- Champlain (Québec)
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Champlain Administration Pays Canada Province Québec Région Mauricie Comté ou équivalent Les Chenaux Statut municipal Municipalité[1] Constitution 11 décembre 1982 Maire
Mandat en coursJean-Robert Barnes
2009 - 2013Démographie Population 1 583 hab. (2006) Densité 27 hab./km2 Gentilé Champlainois, Champlainoise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 58,59 km2 Code géographique 24 37220 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Champlain est une municipalité du Québec située dans la municipalité régionale de comté des Chenaux et la région administrative de la Mauricie. Champlain fait aussi partie de la région métropolitaine de Trois-Rivières.
Champlain fait partie de l'Association des plus beaux villages du Québec.
Sommaire
Toponymie
En 1632, Samuel de Champlain, fondateur de la Nouvelle-France, donna son propre nom à la rivière Champlain[2]. Le nom Champlain a ensuite été donné à la seigneurie par le seigneur Étienne Pézard de la Touche, puis à la paroisse, au comté provincial (1829), à la municipalité (1845) et au comté fédéral (1867).
L’acte de concession de la seigneurie, le 8 avril 1664, ne donne pas de nom à la seigneurie concédée à Étienne Pézard de la Touche. L’acte mentionne seulement que la quantité de terre concédée s’étend « depuis la rivière Champlain en montant sur le dit fleuve vers lesdites Trois-Rivières ». Dès 1668, les actes relatifs aux habitants de Champlain mentionnent qu’ils habitent à « La Touche-Champlain » ou simplement à « Champlain » dès 1669[3]. En 1684, le lieu est déjà bien connu sous le nom de Champlain puisque Mgr de Laval, en donnant enfin les titres officiels de la paroisse vingt ans après sa fondation, écrit : « le lieu communément appelé Champlain »[4]. Quant au seigneur, il se faisait appeler La Touche-Champlain déjà en 1680 ou Pézard-Champlain déjà en 1693 ou Pézard-Latouche-Champlain déjà en 1702[5].
La Commission de toponymie du Québec rapporte avoir relevé une « version populaire » voulant que Samuel de Champlain ait donné son nom parce que, « émerveillé par la beauté des lieux, [il] se serait écrié : “Quel beau champ plein!”, du latin campus planus, champ plat. »[6] Quoique sympathique, cette version n’est confirmée par aucune source écrite de ce temps…
Géographie
Histoire
Le territoire actuel de la municipalité de Champlain s’étend sur le fief Marsolet et le fief de l’Arbre-à-la-Croix, tous deux concédés le 5 avril 1644, ainsi que sur la seigneurie de Champlain, concédée le 8 août 1664.
Les premiers occupants de Champlain[7] s’installent en 1664 ou 1665. Il y a bien eu une première tentative sur une terre concédée le 16 août 1643, mais l’éloignement et la menace iroquoise en découragèrent les initiateurs. En 1664 ou 1665, les premiers s’établissent d’abord du côté de la seigneurie de Champlain. L’année suivante (1666) commenceront les concessions sur le fief Hertel et en 1667 sur le fief Marsolet[8]. Quelques unes des premières familles viennent de Trois-Rivières, c’est le cas de celles d’Antoine Desrosiers, François Chorel et Pierre Dandonneau[9].
- 5 avril 1644 : Concession du fief Marsolet et du fief de l’Arbre-à-la-Croix
- 8 août 1664 : Concession de la seigneurie de Champlain. Cette date est considérée comme étant la fondation de la localité de Champlain, la huitième plus ancienne localité de la Nouvelle-France.
- 1664 : Construction du fort La Touche-Champlain.
- Années 1830-1850 : Apparition du village actuel au centre de la localité. En 1860, il y a 20 emplacements dans le village. En 1933, il y en avait 150.
- 1855 : Constitution de la municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain lors du premier découpage municipal du Québec.
- 1879 : Construction de l'église actuelle
- 1882 : Construction du couvent actuel
- 1886 : Les rues Sainte-Anne et Saint-Joseph sont légalisées par le conseil municipal.
