- DGSE
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Direction générale de la sécurité extérieure
Direction Générale de la Sécurité Extérieure Agence précédente Service de documentation extérieure et de contre-espionnage Affiliation Communauté française de renseignement Juridiction Gouvernement de la République Française Siège 141, boulevard Mortier, Paris (20e arrondissement) , France Employés env. 4 100 [1] Budget annuel 543,8 millions d'euros Ministre responsable Hervé Morin, Ministre de la Défense Directeur Erard Corbin de Mangoux, Directeur général Site Web www.defense.gouv.fr/dgse La Direction générale de la sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, est le service de renseignement extérieur de la France.
Sa devise serait Partout où nécessité fait loi, qui exprime l'impératif de la raison d'État[2] ou, selon d'autres sources[3], Ad augusta per angusta (« À des résultats grandioses par des voies étroites »)[4].
Sommaire
Fonctionnement
Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée, selon les termes de l'article D. 3126-2 du code de la défense, « de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences »[5].
Avant le décret du 2 avril 1982[6] qui a procédé à sa refondation, ce service s’appelait le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
La DGSE est membre de la communauté française de renseignement.
Organisation
La DGSE comprend les services suivants :
- la direction de l’administration ;
- la direction des opérations (dont la Division action ou Service action (SA) est une composante), chargée des opérations clandestines ;
- la direction du renseignement ;
- la direction de la stratégie ;
- la direction technique, qui recherche et exploite les renseignements d’origine technique, propose et met en œuvre les orientations de la DGSE dans les domaines techniques (cf. notamment Frenchelon sur le réseau d'interception géré par cette direction) ;
- Alliance Base, service de contre-terrorisme mis en place par Jacques Chirac, alors président de la République, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, qui s’occupe d’opérations conjointes avec la CIA et d’autres services étrangers.
La Division action
Article détaillé : Service action.La Division action est chargée de la planification et de la mise en œuvre des opérations clandestines.
La Division action remplit aussi des missions d’évaluation de la sécurité de divers bâtiments comme les centrales nucléaires d’EDF (comme l'a dévoilé Le Canard enchaîné dans son article « Quand la DGSE posait de fausses bombes à Bugey » du 25 avril 1990), ainsi que des bâtiments militaires comme des installations de réparation des sous-marins nucléaires de Brest.
Son quartier général (QG) est au fort de Noisy à Romainville.
Chefs du Service action et de la Division action :
- 1971-1976 : colonel André Devigny
- 1976-1980 : colonel Gaigneron de Marolles
- 1980-1982 : colonel (puis général) Georges Grillot
- 1982 – novembre 1984 : colonel Jean-Pol Desgrees du Lou
- novembre 1984 - 1986 : colonel Jean-Claude Lesquier
- 1986 – septembre 1987 : colonel (puis général de brigade) Jean Heinrich
- septembre 1987 – décembre 1989 : colonel Pierre-Jacques Costedoat
- décembre 1989 - novembre 2002 : Christian Vie
- decembre 2002 - ? : A. Aprile
L’actuelle Division action de la DGSE est issue du Service action du SDECE. Le bras armé du Service action était le 11e bataillon parachutiste de choc (11e BPC ou « 11e Choc »).
Il fusionne avec le 12e BPC de Calvi en octobre 1955 pour donner naissance à la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC), qui mènera un grand nombre d’opérations pendant la guerre d'Algérie. Le 16 avril 1956 est créé le Centre d’instruction des nageurs de combat (CINC), intégré à la 11e DBPC. Le 26 octobre 1960, le CINC est transféré à la Base d'aéronautique navale d'Aspretto (Corse).
En réalité, le CINC est l’unité des nageurs de combat de la DGSE, leur formation est assurée par l’école de plongée (CNC : cours nageurs de combat) de Saint-Mandrier.
La 11e DBPC est dissoute le 31 décembre 1963 suite à la fin de la guerre d'Algérie, et ses missions sont en partie reprises par les soldats du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) et du GO (groupement opérationnel) du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa), généralement pour des opérations contre des guérillas d’idéologie plus ou moins marxistes en Afrique.
Le Service action, très réduit depuis la dissolution de la 11e DBPC, est reformé et redynamisé à partir de 1971 sous la direction d’Alexandre de Marenches.
En 1981, le Service action est renommé Division action, même si le nom de Service action perdure.
