Trois-Rivières

Trois-Rivières
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Trois-Rivières

Trois-Rivières vue du Saint-Laurent
Trois-Rivières vue du Saint-Laurent

Trois-Rivières#Héraldique
Détail
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région Mauricie
Comté ou équivalent Trois-Rivières
Statut municipal Ville
Fondateur
Date de fondation
Laviolette
4 juillet 1634
Constitution 1er janvier 2002
Maire
Mandat en cours
Yves Lévesque
2009 - 2013
Site Web http://www.v3r.net
Démographie
Population 130 407 hab. (2010)
Densité 437,2 hab./km2
Gentilé Trifluvien, Trifluvienne
Langue(s) Français
Géographie
Coordonnées
géographiques
46° 21′ 00″ N 72° 33′ 00″ W / 46.350000, -72.55000046° 21′ 00″ N 72° 33′ 00″ W / 46.350000, -72.550000
Altitude mini. 0 m — maxi. 75 m
Superficie 288,92 km2
Fuseau horaire -5
Indicatif + 1 819
Code géographique 24 37067
Intérêts Basilique Notre-Dame du Cap

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
Trois-Rivières

Trois-Rivières est une ville du Québec (Canada), située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice au cœur du Québec[1]. Elle se trouve à mi-chemin entre Québec et Montréal. Trois-Rivières est le chef-lieu de la région administrative de la Mauricie et un évêché catholique. La ville de Trois-Rivières, au dernier recensement, comptait 126 323 habitants en 2006[2].

Fondée en 1634, elle est la deuxième plus ancienne ville du Québec.

Sommaire

Géographie

Article détaillé : Géographie du Québec.

Géographie physique

Situation

Trois-Rivières est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, à la confluence du Saint-Maurice avec le fleuve Saint-Laurent. Au sud-ouest de la ville, se retrouve le lac Saint-Pierre, qui est reconnu comme site Ramsar et réserve de biosphère.

Le territoire de la ville est grossièrement rectangulaire avec une orientation sud-ouest/nord-est d'une longueur de 26 km sur une profondeur de 17 km, situé sur la rive nord du Saint-Laurent. Elle est limitée par Saint-Étienne-des-Grès et Yamachiche à l'ouest, Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Maurice au nord, Champlain à l'est et finalement le fleuve Saint-Laurent au sud.

Relief

Le relief de la ville est généralement plat et est composé de plateaux qui s'élèvent en s'éloignant du Saint-Laurent pour atteindre 75 m d'altitude au nord de celui-ci. Le Saint-Maurice coupe ce plateau en deux et creuse une vallée profonde dont le fond n'atteint pas 20 m d'altitude. La partie la plus basse est la Saint-Laurent, dont l'estuaire commence à Pointe-du-Lac[3].

Les îles des Trois-Rivières
Article détaillé : Île Saint-Quentin.

Ce sont les îles des Trois-Rivières qui sont à l’origine de son nom[4]. Elles sont actuellement au nombre de cinq. La plus grosse, l’île Saint-Christophe est considérée par les citoyens comme l’île centrale car c’est à elle que sont arrimés les deux ponts Duplessis et c’est par elle que les véhicules automobiles peuvent atteindre les autres îles. Cette île a des vocations militaire (réserve navale) et récréative (club de golf Métabéroutin). En outre, elle accueillera bientôt le club de canoë-kayak des Trois-Rivières.

L'île Saint-Quentin est une île vouée aux loisirs presque exclusivement. Elle est pourvue de sentiers pédestres, d’une marina, d’une piscine, d’une plage, d’espaces de pique-niques, et de terrains de jeux. En hiver, des glissades, des sentiers et des patinoires y sont aménagés. Les plages de l’île étaient fréquentées par les citoyens au début du XXe siècle de façon clandestine au moment où elle appartenait à une compagnie papetière (Consolidated Bathurst). L’île a été rachetée par la cité des Trois-Rivières et aménagée comme lieu de loisirs au début des années 1960. On y accède présentement par le pont Cloutier.