- 1917 : La municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain se détache de La Visitation-de-Champlain.
- 11 décembre 1982 : Fusion de La Visitation-de-Champlain et de Champlain pour créer la municipalité de Champlain.
- 10 septembre 1984 : Le pape Jean-Paul II passe en train sur le territoire de la municipalité de Champlain, en route de Québec vers Trois-Rivières.
- 7 avril 1986 : Le conseil municipal adopte une résolution officialisant le gentilé Champlainois-Champlainoise pour désigner les habitants de Champlain.
- 13 octobre 2004 : Découverte d'un premier astéroïde à partir de l'Observatoire astronomique de Champlain. Il porte le numéro 157329 et a été nommé provisoirement 2004 TM16.
- 24 novembre 2006 : Découverte d'un second astéroïde à partir de l'Observatoire astronomique de Champlain. Il porte le numéro 161815 et le nom temporaire de 2006 WK30.
À l'origine, la municipalité faisait partie du comté de Champlain, puis en 1982, elle est incorporée à la municipalité régionale de comté (MRC) de Francheville. Cette MRC est abolie en 2002 et Champlain se joint à la MRC des Chenaux.
Population
Évolution démographique 1681 1683 1760 1765 1851 1861 1871 1881 1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971 2006 294[10] 285[11] 216[12] 228[13] 1923[14] 2177 1601 1668 1523 1539 1600 1517[15] 1493 1460 1401 1516 1510 1583 Administration
Liste des maires de paroisse de Champlain (1855-1917)[16] Période Identité Étiquette Qualité 1855 1858 François-Xavier Grandmont — 1858 1860 Adolphe Constantin — 1860 1860 Louis Carignan — 1860 1862 J.-G. Lamothe — 1862 1872 Godfroi Beaudoin — 1872 1876 François-Xavier Sauvageau — 1876 1878 François-Xavier Grandmont — 1878 1888 Joseph Massicotte — 1888 1890 Z. Bailly — 1890 1892 Louis H. Laganière — 1892 1894 Joseph Trefflé Leblanc — 1894 1895 Télesphore Pépin — 1895 1896 Joseph Lacroix — 1896 1897 Louis Langevin — 1897 1898 Hercule Arcand — 1898 1899 Louis Langevin — 1899 1900 Louis J. Marchand — 1900 1901 Henri Marchand — Médecin 1901 1903 David H. Laganière — 1903 1906 Joseph Trefflé Leblanc — 1906 1908 Dosithée Chartier — 1908 1912 Norbert Arcand — 1912 1913 Joseph Labissonnière — 1913 1917 Elzéar Grandmont — Liste des maires de la municipalité de paroisse de Champlain (1917-1982)[17] Période Identité Étiquette Qualité 1917 1922 J.-A. Labissonnière — 1922 1926 Joseph Rivard — 1927 1929 Ludger Laganière — 1929 1937 Joseph Massicotte — 1937 1947 Joseph-Henri Marchand — 1947 1951 Nivard Sauvageau — 1951 1958 Armand Grandmont — 1958 1963 Jérôme Laganière — 1963 1964 J.-B. Leblanc — 1965 1977 Gilles LeBlanc — 1977 1982 Marcel P. Marchand — Enseignant Liste des maires de la municipalité de village de Champlain (1917-1982)[18] Période Identité Étiquette Qualité 1917 1923 Jean-Gilles Leblanc — 1923 1925 J.-Arthur Brunelle — 1925 1931 Pierre Germain — 1931 1959 J.-Alphonse Chartier — 1959 1960 Armand Grandmont — 1961 1963 Albert Tessier — 1963 1979 Armand Grandmont — 1979 1982 Marcel Bourbeau — Liste des maires de la municipalité de Champlain (depuis 1982)[19] Période Identité Étiquette Qualité 1982 1985 Marcel P. Marchand[20] — Enseignant 1985 1988 François Brunelle — 1988 1992 Marcel P. Marchand — Enseignant 1992 2000 René Laganière — 2000 2009 Marcel P. Marchand — Retraité 2009 En cours Jean-Robert Barnes — Retraité Attraits et monuments
- L'église Notre-Dame-de-la-Visitation est classée monument historique. Les fresques qui la décorent sont l'œuvre de François-Édouard Meloche, des tableaux de Noël Nicolas Coypel et du Frère Luc y sont exposés en permanence et plusieurs objets du patrimoine datant des 17e et 18e siècles y sont montrés. Elle est la quatrième église de la paroisse, après celle construite en 1672, l'autre en 1699 et la troisième en 1808. De 1665 à 1672, le culte était célébré dans la chapelle du fort. L'église est ouverte aux visiteurs.
