Vérone

Vérone
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Vérone
Image illustrative de l'article Vérone
Vue sur la vieille ville
Administration
Nom italien Verona
Pays Drapeau d'Italie Italie
Région Flag of Veneto.svg Vénétie 
Province Vérone  
Code ISTAT 023091
Code postal 37100
Préfixe tel. 045
Maire Flavio Tosi (2007-2012)
Site web www.comune.verona.it
Culture et démographie
Population 263 964 hab. (31-12-2010[1])
Densité 1 277 hab./km²
Gentilé veronesi en italien et véronais en français
Saint patron Saint Zénon
Fête patronale 21 mai
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 00″ N 10° 59′ 00″ E / 45.43333, 10.9833345° 26′ 00″ Nord
       10° 59′ 00″ Est
/ 45.43333, 10.98333
  
Altitude 59 m
Superficie 206,63 km²
Code cadastral L781
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Vérone
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Vérone

Vérone (en italien Verona) est une très ancienne ville italienne, dans la région de Vénétie (plaine du Pô), sur les rives de l'Adige, à proximité du lac de Garde.

Fondée au Ier siècle av. J.‑C., la ville historique de Vérone connut des périodes d'expansion aux XIIIe et XIVe siècles et sous la République de Venise. Un nombre remarquable de monuments de l'Antiquité, de l'époque médiévale et de la Renaissance y sont préservés.

La ville au coucher du soleil

Sommaire

Histoire

Origine et préhistoire

La ville est supposée être d'origine étrusque, mais les premières références datent du IVe siècle av. J.‑C.. Les Romains y trouvèrent des Cénomans, peuple issu d'une tribu gauloise. Peu après l'invasion des Cimbres (109 av. J.-C.) commença l'assimilation à la culture latine.

Domination romaine

La ville adopta le droit romain en 89 av. J.-C., et devint une municipalité romaine en 49 av. J.-C. en faisant partie de la 10e région romaine. Située au carrefour de trois routes importantes (la via Postumia, la via Gallica et la via Claudia Augusta), traversée par un grand fleuve, Vérone retient l'attention des empereurs romains et des suzerains qui suivront.

Moyen Âge

La chute de l'Empire (476) ne constitue que l'épilogue le plus dramatique d'une détérioration qui s'était consommée au fil de deux siècles : au IIIe siècle, Gallien avait fait bâtir une autre muraille en toute hâte pour arrêter les premières grandes invasions. Mais au Ve siècle, l'empire s'était écroulé sous la pression des Hérules d'Odoacre. Vingt ans plus tard, il capitule lui-même devant le roi des Ostrogoths, Théodoric le Grand. La bataille de Vérone (489) voit la défaite d'Odoacre, poursuivi jusqu'à Ravenne, où il est tué par Théodoric 493.

Théodoric fait de Vérone sa ville préférée et un centre militaire important : il y bâtit aussi un grand château. Après une reconquête par Justinien (553), les Lombards guidés par Alboïn eurent bientôt raison des Romains (568). Les Lombards occupent l'Italie. En 774, Charlemagne défait Didier de Lombardie. Plus tard, Pépin d'Italie, fils de Charlemagne, en fera sa demeure. Le Saint-Empire romain germanique la cédera enfin à son vassal, le duc de Bavière.

Pendant la Diète d'Empire de 983, une donation d'Otton II du Saint-Empire l'alloue à Willigis, l'archevêque de Mayence, par la Donation de Vérone.


Les premiers statuts démocratiques (1136) qui font de la ville une commune la poussent à défier la domination allemande. La constitution de la Ligue véronaise, suivie plus tard part de la Ligue lombarde, porte à la défaite de Frédéric Barberousse à Legnano (1166). L'expansion des communes se manifeste par un essor économique remarquable, qui entraîne une expansion territoriale correspondant à peu près aux régions italiennes actuelles : la naissance des premières seigneuries comporte pourtant la suppression des libertés républicaines. En 1232, Ezzelino da Romano annexe Vérone à la Marche Trévisane et porte encore une fois la ville du côté de l'Empire. L'alliance est célébrée par le mariage de Ezzelino avec Selvaggia, fille de Frédéric II de Hohenstaufen, dans la basilique San Zeno.


