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Bruz
Hôtel de ville de Bruz
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Arrondissement Rennes Canton Bruz (chef-lieu) Code commune 35047 Code postal 35170 Maire
Mandat en coursPhilippe Caffin
2008-2014Intercommunalité Rennes Métropole Site web Site de la commune Démographie Population 15 587 hab. (2008[1]) Densité 520 hab./km² Aire urbaine 395 710 hab. () Gentilé Bruzois, Bruzoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 12 m — maxi. 99 m Superficie 29,95 km2 Bruz est une commune française de la région Bretagne, située dans le département de l’Ille-et-Vilaine. Bruz est le chef-lieu du canton du même nom. En population et depuis 2008, elle est la cinquième ville du département[1].
Sommaire
Géographie
Localisation
Bruz est situé à 14 kilomètres au sud de la préfecture Rennes, en Ille-et-Vilaine. Dans le sens des aiguilles d’une montre, les communes limitrophes sont en partant du nord : Saint-Jacques-de-la-Lande, Chartres-de-Bretagne, Pont-Péan, Laillé, Guichen, Goven, et Chavagne.
Du point de vue de la richesse de la flore, Bruz est à la deuxième place après Saint-Coulomb des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 662 (quasi-égalité avec Rennes : 665) pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons en 118 familles.
On compte notamment 38 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 6 taxons protégés et 32 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). Sa superficie, la diversité des milieux avec la présence de calcaire, expliquent cette importance[2].
Bruz est le siège de la « paroisse Saint-Armel des Rives de la Seiche » dont fait aussi partie les communes de Chartres-de-Bretagne, Pont-Péan, et Laillé. La paroisse fait elle-même partie du « doyenné des Rives de la Seiche » dans l’archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[3].
Communes limitrophes
Hydrographie
La Vilaine longe et constitue la frontière ouest du territoire de la commune. De nombreux affluents de la Vilaine traverse la commune (par ordre d’amont vers l’aval) :
- Le ruisseau du Reynel forme la frontière nord avec Saint-Jacques-de-la-Lande.
- Le ruisseau de Mortais traverse le campus de Ker Lann avant de se jeter dans le canal de Cicé.
- Le Meu se jette dans la Vilaine au niveau de la frontière ouest.
- La Seiche passe au sud de la ville. Elle se jette dans la Vilaine à la limite sud de la commune.
Plusieurs étangs sont situées de part et d’autres de la Vilaine (ancienne sablière de Cicé, étang de la Louveterie, étangs de la Bodraie, étang du Cahot) ainsi que sur le territoire de la commune (étang de Ker Lann, étang du Champ Niguel). Deux châteaux d’eau et deux réservoirs ont été construit à l’ouest de la ville au niveau de l’écart de la Haye de Pan.
On trouve de nombreux aménagements et ouvrages d’arts comme des canaux (canal de Cicé[4], canal de Mons), des écluses (écluse de Cicé[5], écluse de Mons[6], écluse de Pont-Réan[7], écluse du Boël[8]), des ponts et même un barrage (barrage de Mons[9]).
Climat
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations de Rennes (à 15 km au Sud-Ouest) pour l'année 2007 :
Relevé météorologique de Bruz mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,5 4 5,4 8,5 11,2 13,1 13,1 11,2 8,3 4,9 3,2 Température moyenne (°C) 5,2 5,9 8,2 10,1 13,4 16,4 18,5 18,3 16,2 12,5 8,3 6,1 Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,4 12,3 14,7 18,4 21,5 23,8 23,6 21,1 16,7 11,7 9 Précipitations (mm) 61,3 52,3 49,3 45,1 58,1 46,4 42,6 47,3 56,6 63,8 68,4 69,1 Source : Météo France et Lameteo.org[10]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 61.38.12.252.39.42.549.312.3445.114.75.458.118.48.546.421.511.242.623.813.147.323.613.156.621.111.263.816.78.368.411.74.969.193.2Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Les précipitations annuelles sont environ de 632 mm pour 170 jours de pluies par an[11].