- Le presbytère a été construit en 1904 par les entrepreneurs Giroux, Héroux, Bellemare et Morissette. C'est le cinquième presbytère de la paroisse après celui construit avant 1683, l'autre vers 1720, le troisième en 1806 et le quatrième en 1824. Le presbytère est ouvert aux visiteurs : de mai à octobre, le Comité culturel de Champlain y anime des expositions d'art figuratif et non-figuratif.
- Érigée vers 1830 par le capitaine Louis-Léonard Dubord, la maison Chartier est un ancien relais de poste du Chemin du Roy. Elle est une propriété privée et n'est pas ouverte aux visiteurs.
- Deux maisons sont surmontées d'une « tour des veuves ». Ce n’était pas des veuves au sens propre du fait de la mort de leur mari, mais plutôt au sens figuré du fait de l’absence prolongée de leurs maris partis sur les bateaux. Du haut de ces tours, elles pouvaient mieux voir passer les bateaux de leurs maris.
- Plaque commémorative à la mémoire de Samuel de Champlain, à l'intérieur de l'église.
- Plaque commémorative des ancêtres Juneau, installée sur la terre ancestrales des Juneau.
- Plaque commémorative des ancêtres Durand, apposée en 1990 sur l’église de Champlain, face au cimetière.
- Plaque commémorative des ancêtres Desrosiers-Désilets, dévoilée en 1991 à la halte routière.
- Plaque commémorative des ancêtres Tétreau, apposée sur l’église de Champlain, face au cimetière.
- Plaques Marguerite Bourgeois, Mgr de Laval et Père Frédéric, toutes trois à l'intérieur de l'église, à l'arrière.
- Plaques Jean-Paul II et Sœurs du Bon-Pasteur, dévoilées en 1984, à l'occasion du 300e anniversaire de l’érection canonique de Champlain. La plaque sur Jean-Paul II est en façade de l'église, et celle des Sœurs du Bon-Pasteur est à l'arrière de l'église.
- Monument du Sacré-Coeur, situé en face de l'église, érigé en 1917. La base est constituée de pierres coquilleuses et fossilisées, provenant de la mer et apportées par les marins de Champlain.
- Monument du tricentenaire, situé en face du presbytère, érigé à la « gloire des ancêtres » en 1979 lors des fêtes du tricentenaire de la localité. Fondée en 1664, Champlain avait alors 315 ans.
- Monument de Notre-Dame-du-Cap, ou grotte de la Vierge, érigé en 1982 avec des pierres provenant du solage de l'ancienne salle paroissiale qui se trouvait à cet endroit et qui fut démolie en 1981.
- Monument du Jubilé de l’an 2000, érigé en 2000 dans le cimetière.
Tourisme
Lieu de villégiature, la municipalité de Champlain offre un coup d’œil impressionnant sur le fleuve à partir de la halte routière, du quai et du Parc de la Fabrique. Champlain est située sur le Chemin du Roy, qui relie Québec à Montréal (route 138), route touristique reconnue par Tourisme Québec. L'ancien relais de poste du Chemin du Roy, la maison Chartier, s'y trouve toujours. Champlain présente deux façons de voir le ciel, avec son église patrimoniale et son observatoire astronomique. À Champlain, se trouvent aussi une galerie d'art au presbytère, un café-boutique, des artistes, des kiosques de fruits et légumes, des comptoirs d’alimentation fine, une auberge, deux gîtes, un camping, un restaurant et un casse-croûte.
