- Yvain
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Aussi appelé Owein (en gallois), Yvain est le fils de la Fée Morgane et du roi Urien, il est le cousin de Calogrenant. Il est le héros d'un roman de Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au lion (consulter Calogrenant). Le personnage d'Yvain/Owein a été inspiré par Owain, fils du roi Uryen de Rheged.
Dans ces aventures, il bat un chevalier noir gardien d'une fontaine. Dans une autre aventure, il sauve un lion attaqué par un serpent et devient ami avec ce lion. Dans la version de Thomas Malory, avec Gauvain et Morholt, ils rencontrent trois demoiselles qui les emmènent vers diverses aventures. Ce passage est repris et transformé par Steinbeck[1] qui fait de sa demoiselle son maître d'armes. Dans le roman, il se marie avec Laudine qui est la femme du chevalier gardien de la fontaine et qu'il a tué et devient lui même le gardien de la fontaine.
Il est aussi appelé Ewein, neveu d'Aguisel dans le Roman de Brut de Wace, et Uvain dans le Cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley.
On trouve en plus, dans les récits liés au cycle arthurien, un chevalier nommé Yvain aux Blanches Mains (chez Robert de Boron), et Yvain l'Avoûtre (« le Bâtard »), chevalier de la Table Ronde, fils naturel du roi Urien et demi-frère d’Yvain le Preux (dans Perlesvaus). René Barjavel, dans L'Enchanteur, parle lui des douze Yvain, comprenant les fils et petit-fils des trois précédent.
Notes et références
- John Steinbeck, Le Roi Arthur et ses preux chevaliers, 1976
" Yvain ou le chevalier aux lions "
Bibliographie
- Chrétien de Troyes, Yvain ou le Chevalier au lion, vers 1176
- (cy)Owain, ou la dame à la fontaine, récit gallois, première partie du XIIe siècle
- (de)Hartmann von Aue, Iwein, d'après Chrétien de Troyes, vers 1205
Liens externes
- (fr) Consulter le fac-similé numérique du manuscrit de la Bibliothèque nationale de France : "Yvain le Chevalier au lion"
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