- Saint-Cézaire-sur-Siagne
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Saint-Cézaire-sur-Siagne
Hôtel de villeAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-Maritimes Arrondissement Arrondissement de Grasse Canton Canton de Saint-Vallier-de-Thiey Code commune 06118 Code postal 06530 Maire
Mandat en coursMaxime Coullet[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des terres de Siagne Site web saintcezairesursiagne.fr Démographie Population 3 575 hab. (2008) Densité 119 hab./km² Gentilé Saint-Cézariens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 95 m — maxi. 771 m Superficie 30,02 km2 Saint-Cézaire-sur-Siagne est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Situé sur le rebord d'un plateau, dominant en à-pic les gorges de la Siagne, le village est l'un des villages-belvédères typiques de la région. Célèbre notamment pour ses grottes situées à 2 km, le village autrefois fortifié, conserve de pittoresques ruelles. Ses habitants sont appelés les Saint-Cézariens.
Sommaire
Géographie
Localisation
À l’écart des grands axes, Saint-Cézaire-sur-Siagne se trouve à mi-chemin entre les plages et les stations de ski de la Côte d'Azur. Situé sur un plateau à 475 mètres d’altitude le village est protégé des vents du nord par le demi-cercle des Préalpes de Grasse et jouit ainsi d’un climat tempéré exceptionnel.
À vol d'oiseau, Saint-Cézaire-sur-Siagne se situe à 10,5 km à l'ouest de Grasse[2], à 20,9 km au nord-ouest de Cannes[3] et à 38,3 km au sud-ouest de Nice[4].
Du centre du vieux village, la vue s’étend :
- au nord et à l’est : sur les barres des Alpes du Sud et les sommets des Préalpes de Grasse ;
- à l’ouest sur le massif du Tanneron avec le lac de Saint-Cassien, et au-delà sur le massif de l'Esterel et le massif des Maures ;
- au sud : entre le Tanneron au pied duquel coule difficilement la Siagne et les collines des Préalpes de Grasse, sur la baie de Cannes où s’étalent les îles de Lérins, le golfe de la Napoule, la baie de Saint-Tropez.
D’une superficie de 3 002 hectares, le territoire de Saint-Cézaire-sur-Siagne est limité :
- au nord : par Escragnolles et Saint-Vallier-de-Thiey
- à l’est : par Spéracèdes et Le Tignet
- au sud et à l’ouest : par la Siagne et le massif de Tanneron, constituant la limite entre le Département des Alpes-Maritimes et celui du Var.
Géologie et relief
Saint-Cézaire-sur-Siagne s’est implanté à l’extrémité Ouest du département des Alpes-Maritimes, perché sur un éperon qui, à l’ouest, domine la vallée encaissée de la Siagne, et vers l’est et le nord rejoint les collines délimitant le territoire de la commune.
Climat
Situé sur un plateau à 475 mètres d’altitude, le village est protégé des vents du nord par le demi-cercle des Préalpes de Grasse et jouit ainsi d’un climat tempéré exceptionnel.
Voies de communication et transports
Voies routières
Saint-Cézaire-sur-Siagne se situe à l'ouest de Grasse au confluent des routes départementales D5 (au nord, vers Saint-Vallier-de-Thiey) et D13(à l'est vers Grasse).
Par la route, Saint-Cézaire-sur-Siagne est à 16 km de Grasse, 32 km de Cannes et 55 km de Nice.
Transports
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Grasse et l'aéroport est l'aéroport Nice Côte d'Azur.
Par ailleurs, Le syndicat mixte des transports « Sillages » organise les transports en commun pour les habitants de Saint-Cézaire-sur-Siagne et de 25 communes voisines[5].
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune est principalement composée de trois parties : le plateau à 500 mètres d'altitude où se situent les habitations et les activités, les collines entourant le plateau et culminant à 772 mètres au nord, enfin le site naturel des gorges de la Siagne constitué des falaises hautes de 300 mètres.
Logement
Au moment du recensement de 2007, on dénombrait 1 929 logements dont 1 392 résidences principales, 397 résidences secondaires, répartis en 1 634 maisons et 193 appartements[6].
Toponymie
Des études locales faites par l’abbé Meyronnet montrent que le village était connu des Romains sous l'appellation Castrum Caesarii. Ce sont ensuite les moines de l’abbaye de Lérins, propriétaires dès le IXe, qui modifièrent César en Césaire, à partir de l’homonymie et dans un souci d’harmonisation. Césaire était l’un des leurs, devenu évêque d’Arles en 500 et par la suite béatifié[7].