Transports
- Accès 4 voie rapide Rennes - Redon (route départementale 177, ancienne route nationale 177).
Transport ferroviaire
Bruz se trouve sur la ligne de Rennes à Redon[12] et comprend la gare de Bruz[13] et la gare de Ker-Lann.
La ligne comprend deux ouvrages d’art sur le territoire de la commune :
- viaduc de Pierrefitte (18 m) sur la Seiche au PK 385,671 [14]
- passerelle de Caho (66 m) sur la Vilaine au PK 387,576 [15]
Elle est desservie par le TER Bretagne.
Transports en commun
Bruz est desservie par les bus du réseau STAR de Rennes Métropole :
- Ligne 57 Bruz (Centre) <> Campus de Ker Lann <> Saint-Jacques-de-la-Lande (Aéroport) <> Rennes (République Pré Botté), du lundi au dimanche.
- Ligne 59 Bruz (Centre) <> Rennes (Henri Fréville <> Portugal <> La Poterie) <> Vern-sur-Seiche (Croix Malinge), du lundi au samedi.
- Ligne 63 Pont Réan <> Rennes (Gares), du lundi au samedi. (Assurée par autocar Illenoo Ligne 10).
- Ligne 91 Noyal-Châtillon-sur-Seiche (Petite Saudrais) <> Chartres de Bretagne <> Bruz Centre <> Bruz (Pont Réan) ou Bruz (Cicé Blossac), du lundi au samedi.
- Ligne 157ex Bruz (Centre) <> Rennes (République), du lundi au vendredi en période scolaire.
- Ligne 159ex Bruz (Centre) <> Rennes (Henri Fréville), du lundi au vendredi en période scolaire.
- Ligne KL Express Campus de Ker Lann <> Rennes (République Pré Botté), du lundi au vendredi en période scolaire.
Urbanisme
Bruz se trouve dans la banlieue lointaine de Rennes. Elle est séparée de l’agglomération rennaise par plusieurs structures au nord de la commune dont l’aéroport de Rennes, l’Usine PSA, ainsi que le parc des expositions et le campus de Ker Lann.
La commune de Bruz se compose d'une agglomération principale au centre, ainsi que de plusieurs villages ou hameaux répartis sur le territoire. Le plus important étant Pont-Réan, situé le long de Vilaine au sud de la commune.
Toponymie
L’origine du toponyme est incertaine et hésite entre le celtique brug « bruyère » (plante repris par le blason de la ville) ou du vieux breton brutz « Bretagne ».
Les formes anciennes sont :
- Brud (1066)
- Breuth (1084)
- Bruxa (1164)
- Breuz (1247)
- Bruts (XVIIe)
- Bru (1758[16])
- Brutz (1779)
- Bruc (1790)
- Bruz (1768[17])
Le nom breton de la commune reste Bruz [18].
Le nom se prononce « Bru », le « z » final étant muet.
Démographie
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.Histoire
Le menhir du Cas Rougé (dit aussi du Pré de la Pierre) proche de la Vilaine atteste d’une présence humaine depuis le Néolithique.
Le manoir de Saint-Armel a été la résidence d’été des évêques de Rennes depuis le XIe siècle, il a été complètement reconstruit au XVe par l’évêque Anselme de Chantemerle puis de nouveau au XVIIe siècle. Il reste des vestiges de la chapelle du XIVe.
Le bombardement de Bruz
Au soir du dimanche 7 mai 1944, jour de communion solennelle, la ville de Bruz subit un bombardement aérien par la Royal Air Force d’une redoutable efficacité ; la ville est rasée, le bilan est de 183 morts - dont 51 enfants de la ville tués dans l’église - 300 blessés et 600 sinistrés pour 800 habitants à l'époque. C’est donc 38 % de la population qui est tué en 20 minutes[21].
