- Aqueduc de Besançon
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Aqueduc de Besançon Présentation Propriétaire Commune Destination actuelle Vestiges Géographie Pays France Région Franche-Comté Localité Besançon modifier 
Le square Castan.
L'aqueduc de Besançon, ou aqueduc d'Arcier était un aqueduc gallo-romain de 12 km situé entre les sources d'Arcier et la ville de Besançon (Doubs). Actuellement détruit, il reste cependant quelques traces de cet ouvrage, notamment le long de la route de Morre, au sein même de la porte taillée ou encore dans l'actuel square Castan[1].
Sommaire
Histoire
Articles connexes : Square Castan et Porte taillée.
Le plan de l'Aqueduc.Epoque Romaine
Vers 70, à l'époque de Vespasien[2], un aqueduc de 12 km fut édifié entre les sources d'Arcier et Besançon, aboutissant dans un bassin de 5 mètres2 dans l'actuel square Castan[1]. C'était une galerie souterraine mesurant environ 1,62 mètre de hauteur sous clé sur 0,85 mètres de large[3], entrant dans la ville par une ouverture étroite percée à même le roc, qui donnera plus tard la porte taillée[1]. La pente permettant d'acheminer l'eau d'Arcier à Besançon présentait une déclivité de 0,22%[2]. L'aqueduc fonctionna jusqu'au Ve siècle et la chute de l'empire romain, et il subira une dégradation progressive[2].
Epoque Post-romaine
Deux projets de remise en état de l'aqueduc romain sont envisagés au XVIIe et XIXe siècles[2]. Le réseau fut rénové pour être réutilisé afin de subvenir aux besoins en eau des habitants de Besançon, comme en témoigne une plaque située près de la source d'Arcier, où il est indiqué que le 20 mars 1837 le Conseil municipal adopte le projet de conduite des eaux d'Arcier à Besançon, qu'entre 1843 et 1848 des études furent menées, qu'entre 1850 et 1855 les travaux furent exécutés et qu'en avril 1866 et novembre 1866 des acquisitions furent faites sur des compléments de la source assurant ainsi à la ville la totalité des eaux d'Arcier[4]. Une autre plaque indique l'altitude exacte de la source, qui est de 272,366 m[4]. À Besançon, dans le secteur de Saint-Jean, deux plaques indiquent la reprise du réseau par la ville à cette époque, dont l'une où est inscrit : « Travaux des eaux d'Arcier adjugés le XII MAI MDCCCL. Achevés le IV SEPTEMBRE MDCCCLIV. C.Convers Maire de Besançon. », l'autre étant un plan de l'aqueduc.
Notes et références
- Mémoires de Bregille, page 38.
- L'aqueduc romain d'Arcier sur le site des balades en Franche-Comté (consulté le 07 juin 2011)
- Recherches archéologiques sur les monuments de Besançon, A. Delacroix,1841, pp.11-12
- La source d'Arcier sur le site des balades en Franche-Comté (consulté le 23 mai 2010).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- (fr) Robert Bedon, Les aqueducs de la Gaule romaine et des régions voisines, pages 399 à 404.
- (fr) Hector Tonon, Jean-François Culot, Marie-Édith Henckel, Annie Mathieu, Jacques Mathieu, Georges Bidalot, Jacqueline Bévalot, Paul Broquet, Jean-Claude Monti, Anne Porro, Jacques Breton, Jean-Claude Grappin, Pierre-Louis Bréchat, Yves Mercier et Pierre Riobé, Mémoires de Bregille (2e édition), Besançon, Cêtre, décembre 2009, 312 p. (ISBN 978-2-87823-196-0), page 38.
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