Histoire
Village médiéval, Saint-Cézaire-sur-Siagne est perché sur un balcon de falaises verticales dominant la Siagne de plus de 300 mètres.
Préhistoire
La découverte par Jean-Baptiste Bourguignat en 1866 d’outils (haches en pierre polie), d’ornements (bracelets et pendeloques en bronze et d’ossements humains) dans la grotte des Clapières dit aussi le Trou Camatte atteste de l’existence d’habitants à Saint-Cézaire entre le Néolithique final et l'âge du Bronze.
On compte plus d'un dizaine de dolmens sur le territoire de la commune. Ils sont constitués d’une chambre (cella) et d’un couloir d’accès toujours orienté vers l’ouest. Une dalle de couverture, maintenant disparue, recouvrait la chambre et un amoncellement de pierres, dont on voit encore les traces autour du dolmen, formait le tumulus. La plupart remontent au Néolithique et à l’âge du Bronze, bien des traces de réoccupations de l'âge du Fer ont été identifiées, notamment au Prignon, au Puades et à la Serre Dinguilhe.
Au nord de la commune, on trouve les restes de plusieurs enceintes, appelées également oppidums ou castellaras, constitués de murs plus ou moins grossiers en pierre dont le rôle était certainement de servir de refuge pour les hommes et les animaux. Des camps aux enceintes elliptiques subsistent. La plupart de ces structures sont difficilement datables en l'absence de fouilles ou de découvertes :
- l'enceinte des Mauvans ne semble pas occupé avant la fin de l'âge du Fer mais celle-ci se perpétue jusqu'à la fin de l'Antiquité tardive ;
- le camp long est un des rares à avoir fourni des vestiges incontestables d'une occupation au Ve s. av. J.-C.[8]
- la capelle n'est pas datée.
Antiquité
D'après une tradition locale et non fondée, en 49 avant J.-C., Jules César aurait établi un poste d’observation à l'emplacement du village de Saint-Cézaire ainsi qu’une enceinte fortifiée et des granges à blé pour ravitailler troupes et populations. De cette époque daterait le pont des Gabres ou des Tuves.
Datant de la période romaine, ont été découverts des tombes, urnes, statuettes, débris de poteries, meules, pièces de monnaie, débris de canalisations et surtout un sarcophage trouvé dans un vallon au début du Ve siècle et qui, après avoir servi d’abreuvoir, est actuellement exposé dans la chapelle du cimetière, édifice roman du XIIe siècle.
Moyen Âge
Césaire fut abbé de Saint-Honorat avant d’être promu archevêque d’Arles au VIe siècle. Une étymologie controversée fait remonter le nom du village aux greniers de César. Au IXe siècle, les moines de Lérins acquièrent les terres du village qui prend alors son nom définitif. Organisés en prieuré, ils poursuivent l’action des Romains : la culture, l’éducation, et les soins portés à la population. La chapelle Notre-Dame de Sardaigne, construite sans doute sur les restes d’une ancienne abbaye devient l’église du village.
Au XIIe siècle, Bérengarius de Sancti Césari, premier seigneur du village reconnaît le consulat de la ville de Grasse. Se succèderont les familles d’Esclapon puis de Villeneuve et de Grasse.
Au début du XIVe siècle, devant la menace des bandes armées, les habitants dispersés dans les hameaux préférèrent se replier sur le village en une véritable agglomération fortifiée. De cette époque, nous pouvons encore contempler les puits de la Vierge.
Au XVIe siècle, l’économie est florissante, la population augmente (plus de 500 habitants), on construit hors les murs du village médiéval. Les moulins sur la Siagne sont très actifs : blé, huile d’olive.
Le noyau actuel a conservé sa physionomie féodale. Pendant deux siècles, 500 habitants vécurent ainsi repliés avec leurs bêtes et leurs récoltes (88 maisons). De ce fait, ils s’épargnèrent les grands fléaux de l’époque : les guerres et la peste.
Temps modernes
Au début du XVIIe siècle, fut bâti sur plan au Sud-est un nouveau quartier qui relia le centre au hameau de l’église paroissiale.
Cent ans plus tard fut érigée une nouvelle église pour remplacer l’édifice roman dévolu aux Pénitents. La seigneurie de Saint-Cézaire qui appartenait en 1412 aux Villeneuve-Flayosc fut partagée en 1569 avec les De Grasse, seigneurs de Briançon jusqu’à ce qu’en 1718, leurs descendants vendent leurs parts au Grassois Antoine Crest. Antoine Cresp acquiert les terres et après son anoblissement a le droit de rajouter à son nom celui du village et devient ainsi Cresp de Saint-Cézaire.
