Igor et Grichka Bogdanoff

Igor et Grichka Bogdanoff
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Igor et Grichka Bogdanoff
Image illustrative de l'article Igor et Grichka Bogdanoff
Grichka (à gauche) et Igor (à droite) Bogdanoff
Naissance 29 août 1949 (1949-08-29) (62 ans)
Saint-Lary, Gers (France)
Nationalité Français
Champs Science-fiction, cosmologie, vulgarisation scientifique
Diplômé de Igor : doctorat en physique théorique ; Grichka : doctorat en mathématiques appliquées
Renommé pour Émissions de télévision (Temps X), ouvrages et travaux sur la vulgarisation scientifique

Igor et Grichka Bogdanoff ou Bogdanov[1],[2] (nés le 29 août 1949 à Saint-Lary, Gers, France) sont des frères jumeaux français d'origines russe et autrichienne, producteurs-animateurs de télévision, universitaires et essayistes, s'étant illustrés dans les domaines de la science-fiction, de la cosmologie, et de la vulgarisation scientifique.

Sommaire

Biographie

Famille

Le chanteur d'opéra américain Roland Hayes.

Igor Yourievitch Ostasenko-Bogdanoff et Grichka Yourievitch Ostasenko-Bogdanoff sont nés le 29 août 1949 au château de Saint-Lary, dans le Gers. Igor, l'aîné, est né 40 minutes avant son frère Grichka[3],[4].

Leur père, Youri « Georges » Mikhaïlovitch Ostasenko-Bogdanoff, prince Ostasenko-Bogdanoff, d'origine russe et tatare (né le 28 janvier 1928 à Saint-Pétersbourg), est artiste peintre ; il est le fils de Mikhaïl Borisovitch Bogdanoff, prince Bogdanoff, et d'Anna d'Osten-Sacken, comtesse Ostasenko[5],[6].

Leur mère, Maria Dolores Kolowrat-Krakowská (28/02/1926-1982), dite « Maya », serait la fille naturelle du chanteur d'opéra noir américain Roland Hayes[5],[7] (03/06/1887-01/01/1977) et de Bertha Kolowrat-Krakowská, comtesse von Colloredo-Mannsfeld[5],[6].

Igor et Grichka Bogdanoff ont trois autres frères et trois sœurs, plus jeunes qu'eux[5].

Igor Bogdanoff a un fils avec la comédienne Geneviève Grad, Dimitri (né en 1976). Il s'est ensuite marié le 29 juin 1989 à Paris avec Ludmilla d'Oultremont (née le 27 juillet 1965 à Marseille, fille de Marc-Antoine d'Oultremont et de Maria Theresia von Gallen), de qui il a trois enfants : Sacha Maria Igorovna (née le 8 septembre 1989 à Paris), Anna Igorovna (née le 28 mars 1991 à Paris), et Wenceslas Igorovitch (né le 29 août 1994 à Auch). Divorcé en 1994, il s'est remarié le 1er octobre 2009 à Paris avec l'écrivain Amélie de Bourbon-Parme (née le 13 mars 1977 à Paris, fille naturelle de Michel de Bourbon-Parme et de Laure Le Bourgeois), au cours d'une cérémonie civile le 3 octobre 2009 au château de Chambord[8]. Leur fils Alexandre naît le 24 octobre 2011.

Grichka Bogdanoff est célibataire et n'a pas d'enfant[6].

Enfance et débuts

C'est principalement leur grand-mère maternelle Bertha Kolowrat-Krakowská[9] qui élève les jumeaux. Jusqu'à l'âge de neuf ans, Igor et Grichka partagent leur temps entre leurs précepteurs et les ouvrages en français, russe, allemand ou anglais de la bibliothèque familiale, où naît leur passion pour l'astronomie. Une passion qu'ils s'empressent ensuite de partager avec leurs camarades de dortoir à l'école de Sorèze, dans le Tarn : l'école est une ancienne abbaye, où ils entrent à l'âge de neuf ans. Toutes les nuits ils sortent de l'école en cachette pour aller regarder les étoiles[5].

Leur mère « Maya » Maria Dolores Kolowrat-Krakowská meurt en 1982 à cinquante-six ans, après une chute de cheval[5].

