- Université de Paris-X
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Université de Paris Ouest - Nanterre La Défense
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Nom original Université Paris X - Nanterre Informations Fondation 1964 Type Université publique Localisation Nanterre, France Campus Nanterre, Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) Président Bernadette Madeuf Personnel 725 Enseignants 2 000 Étudiants 33 000 Site web http://www.u-paris10.fr/ modifier L'université Paris X[1], ou Université Paris Ouest - Nanterre - La Défense[2], est l'une des treize universités parisiennes, située dans le département des Hauts-de-Seine à proximité du centre d’affaires de La Défense. Les enjeux de l’internationalisation se sont très vite imposés à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, aussi est-elle aujourd’hui au centre d’un réseau d’échanges avec de nombreux établissements d’enseignement supérieur étrangers, en Europe, mais aussi en Amérique et en Asie. Plus généralement, l'université Paris Ouest est classée comme l'une des meilleures universités françaises aux côtés de Paris I, Paris II ou de Paris V par Le Nouvel Observateur dans son classement des meilleures formations françaises.[3]
L'université Paris Ouest - Nanterre - La Défense est notamment héritière de la faculté des lettres et sciences humaines fondée en 1964 afin de désengorger la Sorbonne. Théâtre d'une histoire riche en événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des années 60, l'université Paris-Ouest offre à sa communauté universitaire un vaste campus, situé à deux kilomètres du quartier d'affaires de Paris La Défense (moins de 10 minutes en RER) et à cinq kilomètres de Paris (le centre de Paris est à moins de 20 minutes en RER) et à deux pas du TGI de Nanterre, l'un des plus importants de France.
Deuxième campus universitaire de France, l'université Paris Ouest - Nanterre - La Défense compte 2 000 enseignants-chercheurs, 700 personnels administratifs et techniques et plus de 33 000 étudiants. Avec ses 27 hectares, l'université Paris Ouest constitue une sorte de ville dans la ville. Lieu de vie et de culture avec sa piscine olympique, sa piste d'athlétisme, ses espaces verts et son théâtre, l'université se veut aussi un lieu où les formations de pointe le disputent aux formations internationales, le tout adossé à une recherche mondialement connue dans les domaines les plus divers.
Histoire
Origines
- 1964 : création de la faculté des lettres et sciences humaines. Ouverture des premiers bâtiments d'enseignement
- 1966 : création de la faculté de droit
- 1970 : création de l'université Paris X - Nanterre, établissement public à caractère scientifique et culturel.
Le bâtiment G, des Sciences économiques notamment, a été initialement destiné à accueillir Sciences Po Paris. L'effervescence de 1968 a conforté les opposants (enseignants et élèves) à ce transfert dans leur refus de quitter Paris intra muros. Seuls quelques pionniers de l'IEP, dont le professeur Mendras, s'y installèrent.
Développements
- 1970 : rattachement de l'IUT de Ville-d'Avray à l'université
- 1984 : la loi Savary crée des UFR actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes)
- 1985 : ouverture d'une antenne à Saint-Quentin-en-Yvelines
- 1989 : ouverture d'une antenne à Cergy-Pontoise
- 1991 : Saint-Quentin et Cergy deviennent des universités de plein exercice
- 1992 : élargissement de l'UFR SSA (sciences sociales et administration), l'arrivée d'Internet avec ses ateliers informatiques
- 1999 : création de nouvelles filières (IUP)
- 2000 : création de l'UFR SITEC (systèmes industriels et techniques de communication) sur le site de l'IUT Ville d'Avray et de Saint-Cloud
Constructions
- 1992 : ouverture du bâtiment DD qui abrite les sciences sociales
- 1995 : ouverture du bâtiment L, avec son théâtre, pour l'UFR LLPhi (littératures, langage, philosophie)
- 1996 : ouverture de la Maison René Ginouvès d'archéologie et d'ethnologie, pour une recherche fédérative (CNRS, Paris I, Paris X)
- 1997 : création de la Maison de la recherche « Max Weber »
- 2002/2003 : réhabilitation des bâtiments B et F et construction d'une galerie de cheminement
- 2003 : aménagement du carré central pour des installations sportives et des espaces verts rénovés
- 2005 : ouverture du bâtiment des services logistiques et du laboratoire de psychophysiologie
- 2006 : construction d'un bâtiment destiné à abriter l'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives
Perspectives
- 2006 : début de la construction d'un bâtiment pour les langues
L'objectif de réaménagement de l'université et de ses environs est financé grâce au projet d'EPA Seine Arche[4] visant à désenclaver l'espace derrière la Défense en détruisant des tronçons de routes ainsi que des voies ferrées et en construisant de nouveaux bureaux. Il bénéficie aussi du projet U3M (universités du 3e millénaire). Durée des travaux d'environ 15 ans.