Le 4 avril 1982, le SDECE est remplacé par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). La Division action se fait rapidement mal voir du nouveau gouvernement socialiste, avec ses échecs au Liban en riposte à l’attentat du Drakkar en 1983, et surtout le sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace le 10 juillet 1985 et l’affaire des « époux Turenge ».
Cette affaire a deux conséquences majeures. D’abord, le CINC est dissout et sa mission est reprise par le centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) à Quélern (Bretagne), mais cette restructuration hâtive dégrade les capacités des nageurs de combat de la DGSE, car des cadres expérimentés ne veulent pas déménager vers le CPEOM, et les conditions de sécurité entourant la base de l’Île Longue (base des SNLE de la Force océanique stratégique) réduisent largement les occasions d’entraînement à la plongée sous-marine.
Ensuite, le 1er novembre 1985, le 11e BPC est recréé sous le nom de 11e régiment parachutiste de choc (11e RPC), basé à Cercottes (Loiret) au CIRP (Centre d’instruction des réserves parachutistes) et ayant repris les traditions de la 11e DBPC.
Le « 11e choc » n’est ni confondu ni intégré à la Division action, mais sert plutôt de réservoir de spécialistes qui sont prélevés individuellement à chaque opération. Jusqu’en 1988, les hommes du 11e RPC utilisaient comme couverture le 89e bataillon des services.
Le « 11e choc » participera notamment à l’assaut de la grotte d'Ouvéa le 5 mai 1988, au cours duquel deux de ses hommes, l’adjudant Pedrazza et le soldat Veron, seront tués.
En 1992, le 11e RPC est conservé malgré les réformes des services de renseignement et des forces spéciales consécutives à la fin de la guerre froide, qui se traduisent notamment par la création du Commandement des opérations spéciales (COS), dans lequel le « 11e choc » n’est pas intégré.
Il est finalement dissout le 30 juin 1993, dans une grande discrétion. Ses fonctions sont reprises par trois centres d’entraînement : le Centre parachutiste d'entraînement spécialisé (CPES) stationné à Cercottes, le Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS) stationné à Perpignan, et le Centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes (CPEOM) stationné à Quelern. Le Service action est doté d'une unité aérienne clandestine appelée Groupe aérien mixte 56 (GAM 56). Basé à Évreux, il est doté d’hélicoptères Cougar et d’avions de transport tactiques de type Transall et Twin Otter.
Installations
Le siège de la DGSE, officiellement désigné Centre administratif des Tourelles (CAT), se trouve en partie à Paris, au 141 boulevard Mortier, à proximité de la Porte des Lilas, dans le 20e arrondissement ( ). Ses membres la désigneraient sous le nom de « centrale » ou de « Mortier » en raison de son adresse. Le grand public l'a surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles.
Le QG de la Division action est au fort de Noisy à Romainville.
Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, devait permettre de déménager le siège de la DGSE à Romainville, où se trouvait déjà le QG de la Division action.
Ce projet a été perturbé par le manque de budget : les crédits d’études n’ont été débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.
Le financement du projet a été revu à la baisse, passant de 2 milliards de francs à 1 milliard, et a subi l'opposition des riverains du fort qui craignaient les nuisances sonores dues à l’augmentation des survols d’hélicoptères, ainsi que de mouvements écologiques car la zone du fort abrite une espèce rare de crapauds.
Le projet a été abandonné en mai 1996. À la place, la DGSE a reçu des locaux supplémentaires, ceux occupés auparavant par une unité du train en face de la « piscine ». Le boulevard Mortier où se situent les principaux locaux administratifs étant dangereux pour les piétons, un tunnel a été mis en place pour faciliter les mouvements du personnel d'un côté à l'autre du boulevard.
La DGSE partage en outre certaines de ses bases vouées au renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) avec le Service fédéral de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst ou BND), comme à Kourou, en Guyane française, et gère certaines de ses installations avec la Direction du renseignement militaire (DRM).
Effectifs
En 2007 la DGSE avait un effectif total théorique de 4 620 agents[7]. En 1999, la DGSE employait 2 700 civils et 1 300 officiers et sous-officiers. Elle bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». La DGSE est directement gérée par le ministère de la Défense.
Dans les faits, les effectifs de la DGSE seraient voisins de 4 100 agents, hors Division action (de 800 à 1 000 hommes). La nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014 : + 275 emplois) porterait les effectifs de la DGSE à 4375 hommes, hors Division action.