Pilotes de planeur à l'âge de quinze ans, puis d'avion et d'hélicoptère, ils ont la passion de tout ce qui vole[10]. Igor est un passionné d'hélicoptère et revendique aujourd'hui 4 000 heures de vol[11].

En 1976 paraît leur livre Clefs pour la science-fiction. Roland Barthes avait rédigé une préface élogieuse pour leur ouvrage : « Leur livre est empreint d'une bienveillance profonde - profonde en ce qu'elle remonte à une certaine idée du bonheur : fidèles à leurs illustres devanciers, les Dioscures, dieux du Voyage et de l'Hospitalité, les frères Bogdanov ont fait de la science-fiction un être harmonieusement jumeau, où c'est le voyage lui-même qui est hospitalier. »[12]. Cette préface est finalement parue dans La Quinzaine littéraire.

Les jumeaux ressentent un besoin de communiquer leurs passions. En septembre 1976, Grichka téléphone à plusieurs reprises à la direction de TF1 jusqu'à ce qu'on lui passe Yves Mourousi, qui présente à l'époque le journal de 13 heures. Le lendemain, ils sont sur le plateau du journal télévisé pour présenter leur livre Clés pour la science-fiction. Emballé par le numéro des jumeaux, Yves Mourousi leur propose d'animer dans son émission dominicale Bon appétit une séquence consacrée aux robots et aux extraterrestres. Leur carrière est ainsi lancée : c'est le tremplin qui débouchera plus tard, en avril 1979, sur Temps X[5].

Activité télévisuelle

Un sur Cinq

Les frères Bogdanoff ont commencé leur carrière télévisuelle dans l'émission d'Antenne 2 Un sur Cinq, animée par Patrice Laffont. Ils y tiennent une rubrique sur la science-fiction, suite à la parution de leur premier livre Clefs pour la Science-Fiction. Après l'arrêt de l'émission, les Bogdanoff quittent Antenne 2 pour TF1.

Temps X

Ils font leur apparition notable dans le paysage télévisuel le 6 avril 1979[13] avec l'émission Temps X[14] sur TF1. Cette émission, programmée jusqu'en 1989, mêle science, science-fiction et culture populaire et devient très populaire au fil des années[15]. Les frères Bogdanoff y sont mis en scène habillés de combinaisons futuristes et évoluant dans un décor de vaisseau spatial. C'est le premier magazine télévisé de science-fiction en France[16]. Les téléspectateurs peuvent y découvrir notamment des séries fantastiques, dont certaines sont à l'époque inédites en France (ou diffusées de manière lacunaire), par exemple La Quatrième Dimension, Star Trek, Cosmos 1999, Au-delà du réel, Doctor Who. Sont également proposés des extraits de films de science-fiction comme La Mouche noire. L'émission fait participer de futures célébrités comme Franck Dubosc en pilote de vaisseau ou Frédéric Beigbeder interviewé à treize ans sur la science-fiction[16].

Parallèlement, Igor et Grichka Bogdanoff assurent la production et la présentation de deux magazines scientifiques sur TF1 : 2002 – L'Odyssée du Futur en 1982 (mensuel programmé à 20 h 30) et Futur's en 1990 (hebdomadaire programmé à 22 h 30).

Du côté des sciences, le magazine traite aussi bien des concepts les plus sérieux tel que la spéculation, les pseudo-sciences ou sensationnels tel que les OVNI, la théorie des anciens astronautes, la vie extraterrestre ou l'archéologie fantastique[16]. En futurologie, les frères Bogdanoff évoquent, dès 1980, quelques mois après la création du Internet Configuartion Advisory Board[17] la création d'un réseau mondial baptisé « Internex »[16]. Si l'entreprise est jugée enthousiaste, attachante et artistique trente ans plus tard par le quotidien Le Figaro, elle est aussi considérée par celui-ci comme approximative et imprécise[16].

