- 5e regiment de cuirassiers a pied
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5e régiment de cuirassiers
5e Régiment de Cuirassiers
Insigne régimentaire du 5e régiment de cuirassiers.Période 1653 – 1992 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment de Cuirassiers Rôle Cavalerie Fait partie de 2e division légère de cavalerie
1re Division blindée
5e Division BlindéeGarnison Kaiserslautern Ancienne dénomination "le Royal Pologne" Devise Nec pluribus impar
(« Au-dessus de tous »)Inscriptions sur l’emblème Rivoli 1797
Austerlitz 1805
Wagram 1809
La Moskova 1812
L'Yser 1914
L'Avre 1918
L'Aisne 1918
Indochine 1946-1954Anniversaire Saint Georges Guerres guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'IndochineFourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
puis de la Croix de Guerre des T.O.E.Décorations Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes
Croix de Guerre 1939-1945 avec une palme
Croix de Guerre des T.O.E. avec deux palmesmodifier Le 5e régiment de cuirassiers (ou 5e RC) est une unité de cavalerie, puis de l’arme blindée-cavalerie de l’armée française.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1653 : De Nogent;
- 1956 : De Vaubrun;
- 1658 : De Nogent;
- 1672 : De Saint-Ruth;
- 1674 : De Saint-Germain;
- 1692 : De Gournay;
- 1694 : de Cossé-Brissac
- 1704 : De Magnières;
- 1710 : De Monteis;
- 1725 : Stanislas-Roi;
- 1737 : Royal-Pologne
- 1791 : 5e régiment de cavalerie
- 1803 : 5e régiment de cuirassiers
- 1814 : Cuirassiers de Berry
- 1815 : 5e régiment de cuirassiers
- 1816 : Cuirassiers d'Orléans
- 1830 : 5e régiment de cuirassiers
- 1916 : 5e cuirassiers à pied
- 1919 : 5e régiment de cuirassiers
- 1940 : Dissous
- 1945 : 5e régiment de cuirassiers
- 1954 : Dissous
- 1958 : 5e régiment de cuirassiers
- 1961 : Dissous
- 1962 : 5e régiment de cuirassiers
- 1992 : Dissous
Chefs de corps
1879 à 1886. Ses deux chefs de corps ont été les colonels De Negroni et Crotel[1].
- 1907 colonel Vidal de Lausun
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- 08/02/1913 - 27/08/1914:
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- 30/10/1914 - 13/03/1915:
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- 1940 colonel Saison
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- 1953-1954 colonel Jean Baguenault de Viéville
- 1954 Lieutenant-Colonel Rater
- 1958 Lieutenant-Colonel de Roquemaurel
- 1959 Colonel Granpierre
- 1961 Lieutenant-Colonel Angot
- 1962 Lieutenant-Colonel Bouchard
- 1963 Lieutenant-Colonel Jacob
- 1965 Lieutenant-Colonel Vincent
- 1967 Lieutenant-Colonel Ducanchez
- 1969 Lieutenant-Colonel Ruols
- 1971 Colonel Bolloc’h
- 1973 Lieutenant-Colonel Tainguy
- 1975 lieutenant-colonel Raymond (**)
- 1977 lieutenant-colonel De Pouilly (***)
- 1979 Lieutenant-Colonel Selosse.
- 1981 Lieutenant-Colonel Graff
- 1983-1985 colonel Dehouck
- 1985-1987 colonel Faupin (***)
- 1987-1989 colonel Pelletier (***)
- 1989-1982 colonel Petiot, mit en œuvre la dissolution du régiment en 1992.
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) <officier qui devint par la suite directeur de Saint-Cyr (***) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 5e RC
- 1899-1914 Tours
- 1919-1920 Commercy
- 1920-1924 Gray
- 1929-1933 Pontoise
- 1938-1939 Valdahon
- 1945-1954 Indochine
- 1958-1962 Vannes
- 1962-1992 Kaiserslautern. Quartier" Hoche/Marceau" (Holtzendorff Kaserne) garnison du 5e Cuirs dissous en 1992.
