Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie

Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie
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Le 12 septembre 1980, l’Armée turque, avec à sa tête le général Kenan Evren, commet un coup d’État et instaure un régime militaire qui se maintient jusqu’en 1983. Il s'agit du troisième coup d’État de la part de l'armée turque, après ceux de 1960 et 1971[1].

Sommaire

Introduction et contexte

Ce coup d’État fait suite à un contexte économique et sociopolitique très lourd.

Contexte économique

La Turquie connaît à la fin des années 1970 une grave crise économique due en grande partie à la stratégie d’industrialisation par substitution aux importations (ISI) appliquée de 1960 à 1980. Cette politique a mené à un endettement majeur de la république turque qui dépendait des biens d’équipements étrangers. Mais le déficit extérieur ne permet plus d’importer ces biens d’équipements et l’industrie turque ne tourne plus en 1980 qu’à 50 % de ses capacités. Le chômage dépasse les 20% et l’inflation atteint les 100% cette même année pendant que le taux de croissance devient négatif. Sur le plan extérieur, il devient de plus en plus difficile d’emprunter sur le marché mondial et les alliés occidentaux de la Turquie tardent à accorder une assistance financière car ils exigent l’adoption des mesures d’austérité préconisées par le FMI[2].

Contexte politique

La Turquie connaît entre 1970 et 1980 onze gouvernements différents. Ceci peut être imputé au système proportionnel et un paysage politique très fragmenté couplé à une polarisation idéologique accrue entre les partis et où donc il n'est pas envisageable pour les deux partis majeurs (Parti de la Justice à droite et Parti républicain du Peuple à gauche) de former des grandes coalitions ou du moins coopérer[3].

Contexte social et politique

La Turquie est au bord de la guerre civile : les confrontations entre les groupes d’étudiants d’extrême-gauche et d’extrême-droite se multiplient et deviennent de plus en plus violentes. Les syndicats se renforçent considérablement et les grèves sont de plus en plus nombreuses (à titre indicatif : 22 en 1973, 227 en 1980)[4]. Des groupes clandestins de gauche et de droite qui avaient précipité le coup d’État en 1971 ré-émergent et commencent à commettre des actes de violences, du sabotage, des assauts armés, du pillage et des meurtres[5].

Face à ce chaos et à ces actes terroristes, les forces de sécurité, sous-équipées, peu entrainées et qui sont également divisées entre des associations de droite ou de gauche, se trouvent être inaptes à gérer la situation. Les procédures judiciaires sont de plus extrêmement longues[6].

Tous ces éléments pris ensemble démontrent que l’autorité de l’État est sur le déclin puisqu'il se révèle incapable de contrôler ni la crise économique, ni les mouvements sociaux, ni surtout le terrorisme.

La haute hiérarchie militaire percevant l’évolution du pays comme « explosive » décide d’extirper la subversion du corps social et de mettre fin à cette guerre civile dévastatrice par tous les moyens. Le coup d’État est planifié de longue date puisque, le 27 janvier 1980, une lettre d’avertissement est envoyée au gouvernement pour le prévenir que si la situation ne rentrait pas rapidement dans l’ordre, les militaires seraient obligés d’agir[7].

Coup d'Etat

Le 12 septembre 1980, l’armée s’empare du pouvoir en hiérarchie militaire. Le gouvernement est déchu, l’Assemblée nationale dissoute et tous les partis politiques interdits.

Le bilan de trois ans de régime militaire :

  • 650 000 gardes à vues ;
  • plus de 500 condamnations à mort dont 50 exécutées ;
  • 1 683 000 personnes fichées ;
  • 30 000 exilés ;
  • près de 24 000 fondations suspendues, tous les partis politiques dissous, la plupart des grands journaux frappés par la censure (139 tonnes de journaux détruits) ;
  • près de 4 000 enseignants, 50 juges et 9 400 fonctionnaires mis à la retraite forcée.

Ce bilan semble démontrer, mis à part les méthodes sans scrupules employées, qu'au-delà de la lutte contre l'anarchie, la junte essayait en même temps de transformer la société et l'État dans le but de créer une société plus disciplinée et hiérarchisée : cela passait de réglementations plus contraignantes sur l'habillement des fonctionnaires à la refonte profonde de l'enseignement mais surtout par l'adoption de la nouvelle Constitution de 1982[8].

