- Nointel (Val-d'Oise)
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Nointel
Le châteauAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Pontoise Canton Beaumont-sur-Oise Code commune 95370 Code postal 95590 Maire
Mandat en coursJean-Luc Mauduit
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Haut Val-d'Oise Démographie Population 723 hab. (2007) Densité 226 hab./km² Gentilé Nointellois, Nointelloises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 24 m — maxi. 210 m Superficie 3,20 km2 Nointel est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région d'Île-de-France.
Ses habitants sont les Nointellois.
Sommaire
Géographie
La commune se situe à 30 km au nord de Paris, sur le flanc occidental de la forêt de Carnelle. Le village se situe entre Beaumont-sur-Oise, Presles et Mours.
Nointel est desservie par une gare de la ligne Paris - Persan par Montsoult.
Histoire
Le nom « Nointel » provient d'un terme celtique qui signifie « la croisée des chemins ». Son nom sera définitif au XVIIe siècle.
Son histoire remonte au XIe siècle. Sa seigneurie était constituée de quatre fiefs qui furent réunis par Yves comte de Beaumont. Jean de Turmenyes, chevalier de l'Ordre du roi et garde du Trésor Royal, fit ériger le château de Nointel entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle.
Administration
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[1],[2].
Les maires de Nointel
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Parti Qualité ... 2001 Jean-Luc Mauduit[3] Conseiller général du 95 Les données antérieures ne sont pas encore connues. Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Persan (incluant Beaumont-sur-Oise, L'Isle-Adam, Presles, Mours et Nointel[4]) est de 86,34 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delà de la moyenne nationale (83/1000) mais en deça de la moyenne départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 31,74%, légèrement supérieur à la moyenne du département de 28,83%[5].
Démographie
Lieux et monuments
Monuments historiques
L'ensemble du domaine du château de Nointel est inscrit monument historique par arrêté du 11 mars 1992, y inclus les éléments architecturaux en-dehors du périmètre du parc, à savoir les bornes devant l'entrée principale est, l'obélisque, les anciens communs et les anciennes écuries. La colonne et la Vierge avec leurs perspectives en sont toutefois exclus, tout comme l'orangerie (voir ci-dessous, autres élements du patrimoine). Le parc du château a été classé au titre des sites naturels par arrêté du 24 mai 1945, sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[6]. Les éléments protégé sont les suivants :
- Le château de Nointel fut élevé en 1680 pour Jean de Turmenyes, garde du Trésor royal de Louis XIV, par un architecte élève de Jules Hardouin-Mansart. Transformé en rendez-vous de chasse par le prince de Conti en 1749, le domaine est ensuite acquis par le financier Bergeret, qui y invita Fragonard. Le château fut remanié à la fin du XVIIIe siècle par son propriétaire, M. Ribault, qui fait surélever le bâtiment d'un étage et transformer le parc en jardin à l'anglaise. Propriété du prince Murat à partir de 1982, le palais fut transformé en Musée d'art contemporain par ce grand collectionneur qui y exposa sa collection personnelle avant d'être contraint, en 1987, pour des raisons financières, de revendre la bâtisse et son contenu[7],[8]. Le château abrite aujourd'hui un complexe hôtelier voué à l'organisation de séminaires.
- Le parc du château est considéré comme l'un des plus grands parcs à l'anglaise de la région parisienne. Il possède de nombreux aménagements paysagers et architecturaux. Sont à citer notamment un grand escalier de quatre-vingts marches attribué à François Mansart ; un petit pavillon octogonal près du bassin du Mississipi de 1720 alimenté par des eaux captées en forêt de Carnelle ; des balustrades et statues sans doute de Coysevox ; vingt bassins et fontaines créés par la famille de Turmenyes. Les grilles d'entrée vers l'ouest (avenue de Verdun) et vers le sud (rue des Bohémies), ainsi que les pavillons de garde et les bornes situées sur le parterre sud et devant les écuries font également partie du patrimoine protégé[6],[9].