L'île de la Potherie a une vocation industrielle depuis très longtemps. On y retrouvait, au XIXe siècle la scierie Baptist (on l’appelait l’île Baptist). Au début du XXe siècle, elle est devenue le site de l’usine papetière Wayagamack de la Consolidated Bathurst (maintenant opérée par Kruger Inc.). L’île est maintenant unie à l’île Caron, où se trouve le pont qui permet aux travailleurs d’y accéder, de même qu’aux camions chargés de copeaux et de billes de bois.

Il y a moins de cent ans, l’île Saint-Joseph située plus au nord était une entité distincte. Au cours du XXe siècle elle s’est soudée à l’île Saint-Christophe et figure maintenant comme telle dans les plans officiels. À l’est de la pointe « Saint-Joseph » de l’île Saint-Christophe, se trouve une petite île privée, l’île Ogden. Il existe plusieurs ilets parmi les îles principales. Ils disparaissent ou réapparaissent au gré des années et marées. Parmi ces îles disparues ou fondues aux marécages : l’île Blonville et l’île Margot. On retrouve aussi une petite île située entre la rive est, les piliers de l’ancien pont d’acier et l’île Saint-Christophe. Elle s’appelle l’île de Sable et n’a aucune vocation connue.

Aujourd’hui, les îles des Trois-Rivières ne sont pas habitées, mais il en fut autrement jusqu’au début du XXe siècle, alors qu’on y trouvait, maisons, fermes et même une école.

Hydrographie

La ville de Trois-Rivières est bordée par le fleuve Saint-Laurent, au sud, et traversée par la rivière Saint-Maurice.

Géologie

Le sous-sol est composé de trois formations de l'Ordovicien, faisant toutes partie de la plateforme du Saint-Laurent : les groupes de Trenton, Black River et Chazy, le groupe d'Utica et le groupe de Lorraine. Les roches les plus courantes sont le shale, le grès et le calcaire[5]. On retrouve aux Trois-Rivières deux gisements de gaz naturel, l'un correspondant à la fontaine du Diable localisé aux Forges-du-Saint-Maurice et l'autre, à Pointe-du-Lac est épuisé.

Protection du territoire

Trois-Rivières possède 5 aires protégées désignées par le gouvernement du Québec, soit la réserve écologique Marcel-Léger (0,36 km2), le refuge faunique de Pointe-du-Lac (2,61 km2), les aires de concentration d'oiseaux aquatique de l'île aux Sternes (9,3 km2) et de Pointe-du-Lac–Rivière-Yamachiche (14,28 km2) et l'habitat du rat musqué de l'île aux Sternes (63 800 m2). La ville administre aussi le parc de l'Île-Saint-Quentin, qui est situé dans le delta du Saint-Maurice.

Climat

Trois-Rivières connait un climat continental ayant une amplitude thermique de 32 °C entre le mois de janvier et le mois de juillet. Il tombe en moyenne 1 100 mm de précipitations par année, ce qui est plus humide que Montréal (979 mm), mais plus sec que Québec (1 230 mm). Il tombe en moyenne 241 cm de neige. La plus basse température observée fut de -41,1 °C le 24 janvier 1976 et la plus haute de 36,1 °C le 1er août 1975.

Relevé météorologique de Trois-Rivières - Aqueduc
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) -17,6 -15,4 -8,8 -0,5 6,2 11,5 14,1 13 7,9 2,2 -3,8 -12,8
Température moyenne (°C) -12,5 -10 -3,7 4,7 12,4 17,3 19,8 18,6 13,1 6,9 0 -8,3
Température maximale moyenne (°C) -7,3 -4,6 1,4 9,9 18,6 23,2 25,5 24,1 18,3 11,5 3,8 -3,8
Précipitations (mm) 85,6 59,8 74,9 80,3 92,3 101,3 108,6 107,7 104,7 94 101,6 89,1
Record de froid (°C) -41,1 -35,6 -35 -17,2 -6,1 -1,5 3,5 1,1 -7,2 -10,6 -25,6 -35,5
Record de chaleur (°C) 13 10 17 31,5 32,2 34,5 34 36,1 30,5 27,2 20 12,5
Source : Environnement Canada[6]