Justifications

C’est par un communiqué du général Kenan Evren, diffusé à la radio et la télévision, que la Turquie prend connaissance de la nouvelle intervention militaire :

« En vertu de la loi du service interne de l’armée qui lui donne la mission de sauvegarder la République turque, les forces armées turques ont pris le pouvoir ce matin à 5 heures pour préserver l’intégrité territoriale et l’unité nationale, enrayer la menace d’une guerre civile fratricide, restaurer l’autorité de l’État ainsi que pour faire disparaître tous les obstacles qui empêchent le bon fonctionnement de la démocratie. Les forces armées turques demandent au pays d’avoir confiance en son armée, sortie de son sein[9]. »

— Kenan Evren

À la fin du communiqué, le chef d’état-major demande également aux membres des forces armées de respecter la hiérarchie militaire, de se comporter comme des patriotes disciplinés et de lutter activement contre l’anarchie, les menées séparatistes, la terreur mais aussi contre les idéaux communistes et fascistes pour défendre les principes d’Atatürk.

La brève justification devant le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe le 12 septembre 1980 précise que les motifs du coup d’État sont : « les graves menaces pesant sur la paix intérieure, la paralysie totale du régime démocratique, la situation qui mettait en danger les droits et les libertés fondamentaux dans le pays »[10].

Motivations

Les motivations du général Evren et de l'Armée ne sont pas antagonistes aux justifications mais des éléments peuvent venir s’ajouter à son discours comme facteur explicatif.

Tout d'abord, le haut commandement craignait que, s’il restait passif dans la situation de 1980, les querelles politiques puissent se propager aussi au sein de l'Armée et effriter le dernier bastion de la République. Il y avait ensuite la crainte de répéter les erreurs du premier coup d'État et de voir des officiers de grade inférieur se rebeller et exécuter le coup à la place du haut commandement comme ce fut le cas en 1960[11].

Certains auteurs ajoutent l'intérêt personnel parmi les motivations car le général Evren se fit élire Président de la République, sous la nouvelle constitution de 1982, mais il ne semble pas que les intérêts personnels au sens strict du terme aient pu jouer un rôle prépondérant dans ses motivations. Ce serait en tout cas une grosse exagération que de penser qu’il ait organisé ce coup d’État seulement pour réaliser ses ambitions[11].

La motivation principale serait donc un manque de confiance dans l’habileté du régime démocratique à contenir le terrorisme. Il fallait un État fort pour faire face à ces problèmes et le manque d’argent couplé à la forte politisation de tout le système a rendu inaptes les forces de sécurité et la bureaucratie civile à travailler de manière adéquate. Ajoutons à cela une multitude de gouvernements instables et deux partis qui même face à une telle guerre civile n’ont pas été capables de coopérer. Tout cela a motivé le coup d’État[12].

Le dernier élément nécessaire au coup d’État était que son action apparaisse légitime au plus large pan possible de la société. Pour cette raison, les auteurs ont attendu le moment où cela semblait inévitable à leurs yeux. Ils souhaitaient que le peuple puisse accepter voire accueillir avec faveur le coup d’État. Le fait que le peuple perçoive l’armée (et qu'elle-même se perçoive ainsi) comme le dernier gardien de l’État a aidé dans cette recherche de légitimité. Ils étaient aussi à l’écoute d’autres acteurs : ainsi la presse, les hommes d’affaires, les syndicats et même certains États étrangers ont soutenu directement ou indirectement le coup d'État ou à la limite n’ont pas contesté la légitimité de l’intervention.

Réactions internationales

Les réactions à chaud des États Occidentaux, en général, à l’exception de quelques pays, vont toutes dans le même sens : ils ne condamnent pas le coup d’État, se déclarent préoccupés par la situation en Turquie mais également qu’ils font confiance dans les autorités militaires sur leurs promesses de rétablir la démocratie. Les États-Unis sont de loin le pays le plus complaisant envers la Turquie et le sont jusqu’à la fin.
Les pays européens s’alignent sur la prise de position américaine mais par la suite, les tensions diplomatiques se font nombreuses, dues notamment au fait que les parlements nationaux et le parlement européen faisaient pressions sur les exécutifs respectifs pour qu’ils adoptent une position plus ferme.