- La propriété « Le Domaine » au sud-est du château est issue de la transformation d'anciennes dépendances du château. Elles datent encore du petit château, lieu de résidence des seigneurs de Nointel avant la construction du château actuel, et remontent au XVIIe siècle. Dès l'achèvement du nouveau château, ces dépendances servaient à loger les domestiques et ont été maintes fois remaniées, avant de prendre l'aspect d'un manoir cossu du style néorenaissance en 1866. L'ancien colombier à l'est est encore bien identifiable, et les anciennes écuries subsistent au nord, le long de l'impasse Saint-Denis[10].
- L'obélisque qui fait face au château au sud-est (rue Alain-Bernier) fut dressée en ce lieu en 1932, après qu'il avait été offert en cadeau à Paul Béjot, le propriétaire du château d'alors. Il commémore la victoire de Napoléon à Wagram et a été érigé en 1809 dans le parc du château de Castille à Uzès[10],[11].
Autres éléments du patrimoine
- L'église Saint-Denis, avenue de Verdun : Elle remonte aux XIIe siècle et XIIIe siècles, mais fut largement remaniée entre 1879 et 1892 par Paul Béjot, maire de 1868 à 1897 et propriétaire du château. Depuis, l'église se présente dans un style néogothique. Elle conserve des fonts baptismaux sculptés du XVIIe siècle[12].
- Une meule de pressoir, impasse Saint-Denis, visible dans un enclos privé à proximité de l'église : Elle date du XVIIe siècle ou XVIIIe siècle et provient de Normandie. La meule était actionnée par la force animale et servait à écraser des fruits (des pommes en général) placés sur de la paille[13].
- L'ancienne orangerie du château, rue de l'Orangerie : Construite en 1871 dans un style classique, elle remplaça une orangerie plus ancienne. Situé sur un terrain appelé le clos Servoisier, elle est proche de la perspective de la colonne et de l'actuelle mairie, qui fut le logement du jardinier-chef du château. Le potager du château se trouvait à côté de l'orangerie[10]. Suite à une période d'abandon, l'orangerie a été réhabilitée et sert aujourd'hui d'atelier et d'habitation à un architecte et sa famille[14].
- La statue de la Vierge Marie, à l'extrémité ouest de l'allée de Verdun qui part de l'église, près de la voie ferrée à l'ouest du village : Connue comme « Notre-Dame des Moissons », elle fut offerte par la famille Béjot le 5 juillet 1896 lors du baptême de leur fille Amélie. La Vierge regarde vers l'église et le village. Il lui manque une main, vandalisée et refaite deux fois[15].
- La grande colonne décorative, à l'extrémité occidentale de l'allée-perspective partant de l'entrée ouest du château, rue des Bohémies : Cette colonne provient d'Uzès, tout comme l'obélisque[16].
Personnages célèbres
Balzac séjourna au château.
Notes et références
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- Notice no PA00080144, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Nointel », dans Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, octobre 1999, p. 100-104 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 102. Cf.
- Le fonds du Musée d'art contemporain de Nointel, réuni par le prince Murat « au terme de vingt années de passion » a pu être désignée comme étant « en Europe, la plus belle collection privée du genre ». Les œuvres dispersées à Drouot en 1987 témoignaient du goût du prince Murat pour des oeuvres illustrant « la mort, la violence, la guerre, le sexe, l'érotisme et la pornographie » - cf. Christine Derrey: Les trésors du prince Murat, L'Express, Paris, 25 septembre au 1er octobre 1987). Cf. également La collection de s.a. Le Prince Murat, 600 tableaux contemporains, Paris, Maîtres Binoche et Godeau, Ed. Hôtel Drouot, Paris 1987.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Nointel, op. cit., p. 102-103.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Nointel, op. cit., p. 103.
- Voir aussi la plaque explicative sur place.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Nointel, op. cit., p. 101.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Nointel, op. cit., p. 104.
- Les communs sur Nointel (Val-d'Oise) (site officiel). Consulté le 23 août 2011. Cf.
- Les statues sur Nointel (Val-d'Oise) (site officiel). Consulté le 23 août 2011. Cf.
- Les colonnes sur Nointel (Val-d'Oise) (site officiel). Consulté le 23 août 2011. Cf.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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