Jésus Christ

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Jésus-Christ

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Jésus-Christ, Le Christ ou simplement Christ est le nom donné à Jésus de Nazareth par les chrétiens, qui le reconnaissent comme le Messie (χριστός / Christos en grec ancien), « l’oint du Seigneur » ) annoncé par l'Ancien Testament du judaïsme, mort et ressuscité pour le salut des hommes.

Du fait de l'influence du christianisme dans la culture occidentale Jésus-Christ est devenu un synonyme de Jésus de Nazareth dans le langage courant.

Il est considéré par les chrétiens comme le Messie et le Fils unique de Dieu. Il tient des rôles divers dans plusieurs courants chrétiens aux croyances diverses. Les catholiques, les orthodoxes des Églises des sept conciles le célèbrent comme étant à la fois vrai homme et vrai Dieu, deuxième personne d’une Trinité. Les Églises protestantes européennes le confessent de même, tout en reconnaissant la liberté de conscience à leurs fidèles ; elles présentent donc des conceptions diverses et, même quand la formulation semble identique à celle des christianismes catholique et orthodoxe — qui disposent d’un large corpus dogmatique et d’une structure hiérarchique chargée de le maintenir et de l’enseigner —, il faut tenir compte du fait que le sens donné aux expressions n’est pas forcément le même.

Sommaire

Christianismes anciens

Il y eut, dans les premiers siècles après la mort de Jésus de Nazareth, de multiples conceptions et interprétations de son message. De nombreuses discussions ont notamment porté sur l'articulation entre les natures divines et humaines de l'Homme (en général) et de Jésus-Christ (en particulier)[1], un sauveur[2] qui sera considéré progressivement comme l'unique accès à Dieu. Si la conscience de cette réalité unique s'affirme relativement rapidement, la formulation ne va pas sans tâtonnements. Les différents rédacteurs du dogme d'une lente orthodoxie qui se construira au fil de différents conciles fondent leurs réflexions sur les textes de l'Ancien Testament et de certains évangiles, présentés dans une articulation cohérente, dont les différentes parties se complètent. Ce sera durant plusieurs siècles l'émergence et l'alternance d'opinions diverses qui se confronteront à travers les différents conciles convoqués par les empereurs romains[3] en vue de formuler avec une précision de plus en plus « chirurgicale » la foi de l'Église.


Les réponses élaborées sont diverses durant les 2 premiers siècles. La difficulté de bien connaître ces réponses tient au fait qu'elles ne sont connues que par l'entremise de ceux qui condamnèrent ceux qui les professèrent, i.e. les hérésiologues du IIe siècle. Une entrée dans ces mode de pensées s'est trouvée ouverte à partir de 1947, date de la découverte des papiers de Nag Hammadi.

Le premier siècle : de la résurrection du Messie à l'incarnation de Dieu

Articles détaillés : messie et Résurrection (christianisme).

Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples vont se constituer en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus était le messie attendu par les juifs, et celle qu'il était ressuscité et était apparu à un certain nombre de témoins. Ce « mouvement des disciples de Jésus », par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitue alors une secte particulière au sein du judaïsme dit du second Temple, beaucoup plus diversifié que ce qu'il deviendra après 70 sous l'impulsion du judaïsme pharisien, qui donnera le judaïsme rabbinique

Paul de Tarse

Articles détaillés : Paul de Tarse et christologie de Paul.

Les plus anciens textes chrétiens sont les lettres de Paul de Tarse, dont sept sur les quatorze du Nouveau Testament sont aujourd'hui considérées comme authentiques et écrites entre 50 et 55 (dans l'ordre chronologique (Première épître aux Thessaloniciens,Première épître aux Corinthiens, Épître aux Galates, Épître aux Philippiens, Épître à Philémon, Seconde épître aux Corinthiens, Épître aux Romains) : Jésus y est présenté comme « Seigneur » investi de la puissance et du salut divins. Paul cependant ne discute pas de la nature divine ou humaine de Jésus. L'essentiel de la profession de foi de Paul (on parle aussi de kérygme) est exprimée dans la Première épître aux Corinthiens. Elle repose sur l’affirmation du salut par un rédempteur divin, le Messie envoyé par Dieu pour racheter les péchés des hommes[4][5].

