- Aqueduc de l'Aqua Alsietina
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Pour les articles homonymes, voir Aqueduc d'Auguste.
Aqua Alsietina Date de construction 2 av. J.-C. Ordonné par Auguste Longueur 32,9 km Débit entrant (Frontin) 16 300 m³/jour Débit reçu (règlements) Non évalué Débit constaté (Frontin) 16 300 m³/jour Altitude de départ ~209 mètres Altitude d'arrivée 5 mètres Coordonnées Listes des aqueducs romains modifier L’aqueduc de l'Aqua Alsietina (Aqua Alsietina) ou aqueduc d'Auguste (Aqua Augusta) est le septième aqueduc de Rome, construit par Auguste en 2 av. J.-C..
Il est long de 22 172 pas (32,9 km), et en grande partie souterrain, il n’est sur arches que sur 358 pas (500 m). Il tire la majeure partie de son approvisionnement du lac Alsietinus (petit lac d’Étrurie au Nord-Ouest-Nord de Rome, situé dans un cratère éteint, aujourd'hui appelé lac de Martignano). Il fournit le Transtiberim et l'atteint en passant par le Janicule, après être passé non loin de Véies, avoir longé la Voie triomphale puis la Voie Aurélienne[1].
La qualité de l’eau est si mauvaise qu’il n'est prévu que pour l’alimentation de la naumachie d'Auguste, à l’arrière duquel l’aqueduc se termine, sans aucun autre réservoir, et ne sert qu'à l'utilisation de la naumachie. Frontin est dubitatif quant à son utilité, et pense qu'Auguste ne voulait pas détourner les eaux claires des autres aqueducs pour son projet. L’excédent d’eau est utilisé uniquement pour l’irrigation des jardins à l'extérieur de la ville car l'eau est malsaine[1],[2].
Il est le neuvième et dernier des aqueducs de Rome par hauteur (5 mètres)[3], à l'époque de Frontin, donc sans compter l'Aqueduc Traiana et l'Aqueduc Alexandriana.
Le volume d'eau que reçoit l'aqueduc n'est pas évalué par les règlements sous Frontin car il dépend de la quantité que les fontainiers dérivent du lac Alsietinus et ensuite du lac Sabatinus. Par contre, Frontin a calculé qu'il fournit 392 quinaires (16 300 m³/j)[4].
La totalité de la distribution de cette eau a lieu hors de la ville :[5] :
- 254 quinaires (10 500 m³/j ; 65%) sont réservés à l'empereur[5] ;
- 138 quinaires (5 800 m³/j ; 35%) pour les particuliers[5].
Sommaire
Sources
Notes
Références
- Frontin, Des aqueducs de la ville de Rome (De aquæductibus urbis Romæ), Gallica notice, latin-français, pages 381, 389, 393-395, 423 et 435.
Voir aussi
Catégories :- Aqueduc de Rome
- Ier siècle av. J.-C.
- Province de Rome
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