Après la mort d'Ezzelin (1259) et la chute des Gibelins, la ville redevient république. Mastino Della Scala, dernier capitaine du peuple, assassiné en 1277, est suivi d'Alberto, son frère, qui fait de Vérone une principauté sous le contrôle de la famille des Scaligers. Il est suivi de ses fils, Bartolomeo, Alboino et Cangrande : ce petit Etat connaît alors sa plus grande splendeur avec Mastino II. Après un siècle, la seigneurie s'effondre sous son poids : dévastée par les luttes intestines, elles la précipitent dans les mains des Visconti (1387), suivis des ducs de Carrare au début du XIVe siècle.

Époque moderne

Vue générale de la ville de Vérone

Le changement de garde de 1405 avec la dédition à Venise, assure, à l'exception de l'occupation impériale (1509-1517), une longue période de stabilité et de prospérité, marquée d'une floraison exceptionnelle des arts pendant la Renaissance. Presque quatre siècles plus tard, la décadence économique de la République de Venise la voit s'écrouler sous l'armée de Napoléon (1796) ; mais après une insurrection populaire, les Véronais le chassent (1797). C'est alors qu'il la vend aux Autrichiens (traité de Campoformio, 1797). La présence des Autrichiens est pourtant éphémère : Napoléon reprend Vérone en 1805, mais la défaite de l'armée française en Europe voit un retour des Autrichiens qui dure un demi-siècle.Un congrès européen y eut lieu en 1822. Vérone devient alors partie d'un vaste royaume septentrional qui comprend Lombardie, Vénétie, Trentin, Frioul. En 1833, Franz Scholl prend le poste du directeure de genie de Vérone. Avec la domination autrichienne (1814–1866), Vérone renforça son rôle militaire. Il faut attendre 1866, à 5 ans de l'unification nationale, pour que Vérone soit libérée (IIIe Guerre d'Indépendance). Suivant un plébiscite, le roi de Sardaigne l'annexe au Royaume d'Italie.

Époque contemporaine

Le XXe siècle voit un grand renouveau urbain et industriel : les vieux moulins à eau de l'Adige, qui avaient survécu intacts depuis le Moyen Âge disparaissent, remplacés par des bâtiments industriels. La Grande Guerre gâte cette prospérité : de nombreux Véronais sont envoyés au front, les premières bombes explosent en Piazza Erbe. On compte déjà plusieurs morts, mais l'année 1918 apporte la chute de l'Empire autrichien.

La répartition de ses territoires vaudra à l'Italie l'annexion du Trentin et du Friuli. La Seconde Guerre mondiale impose à la ville un tribut encore plus lourd : destruction de la plupart des églises, destruction de 25 % des habitations. Après l'arrestation de Mussolini (25 juillet 1943) et l'armistice du Général Badoglio avec les Anglo-Américains, l'Italie est divisée en deux. Peu après, les fascistes libèrent Mussolini et le portent au Nord où ils fondent la République de Salò, en opposition au Royaume d'Italie (Sud).

Vérone devient son centre stratégique : le Procès de Vérone contre le beau-fils de Mussolini et ses officiers les plus fidèles, accusés de conspiration, se termine avec leur fusillade sur l'Adige. L'ancienne forteresse autrichienne de San Lorenzo est destinée à la persécution des anti-fascistes et des Juifs. Enfin, pressés par les Alliés qui viennent d'entrer à Milan après l'exécution de Mussolini par les partisans, les Allemands en retraite détruisent les ponts : le pont gothique de Castelvecchio et le Ponte Pietra, chef-d'œuvre romain qui était demeuré intact pendant 2 000 ans, s'écroulent dans le fleuve. La même année (1945), les Alliés et les partisans entrent à Vérone : c'est la libération et la fin de la guerre.

La reconstruction du patrimoine artistique est massive, mais la prospérité de l'après-guerre permet la création d'un énorme quartier industriel. La nouvelle zone de Vérone-Sud s'accroît lors d'une foire agricole (1948), que le président Luigi Einaudi inaugure avec la Station Centrale de Porta Nuova en 1949, et du marché des fruits et des légumes (Mercato Ortofrutticolo, 1952). En 1959, on assiste à l'inauguration de l'Université (Faculté d'Economie). L'effort de pacification porte à la reconversion de la vieille prison de San Lorenzo dans une église vouée à la Vierge (Santuario della Madonna di Lourdes).

