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Glastonbury
Localisation de la communeAdministration Pays Royaume-Uni Nation Angleterre Comté Somerset Site web Consulter Géographie Coordonnées Autres informations Population 8 784 hab. (2001) Indicatif téléphonique 01458 Code postal BA6 Glastonbury, parfois écrit Glastenbury, est une ville du comté du Somerset, en Angleterre (Royaume-Uni). Elle est peuplée d'environ 8 800 habitants.
Sommaire
Histoire
Dans les temps anciens, Glastonbury était une sorte d'île : la mer recouvrait les terres basses des Somerset Levels, comme en témoignent des vestiges de villages lacustres de l'Âge du fer.
Le site est célèbre par son tor (une colline) et serait, d'après certaines sources, plus légendaires que historiques, à l'emplacement même de la mythique île d'Avalon, de la légende arthurienne.
Glastonbury fut l'un des premiers établissements chrétiens d'Angleterre, alors que le site était encore entouré de marécages. En 705, le roi Ine y fonde un monastère qui devient un établissement bénédictin au Xe siècle.
Les bâtiments anciens, en acacia et en torchis cèdent la place à des constructions en pierre. Au Moyen Âge, les moines construisent au sommet du tor une église dédiée à l'archange saint Michel, qui s'écroula à la suite d'un tremblement de terre ; la tour actuelle est un vestige d'une deuxième église rebâtie sur les ruines de la précédente.
Article détaillé : Glastonbury Tor.Près de l'abbaye construite aux XIIIe et XIVe siècles, se trouve la chapelle de la Vierge, construite au XIIe siècle à l'emplacement d'une « Vieille église » incendiée en 1184 et fondée, suivant la tradition, par Joseph d'Arimathie. Différentes fouilles ont été entreprises : une histoire de l’abbaye mentionne la découverte de la tombe de Gauvain[1]. Les circonstances de l'exhumation de la tombe du roi Arthur et de Guenièvre sont relatées par Giraud de Barri qui identifie Glastonbury avec l’île d’Avallon[2] : lors de la reconstruction de l'abbaye après l'incendie, les moines auraient découvert en 1191 un cercueil creusé dans un tronc d'arbre et contenant les ossements d'un homme de 2,40 m de haut, à ses côtés un squelette d'un corps plus svelte, les deux corps étant placés sous une dalle de pierre, une croix de plomb portant l'inscription :
- Hic jacet sepultus inclutvs rex Arturius in insulis Avalonia cum Wenneveria uxore cum sua secunda in insula Avallonia
« Ci-gît le renommé roi Arthur enseveli avec Wenneveria, sa seconde femme, dans l’île d’Avallonie[3]. »
L'annonce de la découverte de la tombe du roi Arthur et de Guenièvre quelques années après l'incendie pourrait correspondre à la nécessité de collecter des fonds importants pour reconstruire l'église, d'où l'idée des moines de broder à partir d'une supposée tombe royale toute une légende autour d'Arthur, de Joseph d'Arimathie, du Saint-Graal, du chevalier Lancelot, en s'inspirant des écrits de leur évêque Geoffroy de Monmouth. Cette légende ne manquerait pas ainsi d'attirer d'importants donateurs et d'accroître sa renommée par rapport à sa rivale l'Abbaye de Saint Denis[4].
En 1539, l'abbaye de Glastonbury est dissoute à la suite d'une ordonnance du roi Henri VIII ; les bâtiments sont dépouillés de tous leurs objets de valeur, qui sont vendus ou attribués au trésor royal. L'abbé Richard Whiting est pendu au sommet du tor de Glastonbury.Entre 1127 et 1825, une foire annuelle se tenait au pied du tor de Glastonbury, elle durait six jours et terminait le jour de la fête de saint Michel.
De nos jours, le festival de Glastonbury accueille presque tous les ans depuis 1970 les amateurs de musique et d'art du spectacle (ce festival se tient à Pilton).
Le zodiaque de Glastonbury
En 1929, Katharine Maltwood (en), une femme sculpteur britannique, déclencha une polémique en publiant The Glastonbury's Temple of the Stars « Le temple stellaire de Glastonbury » qui soutenait la découverte, au sud de Glastonbury, d’immenses dessins tracés par des éléments du paysage, et représentant les douze signes du zodiaque.
De plus, Katherine Maltwood sut mêler le symbolisme de ces figures aux légendes du roi Arthur, et en particulier à l’histoire du Graal ; cette étude a été poursuivie par Mary Caine dans différents ouvrages, tels que :
- The Glastonbury Giants ;
- The Glastonbury zodiac: Key to the mysteries of Britain ;
- Celtic Saints and the Glastonbury Zodiac.
Notes et références
- Guillaume de Malmesbury, De Antiquitate Glastoniensis Ecclesiae, vers 1129
- Glastonbury Tor (colline devenant une île lorsque la plaine marécageuse l'entourant était inondée)) nommée à l'époque Inis Avallon signifiant l’île aux pommes (une autre explication toponymique donne Inis Gutrin, l’île de verre. Selon ce clerc, l’abbaye se trouvai près de la colline la
- Giraud de Barri, De principis instructione, vers 1193
- (en) Robert Dunning, Christianity in Somerset. Taunton, Somerset County Council, 1976, 132 p. (ISBN 9780950361529)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Glastonbury — l'ancienne île d'Avalon
- (en) Glastonbury, site officiel
- (en) Le tor de Glastonbury, archéologie
- (en) L'abbaye de Glastonbury, site officiel
- (en) Les géants de Glastonbury, par Kathy Dore (page consacrée au zodiaque de Glastonbury)
Catégories :- Lieu du cycle arthurien
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- Ville du Somerset
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