De 1653-1659: La Fronde, 1667-1668: Guerre de Dévolution, 1672-1678: la Hollande, 1684: Palatinat, 1688-1697: Ligue d'Augsbourg, 1701-1713: Succession d'Autriche, 1719: Espagne, 1733-1735: Allemagne, 1740-1748: Succession d'Autriche, 1756-1763: Guerre de Sept Ans, 1792-1794: Armée des Alpes, 1794: Vendée, 1794-1799: Armée d'Italie, 1800: Armée des Grisons, 1805-1807: Grande Armée, 1808: Espagne, 1809: Allemagne, 1812: Russie, 1813: Allemagne, 1814: France, 1815: Belgique, 1823: Espagne, 1831: Belgique, 1870-1871: France, 1914-1918: Grande Guerre 1939-1940: bataille de France, 1946-1954: Indochine.
Ancien Régime
C'est par ordonnance du 1er mai 1653 que le Régiment de Cavalerie Etrangère, commandé par le Duc de Navailles, devint français. Il sera placé sous les ordres du comte de Nogent, dont il prend le nom. '
- NOGENT CAVALERIE
Les cavaliers sont armés d'un sabre, d'un mousqueton et d'une paire de pistolets glissés dans les fontes de leur selle. Leur uniforme est gris à parements rouges. Ils portent une cuirasse, remplacée plus tard par un plastron sous l'habit, leur coiffure est un chapeau galonné d'argent.
En 1658, le régiment prend part à la Bataille des Dunes remportée par Turenne. De 1672 à 1678, il se bat en Hollande, en Allemagne puis en Flandre. En 1684 il participe à la conquête du Palatinat et en 1689 à la guerre des Ligues d'Augsbourg. Il charge à Steinkerque en Belgique et à Nerwinden en Flandres. Durant la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1712, il guerroie sur les bords du Rhin, en Italie, et contribue enfin à la grande victoire de Denain. Sept ans plus tard, il se distingue au siège de Saint Sébastien et de Fontarabie en Espagne.- STANISLAS ROI
En 1725, Louis XV rachète le Régiment appartenant au marquis de Monteils. Après son mariage, il le donne à son beau-père Stanislas, ex-roi de Pologne et c'est sous le nom de Stanislas Roi que le régiment fait la campagne de 1733 à 1735. Une ordonnance du 30 mars 1737 donne le nom de Royal Pologne au régiment et le roi de France en redevient propriétaire.
Les cuirassiers prennent l'habit bleu, distinction des régiments royaux, d'une forme dite " à la polonaise" : petit collet, parements rouges, galons et boutons blancs, modifié plusieurs fois avant la Révolution. Un plastron de cuirasse se portait en grande tenue et en tenue de campagne. Le chapeau en feutre à trois cornes était coiffé d'une calotte de fer destinée à parer les coup de sabre.
De 1741 à 1748, le Régiment participe à la guerre de succession d'Autriche et d'Allemagne. Il s'illustre à la Bataille de Dettingen, puis en Belgique. Pendant la guerre de 7 ans (1756-1763), il contribue à la victoire de Raucoux. Cette période verra apparaître les Étendards bleu clair avec au centre le soleil et la devise du Roi : "NEC PLURIBUS IMPAR" Le champ est semé de fleurs de lys d'or, la frange est d'or et la cravate blanche portée seulement en campagne.
En 1779, la Cavalerie reçoit l'habit à la française. Celui du Régiment est bleu à parements et doublure cramoisie, boutons blancs, culotte de peau. La tenue des Officiers ne se distinguait par aucun insigne de garde jusqu'en 1763. À partir de cette date, le garde est indiqué par l'épaulette portée à gauche. Le Mestre de camp seul avait deux épaulettes. Les lieutenants et les sous-lieutenants portaient une épaulette d'argent mélangée de soie rouge. Les trompettes avaient la livrée du Roi.
Guerres de la Révolution et de l'Empire
De 1815 à 1848
Deuxième République
Second Empire
- 1891 : garnison à Reims dans le quartier de cavalerie Mars (Caserne Neufchâtel) [2].
- Lors de la guerre de 1870, le régiment couvrit la retraite de Sedan lors de la bataille de Mouzon, où il fut décimé, chargeant à plusieurs reprises sous le feu des mitrailleuses allemandes. Un monument témoigne à Mouzon de son sacrifice.
De 1871 à 1914
Première Guerre mondiale
- 1er août 1916 : Comme cinq autres régiments de cuirassés, c'est probablement à cette date que le régiment prend son nom et sa forme de régiment de cuirassiers à pied[3].
