- Série 52 (SNCB)
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Série 52 (ex type 202)
La 202.020 préservée par le PFT à Saint-GhislainType de locomotive Locomotive diesel Concepteur General Motors Electro-motive division (EMD) Constructeur Anglo-Franco-Belge (AFB) Numéro de série 52xx Date de construction 1955 Production totale 14 (22) Disposition des roues CC Classification UIC Co'Co' Empatement 10,30m Longueur 18,85 m Largeur 2,94 m Hauteur 4,237 m Masse à vide 108 t Type de combustible diesel Type de moteur 567C (GM) Nombre de cylindres 16 Transmission diesel-électrique Vitesse maximale 120 km/h Effort de traction 25 kN Numéro 5201-5217
(202.001 - 202.014)Nom officiel HLD série 52
(type 202 jusqu'en 1970)Surnoms gros nez Preservé 1 (5 autres sont exploitées par Infrabel et TUC-rail pour divers travaux d'infrastructure ferroviaire en Belgique) Propriétaire actuel PFT modifier La série 52 est une petite série de locomotives diesel de la SNCB. Ensemble avec les séries 53 et 54, elles forment un ensemble de 40 motrices qualifiées de "gros nez", eu égard à leur silhouette. De conception américaine (brevet General Motors - EMD), elles comptent de nombreuses cousines fabriquées en Suède par nohab pour les chemins de fer hongrois (MÁV) :série M61, danois (DSB) : séries MX et MY, Norvégiens (NSB) : série Di3. Leur conception est largement dérivée de la classe B des chemins de fer du Victoria (Australie), elles aussi fabriquées sous licence GM-EMD.
Sommaire
Historique
- Après la Seconde Guerre mondiale, les moyens de traction à la SNCB sont composés d'une majorité de locomotives à vapeur, de quelques automotrices électriques pour l'exploitation de la ligne Bruxelles - Anvers et d'autorails diesel de première génération. Il apparait toutefois rapidement que la traction diesel qui se généralise aux États-Unis permettrait d'augmenter l'efficacité du matériel tracteur.
- En 1954, une commande de 40 motrices fut passée, répartie en deux sous-séries : 22 série 52 (à l'époque, type 202), aptes à la chauffe des voitures voyageur, et 18 série 53 (à l'époque, type 203), dépourvues de chaudière vapeur.
- Les livraisons s'opèrent rapidement. Dès 1955, les machines sont livrées. Les 4 dernières seront revendues aux CFL (dont la SNCB est l'un des actionnaires) avant leur livraison. Les 4 précédentes seront modifiées pour en augmenter la vitesse maximale et formeront la première tranche de la série 54.
- Début des années 1980 débute le remplacement des cabines rondes par des "cabines flottantes" (dénomination liée à la présence d'une couche d'amortissement en caoutchouc) dans laquelle le conducteur, désormais placé à gauche, domine mieux la voie. Outre la 5404, laissée en état pour raison de conservation, la carrosserie de la 5204, dont le moteur était irrécupérable, a conservé ses courbes d'origines et est depuis gardée en réserve par le PFT dans les ateliers namurois de Ronet ou Salzinnes.
- La gestion du parc de "gros nez" est très flexible. À y regarder de près, certains bogies portent le numéro d'une autre machine (ce qui réduit la durée de maintenance en recourant aux bogies de machines immobilisées pour anticiper les interventions sur d'autres motrices). En outre, plusieurs machines sont passées d'une sous série à l'autre, et ont parfois subi plusieurs mutations, correspondant au montage ou au démontage d'une chaudière vapeur pour le chauffage des rames. En fin de carrière, ces chaudières ne furent plus entretenues, faute d'usage et plutôt que de réaffecter ces motrices à la série 53, leur matricule fut précédé d'un point (une "boule" en jargon SNCB) indiquant l'absence de capacité de chauffage.
- En 2002, l'inauguration de l'Athus-Meuse rénové, et surtout électrifié les privent de leurs principales activités, après 45 ans de bons et loyaux services. Elles sont uniquement affectées pour quelque temps encore au dépôt de Stockem, pour les desserte locales de la papeterie "Burgo Ardennes" de Harnoncourt ou de l'usine "Valvert" de Étalle notamment. L'arrivée des série 77 à Stockem sonne le glas des gros nez et provoque leur mise en parc. Les machines qui n'ont pas besoin de gros travaux d'entretien finiront comme "bêtes de somme" sur les chantiers de la LGV2 ou du RER. On les a vues notamment à Braine l'Alleud, base de travaux sur le chantier du RER de la ligne 124.
- En 2009, l'électrification du hiatus ferroviaire entre Montzen et Aix-la-Chapelle (ligne 24) libère les locomotives de la série 55 de leur dernier service régulier. Celles-ci viennent remplacer les quelques série 52 qui assuraient encore un dernier service de travaux dans le cadre de la rénovation de la ligne 162 (Namur - Luxembourg).
Utilisation
- Actuellement, les machines sont mises en parc dans l'attente d'une éventuelle offre de rachat. Selon toute vraissemblance, elles seront feraillées lorsque la SNCB aura besoin de la capacité de stockage de l'entrepôt qui les héberge, soit probablement lors de la retraite de la série 23.
- l'a.s.b.l. PFT (Patrimoine Ferroviaire et Touristique) conserve la carrosserie de la 5204, disposant toujours de ses cabines rondes, dans les installations SNCB de la région namuroise. Toutefois, l'association a également acquis la 1602 des CFL à laquelle elle a donné le matricule qu'elle aurait portée si elle avait été livrée à la SNCB : 202.020. Le PFT gère également la 1603 des CFL, propriété de l'un de ses membres.
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Catégories :- Infobox matériel roulant à remplacer
- Matériel roulant de la SNCB
- Locomotive diesel
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