Les États-Unis d'Amérique

Via le porte-parole du Département d'État des États-Unis, John Trattner, les États-Unis ont déclaré qu’il n’y aurait pas d’arrêt de l’aide militaire et financière fournie à la Turquie et qu’ils croyaient la junte militaire dans sa promesse de rétablir la démocratie. Ils ont ajouté entre autres que l’entreprise d’assainissement et de stabilisation était devenue nécessaire en Turquie[13].

Pour comprendre cette prise de position, il faut replacer le coup d’État dans son contexte international et géopolitique : la Turquie en 1980 est de la plus haute importance pour les États-Unis et l’OTAN à cause de la place géographique stratégique qu’elle maintient, surtout après les événements de 1979 : la révolution iranienne et l’invasion soviétique en Afghanistan. La Turquie partage en effet des frontières avec l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’URSS et la Bulgarie. Elle a une situation privilégiée sur la Mer Noire et se trouve à proximité du Golfe Persique.

Avec la fin de la Détente due à l’intervention de l’URSS en Afghanistan et la perte de leur allié en Iran où les États-Unis avaient des bases militaires, la Turquie est la pièce maîtresse dans la stratégie atlantique et américaine : les Américains y ont stocké des centaines de têtes nucléaires, c'est l'endroit d’où l’OTAN surveille toute activité d’armes ou de missiles en URSS mais elle est de plus appelée la « Grande oreille » de l’alliance atlantique de par ses installations d’écoutes. L’importance de la relation américano-turque s’était déjà faite pressentir avec la signature du « Defence and Economic Cooperation Agreement » (DECA) signé en mars 1980 entre la Turquie et les États-Unis. De plus, la Turquie est le troisième, après Israël et l’Égypte, plus grand bénéficiaire de l’assistance militaire américaine[14].

Soutenir la Turquie va donc dans le sens de la logique bipolaire de la Guerre froide, dans la continuité de la doctrine Truman qui soutient militairement et financièrement tout État s’opposant aux pressions soviétiques mais cela va aussi dans le sens de la doctrine Carter proclamée en janvier 1980 qui précise que les États-Unis useraient de la force militaire pour défendre ses intérêts nationaux dans le Golfe Persique. Avoir un allié à proximité de cette région est de toute évidence un atout.

République Fédérale d’Allemagne

Le chancelier Helmut Schmidt déclare que la République fédérale continuera son aide à la Turquie car son peuple en a besoin mais est en droit d’attendre un rétablissement rapide de la situation[15].

France

Un porte-parole du Quai d’Orsay déclare le lundi 13 septembre que la France prend note des garanties données par le régime à propos du retour à la démocratie et ajoute qu'elle souhaitait un rétablissement rapide de la démocratie conformément à son appartenance au Conseil de l’Europe et à l’alliance atlantique ainsi qu’à son association à la Communauté européenne[15].

Suède et Danemark

Ces pays ont été les plus critiques de tous les pays occidentaux car ils sont fermement opposés à toute atteinte à la démocratie. Le Danemark déclare même que les livraisons d’armes à destination de la Turquie seraient suspendues immédiatement[15].

URSS

Dans ses déclarations officielles, l’URSS évite toute critique et encourage même un approfondissement de la coopération économique entre les deux pays. Mais une « autre voix » communiste est bien plus critique envers le régime turc à travers une station radio de l’Allemagne de l’Est, « Bizim radio », que le Parti Communiste Turc en exil utilise comme moyen de propagande[15].

OTAN

Un envoyé spécial, M. Van der Stoel, de l’Assemblée Nord Atlantique est envoyé durant le courant du mois d’octobre en Turquie afin d'évaluer la situation. Aucune déclaration du Secrétariat de l’OTAN n’est faite juste après le coup d'Etat[16].

Les organes européens

Ces quatre instances européennes (dont les trois premières font partie de la Communauté Européenne) ont des avis divergents. Pour être plus précis, les deux premiers organismes font des déclarations plus complaisantes envers la Turquie car ils ont plus de pouvoir en politique extérieure ; c’est notamment le cas pour la déclaration commune des ministres des affaires étrangères. En ce qui concerne la Commission Européenne, cela est plus dû aux relations commerciales et au processus d’intégration de la Turquie au sein de la CE. Les deux Assemblées européennes se montrent beaucoup plus critiques envers la Turquie et brandissent la menace de l’exclusion de la Turquie (Conseil de l’Europe) et l’arrêt du processus d’intégration (Parlement Européen).