Les évangiles synoptiques : messie, Fils de l'homme, Fils de Dieu

Dans les trois évangiles synoptiques, Jésus est désigné alternativement comme messie, Fils de l'homme ou Fils de Dieu. Il s'agit de dénominations juives qui seront réinterprétés par la tradition chrétienne. Le terme de messie, que le Jésus historique semble avoir rejeté désigne dans les prophéties d'Isaïe le serviteur souffrant annonçant le Royaume de Dieu. Le Fils de l'homme, dans le Livre de Daniel, était la personnification du peuple élu dans sa pureté initiale exempte de péchés. L'appellation « Fils de Dieu », qui sera le fondement de la doctrine de la Trinité chrétienne, était un titre des souverains héllénistiques, et pour les juifs celui du messie en tant que roi d'Israël.

La divinité de Jésus et la doctrine de l'Incarnation

L'idée de la divinité de Jésus apparaît clairement à la fin du Ie siècle, dans les textes que la tradition chrétienne attribuera à l'apôtre jean (écrits dits johanniques : l'évangile de Jean qui fait de Jésus le « Verbe de Dieu », les trois Épîtres de Jean et l'apocalypse), ainsi que dans des lettres attribuées à Paul de Tarse, et qui sont aujourd'hui considérées comme des pseudépigraphies plus tardives : épître aux Colossiens et épître aux Éphésiens, qui affirment la préexistence de Jésus, « image du Dieu invisible », en faisant l'incarnation de Dieu.

Le second siècle

La croyance en la divinité de Jésus est diversement acceptée dans les communautés chrétiennes du second siècle. Certaines (ébionites et elkasaïtes, vont rester attachées à la transcendance du Dieu du judaïsme traditionnel, et à l'humanité de Jésus. D'autres au contraire comme les marcionites, gnostiques et montanistes vont au contraire exalter la divinité de Jésus, et rejeter le corps et la matière. Enfin, ce qui deviendra la christianisme majoritaire de la « Grande Église » va tenir une sorte de voie moyenne, qui débouchera sur le concept de Trinité chrétienne.

Ignace d'Antioche

Ignace d'Antioche (35-107) insiste sur la réalité de la vie terrestre de Jésus.

Justin de Naplouse

Justin de Naplouse (Justin Martyr 105-135) recourt au terme logos, emprunté à la philosophie grecque, qui signifie la raison divine qui pénètre et gouverne le monde.

Le gnosticisme

Les gnosticismes chrétiens considèrent qu'il s'agit d'une nature bonne (divine ou créée par Dieu) et d'une mauvaise (terrestre, et/ou créée par un démiurge), non miscibles et en conflit. La réalité de l'existence de Jésus parait secondaire par rapport à la signification qu'on lui prête. Il y existe une réflexion profonde sur la personnalité de celui qu'ils nomment le Sauveur qui reste fondamentalement étranger au monde. On retrouve ainsi ce thème : Le Sauveur descend sur terre pour le salut des hommes et à son tour, il assume, pour un temps leur destinée. Non dans le but de donner un sens au monde à la souffrance ici-bas, mais pour délivrer les parcelles lumineuses qui s'y sont dévoyées[6]. Le christianisme majoritaire souligne de son côté que Dieu est l'unique créateur, et que tout ce qu'il a créé est d'une nature bonne; il n'y a pas de distinction à faire entre une nature divine et une nature charnelle. Parmi ces courants gnostiques, on trouve le Docétisme au IIe et IIIe siècle qui considère que l'humanité de Jésus n'est qu'une apparence, ce qui implique notamment que la mort sur la croix était une illusion. Sa postérité se retrouvera, plus tard, dans la pensée de Eutychès (378-453) dont se réclameront plusieurs églises monophysites

Marcion

Le marcionisme, issu de la rupture de Marcion en 144 d'avec le presbyterium de Rome, verra des église fleurir un peu partout en orient pendant tout le IIIe siècle, prônant une forte exigence morale, l'ascèse et le mépris du corps. Ce sera contre lui que s'élabora la réflexion théologique des Pères de l'Église, le nombre considérable de traités anti-marcionniques en témoigne. Pour Marcion, Jésus-Christ est la manifestation visible de Dieu avec un corps qui n'est pas fait de chair et de sang, un corps subtil, à travers lequel Dieu, pure transcendance, se manifeste à l'improviste sur le Jourdain. Marcion s'inscrit ainsi dans une radicalisation de la pensée paulinienne, en rupture totale avec le judaïsme, et ne dit mot de tout ce qui a trait à l'enfance de Jésus, de son baptême ou de ses racines juives[7].