Budget
Il se compose d’un budget officiel, constitué d'une part du budget de la défense de l'État français (voté par le Parlement) qui se chiffre aux environs de 270 millions d’euros et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre (et dont l’objet est de financer certaines activités opérationnelles de la Division action) dont le montant n’est connu que globalement (son usage est secret).
Quelques budgets ont été connus :
- 1991 : 0,9 milliard de francs ;
- 1992 : 1 milliard de francs ;
- 1997 : 1,36 milliard de francs ;
- 1998 : 1,29 milliard de francs ;
- 2007 : 450 millions d'euros, plus 36 millions de fonds spéciaux[7].
- 2009 : 543,8 millions d'euros, plus 48,9 millions de fonds spéciaux.
Selon Claude Silberzahn, un des anciens directeurs, le budget se répartirait comme suit : 25 % renseignement militaire, 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique.
Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du Traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est en principe pas destiné à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour pouvoir assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être mis en danger, par exemple en cas d'invasion.
Activités
Les activités de la DGSE sont diverses :
- Acquisition de renseignements :
- renseignement humain (« honorables correspondants ») ;
- espionnage des télécommunications (Frenchelon et « Programme national de cryptage et décryptement » (PNCD) qui permet d'intercepter les emails, service fourni sur demande à la police et à la gendarmerie et utilisé dans l'affaire Ilan Halimi [8]) ;
- interprétation des images satellites (Satellite Spot, Satellite Helios) ;
- Appui au renseignement humain.
- Opérations paramilitaires.
Le contre-espionnage sur le territoire français n’est pas assuré par la DGSE mais par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur. Par conséquent, la DGSE n’est pas censée agir sur le territoire français (de même que la DCRI n’est pas censée intervenir à l’étranger).
Opérations connues
- Exploitation du réseau « Nicobar » qui permit à la France de vendre 43 Mirage 2000 à l'Inde et de connaître la composition du blindage du char T-72 soviétique ;
- Le 10 juillet 1985, Affaire du Rainbow Warrior : opération « Satanic », une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’Auckland le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation Greenpeace, faisant une victime, le photographe néerlandais d'origine portugaise Fernando Pereira ;
- Après leur liberation le 21 décembre 2004, les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot sont « débriefés » au camp de Cercottes;
- Le 12 juin 2005, la DGSE libère Florence Aubenas en Irak;
- Le 14 juillet 2009, deux "conseillers" de la DGSE en mission à Mogadiscio, où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement somalien, sont kidnappés dans leur hôtel par des shebab, miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, Marc Aubrière réussi à s'évader dans des circonstances troubles[9].
Directeurs généraux du SDECE (1944-1981)
Date de création du SDECE: 28 décembre 1945; Date de mise en place officielle: 4 janvier 1946.
Jacques Soustelle a en fait dirigé le BCRA, Bureau Central de Renseignement et d'Action, structure créée sous l'autorité du Gal De Gaulle à Londres et qui fut à l'origine du SDECE. Les relations acquises durant cette période seront précieuses pour Soustelle quand il rejoindra le combat clandestin des défenseurs de l'Algérie française. Le premier directeur du SDECE en tant que tel est le colonel André Dewavrin, dit colonel Passy, qui avait d'ailleurs dirigé le BCRA avant Soustelle.
- André Dewavrin (le « colonel Passy ») du 19 avril 1945 à avril 1946
- Henri-Alexis Ribière d'avril 1946 à janvier 1951
- Pierre Boursicot de janvier 1951 à septembre 1957
- Paul Grossin (général de division) de 1957 à 1962
- Paul Jacquier (général) de 1962 à 1966
- Eugène Guibaud (général) de 1966 à 1970
- Alexandre de Marenches du 6 novembre 1970 au 12 juin 1981
Directeurs généraux de la DGSE (1981-aujourd'hui)
Le directeur général de la DGSE peut être un haut fonctionnaire civil ou militaire.
