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Légende arthurienne
La Légende arthurienne est un ensemble de textes écrits au Moyen Âge autour du roi Arthur, de son entourage et de la quête du Graal. Elle est un thème fort de la matière de Bretagne.
La matière de Bretagne ne présente pas l'unité de composition qui caractérise l'Iliade ou l'Odyssée par exemple. Il n'existe pas une légende arthurienne, mais des légendes arthuriennes. Cela est dû aux nombreux auteurs qui ont assemblé ces traditions au cours des siècles, depuis les premiers moines collecteurs jusqu'aux écrivains qui l'ont enrichie, comme Chrétien de Troyes ou plus récemment Xavier de Langlais. Ainsi le nom des personnages et les circonstances de leur vie (jeunesse, hauts faits, mort) varient d'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre. Il existe cependant une unité de lieu : le royaume mythique de Bretagne[1] (Angleterre, Pays de Galles et Bretagne continentale), et une approximation de l'époque : le VIe siècle, soit après la chute de l'empire romain d'Occident, à l'époque des grandes invasions. Il ne s'agit donc pas à l'origine de personnages médiévaux, même si leur popularité en France a été portée par des écrivains du Moyen Âge.
Le cycle littéraire de la légende arthurienne est le plus connu des cycles de la matière de Bretagne. Il doit son succès à son statut de double récit, approché par de très nombreux auteurs depuis le XIIe siècle. D'un côté Camelot, utopie chevaleresque, défaite par les conflits entre Arthur, Lancelot et Mordred, entre autres. De l'autre la fabuleuse quête du Graal, entreprise par de nombreux chevaliers, dans laquelle beaucoup échouent (comme Lancelot) et de rares élus réussissent (son fils Galahad, notamment aidé de Perceval). Le cycle arthurien est, depuis quelques siècles, centré sur des thèmes chrétiens, tels que la destruction de la vertu et de la morale par des hommes pleins de défauts, ou la recherche de la relique suprême, le saint Calice. Les relations amoureuses, telles que celle de Lancelot et Guenièvre, ou Tristan et Iseult sont les prémices de l'amour courtois, aujourd'hui bien connu des auteurs contemporains, comme l'incontournable Roméo et Juliette de William Shakespeare. Plus récemment, la tendance aura été de lier les légendes de la Table ronde à la mythologie celtique, surtout depuis le début du XXe siècle.
Sommaire
Origines des légendes
La légende arthurienne tire sa source première de la société, de l'histoire et de la mythologie des Bretons, Celtes des îles Britanniques (dont une partie migre en Bretagne armoricaine au cours du haut Moyen Âge). Cette composante est bien sûr particulièrement visible dans les productions galloises (Preiddeu Annwn, Culhwch ac Olwen etc.). Arthur y apparait tout d’abord comme un guerrier et un chef de troupe, accédant ultérieurement au statut de roi à travers les efforts « patriotiques » des historiens (Annales Cambriae, Historia Brittonum, Historia regum Britanniae) pour mettre en valeur les Bretons. Les apports postérieurs (français, germaniques etc.) ont enrichi la légende originale d'autres thèmes (chevaleresques, chrétiens, courtois etc.) et atténué en partie les origines celtiques et bretonnes.
Thèmes celtiques et bretons
Thomas Green[2] distingue trois traitements du personnage d’Arthur dans les sources bretonnes : guerrier terrassant les menaces humaines et surnaturelles, figure folklorique au centre de légendes restées locales liées à la toponymie, chef d’une troupe comprenant peut-être d’anciens dieux celtes, doté d’une femme dont le nom la relie à l’Autre Monde où il se rend pour en rapporter des trésors[2][3].
Plusieurs personnages du cycle arthurien apparaissent dans la littérature galloise comme des personnages caractéristiques de la société bretonne, chefs (Uther Pendragon, Yvain, Urien etc.) ou bardes (Merlin -plus tard renommé Merlin l'enchanteur-, ...). D’autres ont une nature mythologique pré-chrétienne, comme la fée Morgane et la Dame du Lac, ou la femme d’Arthur portant un nom de fée. Morgane a été rapprochée de Modron qui dans les Triades galloises a comme elle Urien pour mari et Yvain pour fils. Uther Pendragon est, selon les Triades galloises, outre un chef de guerre, l’auteur d’enchantements.
