- Poperinge
-
Poperinge Géographie Pays Belgique Région Région flamande Communauté Communauté flamande Province Province de Flandre-Occidentale Arrondissement Ypres Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers119,33 km² (2005)
88,12 %
1,71 %
9,95 %
0,21 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité19 837 (1er janvier 2008)
49,60 %
50,40 %
166 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
21,06 %
59,67 %
19,27 %Étrangers 1,82 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 5,10 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 11 758 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Christof Dejaegher (CD&V) Majorité CD&V/N-VA, Samen Sièges
CD&V/N-VA
Samen
Open VLD
Vlaams Belang25
12
7
5
1Sections de commune Section Code postal Poperinge
Reningelst
Krombeke
Proven
Roesbrugge-Haringe
Watou8970
8970
8972
8972
8972
8978Autres informations Gentilé (inconnu) Zone téléphonique 057 Code INS 33021 Site officiel www.poperinge.be modifier Poperinge (Poperinghe en français) est une ville flamande de Belgique située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale.
Poperinge est, pour la superficie, la septième commune de la Région flamande sur trois cent neuf et la quarantième de la Belgique. Pour le nombre d’habitants (19 624 en 2008), elle est la quatre-vingt-septième d’après les chiffres de 2004.Sommaire
Histoire
Pupurninga villa est la plus vieille forme écrite et date des environs de 850. Les fouilles archéologiques ont prouvé que l'endroit était déjà habité au Néolithique. À l'époque romaine, une déviation de la route romaine fut construite pour relier Cassel à Poperinge et Aardenburg. Dès le haut Moyen Âge précoce l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer jouait un rôle important dans la vie ecclésiastique et économique du territoire de Poperinge. Les abbés de l'abbaye sont restés les suzerains de Poperinge jusqu'à la Révolution française.
En 1147 à la demande de l'abbé de Saint-Omer, le comte de Flandre Dietrich d'Alsace offrit à Poperinge une première charte, fondée sur une charte disparue de la région de Furnes ; elle devait être confirmée une nouvelle fois par son successeur Philippe.
Le grand moteur qui explique l'âge d'or de Poperinge au cours du XIIIe siècle a été la fabrication du drap. La ville s'agrandit en 1290 obtint de l'évêque de Thérouanne l'autorisation de construire deux nouvelles églises en plus de l'église Saint-Bertin qui existait déjà. Il y avait tant d'agriculteurs à travailler dans la nouvelle industrie qu'il fallut chercher de la main-d'œuvre ailleurs pour travailler les champs. Au cours du XVIe siècle l'industrie du drap commença à décliner et il fallut trouver de nouveaux revenus dans la culture du houblon.
Au cours de la Première Guerre mondiale, Poperinge fut, avec Furnes, la seule ville belge à ne pas être occupée par les Allemands. La ville a été, par la route ou par le train, un incontournable point de ralliement. Camps d'instruction, dépôts, hôpitaux ont surgi au milieu des houblonnières. Fuyant les combats, les réfugiés d'Ypres y ont afflué. Le Lijssenthoek Military Cemetery est le deuxième plus grand cimetière britannique de la Première Guerre mondiale (10.800 tombes). Il se trouvait tout à côté d'un grand hôpital de campagne et c'est la raison pour laquelle on trouve la tombe d'une infirmière britannique avec des tombes de Chinois, d'Américains, de Français et d'Allemands.
Poperinge possède une triste particularité : le Poperinghe New Military Cemetery compte le plus grand nombre de fusillés de tous les cimetières du Commonwealth. Les supposés déserteurs (car bien souvent il s'agissait de soldats commotionnés à la suite d'éclatements d'obus), connaissaient un simulacre de procès. Condamnés ils tombaient devant les balles du peloton d'exécution dans la cour intérieur de l'hôtel de ville. Cette forte proportion de soldats fusillés à Poperinge s'explique probablement par le fait que la ville était un lieu de rassemblement de milliers de soldats engagés dans le Westhoek, après la bataille de la Somme, ainsi que des rescapés de la Bataille de Passchendaele, le plus sanglant dans les Flandres.
Poperinge et le houblon
Tous les trois ans, en septembre, la fête du Houblon donne lieu à un pittoresque cortège.
Les houblonnières se distinguent dans le paysage légèrement vallonné par leurs hauts poteaux, servant d'attache à la plante grimpante.
Lieux et monuments
- Le musée du houblon.
- L'église du hameau d'Abeele, construite au milieu du XIXe siècle, qui a la particularité de se situer juste à la frontière belgo-française mais du côté français sur la commune de Boeschepe[1].
- L'église Saint Jean
- L'église Notre-Dame
- L'église Saint-Bertin
Bourgmestres
Les bourgmestres ont été :
- Charles van Renynghe (catholique) (1833-1871),
- Félix Berten (cath.) (1871-1903),
- Félix van Merris (catholique) (1904-1918),
- Lucien Deschodt (CVP) (1947)
- Marc Mahieu (PVV) (1983-1995)
- Henri d'Udekem d'Acoz (1995-2005), oncle de la princesse Mathilde
- Actuellement le bourgmestre est Christof Dejaegher.
Villages
# Nom Superficie Population (1999) I Poperinge 47,61 12.644 II Krombeke 8,54 711 III Proven 13,10 1.394 IV Reningelst 15,20 1.405 V
(VII)
(VIII)Roesbrugge-Haringe
- Roesbrugge
- Haringe11,60
1.105
VI
(IX)
(X)Watou
- Sint-Jan-Ter-Biezen
- Abele23,28
1.940
Communes limitrophes françaises
- o. Bambecque
- n. Houtkerque
- m. Winnezeele
- l. Steenvoorde
- k. Godewaersvelde
- j. Boeschepe
Notes et références
- La Voix du Nord (édition Hazebrouck) du lundi 26 janvier 2010.
Lien externe
èè
Catégories :- Commune de la province de Flandre-Occidentale
- Ville de la province de Flandre-Occidentale
Wikimedia Foundation. 2010.