- Bouvron (Loire-Atlantique)
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Bouvron
La mairie.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Châteaubriant Canton Blain Code commune 44023 Code postal 44130 Maire
Mandat en coursMarcel Verger
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Blain Site web http://www.mairie-bouvron.fr/ Démographie Population 2 732 hab. (2008) Densité 57 hab./km² Gentilé Bouvronnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 11 m — maxi. 82 m Superficie 47,63 km2 Bouvron est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Bouvron se situe à 36 km au nord-est de Saint-Nazaire, à 10 km au nord-est de Savenay et à 49 km au nord-ouest de Nantes.
Les communes limitrophes sont Quilly, Campbon, Savenay, Blain, Fay-de-Bretagne et Guenrouet.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Bouvron est une commune rurale multipolarisée, notamment par l’aire urbaine de Saint-Nazaire, et qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Toponymie
La tradition veut que le nom de Bouvron vienne du mot « bovus » (bœuf en latin) puisque Bouvron était réputé anciennement pour sa foire aux jeunes bœufs. Les marchands de ces bêtes s'appelleraient les bouverons. Mais le nom « Boveron » ou « Bouveron » n'apparaît dans les textes que vers le XIIe siècle alors que dans un texte daté du 8 mai 878 du cartulaire de Redon, on retrouve le nom de « Buluuron » (nom donné aux terres de Bouvron) cédé au monastère de Saint-Sauveur de Redon. Une étude étymologique nous dit que « Buluuron » viendrait en réalité du gaulois « bebronnos », de « bebros » (castors), et de « onno » (rivière, cf. l'étymologie de l'Ogne). Bouvron signifierait donc « rivière aux castors ».
Histoire
Le 2 décembre 1870 le ballon monté Volta, s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Bouvron, après avoir parcouru 466 kilomètres[1].
C'est à Bouvron, à l'hippodrome du Grand Clos, que se déroule le 11 mai 1945, la cérémonie de la reddition des soldats allemands mettant fin à l'existence de la Poche de Saint-Nazaire.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Loire-Atlantique.Blasonnement De sinople au chevron d'or accompagné en chef de deux castors assis affrontés et en pointe d'une épée tombante posée en pal, le tout d'argent ; au chef d'argent chargé de neuf mouchetures d'hermine de sable posées 5 et 4.Commentaires : Bouvron tire son nom du vieux français bouvron : « rivière aux castors », d'où les deux castors ; l'épée tombante rappelle la reddition allemande de la poche de Saint-Nazaire le 11 mai 1945. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par la mairie.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 Nicolas Corbille Royaliste Curé 1813 1817 Amaury Marie Fourché de Quéhillac 1819 1830 Amaury Marie Fourché de Quéhillac 1965 1989 Jean Hervy Sans étiquette 1989 1991 Geneviève Datin Sans étiquette 1991 2001 Claude Mordel Sans étiquette 2001 Marcel Verger PS Conseiller général du canton de Blain Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Bouvron comptait 2 732 habitants (soit une augmentation de 13 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 712e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 856e en 1999, et le 107e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Bouvron depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Bouvron, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[2],[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 1886 avec 3 283 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
- 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 24,8 %).
Lieux et monuments
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Le monument de la reddition de la poche de Saint-Nazaire.
- Monument de la reddition de la poche de Saint-Nazaire le 11 mai 1945. Il se trouve à la sortie sud-ouest du bourg sur le site de l'hippodrome du Grand Clos.
- Château de Quéhillac. Ensemble architectural remarquable des XVIe siècle et XVIIe siècle, composé du château, de la chapelle Saint-Matthieu, du logis du chapelain, des écuries, de la fuie, des ponts et des douves. L'ensemble est inscrit sur la liste des Monuments Historiques depuis le 22 novembre 2002. En 1640, Nicolas Fouquet, ministre des finances de Louis XIV épouse en premières noces Louise Fourché de Quéhillac qui lui apporte 160.000 livres de dot et la terre de Quéhillac. Cette terre reviendra à la famille Fourché de Quéhillac par le rachat qu'en fera son cousin par alliance, Jean Fourché (v1617-1675], mort sans postérité et est encore actuellement la propriété de ses héritiers.
- Château du Launay-Bedeau. C'était un château situé dans le hameau de Launay. C'était simplement une tour entourée de remparts. Lors des combats de la Poche de Saint-Nazaire, il se trouvait sur la ligne de front. Ses toitures furent endommagées et il fut rasé en dépit du patrimoine médiéval qu'il représentait. Les pierres furent utilisées pour construire une ferme, une porcherie et empierrer des chemins. Les seuls restes visibles à ce jour sont un seuil de porte, un tabernacle de chapelle et les majestueuses douves du château.
- La chapelle Saint-Julien Située dans le hameau de Saint-Julien, sur la RD43, cette chapelle s'élevait autrefois sur la frairie de la Gavalais ( village situé à 2,5 km au sud-ouest de la chapelle). Elle est dédiée à Saint-Julien l'Hospitalier et abrite une statue le représentant en costume militaire. Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée. Elle s'est effondrée une nuit d'hiver 1915, et a été reconstruite à l'initiative de l'abbé Pierre Roberdel en 1962.
- La chapelle Saint-André située au lieu-dit le Chatel, à 1 km au sud-est de Bouvron, elle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, patron de la paroisse. Au Moyen Âge, autour de la chapelle, on érige des maladreries, où les lépreux trouvent refuge et réconfort. Le site Saint-André a longtemps été un centre d'affaires et de foires.
La chapelle a bénéficié de rénovations successives et d'une solennelle bénédiction, en 1963, après avoir été rebâtie en plus grand et en retrait de la route.
Personnalités liées à la commune
- Jean Fourché, premier seigneur de Quéhillac, acteur nantais des guerres de religion et proche du duc de Mercœur, maire de Nantes (1597 - 1599)
- Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, qui en épousant Louise Fourché de Quéhillac, petite fille de Jean (ci-dessus), lui apporte la terre de Quéhillac en dot. Nicolas Fouquet a habité Quéhillac durant quatre années.
- Pierre Waldeck-Rousseau séjourna de nombreuses années dans la maison de campagne familiale pendant ses années de retrait de la politique.
- Charles de Gaulle inaugura le monument de la reddition (du 11 mai 1945) de la poche de Saint-Nazaire. La journée de commémoration de la fin de la guerre 39-45 n'a pas lieu le 8 mai à Bouvron mais le 11 mai.
Bibliographie
Abbé Pierre Roberdel, Bouvron au cours des siècles, 1988 éditions Resiac
Voir aussi
Liens externes
- Site de la commune
- Office du Tourisme de la région de Blain
- Edifices religieux actuels et disparus de Bouvron sur La France des Clochers
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
Références
- Ballon N° 39 : « Le Volta »
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
- Bouvron 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 6 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 6 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 6 juillet 2011
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