Les premiers efforts pour développer le tourisme à Champlain ont été faits par la Société historique de Champlain avec la conception d'un circuit patrimonial en 1982 et l'installation de trois panneaux d'interprétation en 1983. Puis en 1986, à l'époque de l'ouverture de l'autoroute 40 avec la diminution conséquente du transport sur la route 138, furent créés le Comité d'initiatives touristiques du Chemin du Roy, qui réunissait les municipalités de Sainte-Marthe-du-Cap (aujourd'hui le secteur Est de la ville de Trois-Rivières), Champlain, Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade, ainsi que des comités locaux dans chacune de ces quatre municipalités. Ces corporations ont été dissoutes en 1991. Un nouveau Comité touristique de Champlain a été en activités de 2000 à 2002, relancé en 2003. En 2005 fut créée la Corporation touristique de Champlain.
Événements
- En février de chaque année : le Carnaval de Champlain
- En février de chaque année : le Boucan, rendez-vous des motoneiges
- Le 24 juin : Fête de la Saint-Jean-Baptiste
- En août de chaque année : les Fêtes champlainoises et le rendez-vous artistique Phares sur Champlain
Jumelage et coopération
Champlain est jumelée avec :
Hiers-Brouage (France), depuis le 1er juin 1973[21]. Brouage est la patrie de Samuel de Champlain. L’un des instigateurs du jumelage, le Père Maxime Le Grelle, s.j., décédé en 1984, est l’auteur de Brouage-Québec, foi des pionniers.
Climat
Normales climatiques à Champlain de 1971 à 2000 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Température minimale moyenne (°C) -15,6 -14,4 -9 -2,1 3,2 8,5 12,4 11,7 7,2 1,9 -3,2 -10,5 Température moyenne (°C) -11,4 -10,3 -4,8 1,4 7,4 13 16,5 15,6 11,1 5,4 -0,2 -7,1 Température maximale moyenne (°C) -7,2 -6,1 -0,7 4,8 11,6 17,5 20,6 19,4 15 8,8 2,7 -3,6 Précipitations (mm) 56,9 45,3 64 56,6 59,6 69,8 79,8 81,3 62,9 72,4 62,4 85,3 Record de froid (°C) -31,1 -30 -25 -18 -8,3 -0,6 4 3,5 -2,2 -9,5 -20,5 -27,2 Record de chaleur (°C) 12 15,6 18,9 29 29,5 33,3 34 32,8 31,7 27,2 21,7 21,1 Source : Environnement Canada[22]Personnalités liées à la municipalité
- Éric J. Allen, astronome trifluvien, professeur d'astrophysique au département de Physique du Cégep de Trois-Rivières, astrophotographe, directeur de l'observatoire astronomique de Champlain d'où il a découvert deux astéroïdes : le premier le 13 octobre 2004 porte le numéro 157329 et a été nommé provisoirement 2004 TM16; le second le 24 novembre 2006 porte le numéro 161815 et le nom temporaire de 2006 WK30.
- Mario Bonenfant, cinéaste et metteur en scène, finaliste en 1982 du concours de Radio-Canada « La course autour du monde »[23]. Né à Champlain en 1960, il habite Montréal depuis ses études en cinéma à l'Université Concordia. Depuis 2007, il organise l'événement « Érablière urbaine » à Ville Saint-Laurent. Il fut candidat du Parti vert du Québec aux élections de 2008 dans la circonscription Mont-Royal à Montréal, où il a recueilli 4,6% des votes.
- Gaétan Boucher, Jeux olympiques de Sarajevo.
- Sainte Marguerite Bourgeoys, venue à Champlain en 1676 y établir ses sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, chargées de l’éducation.
