- Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause
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Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! est un film français réalisé par Michel Audiard, sorti en 1970.
Sommaire
Synopsis
Germaine, une femme de ménage, a trois clients, un caissier suppléant à la prévoyance de crédit, une présentatrice télé et un éducateur d'enfants, et apprend certains de leurs secrets (assez inavouables), qu'elle répète aux deux autres, qui s'en servent pour faire chanter le troisième.
Commentaires
C'est la troisième réalisation du petit cycliste, son plus grand succès en salles en tant que metteur en scène, avec des dialogues écrits sur mesure pour une fine équipe, les fidèles habitués de la bande à Audiard, dont font partie Annie Girardot, Bernard Blier, Mireille Darc et Sim.
Fiche technique
- Titre : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
- Réalisation : Michel Audiard
- Scénario : Michel Audiard, Michel Lebrun et Jean-Marie Poiré, d'après un roman de Fred Kassak "Bonne vie et meurtres" (éditions Presse de la cité)
- Dialogue : Michel Audiard
- Directeurs de production : Robert Sussfeld, Irénée Leriche
- Production : Alain Poiré
- Administrateur de production : Guy Azzi
- Société de production : Gaumont
- Distribution : Gaumont Distribution
- Musique : Georges Van Parys (éditions Hortensia)
- Chanson : "La libellule" - paroles de Sim, musique Michèle Auzepy
- Images : Pierre Petit
- Opérateur : Adolphe Charlet, assisté de Max Dulac et Gérard Petit
- Assistants réalisateur : Paul Nuyttens, Jean-Claude Sussfeld
- Script-girl : Suzanne Durrenberger
- Son : Guy Villette
- Perchman : Victor Revelli
- Montage : Monique Isnardon et Robert Isnardon, assistés de Nadette Simon
- Décors : Jean d'Eaubonne, assisté de Raymond Gabutti
- Ensemblier : Pierre Charron
- Maquillage : Louis Bonnemaison
- Coiffeuse : Irène Servet - Perruques de Carita
- A. Girardot est coiffée par Patrick Gonolez
- Robe de mariée de chez Pronuptia
- Photographe de plateau : Marcel Dole
- Régisseur général : Armand Tabuteau
- Tournage dans les studios de Boulogne
- Enregistrement à l'auditorium Paris-Studio-Cinéma (studio de Billancourt)
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
- Générique : Stan
- Pays d'origine : France
- Format : Couleurs - 1,66:1 - Mono - 35 mm
- Genre : Comédie
- Durée : 85 minutes
- Date de sortie : 17/04/1970 (France)
Distribution
- Annie Girardot : Germaine, la femme de ménage
- Bernard Blier : Alexandre Liéthard, caissier suppléant
- Mireille Darc : Francine Marquette, animatrice T.V
- Sim : M. Phalempin, l'éducateur
- Catherine Samie : Jannou Mareuil
- Jean-Pierre Darras : Georges de La Motte Brébière
- Jean Le Poulain : M. Gruson, le caissier principal
- Jean Carmet : Marcel, barman du Triolet
- Micheline Luccioni : Lucette, dite Lulu
- Jean-Marie Rivière : Fernand
- Anicée Alvina : Monique, la jeune fille enceinte
- Monique Morisi : Juliette
- Daniel Lecourtois : M. Brimeux, le P.D.G de la banque
- Robert Dalban : M. Delpuech, le principal de la banque
- Evelyne Dress : La cliente de la banque
- Dominique Zardi : Le professeur de sciences naturelles
- Agnès Duval : La vieille dame.
- Josée Yanne : La speakerine
- René Lebrun : Un homme aux condoléances
- Jacques Hilling: Le fêtard avec Francine
- Michel Audiard: Un preneur de son à la TV
- Marc Doelnitz : Un artiste de l'Alcazar
Autour du film
- Le film sera suivi en 1972 par Elle cause plus, elle flingue, toujours réalisé par Michel Audiard. Mais, contrairement à ce que laisse croire le titre, il ne s'agit aucunement d'une suite au film de 1970 : les personnages sont tous différents et l'intrigue n'a rien à voir avec celui-ci.
- À noter, une petite apparition de Michel Audiard en preneur de son à la télévision.
- Gruson et Phalempin sont des noms de communes du Nord (département).
- Actrice débutante, Anicée Alvina refera une apparition au cinéma dans Glissements progressifs du plaisir, un film d'Alain Robbe-Grillet et connaît une certaine popularité grâce à un feuilleton de télévision dont elle est l'héroïne : Les Quatre cent coups de Virginie. Elle est décédée d'un cancer en novembre 2006.
- On peut distinguer certains noms de rue au détour d'un plan : il s'agit de romanciers qu'admire Michel Audiard.
- L'adaptation du roman de Fred Kassak a également été faite dans une pièce radiophonique diffusée dans la célèbre série Les maîtres du mystère de Pierre Billard. Petit bijou d'humour noir, la pièce portait le titre Vocalises, par allusion aux maîtres chanteurs successifs.
- Un des personnages fait l'objet d'un chantage pour avoir participé dans sa jeunesse à des ballets roses, référence générique à une affaire ayant défrayé la chronique en 1959.
Lien externe
- (fr+en) Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! sur l'Internet Movie Database
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