- Pierre Marion (préfet), du 17 juin 1981 au 10 novembre 1982
- Pierre Lacoste (amiral), 10 novembre 1982 au 19 septembre 1985
- René Imbot (général), 20 septembre 1985 au 1er décembre 1987
- François Mermet (général), du 2 décembre 1987 au 23 mars 1989
- Claude Silberzahn (préfet), du 23 mars 1989 au 7 juin 1993
- Jacques Dewatre (préfet), du 7 juin 1993 au 19 décembre 1999
- Jean-Claude Cousseran (diplomate), du 19 décembre 1999 au 24 juillet 2002
- Pierre Brochand (diplomate), du 24 juillet 2002 au 10 octobre 2008
- Erard Corbin de Mangoux (préfet), depuis le 10 octobre 2008
Agents connus ou supposés
Voir aussi la catégorie Personnalité de la DGSEEn raison des activités secrètes des agents de la DGSE (et avant du SDECE), il n'est pas toujours facile d'établir l'appartenance de certaines personnes à ce service :
- Pierre Martinet dit Florent (alias Vincent Cassard et Vincent Seyriès) (cf. bibliographie) ;
- Françoise Claustre, otage au Tchad, fait l’objet d’âpres négociations. Son officier traitant, le commandant Pierre Galopin est exécuté le 4 décembre 1975.
- Philippe de Dieuleveult agent disparu en 1985 lors de l’expédition Africa-Raft au Zaïre. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées. On évoque que le fait d'avoir été un agent de la DGSE aurait été le motif de son assassinat (Philippe de Dieuleveult était capitaine au 11e Choc[10]);
- Colonel Alain Mafart (alias Alain Turenge), nageur de combat ayant aidé à poser les charges explosives sous le Rainbow Warrior, aujourd’hui photographe animalier (cf. bibliographie) ;
- Alexandre Boillin dit Don Boillini, agent supposé disparu au large de la Sicile en 1994 ;
- Lieutenant-colonel Dominique Prieur (alias Sophie Turenge) : les faux époux Turenge sont impliqués dans l’affaire du Rainbow Warrior (cf. bibliographie) ;
- Jamet Stanislas dit Staz Never, agent supposé depuis 1950 disparu en 1970. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées ;
- Gérard Royal, frère de Ségolène Royal. Il a participé à l’opération Satanic contre le Rainbow Warrior ;
- Lieutenant-colonel Bernard Nut, chef de mission, mort en service à Rigaud, le 15 février 1983 ;
- Jean-Claude Bedossa, ancien officier de la DGSE, agent depuis 1945, mort en 1992 ;
- Alain Rodier, ancien officier de la DGSE.
- Guillaume Didier, ancien officier de la Division action de la DGSE, disparu sans laisser de traces en 2003 après l'échec d'une opération-homo au Maroc. Les conditions de sa disparition n'ont toujours pas été élucidées.
- Xavier Maniguet, médecin-colonel, ayant participé à l'opération Satanic (affaire du Rainbow Warrior).
- Jean-François Colobert, ancien officier de le DGSE, à présent aux archives (56-29-33-44), et y classant de nombreuses affaires depuis 1995.
Dans la fiction
Au cinéma
- 1985 : Le Transfuge
- 1987 : Le Moustachu
- 1989 : Vanille fraise
- 1991 : L'Opération Corned-Beef
- 1998 : Godzilla
- 2004 : Agents secrets
- 2004 : Double Zéro
- 2006 : L'Équilibre de la terreur
- 2008 : Secret défense
À la télévision
- En 2003, dans le septième épisode de la saison 2 de MI-5, un agent de la DGSE du nom de Jean-Luc Goyon (Philippe Caroit) vient à Londres pour aider le MI-5 à récupérer une arme dérobée par un savant français, et l'empêcher de la revendre[11].
- En 2008, dans la saison 4 de la série télévisée française Plus belle la vie, Marc Bonnant (Marc Samuel) est un agent de la DGSE chargé d'éviter un attentat aux Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin.
Dans les romans
- Constantin Melnik, Des services « très » secrets, éd. de Fallois, Paris, 1989, 323 p. (ISBN 2-87706-032-2)
- Les romans de Vladimir Volkoff mettent très souvent en scène des agents de la DGSE ou du SDECE, notamment :
- Le retournement
- Le Berkeley à cinq heures
- L'enlèvement
- Le complot
- Dans la série de fantasy de Michael Scott : Les secrets de l'Immortel Nicolas Flamel. Les agents de la DGSE apparaissent et sont souvent cité, le directeur fictif de cette agence, Nicolas Machiavel est un des personnages principaux de second tome Le Magicien.
- Les romans de Paul Kenny mettent également en scène des agents du SDECE dont le célèbre Francis Coplan alias FX-18.
- La Théorie Gaïa de Maxime Chattam. Les héros de ce roman se retrouvent mêlés à un affrontement entre la DGSE et le BND, son homologue allemand
- Citoyens clandestins de DOA. Roman noir impliquant entre autres la DGSE.