Massacre nocturne
Les avions britanniques larguent des bombes explosives et des bombes au phosphore en plein sur le bourg. L'église est touchée et incendiée ainsi que la plupart des maisons. Le bombardement dure plus de vingt minutes. À peine les premiers sauveteurs commencent-ils à dégager des survivants des maisons en feu qu'une deuxième vague lâche d'autres bombes et fait de nouvelles victimes.
On entend, depuis Rennes, deux violents bombardements successifs qui laisse tout d'abord penser à un bombardement sur l'aérodrome. Le Secours national, la Croix-Rouge et les pompiers de Rennes interviennent dans les heures suivantes[22]. Il faut remarquer que les témoins ne font pas état de brume sur les lieux, contrairement aux mentions des rapports de la RAF.
Le 10 mai, les obsèques de victimes de Bruz ont lieu dans l'église de Chartres-de-Bretagne, en présence des autorités rennaises. L'office religieux est présidé par monseigneur Clément Roques, archevêque de Rennes, et la messe des morts chantée par la maîtrise de la cathédrale. Les corps sont inhumés dans des tranchées creusées dans une prairie derrière l'église. Le 18 mai, la même cérémonie est répétée pour vingt victimes.
Le Secours national sollicita des mandats pour « Bruz martyre. »
L’événement est relayé dans la presse locale et à Rennes apparaît une affiche de propagande pro-Allemande s'adressant aux Rennais.
Rapports sur un bombardement raté
Deux objectifs ont été assignés aux Avro Lancaster B II : l’aérodrome de Rennes - Saint-Jacques ainsi qu’un dépôt de munitions, situé dans le bois des Ormeaux (qui existe toujours, à 1,4 km au nord de l’église de Bruz).
Le rapport de la RAF est laconique :
« 7/8 mai: 55 Lancasters du groupe n°1 bombardèrent le terrain d’aviation et un dépôt de munitions à Rennes. La force ne fut pas en mesure de localiser et marquer la cible correctement et la plupart des bombes tombèrent sur un village voisin. Pas de perte d’appareil. »
— Bomber Command. RAF Campaign Diary May 1944[n 1]
Le ministère de la défense britannique apporte des précisions sur cette opération à double but[24] :
« Bombardement des dépôts de munitions les 7 et 8 mai 1944
Rapport des opérations de nuit n°599 du Bomber Command.
Résumé.
1. Des forces de 50-100 avions ont attaqué des dépôts de munitions à Salbris et Rennes, des terrains d’aviation à Tours, Rennes et Nantes et une batterie d'artillier à Saint-Valéry. Tous les tirs furent précis et concentrés par temps clair et pleine lune. Chaque objectif fut gravement endommagé sauf le dépôt de munitions de Rennes. Les forces bombardant Salbris et Tours rencontrèrent une forte résistance des chasseurs et 9 des 391 appareils engagés furent abattus [....]
11. Le terrain d’aviation et le dépôt de munitions de Rennes devaient être attaqués séparément par les appareils d'un même groupe.
Au terrain d'aviation, le centre des hangars devait être marqué à l’heure H par des feux rouges. Une force aérienne principale devait attaquer des objectifs sur identification visuelle. D'autres avions devaient bombarder les feux de marquage. Dans le dépôt, les objectifs à l’ouest et à l’est devaient être repérés au moyen d'un marqueur jaune renforcé avec des feux rouges. Au cas où ces derniers ne seraient pas visibles, des marqueurs jaunes devraient être utilisés. La force principale devait viser au centre des marqueurs de chaque objectif à moins d'un ordre différent du « leader ». »
En 12 et 13, le rapport précise que la sortie a eu lieu à 0h15 et que 49 Lancasters sur 50 arrivent sur zone par une nuit de pleine lune, sans nuages avec une légère brume au sol. Puis il décrit l'opération :
« 14. Terrain d'aviation - Le premier marqueur tomba près de l’objectif central et des incendies se déclarèrent dans les hangars dont un spectaculaire dans la zone de stockage des carburants. Sur l'objectif nord, deux grosses explosions furent, pense-t-on, le résultats de coups au but sur des îlots de munitions. Les retardataires trouvèrent les marqueurs obscurcis par la fumée et les incendies pouvaient se voir depuis la côte française.