- Paule Brunelle, directrice exécutive, femme d'affaires, députée du Bloc Québécois à la Chambre des Communes, représentant la circonscription de Trois-Rivières, élue en 2004 et réélue en 2006 et en 2008. Née à Trois-Rivières en 1953, elle habite à Champlain où son père a été maire de Champlain de 1985 à 1988.
- Gédéon de Catalogne (1662-1729), arpenteur, cartographe et officier français. Il est l'auteur de cartes de seigneuries et divers autres documents. En 1696, il devint l'unique seigneur du fief des Prairies Marsolet, qui forme aujourd'hui la partie ouest de l'actuel territoire de la municipalité de Champlain. Le 11 août 1690 à Montréal, il se maria avec Marie-Anne Lemire, co-héritière du fief des Prairies Marsolet. Ils eurent 13 enfants entre 1691 et 1712, tous nés à Montréal. Le 20 février 1733, c'est sa veuve qui présenta l'aveu et dénombrement du fief des Prairies Marsolet, où elle déclare détenir une terre réservée en bois debout qui n'est pas exploitée et sur laquelle il n'y a aucune maison ni autres bâtiments. Il y a 13 autres concessions sur ce fief, qui appartiennent à 11 censitaires. Quatre d'entre eux y ont une maison. Ces concessions totalisent 1584 arpents de superficie dont seulement 101 sont exploités[24].
- Samuel de Champlain, considéré comme le Père de la Nouvelle-France. C'est lui qui donne son propre nom à la rivière Champlain en 1632. Samuel de Champlain connaissait bien le territoire puisqu’il a exploré et cartographié la vallée du Saint-Laurent. Aussitôt qu’en 1603, cinq ans avant la fondation de Québec, il partait de Tadoussac le 18 juin, remontait le Saint-Laurent jusqu’aux rapides de Lachine qu’il atteignit le 3 juillet, puis redescendait vers Tadoussac où il arriva le 11 juillet. Ces deux fois, il passa devant Champlain. Il repasse encore en juin-juillet 1609, en mai-juin 1610, en mai-juin 1611, à l’été 1613, en 1614, en 1616, en juillet 1618 et en juillet 1626. Champlain a fait 12 séjours en Nouvelle-France de 1603 jusqu’à sa mort en 1635. On peut imaginer facilement que ses remontées du fleuve furent plus nombreuses. À son dixième voyage (1620-1624), il avait amené avec lui son épouse Hélène Boullé. A-t-elle vu la rivière Champlain? En 1632, lorsqu’il donne son nom à la rivière Champlain, il baptise donc une rivière qu’il connaissait bien.
- Mgr François de Montmorency-Laval, premier évêque de la Nouvelle-France. Il a autorisé l'établissement d'une mission ici à Champlain en 1664 ou 1665. Il est venu faire deux visites pastorales à Champlain en 1669 et 1681. Il a signé le décret d'érection canonique en 1684.
- Madeleine de Verchères (1678-1747), l'une des héroïnes de la Nouvelle-France, seigneuresse de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Elle était la marraine de Léon Pézard de la Touche, né et baptisé le 15 mars 1723 à Champlain, co-seigneur de Champlain.
- Charles-Eugène Dubord (1856-1917), marchand, industriel, agriculteur, politicien, né à Champlain. Il fut conseiller législatif de La Salle de 1907 à 1917, et président de la compagnie de chemins de fer Québec-Île d'Orléans.
- Olivine Dubord, dite Sœur Marie-du-Précieux-Sang, née à Champlain. Elle est co-fondatrice en 1887 de la congrégation des Dominicaines de l’Enfant-Jésus, connues depuis 1967 sous le nom de Dominicaines de la Trinité.
- Frédérick Durand, écrivain, musicien et journaliste. Il a habité à Champlain de sa naissance en 1973 jusqu'à 1995. Son premier roman, L’ombre du sorcier, a été publié aux éditions Pierre Tisseyre en 1997.