Le thème du Graal, parallèlement à son interprétation chrétienne explicitée pour la première fois par Robert de Boron, rappelle aussi la quête du chaudron magique qui nourrit les héros ou ressuscite les guerriers morts au combat évoquée dans Preiddeu Annwn (le héros est ici Arthur) et dans la légende de Bran le Béni.
Selon Wace, le premier à la mentionner, la table ronde serait à l’origine un thème breton et pourrait selon certains[4] rappeler le cercle des guerriers autour du chef évoqué dans des mythes celtes.
Avalon, terre de félicité où est selon Geoffroy de Monmouth emmené Arthur après sa blessure à Camlan, a été rapproché d’Annwn ou de Caer Sidi.
Le thème du retour possible d’Arthur qui serait en dormance à Avalon ou sous un tumulus, mentionné pour la première fois par Guillaume de Malmesbury, peut être interprété comme une expression du patriotisme breton.
Le « test de décapitation » auquel se soumet Caradoc le Jeune dans Le Livre de Caradoc est un motif celtique présent dans Le Festin de Bricriu (Fled Bricrend). Le thème est repris dans Sire Gauvain et le Chevalier vert.
La thèse de Littleton et de Malcor
Dans leur livre De Scythie à Camelot[5], Covington Scott Littleton, professeur d'anthropologie à Los Angeles et Linda Ann Malcor, docteur en folklore et mythologie, ont remis en cause l'origine celtique du cycle arthurien. Pour eux, le cœur de cet ensemble fut apporté entre le IIe et le Ve siècle par des cavaliers alains et sarmates. Ces peuples barbares, enrôlés dans les légions romaines, auraient répandu leurs récits mythologiques dans les régions où ils s'étaient installés, l'Angleterre et la Gaule principalement. Ces récits se nourriraient d'un terreau commun : l'ancienne Scythie (région de steppes au sud de la Russie et de l'Ukraine actuelles), région d'origine des descendants des Alains et des Sarmates.
La thèse de Littleton et de Malcor se fonde sur trois principaux arguments : La culture des Ossètes (qui vivent aujourd'hui dans le Caucase), les cousins contemporains des Alains, possède des récits qui ressembleraient aux aventures d'Arthur et des chevaliers de la Table ronde. On y raconte notamment la saga du héros Batraz et de sa bande, les Narts. Dans cette histoire, il est, entre autres, question d'épée magique (Excalibur ?) et de coupe sacrée (le Graal ?) L'histoire des Sarmates et des Alains confirmerait leur rôle décisif dans la naissance du cycle arthurien. À partir du IIe siècle, ces peuples se sont installés, en tant que soldats de l'armée romaine, dans plusieurs régions de l'Empire Romain : le nord de l'Angleterre puis la Gaule. Or ces régions ont vu ensuite naître la légende arthurienne. De plus, Sarmates et Alains auraient été en contact avec des événements ou des personnages inspirateurs de cette légende. Selon eux des Sarmates d'Angleterre étaient commandés à la fin du IIe siècle par Lucius Artorius Castus, un officier romain qui serait le Arthur historique - cette interprétation de la carrière d'Artorius Castus n'est toutefois plus retenue par les spécialistes de l'histoire romaine[6]. D'autre part, les Alains ont participé au sac de Rome en 410 avec les Wisigoths d'Alaric et auraient dérobé à cette occasion des objets religieux chrétiens, point de départ à la légende du Graal. Des rapprochements étymologiques peuvent enfin être faits entre des personnages et des lieux du cycle arthurien d'une part et les Sarmates et les Alains, d'autre part. Le nom de Lancelot par exemple signifierait l'Alain du Lot.