- Janvier 1918: il perd la cuirasse, et devient le 5e Régiment de Décuirassés à Pied[4]., au sein de la 2eDivision de Cavalerie à Pied, avec les 8e et 12e Régiments de Cuirassiers à pied
Entre-deux-guerres
Aux environs de 1935, l’Armée de Terre avait dans ses rangs 5 Divisions de Cavalerie. Il appartenait à la 2e Division de Cavalerie, 3e Brigade de Cavalerie elle était composée du 18e chasseurs à cheval puis du 5e Cuirassiers.
Seconde Guerre mondiale
Le IXe Corps d'armée du Général de Corps d'armée Ihler. Ce corps d'armée figure à l'organigramme de l'Armée Française le 10 mai 1940 dans la IVe Armée dépendant elle-même du IIeGroupe d'Armées. Il est refondu dans l'urgence avec des troupes rameutées de tout le front dans les jours suivant l'attaque allemande. La 2e division légère de cavalerie composition au moment de la mobilisation sous les ordres du (Général de division Berniquet).
- État-major à Lunéville
- 3e brigade de cavalerie (Saint-Avold)
- 5e Régiment de Cuirassiers (Strasbourg) (sous les ordres du Colonel Saison)
- 18e Régiment de Chasseurs à Cheval (Saint-Avold)
- 4e brigade de cavalerie (Lunéville)
- 12e brigade légère motorisée (Lunéville) sous les ordres du (Général Paul Gastey)
- (Strasbourg)
- 3e Régiment de Dragons Portés (Lunéville)
- (Lunéville)
- 10e batterie divisionnaire anti-chars du 73e RATTT ; sapeurs-mineurs, transmission, intendance, service de Santé, train.
- Forces Aériennes :
- Forces Aériennes ?? (F.A. ??)
- Groupe Aérien d'Observation 5/520 (G.A.O. 5/520)
La division devient la 2e Division Légère de Cavalerie, la 4e brigade cavalerie devient, elle, le noyau de la Division Légère de Cavalerie.
Le 10 mai 1940, elle fait partie, avec la Division Légère de Cavalerie, de la 2e armée du général Huntziger. Elle entre en Belgique à huit heures en suivant l'itinéraire Virton - Arlon, et rencontre les premières troupes allemandes une heure plus tard. Néanmoins, dès le 12, devant la pression allemande, la division rentre en France, et le lendemain, elle est placée en réserve d'armée au sein du groupement Roucaud, elle sert alors de flanc garde à l'action sur Stonne. Le 23 mai, elle est retiré du front, puis est mise à disposition de la 7e armée et part pour Senlis. Sa 12e brigade légère motorisée parcourt 380 kilomètres en 28 heures, et est jetée immédiatement dans les combats pour la Somme. Les jours suivants, elle appuie entre autres la 4e Division Cuirassée de Réserve, puis la 1st Armored Division britannique. La 3e brigade de cavalerie, elle, ne rejoint que le 31 mai, et est alors placée en réserve du 9eCorps d'Armée. Toujours en ligne le 5 juin, la 12e BLMo est sévèrement attaquée par la 5e Panzerdivision, et subit de lourdes pertes. Finalement, le 12 juin, elle finit encerclée avec la 5e DLC, à Saint-Valéry-en-Caux, dos à la mer. À court de munition et sans moyens d'évacuation, les deux divisions doivent capituler devant la 7e panzerdivision d'Erwin Rommel. Ce dernier rend les honneurs aux cavaliers français et laisse son sabre au général Chamoine qui commande le groupement, suite à la mort du général Berniquet, la veille ; les deux division ne totalisent alors plus que 1500 combattants.
De 1945 à nos jours
- Il se trouve en Indochine du (05 février 1946 au 01 mars 1954).
- En 1968 à Kaiserslautern le régiment appartenait à la 1er Division Blindée la 3e brigade mécanisée, il partageait le quartier Hoche Marceau ( Holzendorff Kaserne allemande) avec la 151e compagnie légère du matériel qui avait en charge outre son rôle de soutien divisionnaire la formation des appelés (mécaniciens chars) des FFA. En juillet 1968 le régiment abandonnait son ancienne organisation en trois escadrons de trois pelotons de 5 chars et un peloton porté plus un escadron à 4 pelotons d'AMX-13 ss11 pour préparer l'arrivée des AMX-30 avec 4 escadrons de 4 pelotons de 3 chars plus un escadrons porté de 4 pelotons de trois AMX-13 VTT. Les premiers AMX 30 sont arrivés au printemps 1969, le chef de char et le pilote étaient des engagés mais le contingent assurait toujours le service des Pattons restants ainsi que celui de l'escadron porté.