Géographie humaine

Transport

La ville est située à la jonction des autoroutes 40 et 55. La première mène aux villes de Québec et Montréal. La seconde relie Shawinigan au Vermont en passant par Drummondville et Sherbrooke. Cette autoroute est, par le pont Laviolette, la seule traversée du fleuve entre Québec et Sorel-Tracy et le seul pont entre la région de Montréal et Québec à enjamber le fleuve. Trois routes provinciales parcourent aussi les limites de la ville, soit la route 138, la route 157 et la route 352. Les autoroutes 40 et 55 ainsi que le trajet formé par les boulevards des Récollets, Gene-H.-Kruger, de la Commune et la rue Notre-Dame Centre de la sortie 198 de l'autoroute 40 et le port de Trois-Rivières sont considérés comme route principale du réseau routier national du Canada[7].

Elle est aussi reliée par autocar aux villes de Montréal, Québec et La Tuque par la compagnie Orléans Express et aux villes de Drummondville et Sherbrooke, par la Autocars Jordez.

Le transport en commun est assuré par la société de transport de Trois-Rivières, qui avec ses 13 lignes régulières effectue 3,2 millions de déplacements par années[8]. La ville de Bécancour offre aussi deux aller-retour par jour entre Trois-Rivières et celle-ci[9].

Le transport ferroviaire est assuré par le chemin de fer Québec-Gatineau, qui possède les deux lignes parcourant Trois-Rivières, soit la subdivision Trois-Rivières, qui relie Montréal à Québec et la subdivision St. Maurice Valley qui relie Trois-Rivières à Shawinigan. Seul le transport de fret est disponible sur ses lignes, le service de passagers n'étant plus offert depuis 1990[10].

La ville possède aussi un port maritime et un aéroport régional.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Trois-Rivières.
Buste de Laviolette, fondateur de Trois-Rivières.

À l’origine, le site des Trois-Rivières était fréquenté par des autochtones de la grande famille algonquine. En raison de sa situation sur deux axes importants (rivière St-Maurice et fleuve St-Laurent) les autochtones avaient déjà choisi, avant l'arrivée des Européens, les lieux pour procéder au troc de fourrures et de spécialités régionales. En 1635, le père Le Jeune rapporte avoir trouvé des vestiges d'une ancienne palissade qui aurait été incendiée par des iroquoiens. Cette construction date donc d'avant l'établissement officiel de 1634.

En 1535 (le 12 octobre), l’explorateur Jacques Cartier va décrire le site. Il nomme la rivière St-Maurice rivière de Fouez (de Foi ?) et fait ériger une croix sur la pointe de l'île Saint-Quentin. En 1599, le capitaine Dupont-Gravé va le nommer : «Trois-Rivières» en raison d'une illusion créée par le delta formé par les îles.

C'est à la demande de Capitanal, un chef Algonquin (Montagnais) dont le père avait combattu aux côtés de Samuel de Champlain que ce dernier mandata Laviolette[11] pour la fondation d'une habitation au lieu-dit des Trois-Rivières pour en faciliter le commerce. Partis le 1er juillet 1634 de Québec, Laviolette et ses hommes arrivèrent le 4 juillet, décrété jour de la fondation. Cela fait-il, comme d'aucuns l'affirment, de Champlain le véritable fondateur de la ville plutôt que Laviolette? Ce serait comme affirmer que c'est Henri IV qui a fondé Québec.

D’abord comptoir de commerce, Trois-Rivières va ensuite développer une triple vocation qu’elle va conserver au fil des siècles : siège de gouvernement, ville d’éducation et cité industrielle.

Siège d’un gouvernement régional à partir de 1643[12], Trois-Rivières connaîtra la Conquête britannique mais n'en souffrit pas comme la ville de Québec, et même une brève occupation américaine, qui se terminera par la défaite des «Bostonnais», aux portes de la ville, en 1776.