Auteurs
Article détaillé : Liste des œuvres concernant le cycle arthurien.Auteurs du Moyen Âge (VIe siècle - XVIe siècle)
Auteurs contemporains (XVIe siècle - XXIe siècle)
Œuvres anonymes
Œuvres Siècle L'Âtre Périlleux XIIIe siècle Blandin de Cornouaille XIVe siècle Le Chevalier à l'Épée Le Chevalier au Papegau La Demoiselle à la Mule XIIe siècle Gliglois Hunbaut Le Livre de Caradoc Cycle du Lancelot-Graal XIIIe siècle Cycle Post-Vulgate XIIIe siècle Les Merveilles de Rigomer XIIIe siècle Perlesvaus ou le Haut Livre du Graal XIIIe siècle Le Roman de Jaufré XIIIe siècle Personnages
L'entourage du Roi Arthur
- Guenièvre : épouse d'Arthur, amante de Lancelot du Lac
- Merlin : magicien ayant porté Arthur sur le trône de Bretagne
- Mordred : fils incestueux d'Arthur à qui il ôtera la vie
- Morgane : magicienne et sœur d'Arthur, dont elle convoite la place
- Uther Pendragon : père d'Arthur, roi légendaire de Bretagne
- Viviane : dite La Dame du Lac, c'est elle qui offre Excalibur à Arthur
- Ygraine ou Ygerne : mère d'Arthur, épouse du duc de Cornouailles et amante involontaire d'Uther
Les chevaliers de la Table ronde
Article détaillé : Chevaliers de la Table ronde.- Accolon (Accolon de Gaule)
- Agravain
- Arthur (Arthus, Arthur Pendragon, Sanglier de Cornouailles)
- Bedivere (Bedwyr)
- Bohort (Bohort l'Essillié, Bors)
- Calogrenant
- Caradoc (Briefbras, Karadoc)
- Gaheris (Guerrehet)
- Galahad (Galahad le Preux, Galaad)
- Galehaut
- Gareth (Gareth le France, Gaheriet)
- Gauvain (Faucon, Gawain)
- Geraint (Érec)
- Girflet (Jauffré)
- Hector (Hector des Mares)
- Hunbaut
- Keu (Kay, Key)
- Lamorak (Lamorak de Gulis)
- Lancelot (Lancelot du Lac)
- Leodegrans (Léodagan)
- Lionel
- Méléagant
- Mordred (Mordret, Medrawt)
- Pellinore
- Perceval (Perceval le Gallois, Peredur)
- Sagramor (Sagramor le Desrée, Sagremor)
- Tristan (Tristan de Lyonesse, Tristam)
- Yvain (Owain, le chevalier au lion)
Autres personnages
- Brisène : Magicienne, c'est elle qui découvre le destin exceptionnel de Galahad
- Caelia : Reine Fée, mère du Chevalier des Fées
- Le chevalier Vert : Chevalier mystérieux qui insulte Arthur et lance un défi à Gauvain
- Le chevalier Rouge : Chevalier apparaissant dans Perceval ou le Conte du Graal
- Le chevalier des Fées : fils de Caelia et Tom a'Lincoln, compagnon d'arme du chevalier Noir
- Le chevalier Noir : fils de Tom a'Lincoln, compagnon d'arme du chevalier des Fées
- Claudas : Roi de la Terre déserte et ennemi d'Arthur, père de Claudin
- Claudin : fils de Claudas, il fait partie des compagnons de Galahad qui l'aidèrent dans l'achèvement de la quête du Graal
- Élaine d'Astolat : surnommée la Dame de Shalott, elle meurt de chagrin d'amour pour Lancelot du Lac
- Élaine de Corbenic : elle réussit à coucher avec Lancelot du Lac en prenant l'apparence de Guenièvre, de cette union naîtra Galahad
- Élaine : sœur de la Fée Morgane et demi-sœur du roi Arthur
- Élaine : nièce du roi Arthur, éprise de Perceval
- Reine Élaine : épouse de Ban de Bénoïc, mère de Lancelot du Lac
- Gorlois : duc de Cornouailles, mari d'Ygraine et ennemi d'Uther Pendragon
- Gwynn ap Nudd : Souverain de l’Annwvyn, l'Autre Monde
- Joseph d'Arimathie : c'est lui qui récupère le sang du Christ dans le Saint Graal
- Marc'h : Roi de Cornouailles, il possède des oreilles de cheval
- Nimue : elle est la Dame du Lac, autrement dit la Fée Viviane
- Pelleas : Roi pêcheur, père d'Élaine de Corbenic et grand-père de Galahad
- Le Roi pêcheur : dernier descendant des gardiens du Graal
- Lot d'Orcanie : descendant de Joseph d'Arimathie, époux de Morgause et père de Gauvain
- Vortigern : Roi de Grande-Bretagne, grand-père d'Uther Pendragon
Chronologie approximative
- 425 (ou 446) : Avènement de Vortigern.