Lorsque la famille des Cresp s’éteignit (1819) le château fut vendu à la commune qui y installe l'hôtel de ville.
Des troupes de tous ordres, alliées ou ennemies y logèrent sans trop de dégâts.
Au milieu du XVIIIe siècle, la population dépasse le millier d’habitants et le cheptel compte plus de 2 000 moutons (des battues sont organisées contre les loups). Les hameaux se sont reconstitués : certains comprennent une soixantaine d’habitants.
Époque contemporaine
En 1835, la commune compte deux moulins à papier, plusieurs moulins à farine et à huile (l’olivier constituant la principale ressource), des scieries, une carrière de marbre, une tuilerie. Elle avait également entrepris l’élevage du ver à soie.
Ancienne commune du Var, Saint-Cézaire fut rattachée aux Alpes-Maritimes en 1860.
En 1868,le maire préside à la construction du canal de la Siagne apportant ainsi l'eau courante à la commune. Sont ensuite construits la Fontaine aux Mulets et les lavoirs, puis l'usine électrique de la Siagne en 1905[9]. Les conditions de vie des habitants changent alors très vite, mais le village garde toutefois le charme de son passé rural.
Saint-Cézaire atteint 1 500 habitants en 1885 grâce à l’immigration de montagnards. Les ressources essentielles étaient encore liées à l’agriculture : blé, vigne mais surtout l’olivier : 40 000 oliviers produisaient 100 tonnes d’huile d’olive par an.
Le début du XXe siècle connaît le développement du réseau routier ainsi que d’importantes réalisations. C’est dans les années 1930 que l’économie locale régresse : la culture des céréales est abandonnée, la cueillette des olives diminue, ainsi que celle du raisin. La population décroît, il n’y a plus que 800 habitants en 1940. Il faut se tourner vers d’autres activités.
Or, un jour par hasard, un cultivateur découvre une grotte qu’il aménage pendant plusieurs années et la fait visiter… On aménage un belvédère sur l’emplacement des « greniers de César » afin d’admirer la vallée de la Siagne. Les chapelles sont restaurées. Les résidences secondaires investissent les anciennes terres agricoles. L’hôtellerie confortée, artistes et écrivains font des séjours à Saint-Cézaire ou s’y installent. L’aventure touristique commençait…
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
- Élection présidentielle de 2007[10] : 65,07 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 34,93 % pour Ségolène Royal (PS), 86,35 % de participation.
- Élections législatives de 2007[11] : 59,63 % pour Michèle Tabarot (UMP), 40,79 % pour André Aschieri (Les Verts), 65,65 % de participation.
Administration municipale
Lors des dernières élections municipales de 2008, le nombre d'habitants étant compris entre 2 500 et 3 500, le conseil municipal est constitué de 23 membres.
Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Saint-Cézaire-sur-Siagne.Depuis 1935, seuls trois maires se sont succédé à Saint-Cézaire-sur-Siagne :
Liste des maires successifs depuis 1935 Période Identité Étiquette Qualité 1935 1971 François Laugier 1971 1985 Marcel Andréïs Juillet 1985 en cours Maxime Coullet Divers droite Proviseur Instances judiciaires et administratives
Saint-Cézaire-sur-Siagne relève des instances installées à la sous-préfecture de Grasse : le tribunal de grande instance, le tribunal d’instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud’hommes[12].
Jumelages
Au 29 avril 2011, Saint-Cézaire-sur-Siagne n'est jumelée avec aucune commune[13].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Cézaire-sur-Siagne comptait 3 575 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 827e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 279e en 1999, et le 39e au niveau départemental sur 163 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Cézaire-sur-Siagne depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 575 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (27,3 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 15,6 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 22,3 %) ;
- 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 24,3 %).
Enseignement
Saint-Cézaire-sur-Siagne est située dans l'académie de Nice.
La ville administre une école maternelle et une école élémentaire au sein de l'« école primaire publique Saint-Cézaire[19] ».
Manifestations culturelles et festivités
En mai 2011, se déroulera la première édition du « Festival du conte en Terres de Siagne ».
Début juillet, depuis 2000, les « Rencontres des lauréats de conservatoires » sont la manifestation phare de la vie culturelle du village.
Depuis 2008, l'association « Saint-Cézaire jazz festival » organise chaque année en août un festival de jazz autour de master class.
Santé
Deux médecins généralistes sont installés à Saint-Cézaire. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier de Grasse[20].