Autres émissions

Après une interruption de leur activité télévisuelle d'une dizaine d'années pour effectuer des études (voir ci-après), les frères Bogdanoff retrouvent la télévision en 1999, sur la chaîne 13ème rue avec le magazine hebdomadaire Projet X 13, puis sur France 2 où ils présentent à partir de 2002 le court programme hebdomadaire Rayons X. Ce magazine scientifique a la particularité d'être présenté par les répliques virtuelles des deux animateurs, procédé qui repose sur une technologie d'imagerie 3D. La thématique de cette émission, composée de programmes courts quotidiens (deux minutes) et de « spéciales » diffusées quatre fois par an, repose essentiellement sur les évolutions scientifiques et technologiques qui caractérisent le monde moderne.

En 2006, ils sont les vedettes d'une série d'annonces publicitaires pour Club Internet, diffusées sur plusieurs chaînes télévisées françaises.

Le 26 mars 2007, les frères Bogdanoff présentent sur la chaîne Sci-Fi une soirée spéciale autour du lancement de la série inédite d'anticipation Century City.

Ils sont aussi présents sur la chaîne nationale serbe[précision nécessaire], où ils réalisent et animent des émissions scientifiques.

Le 25 octobre 2008, ils démarrent une nouvelle émission baptisée Science X sur France 2. L'émission reçoit des critiques mitigées. Au lendemain de la première diffusion, la journaliste Charlotte Moreau du Parisien estime que « Science X est du jamais vu à la télévision française » et que « l'amateur de vulgarisation scientifique en a pour tout son saoul »[18]. L'émission est à l'inverse très sévèrement critiquée par Pierre Vandeginste, journaliste scientifique, ancien du magazine La Recherche, qui estime dans un article issu de son blog et repris par le journal en ligne Rue89[19], qu'elle propose un « contenu scientifique proche du zéro absolu ».

Le 8 janvier 2009, France 2 annonce que leur émission était « suspendue de tournage », et que la chaîne souhaitait « renégocier le contrat » de ses présentateurs[20]. Les émissions Science X de janvier sont annulées au motif de l'audience jugée insuffisante (environ 8 % de parts de marché sur l'ensemble des cinq premières diffusions, soit une moyenne d'1,1 million de téléspectateurs), à une heure où l'audience compte beaucoup en raison des règles de diffusion de la publicité s'appliquant en 2009 (voir La réforme de France Télévisions). Leur émission renommée Science 2 depuis mars 2009 se définit désormais comme l'émission de la découverte avec un spectre de thématiques plus large comme la santé, la nature, les nouvelles technologies. Elle est diffusée le samedi à 18 h 5.

Ils reviennent en 2010, avec un nouveau magazine scientifique intitulé À deux pas du futur, écrit et réalisé par Roland Portiche. L'émission est diffusée sur France 2 en seconde partie de soirée les lundis 23 et 30 août 2010, puis rediffusée sur France 5 au cours de l'été 2011.

Écriture

Les frères Bogdanoff ont publié de nombreux ouvrages de science-fiction, de philosophie et de vulgarisation scientifique. Depuis 1991, ils signent leurs livres sous l'orthographe « Bogdanov » avec un « v » final.

Activité scientifique

Doctorats

À partir des années 1990, les frères Bogdanoff se consacrent à la préparation d'un doctorat portant sur la cosmologie primordiale. Leur directeur de thèse, Daniel Sternheimer, indique[22] qu'ils se sont inscrits en 1991 à l'Université Bordeaux I, pour réaliser un doctorat sous la direction de Gabriel Simonoff.

Daniel Sternheimer évoque « des interventions effectuées auprès du directeur de thèse d'alors, puis des autorités de l'Université Bordeaux I, incitant au non-renouvellement de leurs inscriptions ». À la suite de ce que Daniel Sternheimer présente comme « une inadmissible censure a priori »[23], les frères Bogdanoff, n'étant plus les bienvenus à Bordeaux, trouvent un nouveau directeur, Moshé Flato, à l'Université de Bourgogne. Suite au décès de ce dernier en 1998, c'est son confrère et ami Daniel Sternheimer qui accepte de les encadrer jusqu'à leurs soutenances respectives qui ont lieu le même jour en 1999. À l'issue de ces deux soutenances, Grichka se voit attribuer le titre de docteur « sous condition de revoir son manuscrit[24] » « sous la supervision de trois membres du jury »[23], et Igor est recalé.

