- Série 42-43-44-45 (SNCB)
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Série 42-43-44-45 (SNCB)
(ex type 602 à 605)Identification Exploitant(s) : SNCB Désignation : 4231-36 4301-30
4401-10 4501-10Composition : avec remorques 732 ou 734 Construction : 1954-1955 Constructeur(s) : Germain /
Ateliers Metalu. NivellesCaractéristiques techniques Écartement : standard Carburant : gazole Transmission : hydraulique Longueur totale : 23,80 m Places assises : 99 pl. Caract. par séries 42 / 43 44 / 45 Vitesse (km/h) 90 80 Puissance (kW) 400 356 Masse (t) 54,2 52,7 Motorisation Carels + SEM GM + Voight Les séries 42 à 45 (ancien type 602 à 605) constituent un ensemble d'autorails commandés par la SNCB pour finir de remplacer la traction vapeur sur les lignes secondaires ou sur les relations omnibus des grandes lignes non électrifiées.
Sommaire
Caractéristiques
Bien que d'apparence identique, chaque série présente des particularités :
- Les 6 autorails de la série 42 disposaient d'un compartiment de première classe et d'un fourgon à bagage adapté pour la desserte de l'aéroport de Bruxelles-National. Après l'électrification de cette desserte en 1972, ces autorails seront réaménagés et intégrés dans la série 43.
- Les 30 autorails de la série 43 sont techniquement identiques à ceux de la série 42. Ils comportent un moteur diesel de 400 kW construit par Carels à Gand, couplé à une transmission hydraulique SEM agissant sur un seul essieux. Malgré cette puissance supérieure à celle des autres sous-séries, l'adhérence limitée à un seul essieux les a dès le départ dédiés aux lignes les moins accidentées. Ils furent donc surtout visibles en Flandres.
- Les 10 exemplaires de la série 44 sont dotés d'un moteur 12 cylindres de General Motors et d'une transmission hydrostatique Voight agissant sur les deux essieux de l'un des bogies.
- Les 10 derniers éléments, numérotés dans la série 45 sont dotés de deux moteurs à 6 cylindres de General Motors également. Ils sont logés chacun dans un châssis suspendu sous la caisse entre les bogies, qui comptent aussi une transmission hydraulique sur un essieu chacun.
Deux types de remorques légères ont été conçues pour eux :
- Les type 732, à deux essieux, proposaient 58 places et un WC. Elles furent construite à 20 exemplaires. Elles furent livrées à la même époque que les autorails par les Ateliers Métallurgiques de Nivelles.
- Les type 734, à bogies, proposaient 78 places et furent construite à 30 exemplaires. Leur masse plus élevée les a surtout vues associées aux séries 44 et 45.
Historique
- Après la seconde guerre mondiale, la SNCB a réceptionné les autorails de la série 46 qui se sont révélés très économiques à l'usage, par rapport à la traction vapeur. Elle réfléchit alors à la mise en œuvre d'une série d'autorails plus lourds, capable d'être assemblés en rames de capacité variable en ajoutant une remorque, comme cela se fait avec succès en France ou en couplant plusieurs unités ensemble (les 46 ne sont pas couplables).
- Les ateliers Germain de Mont-sur-Marchienne et les Ateliers Métallurgiques de Nivelles reçoivent commande pour la construction des caisses. L'option retenue est la transmission hydraulique, qui a fait ses preuves et est disponible chez plusieurs constructeurs, de même que la motorisation.
- Au printemps 2002, la livraison de la série 41 permet aux derniers exemplaires de prendre un repos mérité. Deux exemplaires de chaque série (sauf les 42 qui ont été convertis en 43) sont conservés soit par des associations (PFT, CFV3V ou Stoomcentrum Maldegem) ou par la SNCB elle même.
Utilisation
- Leur service resta de tout temps associé aux dessertes omnibus sur les lignes non électrifiées, soit en complément des trains directs tractés, soit seules sur les lignes secondaires.
- La desserte de l'aéroport par la série 42 pends fin en 1971.
- En 1984, la série 43 est quasi intégralement réformée. Plusieurs engins sont affectés aux services de l'infrastructure et convertis par exemple en autorails caténaire
- Dans les années 1990, le dernier sanctuaire des 44-45 est l'Ardenne, avec les dépôts de Bertrix ou Latour, et après leur fermeture Stockem, car la desserte des autres lignes (Charleroi - Couvin, les lignes du Limbourg et de l'étoile de Gand) est confiée à des rames tractées de série 62 et voitures M2. Ils assurent la desserte voyageur des lignes ardennaises suivantes : Dinant - Bertrix, Athus - Bertrix - Libramont, Libramont - Bastogne où ils auront, à l'occasion, à remorquer un wagon fermé lorsque le compartiment fourgon ne suffit pas à assurer le service postal (messagerie).
Sources
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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