Carlo Scarpa est chargé de la restauration de Castelvecchio, transformé alors en musée (1957-1964). En 1969 se termine la construction de la ligne ferroviaire Vérone-Mantoue, de l'autoroute du Brenner, axe qui connecte la ville avec l'Autriche, la tranche du réseau routier qui relie l'Italie à l'Europe centrale. Opération très importante, celle-là, dont bénéficient aussi les touristes nord-européens qui investissent surtout dans le lac de Garde et le Ente Lirico Veronese (Opéra). Suivant l'expansion de l'industrie, les dernières années du siècle voient l'essor du pôle pharmaceutique, lié au bâtiment de la nouvelle Faculté de Médecine et du complexe hospitalier de Borgo Roma (Vérone-Sud).

Arts

Vérone possède la plus riche collection de vestiges romains de toute l'Italie du Nord. Elle est notamment réputée pour son amphithéâtre romain (voir Arènes de Vérone), appelé Arena, dont la forme et l'usage rappellent le Colisée de Rome. Son Ponte Pietra (pont de pierre) a survécu intact jusqu'au second conflit mondial (il a été complètement reconstruit à partir des pierres tombées dans le fleuve).

L'Arène dans une gravure d'Enea Vico, avec l'élément restant du mur extérieur à droite

L’Arena est actuellement un important théâtre lyrique. Il fut construit vers le milieu du Ier siècle sur un site qui, à l'époque, était situé en dehors des murs de la ville.
Au IIIe siècle, l'empereur Gallien, lorsque les invasions barbares menaçaient de détruire la ville, fit bâtir hâtivement une seconde enceinte d'une grande épaisseur, utilisant les matériaux les plus hétérogènes : briques, gros et petits cailloux de fleuve, pièces de marbre ramassées d'autres bâtiments ou de lapides. Un seul élément de ce mur subsiste encore aujourd'hui. Il se trouve derrière les arènes en venant de la Piazza delle Erbe.

Les jeux, ludii en latin, y étaient si renommés que les spectateurs venaient parfois de très loin pour les voir. L'amphithéâtre pouvait contenir plus de 30 000 personnes et les événements les plus recherchés étaient les combats de gladiateurs. La façade était originellement en calcaire blanc et rose de Valpolicella, mais durant le Moyen Âge l'Arena servit comme carrière pour construire d'autres bâtiments. L'exploitation dura jusqu'au début du XXe siècle. Par conséquent, la plupart du mur extérieur a disparu, mais les ailes qui nous restent peuvent très bien donner une idée de l'architecture et des dimensions de l'édifice.

Les premières interventions pour retrouver sa fonction théâtrale commencèrent à la Renaissance. Le premier opéra fut donné en 1913, pour le centenaire de la naissance de Giuseppe Verdi. Aïda fut présentée dans les arènes de Vérone, qui devinrent alors un théâtre lyrique.

D'autres monuments romains sont présents dans la ville, comme le théâtre romain construit au Ier siècle av. J.‑C. et restauré au XVIIIe siècle grâce à Andrea Monga, un riche habitant de Vérone qui acheta toutes les maisons qui avaient été construites sur le théâtre, les fit démolir et sauva le monument.

L'arche de Gavi (arco de Gavi), dédiée à l'importante famille romaine des Gavii, fut construite au Ier siècle et est connue pour porter le nom de l'architecte Lucius Vitruvius Cordone gravé dessus ; quelque chose de très rare pour l'architecture de l'époque. Elle fut démolie par les troupes françaises en 1805 et fut reconstruite en 1932.

Vérone fut complètement inondée en 1239 et fut rapidement reconstruite.

Économie

Située au carrefour entre l'Orient et l'Occident, traversée par un fleuve important, l'Adige, Vérone a toujours été un centre agricole et commercial prospère.

Fameuse pour ses cultures arboricoles (pêches, cerises, abricots) et ses vignobles de Bardolino et de Soave, Vérone a également bien préservé son passé antique : elle reste la seconde ville romaine d'Italie pour ses dimensions et l'état de conservation de ses monuments. Les plus beaux et les mieux préservés datent du Ier siècle après J.-C. (les Arènes, Arche de Gavi, Porta Borsari, Porta Leoni). L'intérêt archéologique en a fait une des grandes étapes du « Grand Tour », de Montaigne à Goethe, et a contribué au développement du tourisme populaire à partir de la deuxième moitié du XXe siècle.