Igor obtient son doctorat trois ans plus tard après avoir soutenu le 8 juillet 2002 une nouvelle thèse avec un nouveau jury[25]. Cette année-là, les deux frères publient leur deuxième article dans une revue scientifique. Entre 2001 et 2003, ils publient en tout cinq articles dans des revues à comité de lecture[23], dont deux à facteur d'impact notable, Annals of Physics et Classical and Quantum Gravity.

Leurs thèses sont respectivement :

Controverses

L'Affaire Bogdanoff

Article détaillé : Affaire Bogdanoff.

À l'automne 2002, circule sur divers forums électroniques la rumeur que les articles des frères Bogdanoff seraient en réalité des canulars réalisés dans le domaine de la physique théorique, à l'instar de l'affaire Sokal, qui avait touché le domaine des sciences sociales. Cette rumeur de canular est très rapidement et très vigoureusement démentie par les deux frères, et donne l'occasion à leurs travaux d'acquérir une certaine visibilité. Malgré de nombreuses discussions entre les deux frères et divers scientifiques, notamment le physicien et mathématicien John Baez, le premier à avoir publiquement relayé la rumeur de canular, un consensus général se dégage sur le fait que la qualité de ces travaux est extrêmement faible[26], comme en témoigne le très faible taux de citation de leurs travaux (voir ci-dessus), mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un canular[24]. Plusieurs examinateurs et rapporteurs des thèses soutenues prendront par la suite publiquement position à ce sujet, tel le mathématicien spécialiste des groupes quantiques Shahn Majid (en) indiquant que le niveau des travaux présentés est très faible[26].

À l'issue de cet épisode, ils publient un ouvrage, Avant le Big Bang, ayant pour but de donner leur version des événements de l'automne 2002. Cet ouvrage est vivement critiqué du fait qu'il comporte un nombre important d'erreurs élémentaires en mathématiques et en physique, et de nombreuses erreurs factuelles relevées par divers auteurs. Est également dénoncé le nombre très important de citations au départ critiques mais présentées de façon tronquée, et dont le sens se trouve très substantiellement modifié en leur faveur[24].

Rapport du CoNRS

En octobre 2010, le magazine Marianne[27] publie un rapport du comité national du CNRS datant de 2003[28], portant sur les thèses de doctorat et les articles des frères Bogdanoff. En ce qui concerne Grichka, le rapport conclut : « En résumé, un des huit chapitres de cette thèse contient une construction de celles qu'on peut trouver dans un mémoire de DEA, voire de Maîtrise, mais très mal écrit : les sept autres ne contribuent en rien aux mathématiques[28]. » Et pour Igor : « En résumé, l'ensemble des articles considérés ici ne répond à aucun critère de clarté, de précision et d'exactitude en vigueur en physique théorique. Ce manuscrit de thèse ne peut pas être qualifié de contribution scientifique[28]. » Suite à cet article, le directeur du CNRS reçoit les frères Bogdanoff et annonce dans une communiqué que « le CoNRS n'a pas compétence pour juger si la procédure administrative d'attribution d'un doctorat a été ou non correctement appliquée. De même, conformément aux textes qui régissent son activité, il n'a jamais été demandé au CoNRS de remettre en cause la délibération d'un jury de thèse, qui reste souverain. » et « que le CoNRS n'a jamais fait état de ce rapport ; à ce titre, il est regrettable que des éléments en aient été diffusés. En effet, ce rapport n'avait pas vocation à être rendu public »[29],[30].

Selon Le Parisien, le mathématicien Shahn Majid de l'université de Cambridge pense au contraire que la thèse des Bogdanoff « mérite le titre de docteur »[31]. Pour leur maître de thèse Daniel Sternheimer, « toute la procédure a été conforme à la réglementation en vigueur, appliquée parfois avec sévérité »[31]. En revanche, selon Marianne, Shahn Majid affirme que ses propos n'ont pas été rapportés fidèlement par les deux frères[32].