- Jumelé avec le 1er régiment des Guides (BE), un bataillon de l'Armor US, et un bataillon de blindés allemand, le régiment s'est attaché aussi à tisser des liens avec les communes de la région comme Rockenhausen et sa section de pompiers volontaires ou le village frontalier de Petite-Rosselle jumelé avec le 11e escadron (Groupement d'Instruction) en 1987.
- Il appartient à la 5e Division Blindée en 1988, qui était composée des unités suivantes : le 2e régiment de cuirassiers (Reutlingen), le 4e régiment de cuirassiers (Bitche), le 5e régiment de cuirassiers (Kaiserslautern), le 2e groupe de chasseurs (Neustadt), le 24e groupe de chasseurs (Tubingen), le 152e régiment d'infanterie (Colmar), le 2e régiment d'artillerie (Landau), le 24e régiment d'artillerie (Reutlingen), le 10e régiment du génie (Spire), le 5e régiment de commandement et de soutien (Landau) et l' escadron d'éclairage divisionnaire de la 5ème DB (Tübingen, puis Kaiserslautern de 1986 à la dissolution de "Royal Pologne").
- Quartier" Hoche/Marceau" garnison du 5e Cuirs à Kaiserslautern dissous en 1992.
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [5]:
- Rivoli 1797
- Austerlitz 1805
- Wagram 1809
- La Moskova 1812
- L'Yser 1914
- L'Avre 1918
- L'Aisne 1918
- Indochine 1946-1954
Décorations
Sa cravate est décorée :
- De la Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes.
- De la Croix de Guerre 1939-1945 avec une palme.
- De la Croix de Guerre des T.O.E. avec deux palmes.
- Il porte les Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 puis de la Croix de Guerre des T.O.E.
Traditions et uniformes
Insigne
- L'aigle blanc et le titre "Royal-Pologne" rappellent que ce régiment fut donné par Louis XV à son beau-père Stanislas Leszcynski pour l'aider à reconquérir le trône de Pologne.
Devise
Uniformes d’Ancien Régime
Uniformes sous la Révolution et le Premier Empire
Habit long sous la Révolution (régiment de cavalerie)
Lors de la transformation en régiment de cuirassiers, les cavaliers reçoivent, outre le casque et la cuirasse, un habit court écarlate, sans revers, boutonné jusqu’à la ceinture, aux parements bleus et aux poches en travers ; pattes d’épaule bleues passepoilées de la couleur distinctive du régiment. Tenues reçues en 1805, ornées d'un plumet et d’épaulettes rouges, aux retroussis ornés de grenades bleues (symbole des armes d'élite).
Personnages célèbres ayant servi au 5e RC
- En 1725, le Roi donna ce régiment à son beau-père Stanislas de Pologne. Plus tard, il prit lui-même le titre de son maistre-de-camp. Le régiment resta au Roi jusqu'à la révolution. Après la Bataille de Rivoli, Bonaparte lui accorda un étendard d'honneur.
- Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves, après y avoir passé un an.
- Dans l'entre-deux-guerres, le champion olympique de CSO, le colonel Danloux, inventeur de la selle qui porte son nom, y servit.
- Le futur CEMAT démissionnaire en 1981, le général Delaunay, y commanda comme lieutenant, en Indochine, le 1er peloton du 1er escadron. Il y perdit d'ailleurs une partie de la main droite, en rejetant à l'extérieur de son char une grenade, sauvant ainsi son équipage.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources et bibliographie
- Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
- Musée des Blindés ou Association des Amis du Musée des Blindés 1043, route de Fontevraud, 49400 Saumur.
Notes et références
- ↑ a et b source: plaque commémorative des régiments ayant occupé le quartier Ordener de Senlis
- ↑ Jacques Pernet et Michel Hubert, La Garnison de Reims 1852-1939, éditions Alan Sutton (ISBN 2-84910-210-5).
Collection Mémoire en Images
- ↑ Goya, M. (2004). La chair et l'acier. L'invention de la guerre moderne (1914-1918). Tallandier. p.284. Les régiments de cuirassiers transformés en régiments de cuirassiers à pied n'y sont toutefois pas cités nominalement.
- ↑ la stabilisation des fronts entraine la fin de la cavalerie de bataille en 1916; l'état-major démonte les régiments de cuirassiers et les transforme en régiments de cuirassiers à pied ( les 4e, 5e, 6e, 8e, 9e, 11e et 12e ) Général (deux étoiles) Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
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