- 428 (ou 449) : Vortigern fait appel à des mercenaires saxons pour lutter contre les Gaëls et les Pictes.
- Vers 468 : Mort ou départ en exil de Vortigern (dates variables entre 456 et 488).
- Vers 470 : Naissance d’Arthur (dates variables entre 456 et 492).
- Vers 480 : Mort d’Ambrosius Aurelianus (dates variables entre 469 et 530).
- Vers 485 : Mort d’Uther Pendragon (dates variables entre 472 et 495).
- Vers 500 : Avènement d’Arthur (dates variables entre 473 et 510).
- 516 (ou 518) : Victoire des Bretons sur les Saxons au Mont Badon (dates variables entre 480 et 540).
- 537 (ou 542) : Arthur trouve la mort à la bataille de Camlann (dates variables entre 532 et 565).
Lieux mentionnés dans le cycle arthurien
- Aclud : ville d'Écosse où Hoël trouve refuge pendant la guerre contre Colgrin.
- Avalon : île légendaire où ont résidé la Fée Viviane et Merlin l'Enchanteur, et où fut emmené Arthur après sa blessure mortelle lors de la bataille de Camllan, où il serait en "dormition", c'est à dire qu'il ne serait pas mort, mais prêt à revenir délivrer le peuple Breton de ses adversaire dans un futur indéfini, selon certaines croyances populaires.
- Bade : Capitale du royaume de Gorre. C'est là que Méléagant retient Guenièvre prisonnière avant qu'elle soit délivrée par Lancelot.
- Brandigan : Château du roi Evrain. Il abrite le verger de La Joie de la Cour.
- Forêt de Brocéliande : Forêt où se situent le Val sans Retour de Viviane, le Tombeau de Merlin ou encore l'Hotié de Viviane.
- Camelot, ou Camaloth : Siège de la cour du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde, capitale du royaume d'Arthur.
- Caradigan : Résidence d'Arthur. C'est là qu'Érec annonce son mariage avec Énide à la cour.
- Carleon : Deuxième ville du royaume d'Arthur après Camelot. Il y réunissait souvent sa cour.
- Carrant : Ville où Érec et Énide vivent leur parfait amour. Résidence du roi Lac.
- Glastonbury : Lieu que voient les non-initiés à la place d'Avalon.
- Gorre : Royaume maudit où ceux qui y entrent ne ressortent jamais. Lancelot arrivera à déjouer l'enchantement et à libérer ses habitants.Il est accessible uniquement par deux endroits : le Pont-sous-les-eaux et le Pont-de-l'épée.
- Logres : Royaume du roi Arthur (en référence aux géants qui y vivaient avant la venue d'Arthur, qui les a vaincus et chassés)
- Outre Gales : Royaume du roi Lac.
- Silchester : Ville où fut couronné Arthur, d'après Wace.
- Tintagel : Château du duc de Cornouailles, réputé imprenable.
- Veralemen : Résidence d'Octa. Il s'y fera tuer avec Ossa par Lot d'Orcanie.
Objets Légendaires
- Excalibur : épée magique d'Arthur, don de la Fée Viviane qui permit à son possesseur de réunifier la Grande-Bretagne.
- Le Saint Graal : objet d'une grande richesse spirituelle, but de la quête du roi Arthur. On l'assimile à la coupe dans laquelle but le Christ lors de la Cène, avant la Passion.
- La Table ronde : Table autour de laquelle se rassemblaient le Roi Arthur et ses meilleurs et plus fidèles chevaliers.
- Le siège périlleux : siège de la Table ronde où seul le vainqueur de la quête du Graal pourra s'asseoir sans encombres.
- La Chapelle verte : lieu de la mise à l'épreuve dans Sire Gauvain et le chevalier vert
- La ceinture verte : dans la même œuvre, elle est donnée à Gauvain par la femme de Bertilak pour le protéger de la mort.