Titre de Docteur

Une polémique existe sur le fait que les frères Bogdanoff auraient revendiqué par deux fois des doctorats qu'ils n'avaient pas alors. En 1985, dans une interview donnée à Paris Match (« Une erreur de retranscription de l'interview » selon les Bogdanoff[24]), puis en 1991 sur la quatrième de couverture d'un livre d'entretiens avec le philosophe Jean Guitton, ils sont présentés comme docteurs en astrophysique et en physique théorique[19] (Ils plaident une erreur de l'éditeur, Grasset[24]).

Théories

Les frères Bogdanoff affirment que la constante cosmologique qui accélère le développement de l'espace-temps est trop bien réglée à 120 décimales derrière la virgule pour être hasardeuse. Ils avancent des thèses comme l'« instanton », désignant l'univers de l'ère de Planck concentré dans un objet mathématique où matière, énergie et temps seraient remplacés par de l'information[33].

Pour l'astrophysicien Alain Riazuelo, dans le livre des frères Bogdanoff Le visage de Dieu « se mélangent des choses vraies et relativement indiscutables avec les élucubrations pseudo-scientifiques des auteurs ». Il dénonce les références abusives du livre à la mission Planck, à laquelle il participe, alors que les Bogdanoff ne font pas partie des chercheurs qui y ont accès[34],[24]. Les frères Bogdanoff affirment quant à eux être les victimes de la vindicte de la communauté scientifique à cause de leur « double casquette » de chercheurs et de personnages médiatiques, accusés, selon eux à tort, de défendre dans cet ouvrage la thèse du dessein intelligent. Alain Riazuelo est selon eux un de leurs plus acharnés détracteurs. Ils ajoutent que des deux scientifiques ayant postfacé leur livre, un seul John C. Mather, astrophysicien prix Nobel de physique, s'est déclaré « un peu gêné » d'être associé à des théories qui seraient éventuellement créationnistes tandis que l'autre, Jim Peebles, cosmologiste spécialiste du Big Bang, leur aurait dit de Riazuelo qu' « il voulait [les] disqualifier en [les] faisant passer pour des créationnistes »[24].

Apparence physique

Depuis les années 2000, les frères Bogdanoff suscitent la curiosité du fait du changement très sensible de l'architecture de leurs visages, devenus nettement plus anguleux au fil du temps (mentons, pommettes)[5]. Eux-mêmes revendiquent le fait d'avoir une « gueule d'extraterrestre »[35]. La cause de cette évolution physique n'est pas connue, ce qui a donné lieu à diverses rumeurs et hypothèses (le recours à la chirurgie esthétique, la prise d'hormone de croissance pour lutter contre le vieillissement[19],[36], ou bien une maladie déformante comme l'acromégalie), les intéressés jouant volontiers de leur image. Interrogés à ce sujet par le présentateur de télévision Philippe Vandel qui leur demandait ce qu'ils avaient « fait à [leurs] têtes », les frères Bogdanoff ont répondu, en citant le cardinal de Retz : « On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment »[16].

Dans la culture populaire

Bibliographie

  • Luboš Motl, L'équation Bogdanov : le secret de l'origine de l'univers ? (traduit de l'anglais par Sonia Quémener, Marc Lenoir et Laurent Martein ; avec une préface de Clóvis de Matos), Presses de la Renaissance, Paris, 2008, 237 p., (ISBN 978-2-7509-0386-2), (notice BNF no FRBNF411908225)