- Gérald Godin (1938-1994), poète, journaliste, éditeur, député du Parti Québécois à l'Assemblée nationale, représentant la circonscription de Mercier de 1976 à 1994, ministre des Communautés culturelle et de l'Immigraton de 1981 à 1985. Né à Trois-Rivières où il a grandi. La famille Godin avait leur maison d'été à Champlain à partir des années 1950 jusqu'à la mort de sa mère dans les années 1990. Il a été l'amoureux de Pauline Julien pendant plus de 30 ans[25]. Gérald Godin et Pauline Julien venaient à la maison d'été à Champlain.
- Bienheureux Père Frédéric Jansoone (1838-1916), venu à Champlain en 1888, 1892, 1893, 1894 et 1895[26].
- Pauline Julien (1928-1998), chanteuse, militante, féministe et comédienne. Née à Trois-Rivières, elle a été l'amoureuse de Gérald Godin pendant plus de 30 ans[25] et venait avec lui à la maison d'été des Godin à Champlain.
- Yves Laberge, cinéaste, sociologue, historien du cinéma, auteur, récipiendaire en 1981 du Prix de l’Union des artistes, le deuxième Prix de la Compétition nationale et la Sélection pour le Festival de Cannes, pour son film « Tous les garçons ». Son film a été présenté à Cannes en mai 1981[27]. Né à Québec. Il a enseigné, à titre de professeur invité, à l'Université d'Ottawa, à l'Université de Provence, en France, et à l'Université d'Islande. Depuis le milieu des années 1990, il a travaillé en tant que consultant auprès de différents musées et de l'UNESCO. Il est actuellement chercheur associé à l'Institut québécois des hautes études internationales, conseiller depuis 1994 auprès du Musée national des beaux-arts du Québec et directeur des collections L'espace public et Cinéma et société pour les Presses de l'Université Laval.
- Père Rodrigue LaRue, franciscain, né à Champlain où il vécut jusqu’à ses études au séminaire. Docteur en lettres, il a reçu l’Insigne du grand officier de l’Ordre national du Québec en 1997, et en 1999, la Médaille du rayonnement culturel de l’Association dela Renaissance française sous le haut patronage des Affaires étrangères et de la Défense et de l’Éducation nationale de la République française. Il est décédé en 2000.
- Jean-Marc LeBlanc, violoniste, né à Champlain. Il est premier violon à l'Orchestre symphonique de Montréal.
- Henry McCarty (1859-1881), mieux connu sous le nom de « Billy the Kid ». Son ascendance maternelle remontrait jusqu’à Marie-Christine Trottier, née à Champlain en 1675, fille d’Antoine Trottier et de Catherine Lefebvre[28].
- Jean Marchand (1918-1988), syndicaliste et homme politique né à Champlain. Il est l'un des trois membres de l'équipe connue en 1965 sous le nom de Trois colombes avec Pierre Elliott Trudeau et Gérard Pelletier.
- Capitaine Robert Marchand, navigateur né à Champlain. Il a été le pilote du navire Ernest-Lapointe de 1940 à 1967. Ce navire est conservé depuis 1994 au Parc d’interprétation de la mer, du Musée maritime Bernier à l’Islet-sur-Mer. La cabine du capitaine a pu être reconstituée en 1994 grâce à divers objets qui lui ont appartenu et que ses descendants ont légué au musée[29].
- Gaston Petit, pseudonymes Fuji, Cœur de bamboo et Peti. Né à Shawinigan en 1930, il est prêtre dominicain depuis 1959, résident du Japon depuis 1961, artiste peintre et sculpteur depuis 1962, et estivant de Champlain depuis 1991. Une salle porte son nom au Musée Pierre-Boucher à Trois-Rivières[30].
- Ginette Reno, chanteuse et actrice. Née à Montréal en 1946. Les 17-18-19 avril 2009, elle a participé à l'émission La Petite Séduction, tournée à Champlain, animée par l'humoriste Dany Turcotte, et diffusée à la Télévision de Radio-Canada. La dernière journée du tournage, le 19 avril, elle fut reçue Grande Champlainoise par le Conseil municipal de Champlain.