  • L'arianisme, issu des prêches d'Arius à partir de 312, dont le point central est la nature de la relation entre Jésus et son Père du ciel et des positions respectives des concepts de « Dieu le père et de son fils Jésus ». L'arianisme, tentant de résoudre le problème entre éternel et contingent, défend la position que la divinité du Très-Haut est supérieure à celle de son fils fait homme et les ariens adoptent le subordinatianisme, selon lequel Jésus-Christ est créé mais n'est pas de la même substance que Dieu, lequel est incréé et intemporel. Les ariens professent donc une absence de consubstantialité[8] : Si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu, si le Fils a une position divine, elle est de moindre importance que celle de Dieu Lui-même. Le christianisme majoritaire soulignera en réponse, dans le Symbole de Nicée, que « Jésus-Christ [est] de même nature que le Père », c'est à dire qu'en la personne de Jésus, c'est bien un nouvel aspect de la réalité divine qui a été révélé : que « Dieu se fait homme pour que l'homme se fasse dieu ».

Origène

Origène (185-254) essaie de comprendre comment la nature humaine s'unit à la nature divine en Jésus. Pour lui, Jésus ne peut être vraiment homme sans âme humaine; la nature divine ne pouvait s'unir directement avec le corps.


Manichéisme

Le manichéisme, considérant que d'une part Dieu et le Bien et d'autre part le Monde et le Mal sont radicalement séparés, ne peut admettre un Jésus qui soit à la fois Dieu et homme. Contre cette séparation, Irénée de Lyon (120-140) affirme que Dieu veut partager sa vie avec l'homme et que donc la nature de l'homme n'est pas opposée mais volontairement adaptée à celle de Dieu et que tout cela est récapitulé en Jésus, Dieu et homme.

Adoptionisme

L'adoptianisme : Dieu adopte l'homme Jésus comme Fils, seulement lors de son baptême. Cette christologie s'appuie sur une version de Luc 3, 22, présente dans certains manuscrits, qui cite le psaume 2, 7 : « Tu es mon Fils, moi aujourd'hui, je t'ai engendré », au lieu de « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis toute mon affection ».

IVe et Ve siècles

Les quatre premiers conciles œcuméniques

Nestorianisme

Le nestorianisme, né au Ve siècle de la controverse entre le patriarche de Constantinople, Nestorius et celui d'Alexandrie, Cyrille, considère qu'il y a eu une superposition en Jésus de deux personnes distinctes, l'une divine et l'autre humaine. Le christianisme majoritaire souligne qu'il n'y a pas de distinction, que Jésus est à la fois « vrai homme et vrai Dieu », et donc que c'est bien dans le Jésus de Nazareth historique que le christianisme reconnaît le Fils de la Trinité. Le débat au Concile d'Éphèse a porté sur la désignation de Marie, qui n'a pas seulement donné naissance au Jésus historique, mais peut être qualifiée de « Mère de Dieu » ; au titre de cette maternité spirituelle elle est invoquée par les mystiques chrétiens qui veulent que le « Christ soit complètement formé en eux[9] ». Le nestorianisme est représenté aujourd'hui au Moyen-Orient dans les Églises des deux conciles.

Monophysisme

Le monophysisme, apparu au Ve siècle dans les écoles théologiques de l'empire byzantin, considère que la nature divine du Christ éclipse de fait sa nature humaine. Contre la reconnaissance de la consubstantialité du Père et du Fils, et de la nature humaine du Christ, les monophysites affirment que le Fils n'a qu'une seule nature et qu'elle est divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine. Les monophysites s'opposent en cela également au nestorianisme. Le christianisme majoritaire souligne que l'union de ces natures n'a pas supprimé leur différence, et donc que Jésus est véritablement et pleinement un homme. Le Monophysisme est encore professé aujourd'hui, dans sa variante miaphysite. Ce sont les Églises préchalcédoniennes (arménienne, syro-jacobite, copte, etc.).