15. Dépôt de munitions - Les avions marqueurs localisèrent difficilement l’objectif à cause de la brume et l'attaque commença tard. Les premières bombes tombèrent légèrement à l’ouest de l’objectif mais le « leader » corrigea le tir et plus tard les marqueurs (au sol) et les bombes furent mieux placées. Des nuages de fumées entravèrent les bombardements des objectifs situés à l'est et on enregistra quelques incendies et explosions, les résultats ne furent pas spectaculaires. »
Reconnaissance de jour (« jour de reconnaissance » dans le texte)
« 16. Le village situé au sud du dépôt de munitions a supporté le poids de cette attaque et seulement des dégâts de toiture furent causés aux installations de l'objectif. Une usine industrielle non identifiée au sud de l’objectif fut gravement touchée. En outre, l'aérodrome subit de très lourds dégâts. La concentration principale des tirs tombe au sud-ouest sur la zone de dispersion, abîmant sévèrement 11 abris d'appareils. Six des 18 hangars furent détruits et 6 autres endommagés. Dix casernements, 6 autres bâtiments et 2 ateliers furent endommagés ou détruits. 43 cratères de bombes furent faits sur les pistes d'envol et 2 appareils furent endommagés au sol. »
Les équipages des Lancasters, après avoir bombardé le terrain d’aviation et son secteur sud-ouest (le terrain s’étend à l’époque sur 600 hectares), ont continué à voler plein sud sur 3 kilomètres vers le dépôt de munitions mais ont été mal renseignés par les marqueurs du leader qui a probablement corrigé son tir à tort, les premières bombes étant tombées à proximité du dépôt (toits endommagés). Les modifications apportées au marquage ont retardé les largages et quelques secondes plus tard représentent, au delà du bois des Ormeaux, 1400 mètres de vol plus au sud : le bourg même de Bruz.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil par décret le 11 novembre 1948. Elle a reçu la citation suivante :
« En dépit de quatorze bombardements, tuant ou blessant la moitié de la population, détruisant la quasi-totalité de ses immeubles, Bruz a poursuivi sans faiblir la résistance à l’ennemi, donnant ainsi un magnifique exemple de foi dans les destinées de la France. »
— Citation décernée avec la croix de guerre[25]
Lors des travaux d’aménagement de l’allée du souvenir en janvier 2007, une bombe a été découverte dans le parc de la Herverie. Cette bombe est maintenant exposée sur le site et ouvre l’allée du 8 mai 1944.
Dans le parc de la Herverie, est implanté un monument où figurent le nom des 183 victimes. En 1994, un timbre commémoratif de 2,30 Francs « en hommage aux martyrs de Bruz - 8 mai 1944 » présente trois bombardiers lâchant, de jour, des bombes, en approche de l'église de Bruz en ruines.
Après la guerre
Bruz connaît une forte croissance démographique depuis la fin du XXe siècle ; en 15 ans, de 1989 à 2005, la population a doublé. La commune compte aujourd'hui 15 587 habitants (population légale 2008). En 2008, c’est la 5e ville du département d’Ille-et-Vilaine (après Rennes, Saint-Malo, Fougères et Vitré), et la 17e de Bretagne. Elle est membre de la communauté d'agglomération de Rennes Métropole.
Faits divers
Le 25 juin 1993, un incendie dans la clinique psychiatrique Saint-François d’Assise provoque la mort de 18 personnes (17 patients et une aide-soignante)[26]. Les conditions de sécurité du bâtiment n’étaient pas respectées, la bâtiment ne possédait ni détecteurs de fumées ni portes coupe-feu[27]. Un procès a eu lieu suite à cet incendie[28],[29].
Économie
En 2008 9, la part des ménages imposés était de 67,2 %[30] et le revenu fiscal médian par ménage était de 21 193 €, ce qui plaçait Bruz au XXe rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[31].