- Claude St-Cyr, photographe[31]
Centenaires
- Dora Marchand Turcotte, décédée à 103 ans en 1994. Elle en serait la première.
- Françoise Turcotte, née à Champlain le 5 mars 1897, décédée à 103 ans en avril 2000[32].
- Annette Marchand-Leblanc, née le 29 juin 1898, 100 ans en 1998
- Dora Chorel-Vaillancourt, décédée à Champlain en mars 2009 à 107 ans. Née à Champlain le 27 septembre 1901, elle a épousé Richard Vaillancourt avec qui elle a eu cinq enfants : Lucille, Rita, Léo, Roland (décédé) et Céline. Elle a passé quasi toute sa vie à Champlain et quelque temps en Abitibi[33]. La probabilité que Madame Vaillancourt atteigne l'âge de 107 ans était assez mince : il est né à peu près 30 000 femmes au Québec en 1901, et Madame Vaillancourt est l’une de la vingtaine de femmes de sa génération qui aura atteint un tel âge. Vingt sur 30 000, c’est une femme sur 1500. Par comparaison, ceux qui naissent aujourd’hui auront beaucoup plus de chances : c’est peut-être un enfant sur 35 qui sera centenaire plus tard.
Municipalités limitrophes
Notes et références
- Champlain », Répertoire des municipalités sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire date= Gouvernement du Québec, «
- Toponymie : Champlain
- Selon les intitulés des actes dans la banque Parchemin.
- Eddy Hamelin. La paroisse de Champlain, Trois-Rivières, Bien Public, 1933, p. 16
- http://hometown.aol.com/ghislmf/canada/pezard/index.html (consulté le 7 février 2004). Selon les actes de baptêmes, mariages et sépultures relevés par l’équipe du Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l’Université de Montréal. Les officiants écrivent Pesard, mais à Cour-Cheverny, lieu d’origine du seigneur, le nom s’écrit Pézard : voir Ghislaine Le Mauff, Daniel Guérin et Alan Larson, « Étienne Pézard de la Touche, de Champlain », Pionniers originaires du Loir-et-Cher établis au Canada, [en ligne], Cercle Généalogique de Loir-et-Cher,
- Banque Topos et Dictionnaire des noms et lieux du Québec. Dans l’Histoire de Champlain, tome 1, p. 24, l’auteur écrit : « Dérivé de Campus planus, champ plat, [le nom] convient admirablement à la localité. » Il n’y est pas dit que ce soit Champlain lui-même qui se soit écrié « Quel beau champ plein ».
- Sur les premières terres du côté de la seigneurie de Champlain, voir le livre de Jean-Pierre Chartier, La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009.
- Si on en croit Marcel Trudel, Le terrier du Saint-Laurent en 1674, Tome 1, Montréal, Méridien, 1998, pp. 381-402.
- Archange Godbout, Les pionniers de la région trifluvienne, Trois-Rivières, Bien Public, 1934, p. 7.
- Histoire de Champlain, tome 1, Trois-Rivières, Bien Public, 1915, page 160. La seigneurie de Champlain compte 253 personnes, le fief Hertel 25 et les Prairies Marsolet 16.
- H. Têtu et C.O. Gagnon. « Plan général de l'état présent des missions du Canada fait en l’année 1683 », Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec, vol. 1, Québec, Imprimerie générale A. Côté et cie, 1887, pages 122-124. Le fief Hertel n'est pas mentionné.
- Rapport de l'Archiviste de la province de Québec, 1946-1947, pages 5-53 et Rapport sur les archives du Canada, 1918, app. B, pages 158-189
- Rapport de l’archiviste de la province de Québec, 1936-1937, pages 1-121
- Les données de 1851 à 1971 sont tirées de Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie, Dossier statistique : 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Université du Québec à Trois-Rivières, 1981, cahier no 3.
- Pour chacune des années 1921 à 1981, le chiffre rapporté ici est l'addition de la population de la municipalité de paroisse et de la municipalité de village.
- Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, décembre 1980 (réimpr. Volume 1, numéro 1) (ISBN aucun).
Liste des maires, p. 3
- Laberge-Marchand, Micheline et al., Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, 247 p. (ISBN aucun).
Liste des maires, p. 76
- Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, décembre 1980 (réimpr. Volume 1, numéro 1) (ISBN aucun).
Liste des maires, p. 4
- Compilation d'après Le Postillon, 1982-2010.
- Candidat du parti progressiste-conservateur du comté de Champlain aux élections fédérales de 1983.
- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, page 190.
- Moyennes 1971-2000 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Cap-de-la-Madeleine (un secteur de Trois-Rivières), située à 12 km à l'ouest de Champlain, Environnement Canada. Consulté le 4 février 2010
- Liste des films produits : Voir Le Postillon, vol. vol. 3, no 2, avril 1983, p. 13.
- Jacques Mathieu et Alain Laberge (dir.), L'occupation des terres dans la vallée du Saint-Laurent, Les aveux et dénombrements 1723-1745, Québec, Septentrion, 1991, pages 191-192.
- Pauline Julien et Gérald Godin, la renarde et le mal peigne. Voir aussi Guy Godin (frère de Gérald), « Gérald Godin, le député-poète », dans Denis Chartrand et René Beaudoin (dir.), Rencontrer Trois-Rivières, Trois-Rivières, Éditions Le Sabord, 2009, pages 222-226.
- Denis Clément, « Champlain et Frédéric », Le Postillon, vol. 8, no 3, septembre 1988, page 5. Lors de la béatification du Père Frédéric, le 25 septembre 1988, une délégation de Champlain s’était rendu à Rome pour assister à la cérémonie. Voir Le Postillon, vol. 9, no 1, décembre 1988, page 1.
- « Yves Laberge et le cinéma », Le Postillon, Vol. 1 no 3, septembre 1981, page 11.
- Éric Veillette, Dernier pardon pour Billy the Kid, 2000. Voir Le Postillon, vol. 20, no 3, septembre 2000, page 6.
- Le Postillon, vol. 15, no 1, décembre 1994, page 14-15.
- Voir sa biographie dans Le Postillon, Vol. 12, no 1, décembre 1992. Guy Robert présente sa carrière et son œuvre dans un livre paru aux éditions Sciences et Culture (176 pages, 600 illustrations).
- Biographie dans Le Postillon, vol. 3, no 3, septembre 1983, page 5.
- Voir sa biographie dans Le Postillon, vol. 17, no 2, avril 1997, page 2.
- Voir sa biographie dans Le Postillon, vol. 21, no 1, décembre 2000, page 11 (première partie), vol. 21, no 2, avril 2001, pages 9-10 (deuxième partie), vol. 21, no 3, pages 17-18 (troisième partie). Un DVD a été produit sur Madame Vaillancourt l'année précédent son décès : Philippe Barnes et Jocelyne Duchesne. 106 ans d’histoire, Portrait de Dora Vaillancourt, Champlain, Productions Lab Introspection, 2008, DVD, 15 minutes.
Bibliographie
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- CHARTIER, Jean-Pierre. La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009
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- CÔTÉ, Josette (superv.). Répertoire des sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 246 pages.
- CÔTÉ, Josette (superv.). Répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1986-2001, Champlain, Comité de conservation et de mise en valeur de l’église de Champlain, 2002, 85 pages.
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- DURAND, Claude. Les tableaux anciens de l'église Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain, Champlain, chez l'auteur, 1996, 87 pages.
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- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. Le Postillon de Champlain, 3 numéros par année, 1578 pages depuis 1981.
- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. Collections « Au temps de nos mères » et « Au temps de nos pères ». 16 numéros, 620 pages depuis 1993.
- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, 247 pages.
- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. Tes champs et tes voiliers, disque du tricentenaire, 1979.
- SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE CHAMPLAIN. La tablée du Chemin du Roy, Champlain, 1988, 194 pages.
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