Références
- ↑ [1].
- ↑ Cours 9 : Le renseignement et la sécurité nationale
- ↑ Michel Roussin, Le gendarme de Chirac, éd. Albin Michel, 2006, p. 112.
- ↑ Selon Michel Roussin (op. cit.), cette devise est à rapprocher d'une phrase de Hernani, acte IV : « On n'arrive au triomphe qu'en surmontant maintes difficultés ».
- ↑ Code de la défense, art. D.3126-2
- ↑ Décret n°82-306 du 2 avril 1982 (abrogé) portant création et fixant les attributions de la direction générale de la sécurité extérieure, sur Légifrance.
- ↑ a et b Travaux de la commission des affaires étrangères du Sénat, 29 novembre 2006.
- ↑ Laurent Léger, Halimi : le coup de main de la DGSE pour les e-mails de Fofana, Rue 89, 28 mai 2009
- ↑ France 2 : L'agent français, ex-otage en somalie, est à Paris - RFI Le récit de l’agent français qui a échappé aux islamistes
- ↑ http://www.monde-magouilles.com/dieuleveult2.php Le 11e Choc est appelé 89e bataillon des services dans ce document.
- ↑ Simon Mirren, « Spooks\Season 2\Episode 7 » sur Twiz TV.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Roger Faligot, Pascal Krop, La Piscine : les services secrets français (1944-1984), éd. du Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », Paris, 1985, 426 p. (ISBN 2-02-008743-X)
- Claude Faure, Aux services de la République : du BCRA à la DGSE, Fayard, Paris, 29 septembre 2004, 792 p. (ISBN 2-213-61593-4)
- Dominique Fonvielle, avec Jérôme Marchand, Mémoires d’un agent secret, avec Jérôme Marchand, éd. Flammarion, Paris, 11 octobre 2002, 405 p. (ISBN 2-08-068348-9)
- Pascal Junghans, Les services de renseignements français, éd. Edmond Dantès, coll. « De l'ombre à la lumière », Paris, 2006 (ISBN 978-2-35372-003-3)
- Hervé Jaubert, Il n'y a plus de secrets dans les services : les révélations d'un officier de la DGSE, éd. Odilon-Media, Paris, 1995, 146 p. (ISBN 2-84213-003-0)
- Perrine Simon-Nahum et Pierre Lacoste, avec Alain-Gilles Minella, Un amiral au secret, avec Alain-Gilles Minella, éd. Flammarion, Paris, 26 septembre 1997, 220 p. (ISBN 2-08-067416-1)
- Alain Mafart, Carnets secrets d'un nageur de combat : du « Rainbow Warrior » aux glaces de l’Arctique, éd. Albin Michel, coll. « Essais Doc. », Paris, avril 1999, 254 p. (ISBN 2-226-10831-9)
- Pierre Marion, Mémoires de l’ombre : Un homme dans les secrets de l’État, éd. Flammarion, Paris, 16 septembre 1999, 300 p. (ISBN 2-08-067692-X)
- Pierre Marion, La Mission impossible : à la tête des services secrets, éd. Calmann-Lévy, Paris, 1991, 259 p. (ISBN 2-7021-1970-0)
- Pierre Martinet, avec Philippe Lobjois, Un agent sort de l’ombre : DGSE, Service action, avec Philippe Lobjois, éd. Privé, Paris, 2005, 385 p. (ISBN 2-35076-020-0)
- Patrick du Morne Vert, Mission oxygène, éd. Filipacchi, Paris, 1987, 434 p. (ISBN 2-85018-457-8)
- Dominique Prieur, avec Jean-Marie Pontaut, Agent secrète, avec Jean-Marie Pontaut, éd. Fayard, coll. « Documents », Paris, 10 mai 1995, 264 p. (ISBN 2-213-59277-2)
- Claude Silberzahn, avec Jean Guisnel, Au cœur du secret : 1 500 jours aux commandes de la DGSE (1989-1993), avec Jean Guisnel, éd. Fayard, coll. « Documents », Paris, 29 mars 1995, 336 p. (ISBN 2-213-59311-6)
- Gérard Desmaretz, Service Action, éd. Chiron (ISBN 978-2-7027-1225-2)
- Sophie Merveilleux du Vignaux, Désinformation et services spéciaux, Rocher, 2007
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