre. Depuis, le Zimbabwe est devenu client du programme alimentaire mondial.

Le Zimbabwe est aussi un grand pays minier (or, platine, diamant, chrome). L’exploitation faite à l’aide de capitaux privés, une grosse partie de l’exploitation se fait clandestinement. De nouvelles mines de diamants ont été découvertes en 2006.

Pour sa part, le président Mugabe voit dans la raison de cette crise économique les sanctions imposées à son régime par les États-Unis et l’Union européenne en raison des atteintes aux droits de l’homme.

Le secteur touristique est également en crise et les touristes occidentaux évitent le pays, inquiets à cause des sentiments antiblancs. Le gouvernement compte cependant attirer des touristes chinois mais ceux-ci devraient difficilement combler le vide laissé par des touristes occidentaux détenteurs de devises.

Le 31 juillet 2006, le gouvernement annonce la réévaluation de 99 000 % de sa monnaie[5]. De nouvelles coupures sont alors mises en circulation et durant trois semaines, les deux auront cours. Cette réévaluation ne devait cependant en rien enrayer la grave crise économique, où le taux de chômage est d’environ 70 %. La raison d’être de cette opération est très vraisemblablement purement cosmétique, en faisant croire que les prix ont baissé. C’est ainsi que dans une publicité télévisée du gouvernement, on voit une femme au foyer annoncer qu’un pain « ne coûte désormais plus que 200 dollars » alors qu’auparavant il coûtait 200 000 $. Une autre raison est que pour certaines transactions, les systèmes informatiques n'arrivaient plus à gérer des chiffres trop élevés.

Le Zimbabwe a battu un nouveau record d’inflation en janvier 2007 à 1 593 % en rythme annuel, quelques jours après l’annonce du limogeage du ministre des Finances, Herbert Murerwa, remplacé par Samuel Mumbengegwi[6]. L’inflation pour le mois de mars 2007 serait de 2 200 %.

En août 2007, 2 litres d’huile de cuisine coûtent 400 000 dollars zimbabwéens, environ 2,8 US$ ou 2 €. La devise américaine s’échange officiellement contre 252 ZWD mais vaut près de 100 000 000 000 ZWD au marché noir (juillet 2008).

En janvier 2008, le taux de l’inflation annuel atteint le chiffre record de 100 580,2 % alors que le taux de chômage approche les 80 %[7].

En juillet 2008, le taux de l’inflation annuel atteint 231 000 000 %[8].

Démographie

Article détaillé : Démographie du Zimbabwe.
Démographie
Population 11 392 629 2009
Densité de population 29,2 habitants/km² 2009
Population de moins 15 ans 43,9 % 2009
Population de 15 à 64 ans 52,2 % 2009
Population de plus de 64 ans 3,9 % 2009
Espérance de vie à la naissance 45,77 ans 2009
Population urbaine 37,3 % 2008
Âge médian 17,6 ans 2009
Taux de fécondité 3,69 2009
Taux de natalité 3,149 % 2009
Taux de mortalité 1,619 % 2009
Taux d'accroissement naturel 1,53 % 2009
Mortalité infantile 3,231 % 2009
Taux de mortalité des moins de 5 ans 1,05 % 2006
Pourcentage de population sous-alimentée 47 % 2004
Taux de chômage 80 % 2003
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

Le pays compte environ 13,5 millions d’habitants (2008). Il a plus que triplé sa population depuis 1960. Ravagé par le sida, l’épidémie a fait baisser l’espérance de vie à 43,6 ans et est devenue une vraie menace pour la survie de l’Etat zimbabwéen. Le taux de mortalité est remonté au niveau élevé de 17,9 pour mille, soit un niveau comparable à celui de l'Afrique australe (17 pour mille). Le nombre moyen d'enfants par femme,ou indicateur conjoncturel de fécondité est de 3,15, correspondant à un taux de natalité de 27,7 pour mille. Le taux d'accroissement démographique est donc ralenti à environ 1 % par an ou 9,8 pour mille.


INED, Tous les pays du monde, 2008

Santé

Santé
Dépense de santé en dollars par habitant 8 2006
Nombre de médecins pour 1000 habitants 0,1 2007
Décès du au sida 140 000 2007
Proportion des 15/49 ans infectés par le virus du sida 18,1 % 2005
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

Culture

Article détaillé : Culture du Zimbabwe.

Près de la ville de Masvingo, au Sud du pays, se trouvent les ruines du Grand Zimbabwe.

Agriculture

Agriculture du Zimbabwe
Population active agricole 60,21 % 2004
Part du PIB agricole dans le PIB total 17,9 % 2004
Production de céréales en milliers de tonnes 837 2004
Production de viande en milliers de tonnes 207 2004
Terres arables en pourcentage de la superficie des terres immergées 8,2 %
Nombre de tracteurs pour 1000 hectares cultivés 7,5 2003
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

Technologie

Technologie
Nombre de lignes de téléphones fixes pour 1000 habitants 26 2006
Nombre de téléphones mobiles pour 1000 habitants 99 2007
Utilisateurs d'internet pour 1000 habitants 95 2006
Nombres de postes de télévision pou 1000 habitants 55 2001
Source : http://www.statistiques-mondiales.com/zimbabwe.htm.

Références

  1. À cette même époque Le chanteur superstar du reggae Bob Marley compose l’hymme officiel du Zimbabwe présent sur l’album Survival et se produit à Salisbury lors d’un des rares concert qu’il aura donné sur le continent africains.
  2. Nouvelles atrocités contre des opposants au Zimbabwe, article paru dans Libération du 13 juin 2008.
  3. Au Zimbabwe, l’opposition réduite au boycott, article de Libération du 23 juin 2008
  4. Article de l'Express du 28/01/2009
  5. (fr) Le Zimbabwe raye trois zéros sur ses billets, les problèmes demeurent., article de Yahoo économie, le 06/08/2007.
  6. 1 593 % : le nouveau record d’inflation annuelle battu par le Zimbabwe, article de L’Expansion, le 12 février 2007.
  7. Le taux officiel d’inflation au Zimbabwe dépasse 100 000 %
  8. [1]

Codes

Le Zimbabwe a pour codes :

Voir aussi

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Lien externe

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