Bibliographie
Recueils
- La légende arthurienne. Le Graal et la Table Ronde. 'Perceval le Gallois ou le Conte du Graal', par Chrétien de Troyes. 'Perlesvaus, le Haut Livre du Graal'. 'Merlin et Arthur : le Graal et le Royaume', attribué à Robert de Boron. 'Le Livre de Caradoc'. 'Le Chevalier à l'épée'. 'Hunbaut'. 'La Demoiselle à la mûle', attribué à Païen de Masières. 'L'Âtre périlleux'. 'Gliglois'. 'Méraugis de Portlesguez', par Raoul de Houdenc. 'Le Roman de Jaufré'. 'Blandin de Cornouaille'. 'Les Merveilles de Rigomer'. 'Méliador', par Jean Froissard. 'Le Chevalier au Papegau'., Edition établie sous la dir. de Danielle Régnier-Bohler, Robert Laffont, coll. "Bouquins", 1280 p.
Études
- ACHER-FERLAMPIN, Christine, et D. Quérel, Merlin, Paris, Ellipses, 2000.
- BEZZOLA, Reto, Les Origines et la formation de la littérature courtoise en Occident (500-1200), Paris, Champion, 1944-1963, Slatkine Reprints, Genève.
- BRUCE, James Douglas, The evolution of Arthurian romance from the beginnings down to the year 1300, Gloucester Mass., Peter Smith, 1958, 495 pages.
- FRAPPIER, Jean, Chrétien de Troyes et le mythe du Graal, Paris, SEDES, 1968.
- JUNG, Emma et Marie-Louise von Franz, La légende du Graal, trad. par Marc Hagenburger et Anne Berthoud, Paris, Albin Michel, 1980, 397 pages.
- KAHN , "Littérature et alchimie au Moyen Age : de quelques textes alchimiques attribués à Arthur et Merlin", Le Crise dell’Alchimia / The Crisis of Alchemy (actes du colloque de Lausanne, 8-10 nov. 1993), dans Micrologus, 3 (1995), p. 227-262.
- KÖHLER, Erich, L’Aventure chevaleresque. Idéal et réalité dans le roman courtois, Paris, Gallimard, 1974.
- LEUPIN, Alexandre, Le Graal et la littérature, Lausanne, L’Âge d’homme, 1982, 222 pages.
- MARKALE, Jean, Le roi Arthur et la société celtique, Paris, Payot, 1983, 431 pages.
- MARX, Jean, Nouvelles recherches sur la littérature arthurienne, Paris, Klincksieck, 1965, 320 pages.
- PICKFORD, Cedric E., L’Évolution du roman arthurien en prose vers la fin du Moyen Âge d’après le manuscrit 112 fr. de la BN, Paris, Nizet, 1960.
Voir aussi
Liens internes
- Matière de Bretagne | Matière de France | Matière de Rome
- Liste des œuvres concernant le cycle arthurien
- Liste des rois légendaires de l'île de Bretagne
- Chevaliers de la Table ronde
- Littérature médiévale
- Roi Arthur
- Graal
- Kaamelott
Liens externes
- (en) Catégorie Légende arthurienne de l’annuaire dmoz
- Wikisource : Chrétien de Troyes : Yvain ou le Chevalier au Lion
Notes et références
- ↑ l'article « l'Armorique au Haut Moyen Âge » tente, rétrospectivement à ce terreau légendaire, d'identifier les faits historiques des gestes surajoutées.
- ↑ a et b Thomas Green (2007b) Concepts of Arthur, Stroud: Tempus, ISBN 978-0752444611 pp 45-176 [1]
- ↑ Concernant le lien de Guenièvre et des possessions d’Arthur avec l’Autre Monde, voir aussi P. K. Ford (1983) On the Significance of some Arthurian Names in Welsh, "Bulletin of the Board of Celtic Studies" (30): 268–73 .
- ↑ William W. Kibler (1991) "Round Table." In Lacy, Norris J. (Ed.), The New Arthurian Encyclopaedia, p. 391. New York: Garland. ISBN 0-8240-4377-4.
- ↑ C. Scott Littleton, Linda A. Malcor, From Scythia to Camelot, New York-Oxon, 1994 (rééd. 2000)
- ↑ X. Loriot, "Un mythe historiographique : l'expédition d'Artorius Castus contre les Armoricains", Bulletin de la société Nationale des Antiquaires de France, 1997
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