Le tourisme a connu un essor très important entre les années 1980 et 1990 lorsque la dépréciation de la lire a attiré une vaste clientèle des pays d'Europe Centrale et de d'Amérique du Nord, comme l'Autriche, l'Allemagne, les Pays-Bas, les États-Unis et le Canada).

Son pôle industriel (foire internationale du vin, du cheval, de l'agriculture, du marbre, de l'ameublement) s'est développé. Les implantations universitaires se sont multipliées : au début des années 1980, Vérone n'avait que des facultés de Médecine, des Sciences de l'Éducation et de Droit. Les géants pharmaceutiques ont fait profiter Vérone de leurs investissements. En conséquence, le tertiaire connaît un essor qui concerne principalement les services et la recherche scientifique.

La proximité du Lac de Garde, distant seulement d'une vingtaine de kilomètres du centre de la ville, explique la popularité d'un tourisme qui associe le goût de l'opéra (les Arènes) aux sports nautiques (navigation, windsurf).

Les vins de Vérone sont particulièrement renommés dans le monde : parmi les plus appréciés, ceux à dénomination d'origine contrôlée (DOC), tels que le Bardolino (vin rouge), d'après les vignobles situés sur les collines qui entourent le village lacustre homonyme, d'où le visiteur peut contempler le lac dans toute son extension. Le village de Soave, dans la région de Valpolicella, produit un autre vin très important. Le recioto (rouge), moins connu que le Soave mais très apprécié par les experts, est doux et liquoreux, idéal pour le dessert, et toujours populaire parmi les très jeunes. Soave est aussi renommé pour son château médiéval, aussi petit que très bien préservé grâce à l'œuvre de son vieux propriétaire, Giulio Camuzzoni, sénateur du Royaume d'Italie, qui le restaura à son état original (1889-1897). Custoza, village dont la mémoire est fortement liée aux Guerres d'Indépendance, produit un autre vin blanc d'excellente qualité.

L'accroissement du trafic routier a nécessité la construction d'un périphérique connecté directement à la gare, à l'aéroport civil et militaire de Villafranca (hameaux de Caluri) et à l'autoroute. Il existe aussi un autre aéroport plus petit mais utilisé par les sportifs passionnés de parachutisme et de vol en général : place idéale pour assister à des exhibitions d'avions d'époque ou tout simplement faire un pique-nique le dimanche, selon la coutume de beaucoup de citoyens.

Isola della Scala mérite une mention particulière pour son riz de qualité de production artisanale, et ses petits restaurants à gestion familiale qui offrent à leur clientèle riso al tastasale, premier plat de riz local assaisonné d'un ragù au poivre. Le festival du riz est l'occasion idéale pour goûter gratuitement cette spécialité et l'occasion de réunion des producteurs principaux. Valeggio sul Mincio, village fameux pour sa citadelle médiévale et son pont édifié par les princes Sforza au XVe siècle, serait pour beaucoup la patrie du tortellino, primat que la voisine Bologne lui a toujours contesté.

Une fois par an, le grand pont médiéval de briques rouges est interdit au trafic et "assiégé" par de nombreuses tables où on sert le tortellini avec des spécialités locales. Les gnocchi de Vérone sont également fameux, leur incarnation carnavalesque étant le gras Papà del Gnoco, le roi des gnocchi qui est le bien-aimé des enfants et de quelques pères gourmands.

Culture

Place Bra et les Arènes

Vérone est aussi la ville où Luigi da Porto, dans son Istoria novellamente ritrovata di due Nobili Amanti, situa l'histoire fictive de Roméo et Juliette.

Masuccio Salernitano, dans Il Novelino (1476), n'avait pas spécifié Vérone comme le lieu de cette histoire.

La version de Da Porto fut reprise en 1554 par Mathieu Bandello dans sa Novelle, puis fut versifiée par Arthur Brooke dont le poème narratif Tragicall Historye of Romeus and Juliet, écrit en 1562, fut la source utilisée pour la pièce de William Shakespeare Roméo et Juliette.

