- Série 53 (SNCB)
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Série 53 (ex type 203)
La 5311 sur les voies de l'atelier de StockemType de locomotive Locomotive diesel Concepteur General Motors Electro-motive division (EMD) Constructeur Anglo-Franco-Belge (AFB) Numéro de série 53xx Date de construction 1955 Production totale 20 Disposition des roues CC Classification UIC Co'Co' Empatement 10,30m Longueur 18,85 m Largeur 2,94 m Hauteur 4,237 m Masse à vide 108 t Type de combustible diesel Type de moteur 567C (GM) Nombre de cylindres 16 Transmission diesel-électrique Vitesse maximale 120 km/h Effort de traction 245 kN Puissance totale 1265 kW Numéro 5301-5320
(203.001 - 203.020)Nom officiel HLD série 53
(type 203 jusqu'en 1970)Surnoms gros nez Preservé ~10 (en attente de revente ou ferraillage) Propriétaire actuel SNCB modifier La série 53 est une série de locomotives diesel de la SNCB. Ensemble avec les séries 52 et 54, elles forment un ensemble de 40 motrices qualifiées de "gros nez", eu égard à leur silhouette. De conception américaine (brevet General Motors - EMD), elles comptent de nombreuses cousines fabriquées en suède par nohab pour les chemins de fer hongrois (MÁV) : série M61, danois (DSB) : séries MX et MY, Norvégiens (NSB) : série Di3. Leur conception est largement dérivée de la classe B des chemins de fer du Victoria (Australie), construite elles aussi sous licence EMD.
Sommaire
Historique
- Après la Seconde Guerre mondiale, les moyens de traction à la SNCB sont composés d'une majorité de locomotives à vapeur, de quelques automotrices électriques pour l'exploitation de la ligne Bruxelles - Anvers et d'autorails diesel de première génération. Il apparait toutefois rapidement que la traction diesel qui se généralise aux États-Unis permettrait d'augmenter l'efficacité du matériel tracteur.
- En 1954, une commande de 40 motrices fut passée, répartie en deux sous-séries : 22 série 52 (à l'époque, type 202), aptes à la chauffe des voitures voyageur, et 18 série 53 (à l'époque, type 203), dépourvues de chaudière vapeur.
- Les livraisons s'opèrent rapidement. Dès 1955, les machines sont livrées. Les 4 dernières série 52 seront revendues aux CFL (dont la SNCB est l'un des actionnaires). Les 4 précédentes seront modifiées pour en augmenter la vitesse maximale et formeront la première tranche de la série 54.
- Début des années '80 débute le remplacement des cabines rondes par des "cabines flottantes" (dénomination liée à la présence d'une couche d'amortissement en caoutchouc) dans laquelle le conducteur, désormais placé à gauche, domine mieux la voie.
- La gestion du parc de "gros nez" est très flexible. A y regarder de près, certains bogies portent le numéro d'une autre machine (ce qui réduit la durée de maintenance en recourant aux bogies de machines immobilisées pour anticiper les interventions sur d'autres motrices). En outre, plusieurs machines sont passées d'une sous série à l'autre, et ont parfois subi plusieurs mutations, correspondant au montage ou au démontage d'une chaudière vapeur pour le chauffage des rames. En fin de carrière, ces chaudières ne furent plus entretenues, faute d'usage et plutôt que de réaffecter ces motrices à la série 53, leur matricule fut précédé d'un point (une "boule" en jargon SNCB) indiquant l'absence de capacité de chauffage.
- En 2002, l'inauguration de la ligne Athus-Meuse rénovée, et surtout électrifiée les privent de leurs principales activités, après 45 ans de bons et loyaux services. Elles sont uniquement affectées pour quelque temps encore au dépôt de Stockem, pour les desserte locales de la papeterie "Burgo Ardennes" de Harnoncourt ou de l'usine "Valvert" de Etalle notamment. L'arrivée des série 77 à Stockem sonne le glas des gros nez et provoque leur mise en parc. Les machines qui n'ont pas besoin de gros travaux d'entretien finiront comme "bêtes de somme" sur les chantiers de la LGV2 ou du RER.
- Un nombre très réduit de motrices termine en 2009 sa carrière sur le chantier de réélectrification de la ligne 162 Luxembourg - Arlon. L'électrification du hiatus ferroviaire entrer Montzen et Aix-la-Chapelle (ligne 24) libère les locomotives de la série 55 de leur dernier service régulier. Celles-ci viennent remplacer les quelques série 53 qui assuraient ce dernier service de travaux.
Utilisation
- Les machines subsistantes sont mises en parc dans un atelier de la SNCB en attente d'un éventuel rachat. Elles seront selon toute vraisemblance feraillées lorsque la SNCB aura besoin de cette capacité de stockage pour entreposer d'autres retraitées, soit probablement les motrices électriques de la série 23.
Liens
Voir aussi
Catégories :- Infobox matériel roulant à remplacer
- Matériel roulant de la SNCB
- Locomotive diesel
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