Au fil des ans, Trois-Rivières consolidera sa vocation de chef régional en devenant le siège d’un district judiciaire (1792) et d’un évêché (1852).

Au plan de l’éducation, des missionnaires enseignants vont se présenter sur le site de Trois-Rivières dès 1617, c’est-à-dire avant même la fondation de la ville. Avec l’arrivée des religieuses Ursulines, en 1697, une première maison d’enseignement verra le jour et plusieurs autres suivront, jusqu’à l’ouverture de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en 1969.

Au plan économique, après l’ère des coureurs des bois et du commerce de la fourrure, Trois-Rivières deviendra ville industrielle quand vont entrer en production les Forges du Saint-Maurice, fondées en 1733 par M. de Francheville. Cette fonderie où l'on fabriquait boulets de canon, poêles en fonte, ainsi que divers ustensiles et accessoires de cuisine, a représenté durant une longue période la principale activité économique de la ville. Une centaine d’années plus tard, avec l’exploitation forestière de la vallée du Saint-Maurice, Trois-Rivières va abriter d'abord des scieries, puis enfin des usines de papier. Le transport des billots de bois était alors facilité par la rivière Saint-Maurice qui permettait d'acheminer la ressource de sa coupe à l'usine, par flottaison. C'est ainsi que sont devenus célèbres les techniques de drave et les nombreux draveurs y travaillant. Par la suite, Trois-Rivières est devenue la capitale du papier.

Époque contemporaine

Secteur est du port de Trois-Rivières

Le terrible incendie qui ravage Trois-Rivières en 1908 détruit la majeure partie de la vieille ville, n'épargnant qu'une dizaine de bâtiments datant du Régime français. Le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour sont heureusement épargnés. Cela entraîne un réaménagement de la ville, dont l'élargissement et le redressement des rues. La reconstruction du centre de la ville coïncide avec les débuts de l'utilisation d'une nouvelle ligne électrique de haute tension qui a favorisé l'avènement et le développement de nouvelles entreprises, dont celle du textile qui encourage la venue de nouveaux paysans.

À partir des années 1960, Trois-Rivières va diversifier sa base économique en misant sur l’éducation collégiale et universitaire, de même que sur l’animation culturelle et touristique. À ce sujet, la ville peut se vanter d’avoir gardé vivant et rayonnant son centre-ville, qui abrite une intense activité culturelle, dont fait partie le Festival international de la poésie. Elle est aussi une ville de loisir et de sport, qui présente chaque année un Grand-Prix automobile à dimension internationale.

Le Vieux Trois-Rivières est décrété arrondissement historique en 1964.

En 1985, le Festival international de la poésie est créé par une équipe autour de Gaston Bellemare.

En 2002, les villes de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe-du-Cap, Saint-Louis-de-France, Trois-Rivières-Ouest, ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac, ont été fusionnées à la ville de Trois-Rivières, dissolvant ainsi la MRC de Francheville.

L'année 2009 est celle du 375e anniversaire de la fondation de Trois-Rivières. Des fêtes populaires sont organisées dans toute la ville dès janvier.

Origine du nom

Pont Laviolette sur le Saint-Laurent

L'origine du nom de Trois-Rivières, qui date de la fin du XVIe siècle, est dû en fait à une illusion d'optique. Ce nom fait en effet référence aux 3 chenaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles.

Héraldique

Armoiries de Trois-Rivières (1857 à 1959)
blason

Les armes de Trois-Rivières se blasonnent:

  • D'azur au chevron d'argent chargé d'une fleur de lis du champ, accompagnés de trois grands corégones nageant aussi d'argent.

Les ornements extérieurs, non représentés ici se décrivent ainsi:

  • l'écu surmonté d'un castor et soutenu de deux branches d'érable passées en sautoir, en divise « Deus nobiscum quis contra »
    • Le chevron provient des armoiries de Pierre Boucher, célèbre gouverneur de Trois-Rivières.
    • Les trois poissons (corégones) symbolisent les trois rivières. Ils sont aussi le totem des premiers occupants des lieux, des Indiens attikameks.
    • La fleur de lys indique les origines françaises de la ville.
    • Les feuilles d’érables soulignent l’appartenance canadienne.
    • Le castor représente l’esprit industrieux des habitants.
    • La devise est tirée d’une épître de Saint-Paul aux Romains et signifie « Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous? ».