Sports
Les clubs sportifs sont nombreux à Saint-Cézaire : athlétisme, danse-country, club vélo santé et cyclotourisme, équitation, football, forme et combat, gymnastique douce, judo, karaté Do, karaté self-défense, Qi Gong, randonnées pédestres, tennis, tir à l'arc, yoga.
Cultes
Les Saint-Cézariens disposent de plusieurs lieux de culte catholique : l'église paroissiale Saint-Cézaire, la chapelle Saint-Saturnin au sud, la chapelle Saint Férréol au pied du rocher de son castellaras et la chapelle Notre-Dame de Sardaigne. Ces lieux dépendent de la paroisse Sainte-Marie-des-Sources de Saint-Auban, l'une des six paroisses du doyenné du Pays de Grasse, au sein du diocèse de Nice[21].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 611 €, ce qui plaçait Saint-Cézaire-sur-Siagne au 7 087e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[22].
Emploi
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entrepriseCadres, professions
intellectuellesProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Saint-Cézaire-sur-Siagne 2,8 % 17,6 % 10,3 % 20,7 % 25,4 % 23,1 % Moyenne nationale 1,78 % 5,52 % 14,62 % 23,90 % 29,09 % 24,13 % Sources des données : INSEE[23] Répartition des emplois par domaine d'activité (recensement de 2007)
Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services diversAdministration publique,
enseignement,
santé, action socialeSaint-Cézaire-sur-Siagne 8,2 % 14,2 % 16,3 % 35,5 % 18,2 % Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 % Sources des données : INSEE[23] Entreprises et commerces
Plusieurs entreprises spécialisées dans les parfums sont installées à Saint-Cézaire. En particulier :
- La société d'arômes alimentaires Aromatech créée en 1987 est l’un des principaux acteurs de l’industrie des arômes alimentaires et la première société française à proposer une gamme complète d’arômes certifiés biologiques[24] ;
- La société Club Parfum, créée en 1999 et installée à Saint-Cézaire en septembre 2008[25] ;
- La société Diffusions aromatiques, créée le 1er septembre 2002[26] ;
- La société française d'aromatiques Romani (SFA) créée en 1963[27].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les grottes
Article détaillé : Grottes de Saint-Cézaire.Nées il y a six millions d'années, les grottes de Saint-Cézaire s'enfoncent à près de 40 mètres sous terre pour la partie aménagée sur un parcours d'environ 200 mètres. Leurs principales caractéristiques[9] sont un concrétionnement important et la présence d’oxyde de fer (couleur rouge).
Les mégalithes
L'ensemble du site mégalithique a été découvert en 1866 par Jean-Baptiste Bourguignat. On y répertorie huit dolmens dont les plus remarquables :
- le dolmen de Lou Serre Dinguille[28], le dolmen de la Graou[29] classés à l'inventaire des monuments historiques dès 1889
- le dolmen et la tombe en blocs de Mauvans Sud[30], le dolmen de Colbas I[31], le dolmen des Puades[32] classés à l'inventaire des monuments historiques le 26 avril 1989.
Les trois autres sont les dolmens Collebasse, Le Prignon, Les Bernards.
Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration Dolmen de la Graou PA00080832 Classement 1889 Dolmen de Lou Serre Dinguille à géolocaliser PA00080833 Classement 1889 Dolmen de Colbas 1 à géolocaliser PA00080946 Inscription 1989 Dolmen des Puades à géolocaliser PA00080945 Inscription 1989 Dolmen de Mauvans Sud
Tombe en blocs de Mauvans Sudà géolocaliser PA00080947 Inscription 1989 Les monuments religieux
- La chapelle Notre-Dame de Sardaigne, au cimetière du XIIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 9 décembre 1939[33].
Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration Chapelle du cimetière à géolocaliser PA00080831 Inscription 1939 Construite à la fin du XIIe siècle, ce fut l'église paroissiale jusqu'en 1720. La nef unique, voûtée en berceau brisé, est divisée en trois travées et se termine par une abside en cul de four. La façade a été modifiée au XIXe siècle par la mise en place du portail actuel. L'intérieur est riche, notamment deux bustes reliquaires du XVIIe siècle (celui de saint Césaire et celui de sainte Victoire) et un sarcophage du IVe siècle découvert au début du XIXe siècle dans le quartier des vallons. La traduction de l'inscription permet de savoir que ce sarcophage contenait les cendres de Marcus Octavius Népos qui mourut le jour de ses 18 ans au moment où il allait entrer dans une école militaire. Son père Marcus Octavius Valérianus et sa mère Julia Sempronia dans leur malheur ont élevé ce monument, qui fut utilisé comme abreuvoir après sa découverte[34].