La Commission européenne

La Commission européenne déclare le 12 septembre 1980 qu’elle suit avec la plus grande préoccupation l’évolution de la situation et exprime le ferme espoir que les droits de l’homme soient respectés et les institutions démocratiques rapidement restaurées[17].

Les ministres des Affaires étrangères des Neuf

Dans le cadre d’une réunion concernant la coopération politique en date du 15 septembre 1980, ils font une déclaration commune concernant la situation en Turquie dans laquelle ils déclarent avoir pris connaissance avec préoccupation de l’évolution de la situation dans ce pays et qu’ils prennent note des assurances données par les autorités militaires. En réponse à la résolution du Parlement Européen datée du 18 septembre, ils ajoutent qu’ils n’interrompent pas le programme d’aide financière et de coopération économique avec la Turquie compte tenu des assurances données par l’autorité turque sur le rétablissement des institutions démocratiques et le respect des droits de l’homme[17].

Le Parlement européen

À l’issue d’un débat sur les évènements en Turquie, le Parlement européen vote le 18 septembre une résolution dans laquelle elle se dit préoccupée par l’avènement d’un pouvoir militaire et demande une série d’engagements de la part du gouvernement turc sur le respect et le rétablissement des droits de l’homme et des institutions démocratiques en ajoutant que la situation la place en contradiction avec sa demande d’intégration à la CEE et sa place au sein du Conseil de l’Europe et enfin en en appelant aux ministres des affaires étrangères des Neuf pour remettre des rapports sur la situation de la Turquie aux commissions compétentes du Parlement et aussi à ce qu’ils en débattent en bonne et due forme[17].

Le Conseil de l’Europe

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe adopte le 1er octobre 1980 la Recommandation 904 dans laquelle elle se dit préoccupée par l’intervention militaire en Turquie et de ses conséquences sur les droits de l’homme et la démocratie. Elle rappelle entre autres l’incompatibilité du régime non démocratique de la Turquie avec son maintien au sein du Conseil et en appelle au gouvernement turc pour qu’il respecte la Convention européenne des droits de l’Homme, qu’il libère les hommes politiques et rétablisse la démocratie. Et enfin elle en appelle au Comité des Ministres pour surveiller l’évolution de la situation et lui rappelle que le Comité est tenu d’agir si la Turquie ne rétablit pas les institutions démocratiques, en d’autres termes qu’elle sera obligée de l’exclure du Conseil de l’Europe[18].

Références

  1. Clément Marceau, "Dans le jeu des Grands", dans Le Monde, 13 sept. 1980
  2. ÜNSALDI, Levent, Le militaire et la politique en Turquie, Paris, L'Harmattan, 2005, pp. 105-106
  3. GIL, Ata, "La Turquie à marche forcée", dans Le Monde Diplomatique, n°323, fév. 1981
  4. ÜNSALDI, Levent, Le militaire et la politique en Turquie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 107
  5. DEMIREL, Tanel, "The Turkish military's decision to intervene – 12 September 1980" dans CARKOGLU, Ali, et al., The Politics of Modern Turkey, vol. 2, London, Routledge, Critical Issues in modern politics, 2008
  6. DEMIREL, Tanel, op. cit., p.335
  7. ÜNSALDI, Levent, op. cit., p.108
  8. ÜNSALDI, Levent, op. cit., p.111
  9. ÜNSALDI, Levent, op. cit., p.109
  10. Conseil de l’Europe, Annuaire de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, 1980, vol.23, p.15
  11. a et b DEMIREL, Tanel, op. cit., p.337
  12. DEMIREL, Tanel, op. cit., pp. 338-341
  13. Department of State, Department of State Bulletin, November 1980, vol. 80, N° 2044, p.50
  14. HALE, William M., Turkish Foreign Policy, 1774-2000, London, Frank Cass Publishers, 2000, p.165
  15. a, b, c et d “La Turquie après le coup d’État militaire”, Le Monde, 14-15 sept. 1980
  16. MACKENZIE, Kenneth, « Turkey Under The Generals », dans Conflict Studies, N°126, January 1981, pp. 4-5
  17. a, b et c Commission européenne, Bulletin des Communautés européennes, Bruxelles, 1980, N°9, p.56
  18. Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Recommandation 904, Strasbourg, 1er Octobre 1980, 18ème séance, sur (en) assembly.coe.int

Voir aussi

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