Les armoiries actuelles ont été adoptées en 1959, remplaçant celles de 1857, qui ne respectaient pas l'héraldique.

Liste des gouverneurs des Trois-Rivières

Administration

Localisation de la ville de Trois-Rivières

Le Conseil municipal de Trois-Rivières est composé d'un maire et de 16 conseillers élus chacun dans leur propre district. Depuis la fusion de 2002, la ville de Trois-Rivières ne fait plus partie d'aucune municipalité régionale de comté exerce certaine compétence de celle-ci.

Liste des maires de Trois-Rivières

Hôtel-de-ville de Trois-Rivières

Représentation

Trois-Rivières est divisé en 3 circonscriptions provinciales: Champlain, qui englobe les secteurs de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe et Saint-Louis-de-France, est représenté par Noëlla Champagne du Parti québécois; Trois-Rivières, qui englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières, est représenté par Danielle St-Amand, du Parti libéral du Québec; et Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et Pointe-du-Lac, est représenté par Jean-Paul Diamond, du Parti libéral du Québec. Les trois députés de l'Assemblée nationale du Québec ont été élus lors de l'élection de 2008.

Au niveau fédéral, Trois-Rivières est représenté à la Chambre des communes du Canada par 2 députés du Nouveau Parti démocratique : Ruth-Ellen Brosseau, dans Berthier—Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et de Pointe-du-Lac; ainsi que Robert Aubin dans Trois-Rivières, qui englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières, ainsi que les secteurs de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe et Saint-Louis-de-France. Les deux députés ont été élus le 2 mai 2011.

Démographie

Évolution de la population de Trois-Rivières
Année Habitants
1666 455
1681 150
1706 203
1739 378
1760 586
1790 1 213
1815 2 500
1851 4 936
1881 8 670
1891 8 334
1901 9 981
1911 13 691
Année Habitants
1921 22 367
1931 35 450
1941 42 007
1951 46 074
1961 53 477
1971 55 869
1981 50 466
1996 48 419
2001 46 264
2006 126 323[13]
2010 130 407
Source : Trois-Rivières Illustrée et Statistiques Canada
Note : Les statistiques de 1666 à 2001 ne valent que pour l'ancienne ville de Trois-Rivières d'avant 2002 et ne comprennent pas les populations de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap. La statistique de 2006 vaut pour la nouvelle ville fusionnée en 2002.

Religion

Siège diocésain du diocèse de Trois-Rivières, Trois-Rivières possède en plus de la cathédrale, 12 paroisses catholiques. Une première mission est ouverte en 1634, l'église de Trois-Rivières fut élevée au niveau de paroisse en 1679 et au niveau de diocèse en 1852. À l'est de la ville se retrouve la basilique Notre-Dame du Cap, un important lieu de pèlerinage marial en Amérique du Nord.

Depuis les fusions municipales de 2002, la Basilique Notre-Dame du Cap et le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap sont associés au nom de la ville de Trois-Rivières. Ce lieu de culte renommé attire les pèlerins de toute l'Amérique du Nord. C'est un édifice monumental de forme octogonale. Le haut de la croix que supporte le dôme s'élève à 78,5 mètres (258 pieds).

L'église anglicane de Trois-Rivières, l'église Saint-James est classée site historique par le ministère des Affaires Culturelles du Québec. Cette chapelle fut construite par les Récollets pendant la période coloniale de la Nouvelle-France, elle est l'une des rares traces du passage de cette communauté religieuse en Amérique du Nord.

Lieux de culte

Article détaillé : Liste des églises de la Mauricie.

Monuments

Article détaillé : Patrimoine de Trois-Rivières.