Emploi
En 2008, la commune de Bruz comptait 10 721 emplois[32] dont 7 598 emplois salariés. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories ABC) au 31 décembre 2010 était de 785[33] et le taux de chômage de 6,5 %.
Répartition des emplois par domaine d'activité Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Bruz 0,2 % 11,6 % 9,3 % 28,0 % 35,7 % 15,2 % Moyenne Nationale 2,1 % 6,0 % 15,7 % 24,7 % 28,6 % 22,9 % Sources des données : Insee[34],[35] Entreprises
- La Direction de l'expertise technique de maitrise et protection de l'information de la DGA aussi appelé centre d'électronique de l'armement (CELAR). Situé sur un terrain de 100 ha, sur la commune de Bruz depuis 1968, il emploie 720 personnes[36].
- Le parc des expositions de Rennes est sur la commune de Bruz ainsi que le siège de la mutualité sociale agricole (MSA) d’Ille-et-Vilaine.
Commerces
Bruz compte deux supermarchés : Intermarché (quartier Vert Buisson) et Super U (place de Bretagne).
Les commerces sont principalement situés près de la place de Bretagne, de la place du docteur Joly et dans le centre du Vert Buisson (dans et autour du centre commercial Cap Vert).
Le marché a lieu le vendredi matin, place du docteur Joly et dans le haut de l'avenue du général De Gaulle. Un marché Bio a lieu tous les mardi soir.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 16 février 1790 17XX Mathurin Leroy chirurgien major du Roy aux mines de Pont-Péan 1808? 1823? Joseph Drouet de Montgermont (1757-1823) 184X 184X Josse - avocat 186X 186X Armand de la Durantais - conseiller général 18XX 191X Hippolyte Bousquet républicain - décembre 1919[37] 1944 François Joly (1872-1944) Républicains indépendants et d'action sociale Député (1936-1942), docteur en médecine. 1950 1960 Joseph Jan DVD - 1960 1965 Alphonse Legault DVD - 1965 1971 Alphonse Legault DVD - 1971 1977 Alphonse Legault DVD - 1977 1983 Alphonse Legault DVD - 1983 1989 Alphonse Legault DVD - 1989 1995 Robert Barré App. UDF Cadre de banque, conseiller général 1995 2001 Robert Barré App. UDF Cadre de banque, conseiller général 2001 2008 Robert Barré App. UDF Cadre de banque, conseiller général 2008 en cours Philippe Caffin DVG Ancien directeur de l’APRAS Toutes les données ne sont pas encore connues. La commune dispose d’un comité consultatif du développement durable (CCDD) depuis juillet 2008.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments historiques
La ville compte deux monuments historiques protégés :
- Le manoir de Saint-Armel, manoir épiscopal du XIe siècle reconstruit au XVIIe siècle, inscrit par arrêté du 11 août 1975[38],[39],[40].
- Le pont sur la Vilaine de Pont-Réan, également situé sur la commune de Guichen, inscrit par arrêté du 28 octobre 1942[41]. Ce pont en dos d’âne composé de sept arches en plein cintre a été bâti en 1767 sur la base d’un pont médiéval, situé à l’emplacement d’un ancien pont romain.
Autres monuments
Selon la base Mérimée, 38 autres édifices sont inventoriés [42]. La base Glad donne 518 résultats concernant des objets immobiliers comme mobiliers.
Sur la commune, on trouve notamment :
- Église Saint-Martin construite de 1950 à 1954 en remplacement d’une église du XVIe siècle détruite par le bombardement. Elle possède des vitraux remarquables et allie une structure en béton armé et en pierre violette marbrée de vert, dite « jaspée »[43],[44],[45].
- Moulin du Boël construit en 1652, sur la Vilaine et sa première écluse datant du XVIe. Muni de solides contreforts et de deux roues à aubes, aujourd’hui disparues, il revêt une forme d’étrave de navire fendant le courant[8].