Icône représentant le Christ dans une église orthodoxe.

On peut résumer, de façon schématique, l'évolution dans la formulation des courants dogmatiques dominants de la manière suivante :

  • Étant ce Sauveur qui déifie, le Christ est lui-même Dieu, consubstantiel à Dieu : c'est la définition du Concile de Nicée (325), contre Arius.
  • Il est homme total, consubstantiel à chacun de nous, c'est la définition du Concile de Constantinople (381), contre Apollinaire.
  • Homme et Dieu, il est pourtant être un, et non pas divisé, c'est la définition du Concile d'Éphèse (431), contre Nestorius.
  • Il reste « deux » tout de même, homme et Dieu, sans confusion ou absorption, c'est la définition du Concile de Chalcédoine (451), contre Eutychès.

Après les conciles

Pour les christianismes orientaux, la christologie est parfois un peu différente et la situation est assez complexe selon le nombre de conciles que ces Églises reconnaissent.

Toutes ces Églises orientales et l'Église catholique reconnaissent les conciles de Nicée et de Constantinople, et le Credo ou profession de foi trinitaire qui en est issue. Les Églises appartenant au Conseil œcuménique des Églises reconnaissent également la Trinité.

L'Imitation de Jésus-Christ

Article détaillé : L'Imitation de Jésus-Christ.

La Réforme

Articles détaillés : Réforme protestante et Antitrinitaires.


Les unitariens n'acceptent pas le dogme de la Trinité. Ils se réclament d'un monothéisme strict, en ce sens qu'ils ne conçoivent pas de trinité. On trouve des unitariens dans diverses Églises protestantes ou issues du protestantisme : Libéralisme théologique du Protestantisme libéral et Témoins de Jéhovah. Pour les mormons, par contre, Jésus-Christ est Jéhovah[10] et un personnage distinct du Père.

Notes et références

  1. Voir pour un panorama rapide Le catholicisme pour les Nuls, p. 96 et suivantes.
  2. Le nom même de Jésus signifie sauveur. Jésus, en grec Ιησους / Ièsous, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע) qui signifie : « Dieu sauve » (Toutefois selon le Brown-Driver-Briggs Hebrew and English Lexicon, la référence des dictionnaires d'hébreu biblique, le sens du mot signifie « salut, santé, aisance financière » et tout ce qui a trait au bien-être) tandis que Christ est la traduction grecque de Messie, c'est-à-dire l'oint, Macchi'ach en hébreu.
  3. jusqu'à Théodose II
  4. Hyam Maccoby, Paul et l’invention du christianisme, p. 266 
  5. Mircea Eliade, Histoire des croyances et idées religieuses, Tome II, p. 331-332 
  6. Madeleine Scopello, Les gnostiques,éd. Cerf/Fides, coll. Bref, 1991 , p. 89
  7. Michel Tardieu, Marcion et la rupture radicale, in Les premiers temps de l'Église, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2004, pp. 401-407
  8. Annick Martin, « Le fulgurant succès d'Arius », in Les premiers temps de l'Église, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2004, pp. 690-698
  9. (Ga 4. 19)
  10. (D&A 110:3–4)

Bibliographie

Sur le christianisme ancien

  • Aloys Grillmeier, Le Christ dans la tradition chrétienne traductions françaises de Soeur Pascale-Dominique Nau, OP, Tome I: De l’âge apostolique à Chalcédoine. 2e édition française Paris, Cerf, 2003 [coll. Cogiatio fidei 230]; Tome II-1: Le Concile de Chalcédoine (451). Réception et opposition. Paris, Cerf, 1990 [coll. Cogiatio fidei 154]; Tome II-2: L’Église de Constantinople au VIe siècle. Paris, Cerf, 1993 [coll. Cogiatio fidei 172]; Tome II-4: L'Eglise d'Alexandrie, la Nubie et l'Éthiopie après 451. Paris, Cerf 1996 [coll. Cogiatio fidei 192].

Le Moyen Âge

  • Brian McNeil De « L'Imitation de Jésus-Christ » Cerf, 2002 [1]

Sur la figure de Jésus à l'époque moderne

  • F. Baudin La figure de Jésus aujourd'hui La Revue réformée 1999, vol. 50, no202, pp. 71-94 [2] [3]

Articles connexes

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