Les points de repères historiques encore visibles aujourd'hui incluent le monastère des Ursulines et les Forges du Saint-Maurice. La Vieille prison de Trois-Rivières, construite en 1822 est classée monument historique depuis 1978 et peut être visitée.

Arts

  • L'Atelier Presse Papier a été créé en 1979.
  • L'Atelier Silex est un centre de production et de recherche en sculpture actuelle, créé en 1983.
  • Le Centre d'exposition Raymond-Lasnier est une salle d'exposition située à la Maison de la Culture.
  • Le Conservatoire de musique de Trois-Rivières est le troisième au Québec et a été créé en 1964.
  • Les Forges de la Salamandre est un centre de forge artisanale situé sur l'Île st-Christophe.
  • La Galerie d'art du Parc a été créée en 1972. Elle occupe actuellement le Manoir de Tonnancour.
  • L'Orchestre symphonique de Trois-Rivières a été fondé en 1978. Le premier directeur artistique (et fondateur) a été Gilles Bellemare. Actuellement, Jacques Lacombe assume ce poste.
  • La salle J.-Antonio Thompson a été construite en 1928. Elle a été acquise par la Ville de Trois-Rivières en 1979. Il s'agit de l'une des plus belles salles de spectacles au pays.
  • La Biennale nationale de sculpture contemporaine
  • La Biennale internationale d'estampe contemporaine

Musées

Rue des Ursulines

Capitale de la poésie

Trois-Rivières est officiellement la « capitale nationale de poésie du Québec ». De nombreuses plaques affichant des vers poétiques sont installées à travers le centre de la ville et son « Festival international de la poésie » honore ce titre.

Sports

Trois-Rivères abrite 2 clubs professionnels, soient le Caron & Guay au hockey. Elle abrite aussi Canoë Kayak Trois-Rivières, qui participe à des compétitions de niveau provincial, national et dont plusieurs athlètes ont fait les championnats du monde ou les jeux olympiques. Elle est aussi l'hôte de la classique internationale de canots de la Mauricie et du Grand-Prix de Trois-Rivières en course automobile, la série Trans-Am et la Formule Atlantique. L'université du Québec à Trois-Rivières y possède aussi un club omnisport participant à Sport universitaire canadien, Les Patriotes, qui a des équipes en golf, au soccer, en natation, en cheerleading et au hockey. L'équipe de hockey remporta 3 fois le championnat universitaire canadien (1991, 2001 et 2003) et 8 fois le championnat universitaire ontarien (1991, 1992, 1999 à 2003 et 2007)[14]. Le collège Laflèche possède aussi un club collégial, Les Dragons, donc l'équipe de baseball compétitionne au niveau national.

Trois-Rivières a reçu le championnat mondial de baseball junior de 1989 et le championnat mondial de curling junior de 2004. Elle a reçu les finales des jeux du Québec d'été 1975 et hiver 1999.

L'un des joyaux sportif de Trois-Rivières est le stade Fernand-Bédard, un stade de baseball de 4 700 places construit en 1938[15]. En 2011, le stade Fernand-Bédard a remporté la première ronde du concours du plus beau terrain de baseball du Canada, organisé par Baseball Canada[16].

Médias

Presse écrite

  • Le Nouvelliste, quotidien
  • L'Hebdo Journal, hebdomadaire
  • Mauricie Express, hebdomadaire
  • La Galère, mensuel
  • La Gazette de la Mauricie, mensuel
  • Le Trifluvien, bulletin d'information municipal, publié 3 fois par année

Télévision

Radio

Institutions scolaires

Université du Québec à Trois-Rivières

L'éducation primaire et secondaire est offert par deux commissions scolaires, l'une francophone et l'autre anglophone. La première, la commission scolaire du Chemin-du-Roy comprend 27 écoles primaires et sept écoles secondaires et centres de formation professionnel. La commission scolaire Central Québec comprend quant à elle une école primaire et secondaire. On retrouve aussi cinq écoles privés offrant l'éducation primaire et secondaire, les plus notable étant le collège Marie-de-l'Incarnation et le séminaire de Saint-Joseph des Trois-Rivières.