- L’église Saint-Cézaire, construite entre 1714 et 1722. Son abside est semi-circulaire et son clocher carré ; à l'intérieur, de jolis retables.
- La chapelle Saint-Saturnin
Les autres monuments
- Le pont des Gabres ou des Tuves
- La mairie, installée dans l'ancien château du XIVe siècle et souvent remanié.
- La fontaine aux Mulets
- Les puits de la Vierge ou puits d'Amon. Ces puits creusés autour d'une source importante ont alimenté le village en eau potable jusqu'en 1870.
- Le lavoir
Personnalités liées à la commune
- Igor Markevitch (1912-1983) - Chef d'orchestre et compositeur, il a vécu à Saint-Cézaire où il est inhumé[35].
- Jacques Courtens (1926-1988), artiste peintre décèdé à Grasse et inhumé à Saint-Cézaire
Pour approfondir
Bibliographie
- Sylvain Gagnière, Saint Cézaire (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, pp.379-380.
- Saint-Cézaire-sur-Siagne : usages, coutumes, traditions et fêtes dans un village provençal, Zelter, 1968
- Jean Gondet, Saint-Cézaire-sur-Siagne : histoire d'un village de Provence, 1965, 120 pages
- Frank Ricordel, Saint-Cézaire-sur-Siagne : un village et des oliviers centenaires, des grottes millénaires, 1990, 32 pages
- Suzanne-Marie Durand, Mes amis de Saint-Cézaire, Librairie des Saints-Pères, 1956
- H. Meyronet, Histoire civile et religieuse de Saint-Cézaire, des origines romaines à nos jours, Impr. de Rosenstiel, 1912, 106 pages
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Anciennes communes des Alpes-Maritimes
- La Siagne
- Lac de Saint-Cassien
Lien externe
Notes et références
Notes
Références
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- Calcul de l'orthodromie entre Saint-Cézaire-sur-Siagne et Grasse sur le site lion1906.com. Consulté le 29 avril 2011
- Calcul de l'orthodromie entre Saint-Cézaire-sur-Siagne et Cannes sur le site lion1906.com. Consulté le 29 avril 2011
- Calcul de l'orthodromie entre Saint-Cézaire-sur-Siagne et Nice sur le site lion1906.com. Consulté le 29 avril 2011
- Page d'accueil sur le site du syndicat mixte des transports « Sillages ». Consulté le 29 avril 2011
- Résultats du recensement - 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 avril 2011
- Histoire du village sur le site de la mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Consulté le 29 avril 2011
- Michel Gazenbeek; Le Mobilier de l'enceinte de Camp Long à Saint-Cézaire-sur-Siagne (06), extr. de : "Mémoires de l'Institut de préhistoire et d'archéologie Alpes Méditerranée", 2006, XLVIII. - p 29-38
- Grottes de Saint Cézaire sur le site id2sorties.com de la SARL ID2. Consulté le 29 avril 2011
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29 avril 2011
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29 avril 2011
- Justice sur le portail Internet des services de l'État en Alpes-Maritimes. Consulté le 29 avril 2011
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur le site du Ministère des affaires étrangères. Consulté le 29 avril 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 29 avril 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 29 avril 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 29 avril 2010
- Évolution et structure de la population à Saint-Cézaire-sur-Siagne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 avril 2010
- Résultats du recensement de la population des Alpes-Maritimes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 29 avril 2010
- annuaire national sur le site du ministère de l'éducation nationale. Consulté le 29 avril 2011
- Page d'accueil sur le site du centre hospitalier de Grasse. Consulté le 29 avril 2011
- Paroisse Sainte-Marie des Sources sur le site du diocèse de Nice. Consulté le 29 avril 2011
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population - 2007 sur site de l'Insee. Consulté le 29 avril 201
- page d'accueil sur le site de la société Aromatech. Consulté le 29 avril 2011
- Parc d'activité sur le site de la mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Consulté le 29 avril 2011
- Page d'accueil sur le site de la société Diffusions aromatiques. Consulté le 29 avril 2011
- Page d'accueil sur le site de la société française d'aromatiques. Consulté le 29 avril 2011
- Notice no PA00080833, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00080832, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00080947, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00080946, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00080945, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00080831, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- La chapelle Notre-Dame de Sardaigne sur le site de la mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Consulté le 29 avril 2011
- IGOR MERKEVITCH: UN GRAND NOM DE LA MUSIQUE HONORE AUJOURD'HUI sur le site de la mairie de Saint-Cézaire-sur-Siagne, juillet 2003. Consulté le 29 avril 2011
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