- Voiture K1-K2-K3
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Voiture K1/K2/K3 Voiture K1 du patrimoine SNCB.Identification Exploitant(s) : SNCB Période de service : 1933-1989 Aménagement : compartiment salon, sièges en vis-à-vis, WC central. Types Nombre Type
UICplaces
assisessérie 122
40
247
40
53
126
10
?AB
B
C
BD
CD
C
CD
?12-52 pl.
72 pl.
108 pl.
48 pl.
69 pl.
?
?
?K1
K1
K1
K1
K2
K2
K3Caractéristiques techniques Tare : 42 - 44 (K1)
33 (K2)
? (K3)t
t
tLongueur : 23,23 m Vitesse maximale : 140 km/h Les voitures K1 sont des voitures du trafic intérieur appartenant à la SNCB. Certaines de ces voitures ont également été engagées sur des trains charters internationaux (colonies de vacances).
Conçues pour les grandes lignes, elles disposent d'un WC placé au centre et de deux plateformes d'extrémité accessible via des portes à fermeture manuelle et d'une intercirculation à soufflets. Elles dérivent des voitures internationales I1 dont elles se différencient par des doubles portes sur les passerelles (contre de simples portes sur les I1). Les fourgons de seconde et troisième classe sont équipés de vigies et d'une face d'extrémité arrondie caractéristique, formant une queue de rame aérodynamique.
Sommaire
Histoire
Les voitures K2 (1953) et K3 (1955) ont été dérivées des voitures K1 après la seconde guerre mondiale afin de reconstituer le parc des voitures grandes lignes décimé par le conflit. Au niveau des K2, on trouve uniquement du matériel de troisième classe (116 voitures). 10 autres voitures disposent d'un fourgon sur un gros tiers de la superficie, alors que 10 autres exemplaires avaient l'un de leur compartiment remplacé par un snack bar (qui sera toutefois rapidement démonté). Les K3 seront construites à 100 exemplaires.
On peut facilement identifier les K2 grâce à leur accès via des portes en trois ou quatre parties plutôt que deux sur les K1. Elles sont également beaucoup plus légères (33t contre 44/47t pour les K1). Les K3, elles, se distinguent par l'absence de rivets sur la caisse, et les ventilateurs "Schepens" en toiture en lieu et place des "Torpedo" qui équipaient les séries précédentes.
Dans les années 1950, certaines voitures sont équipées pour la chauffe électrique et donc la traction homonyme.
En 1956, la troisième classe est supprimée. En fait, c'est la luxueuse première qui disparait alors que les deux autres classes sont renumérotées (les banquettes en bois de troisième deviennent la norme en seconde sur le matériel existant). Les voitures mixtes première /seconde classe ainsi que les voitures de seconde deviennent donc la "nouvelle" première classe.
En 1980, un contingent de voitures K2 sera équipé de fenêtres à imposte basculante (les fenêtres d'origine coulissaient dans le bas de la carrosserie) alors que les premières radiations surviennent, surtout dans l'effectif des K1. La livraison des voitures M4 leur fait perdre les dessertes grandes lignes et elle reprennent donc des services moins prestigieux, écartant à l'occasion les voitures L et M1 moins confortables. Elles assureront par la suite des trains d'heure de pointe sur les lignes les moins fréquentées du réseau.
Les voitures K1/K2/K3 font depuis leur retraite les beaux jours de nombreux chemins de fer touristiques en Belgique (PFT, CFV3V, BVS), aux Pays-Bas (nl:SSN,nl:ZLSM) et même en Grande-Bretagne (en:Nene Valley Railways).
106 exemplaires furent également revendus à l'ONCF en 1983[1], les chemins de fer marocains où elles assurèrent encore du service durant de nombreuses années, avant que leur manque de confort (absence d'air conditionné) ne les relèguent à un rôle de seconde ligne au début des années 2000.
Sources
Notes et références
Bibliographie
- "Les voitures K1" in Train Minitaure Magazine, janvier 2002
Voir aussi
Article connexe
- Liste du matériel roulant de la SNCB
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