L'enseignement collégial est offert par deux établissements le cégep de Trois-Rivières (public) et le collège Laflèche (privé). Trois-Rivières possède aussi une université, l'Université du Québec à Trois-Rivières.

Personnalités liées à la ville

Personnages historiques liés à la ville

Municipalités limitrophes

Notes et références

  1. Gouvernement du Québec, « Trois-Rivières », Répertoire des municipalités sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, 10 janvier 2011
  2. Trois-Rivières (ville), Profils des communautés, Statistiques Canada, consulté le 20 janvier 2008
  3. Les aventures de Rafale: À la découverte des écosystèmes du Saint-Laurent - Tableau des régions hydrographiques du Saint-Laurent sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Consulté le 23 décembre 2008
  4. Toponymie : Trois-Rivières
  5. Carte Géotouristique: Géologie du Sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Les Publications du Québec, Québec, 1991
  6. Normales climatiques au Canada 1971-2000, Environnement Canada, consulté le 20 janvier 2008
  7. Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière, « Réseau routier national: Liste des routes du RRN au 31 décembre 2006 », p. 8-10. Consulté le 22 décembre 2008
  8. Profil corporatif sur STTR. Consulté le 22 décembre 2008
  9. Se déplacer partout en région: Transport en commun sur Bécancour.net. Consulté le 22 décembre 2008
  10. Via Rail Canada#Nouvelles coupures
  11. Services aux citoyens - FAR Histoire de Trois-Rivières - Laviolette
  12. Le premier à porter le titre de gouverneur est François de Champflour en 1643. Qui dit gouverneur dit gouvernement. Voir l'article Gouvernement des Trois-Rivières.
  13. Changement de population suite au regroupement avec Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap
  14. (en) Ontario Unervisity Athletics. Consulté le 12 octobre 2008
  15. Office de Tourisme et des Congrès de Trois-Rivières, « Les principale installations sportive de Trois-Rivières », p. 6. Consulté le 7 octobre 2008
  16. Marie-Eve Lafontaine, « Le stade Fernand-Bédard n'est pas le plus beau stade au Canada ». Consulté le 23 août 2011
  17. Quelques sources affirment par erreur qu'il fut le premier gouverneur des Trois-Rivières. Or, le premier à porter le titre de gouverneur est François de Champflour en 1643. Voir l'ouvrage de Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume III, La seigneurie des Cent-Associés, tome 1, Les événements, Montréal, Fides, 1979, page 447-448 (ISBN 2-7621-0788-1)

Bibliographie

  • Raoûl Blanchard, La Mauricie, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950 .
  • Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889 .
  • J. Desaulniers, Reliques, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1933 .
  • Alain Gamelin, René Hardy, Jean Roy, Normand Séguin et Guy Toupin, Trois-Rivières Illustrée, Trois-Rivières, Corporation des fêtes du 350e anniversaire de Trois-Rivières, 1984 .
  • Raymonde Gauthier, Trois-Rivières disparue, ou presque, Montréal, Éditeur Officiel du Québec / FIDES, 1978 .
  • Louis-Georges Godin, Mémorial trifluvien 2 tomes, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1932 .
  • Ginette Lafleur, Histoire de la paroisse St-Philippe de Trois-Rivières 1909-1984, Trois-Rivières, Fabrique St-Philippe, 1984 .
  • Armour Landry, Bribes d’histoire, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, coll. « Les Pages Trifluviennes / A », 1933, chap. 1 .
  • Benjamin Sulte, Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs, Eusèbe Sénécal Éditeur, 1870 .
  • Albert Tessier, Le miracle du Curé Chamberland, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950 .
  • Yvon Thériault, Trois-Rivières, ville de reflets, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1954 .
  • Jalons: Paroisse de l'Immaculée-Conception Trois-Rivières 1678-1978, Trois-Rivières, Paroisse de l'Immaculée-Conception, 1978 .
  • Trois-Rivières incorporée 1857-1957, Trois-Rivières, Cabinet du maire, 1957 .

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