Notes et références

  1. Les deux orthographes sont employées alternativement. L'orthographe Bogdanoff est utilisée dans les médias et apparaît au générique de l'émission Temps X, ainsi que sur la couverture des premiers livres signés par les deux frères. L'orthographe Bogdanov est utilisée par les intéressés sur la couverture de leurs ouvrages les plus récents.
  2. Leur patronyme officiel est Ostasenko-Bogdanoff.
  3. Affirmé par lui-même dans l'émission On n'est pas couchés du 23 octobre 2010 sur France 2
  4. Le site Astrothème.fr indique qu'Igor est né à 15h00 et Grichka à 15h45.
  5. a, b, c, d, e, f, g et h Christophe Labbé, « Le retour des Bogdanov », Le Point. Mis en ligne le 17 janvier 2007
  6. a, b, c et d Geneall.net
  7. Roland Hayes aurait des ancêtres ivoiriens et cherokees (voir Roland Hayes).
  8. Renaud Domenici, « Igor Bogdanoff et Amélie fêtent leur mariage à Chambord », dans Le Parisien, 4 octobre 2009, p. 33 [texte intégral (page consultée le 18 octobre 2010)] 
  9. Bertha Kolowrat-Krakowská était la sœur du cinéaste et producteur autrichien "Sascha" Alexander Kolowrat-Krakowský (29/01/1886-04/12/1927).
  10. «Nous sommes les messagers de l’au-delà»
  11. Alain Pirot, « Ces énigmes qui demeurent », dans Le Parisien, 17 octobre 2010 [texte intégral (page consultée le 18 octobre 2010)] 
  12. Roland Barthes, « Il n'existe aucun discours qui ne soit une Fiction », dans La Quinzaine littéraire, 16 janvier 1976 
  13. Première émission de Temps X : générique sur ina.fr
  14. Le temps X des Bogdanoff sur ina.fr
  15. VIDEO- Les enfants de Temps X : Plongez dans les coulisses de l'émission avec les Bogdanov, Première.fr, 18 décembre 2009
  16. a, b, c, d, e et f Olivier Delcroix, « Temps X : l'étrange odyssée des frères Bogdanoff », dans Le Figaro, 27 juillet 2009 [texte intégral (page consultée le 18 octobre 2010)] 
  17. http://www.iab.org/about/history.html A brief history of the Internet Advisory / Activities / Architecture Board] IAB
  18. Charlotte Moreau, « Les Bogdanoff en orbite », Le Parisien, 26 octobre 2008 Voir en ligne (accès payant).
  19. a, b et c Pierre Vandeginste, « La science fictive des Bogdanov » sur Rue89, 26 octobre 2008. Consulté le 19 octobre 2010
  20. Emmanuel Berretta, « Les frères Bogdanoff suspendus sur France 2 », dans LePoint.fr, 8 janvier 2009 [texte intégral] 
  21. Igor et Grichka Bogdanoff sur "La mémoire double" sur ina.fr
  22. Voir Mise au point par Daniel Sternheimer concernant les thèses d'Igor et Grichka Bogdanov, leur déroulement et soutenance ; une version très raccourcie de ce texte est citée en annexe d'Avant le Big Bang, p. 275-277 de l'édition de poche, sans faire allusion au déroulement des premières années de thèse des intéressés.
  23. a, b et c Michel de Pracontal, « Les Bogdanoff au-delà du réel », Mediapart, 23 octobre 2010
  24. a, b, c, d, e, f et g Laure Daussy, « Bogdanov, le dossier » sur arretsurimages.net. Mis en ligne le 26 août 2010, consulté le 18 octobre 2010
  25. Igor Bogdanov, « État topologique de l'espace temps à l'échelle 0 »
  26. a et b David Fossé, « La mystification Bogdanov », Ciel & Espace, octobre 2004, p. 52-55 Voir en ligne.
  27. REVELATIONS: Le rapport du CNRS qui flingue les Bogdanoff.
  28. a, b et c [PDF] Rapport des sections 01 et 02 du comité national du CNRS sur deux thèses de doctorat (2003).
  29. Communiqué du CNRS, 27/10/2010
  30. Frères Bogdanoff : le CNRS dément avoir remis en cause leur doctorat, Maxiscience, 28/10/2010
  31. a et b Ces énigmes qui demeurent, Le Parisien, 17/10/2010
  32. La défense des Bogdanoff : pas de quoi en faire une thèse !
  33. « Dernières nouvelles de l'univers », Direct Soir, n°784, mercredi 16 juin 2010, p. 8
  34. « Des scientifiques réfutent leurs thèses », Le Parisien, 17 octobre 2010
  35. Sept à Huit - L'émission du 30 mai 2010 tf1.fr
  36. Le magazine Marianne suggère que les deux frères auraient ingéré de la déhydroépiandrostérone, une hormone stéroïdienne réputée pour ses effets antivieillissement, ou bien de l'hormone de croissance, ayant pour effet secondaire l'acromégalie, qui provoque notamment une déformation du visage au fil des années. (Nathalie Gathié, « Le vrai visage des Bogdanov », dans Marianne, 16 au 22 octobre 2010, p. 67.

Voir aussi

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