- Château des Loges, remontant à 1680. Joseph Drouet de Montgermont, maire de Bruz, y vécut [46] et sa ferme[47].
- Château des Ormeaux[48].
- Le château ou manoir de Carcé[49], sa chapelle[50], son moulin[51], sa ferme[52].
- Les Tréfileries de l’Ouest, actuellement la caserne du 2e régiment du matériel (2RMAT)[53],
- Monument du 8 mai 1944.
- Plusieurs autres « châteaux », manoirs, demeures et fermes. Un certain nombre sont en mauvais état, en ruine (comme le château de Cicé[54]) voir détruit (comme celui des Petites Planches construit par le maire Hypolithe Bousquet[55]).
On trouve également un menhir isolé, le menhir du Pré de la Pierre, près du Boël et de la Vilaine. Il mesure 3 m de haut et est en schiste rouge[56],[57].
Patrimoine culturel
Bruz dispose d’une salle de cinéma servant aussi de salle de spectacle : le centre culturel du Grand logis[58]. Le bâtiment accueille aussi la médiathèque municipale.
L’école de musique Rive Sud qui propose des cours et des ateliers pour les enfants et les adultes de Bruz et des alentours.
La radio associative Canal B est née à Bruz en 1984 avant de déménager à Rennes en 2005.
L’amicale laïque de Bruz (ALB) est une association crée en 1922 qui regroupe de nombreuses activités, notamment le cercle celtique de Bruz[59].
Patrimoine naturel
Parc ornithologique de Bretagne : grande variété de perroquets et perruches, faisans multicolores, canards, bernaches, cygnes, rapaces, ibis, etc. Ouvert toute l’année.
Il y a plusieurs zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de première génération sur le territoire de Bruz :
Personnalités liées à la commune
- Camille Abily, née en 1984, footballeuse internationale française, formée au club du FC Bruz.
Éducation
- École maternelle et primaire publique « Le Champ L’Évêque »
- École maternelle et primaire publique « Jacques Prévert » avec une filière bilingue (breton/francais)[70].
- École maternelle et primaire publique « Le Vert-Buisson »
- École maternelle et primaire privée « La Providence » (Centre et Vert-Buisson)
- Collège public Pierre Brossolette, collège d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA)
- Collège-lycée privé Saint-Joseph, lycée d'enseignement général avec une section européenne
- Lycée public Anita Conti, lycée d'enseignement général et technologique (sections ES, L, S, STG)
- Campus de Ker Lann dont plusieurs écoles de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes.
Langue bretonne
- À la rentrée 2010, 83 enfants sont inscrits à l’école publique « Jacques Prévert » soit 5 % des élèves du premier degré de la commune[71] et 9,9 % des élèves du premier degré du département.
- L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 juillet 2011 et signé le 1er octobre[72].
Jumelages
Notes
- Coutel 2006, p. 216 On trouve sensiblement la même traduction de ce rapport dans
Références
- La population de Bruz a dépassé celle de Cesson, Ouest-France, 05 janvier 2011.
Voir aussi l'article de Ouest-France du jeudi 20 janvier 2011, la commune y est placée à la troisième place sur la base du chiffre de taxons.
Louis Diard, La flore d’Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.- St-Armel des Rives de la Seiche sur le site de l’archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo. Fiche de présentation de la paroisse de
- Notice no IA35048254, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048260, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048282, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048396, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048004, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048285, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Base de données météo et observations en temps réel » sur http://www.lameteo.org, lameteo.org, 2008. Consulté le 4 Octobre 2008 Lameteo.org et Météo France, «
- Climat de Rennes consulté le 19 juin 2010
- Notice no IA35048235, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048069, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048286, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048346, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Carte du gouvernement de Bretagne, 1758, par le sieur Robert de Vaugondy.
- Carte du gouvernement de Bretagne, 1768, par le sieur Robert de Vaugondy.
- Résultats concernant « Bruz » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.