L'histoire raconte l'amour tragique d'un garçon et d'une fille issus de deux familles rivales, les Capuleti (Capulet) et les Montecchi (Montaigu), dans le Vérone des XIIIe et XIVe siècle.

Un balcon (d'un bâtiment médiéval connu comme Casa di Giulietta), faussement présenté comme étant en relation avec les amoureux fictifs (ceci fait partie d'une façade d'inspiration gothique de 1929 édifiée sur le mur du bâtiment original), est devenu à Vérone une attraction pour les amoureux. Le balcon s'ouvre sur une petite cour à laquelle on accède par la Via Cappello : au fond de la cour, se trouve une statue en bronze de Juliette, vénérée par certains comme une icône, car selon une amusante tradition populaire, toucher la poitrine de cette statue porterait bonheur à l'amoureux en quête d'une épouse.

Vérone est le lieu de naissance de Catulle, Vitruve et la ville que choisissait Jules César pour ses séjours de détente. Certains l'identifient aux restes de la ville romaine de Sirmione (sud du Lac de Garde).

Vérone a été le centre du développement, entre le Moyen Âge et la fin du XVIIIe siècle, de l'école véronaise de peinture.

Tout au long de son histoire, Vérone fut le lieu de passage de nombreux personnages célèbres et le siège de nombreux événements qui furent importants pour l'histoire de l'Europe : comme Théodoric le Grand, le roi des Ostrogoths, Alboïn, roi des Lombards, Charlemagne, Pépin d'Italie, Dante, Napoléon, qui y demeura plusieurs fois entre 1797 et 1805. L'empereur fit de Castelvecchio, l'ancien château des Scaligers son quartier général pour ses séjours.

D'autre part, ce grand bâtiment de briques rouges permit de contrôler le trafic fluvial (Pont gothique de Castelvecchio, 1376, auquel on accède par la porte centrale) d'un côté, et le trafic routier de l'autre (entrée principale sur Corso Cavour). En 1932, l'arche fut rassemblée côté droit de Castelvecchio : c'est là que l'on peut l'admirer dans toute sa splendeur, quoique l'opération ait comporté la perte de nombre de pierres originales.

Le château, qui abrite, côté fleuve, l'association des officiers de Vérone, conserve une précieuse collection d'œuvres d'arts, d'armes anciennes et de témoignages importants de ses premières populations : parmi eux, des outils Lombards, la statue équestre emportée du tombeau de Cangrande della Scala, des tableaux importants de Pisanello, Véronèse, Tiepolo. Partant d'une collection provenant des réquisitions de Napoléon (1812), le musée a été agrandi et complété récemment grâce au travail de Carlo Scarpa.

Des conclaves et des congrès importants y furent tenus.

Vérone est présente dans les carnets de voyage de Goethe, Stendhal et Paul Valéry.

Le musée d'histoire naturelle de Vérone contient une des plus grandes collections de fossiles et de vestiges archéologiques d'Europe.

Vérone est inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO pour sa structure urbaine et son architecture, son développement ininterrompu sur deux mille ans et comme exemple exceptionnel de ville fortifiée lors de plusieurs étapes déterminantes de l'histoire européenne.


Événements

Administration

Liste des maires (sindaci) successifs
Période Identité Parti Qualité
1994-2002 Michela Sironi Mariotti Forza Italia  
12 juin 2002-29 mai 2007 Paolo Zanotto La Marguerite  
29 mai 2007 Flavio Tosi Ligue du Nord  
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

Hameaux

Avesa, San Michele Extra, San Massimo all'Adige, Veronetta, Quinzano, Quinto di Valpantena, Poiano di Valpantena, Parona di Valpolicella, Montorio Veronese, Mizzole, Marchesino, Chievo, Cà di David, Avesa, Boscomantico, Borgo Trento, Borgo Roma, Borgo Milano, Borgo San Pancrazio, Borgo Venezia, Santa Lucia, et Moruri.

Communes limitrophes

Bussolengo, Buttapietra, Castel d'Azzano, Grezzana, Mezzane di Sotto, Negrar, Pescantina, Roverè Veronese, San Giovanni Lupatoto, San Martino Buon Albergo, San Mauro di Saline, San Pietro in Cariano, Sommacampagna, Sona, Tregnago, Villafranca di Verona.

Évolution démographique

Habitants recensés


Personnalités nées à Vérone

Jumelages

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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Notes et références



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