- (fr) http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- (fr) INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- Coutel 2006, p. 22
- Les Heures douloureuses de Rennes par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles
- Coutel 2006, p. 158
- Ministry of defence, Air Historical Branch 5 (RAF) our reference D/AHB (RAF) 8/41, en traduction française du 5 avril 1989
- Coutel 2006, p. 7
- (fr) Reportage France 2, 25 juin 1993, Vidéo INA
- (fr) Reportage France 2, 25 juin 1993, Vidéo INA
- Incendie de Bruz: la fuite des responsabilités, Libération, 20 juin 1996.
- Prison avec sursis après l'incendie de la clinique de Bruz, Libération, 1er octobre 1996.
- REV T2 - Ménages fiscaux sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2011
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2011
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2011
- CHOM T1 - Catégories de demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois selon le sexe et l'âge sur le site de l'Insee. Consulté le 26 octobre 2011
- EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 10 juin 2011
- EMP T7 - Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 10 juin 2011
- centre d’électronique de l’armement sur le site du ministère de la Défense.
- L'Ouest-Éclair du 10 décembre 1919. Les élections des maires,
- Notice no PA00090513, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA00008091, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35048013, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no PA00090597, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Liste des édifices
- Notice no IA00130867, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35048026, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA00130867, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048365, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048446, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048304, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048008, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048247, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048198, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048076, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35000668, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35048006, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048310, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048372, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- (no)23, pp. 63-81 (11 ref.) Le fosse circulaire et le menhir du Cas Rouge à Bruz, Ille-et-Vilaine : Fouilles de 1989, Les Dossiers du Centre régional archéologique d'Alet, ISSN 0399-6662, 1995,
- Site officiel du Grand logis.
- Site officiel de l’amicale laïque de Bruz (ALB)
- (fr) ZNIEFF 530009899 - Gravières du Sud de Rennes sur le site de l’INPN.
- (fr)Fiche ZNIEFF 426 sur le site de la DIREN Bretagne.
- (fr) Carte de la ZNIEFF 426 sur Bretagne Environnement.
- (fr) ZNIEFF 530002640 - Bois de Cicé sur le site de l’INPN.
- ZNIEFF 344 sur le site de la DIREN Bretagne.
- (fr) Carte de la ZNIEFF 344 sur Bretagne Environnement.
- (fr) ZNIEFF 530008166 - Le Boël (rive gauche) sur le site de l’INPN.
- (fr)ZNIEFF 379 sur le site de la DIREN Bretagne.
- (fr) Carte de la ZNIEFF 379 sur Bretagne Environnement.
- ZNIEFF 9000011 sur le site de la DIREN Bretagne.
- informations sur Div Yezh Bruz
- État des lieux de l’enseignement bilingue en 2010, « Annexes chiffrées Rentrée scolaire 2010 », Office public de la langue bretonne, p. 33.
- Culture régionale : la Ville dit « Ya d’Ar Brezhoneg », sur le site officiel de la ville.
Annexes
Bibliographie
- Bruz de B à Z, Ville de Bruz, 1994, 315 p. (ISBN 2-9508202-0-4)
- Marguerite Coutel, Bruz sous les bombes : un village breton dans la guerre, Rennes, La Part commune, 2006, 253 p. (ISBN 2-84418-078-7)
- Jacky Bertonneau, Le pays de Bruz au cœur de la tourmente révolutionnaire, 1987, 203 p. (ISBN 2-9502561-0-4)
- abbé Montfort-Huet, Bruz la martyre, Rennes, Oberthur, 1948, 39 p.
- Bruz et ses environs : Bourgbarré, Orgères, Pont-Péan, St-Erblon : guide touristique, Bruz, Office de tourisme, 2002, 26 p.
- Patrick Héricotte, Le Néolithique à Bruz, ca 1966
- Jacques Martin, Le Chastel du Paty, un château féodal à Bruz ?, 1998, ?, (Archives d'I&V - 2 J 733).
Articles connexes
Liens externes
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