Classement international
L'université Paris X Nanterre ne fait pas partie des 500 meilleures universités — au niveau mondial — classées par la Jiao Tong University de Shanghai. Elle occupe la 995e place au classement "Ranking Web of World Universities" qui a classé 6000 écoles et universités en fonction du volume et de la qualité de leurs publications électroniques.
Unités de formation et de recherche et instituts
Avec 268 diplômes préparés et environ 8 000 diplômés chaque année, l'université regroupe 9 Unités de formation et de recherche, un IUT et un institut. La réforme LMD pour une harmonisation des diplômes au niveau européen est appliquée pour une grande partie des formations proposées. Les étudiants étrangers, notamment les étudiants en programmes d'échanges internationaux (Erasmus, Micefa), bénéficient d'un soutien en Français langue étrangère d'un minimum de six heures par semaine dans le service de "Français pour Etudiants Etrangers" (FETE) de l'UFR de littérature, langages et philosophie (LLPHI).
Liste des UFR et Instituts
- UFR de Langues et cultures étrangères (germaniques, romanes, slaves et appliquées). Inclut le département d'Etudes anglophones, ex UFR d'études anglo-américaines depuis le 1/1/2008
- UFR de littérature, langages et philosophie (LLPhi)
- UFR de sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique (SEGMI)
- UFR de sciences juridiques, politiques et administratives (SJAP)
- UFR de sciences psychologiques et sciences de l'éducation (SPSE)
- UFR de sciences sociales et administratives (SSA)]
- UFR de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)
- UFR de systèmes industriels et Techniques de Communication (SITEC)
- IUT Ville d'Avray - Saint-Cloud
- Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)
Principaux centres de recherches
- Centre de recherche EconomiX rattachement CNRS
- Centre d'études et de recherche sur les organisations et les stratégies (CEROS)
- Centre de théorie et d'analyse du droit (rattachement: ENS Ulm, EHESS)
- Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (CREDOF)
- Centre de droit International de Nanterre (CEDIN)
- Maison René Ginouvès d'archéologie et d'ethnologie (MAE)
- Archéologie et sciences de l'Antiquité (ArScAN) (rattachement: Paris I, CNRS)
- Laboratoire Energétique Mécanique Electronique (LEME)
Ainsi que d'autres centres de recherches] en langues, économie, histoire, droit…
Evaluation et notation
L'université Paris X a été classée comme l'une des meilleures université française lors de l'évaluation des écoles doctorales[5]. Le cadre d'évaluation se compose d'une échelle de notes allant de A+ à D. Ainsi, la faculté de droit (Sciences juridiques et politiques) a reçu la note maximale (A+), de même que les école doctorale "Economie, organisation, société" (Economie gestion) et "Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent" (histoire). Les écoles doctorales "Connaissance, langages, modélisations" et "Lettres, langues, spectacles" ont également été très bien notées recevant un A.
Plus généralement, l'université Paris Ouest est classée comme l'une des meilleures universités françaises aux côtés de Paris I, Paris II ou de Paris V par Le Nouvel Observateur dans son classement des meilleures formations françaises.[6]
L'université Paris Ouest - Nanterre - La Défense dispose par exemple depuis 1984 des cursus bidisciplinaires reconnus et proposant des formations plus dirigées vers l'international comme la bi-licence (anciennement « bi-deug ») droit/langues étrangères (anglais, allemand et espagnol en particulier) et économie-gestion/langues étrangères. Les bi-licences économie-gestion/langues ou droit/langues sont accessibles après un examen portant sur la langue désirant être étudiée, examen se déroulant à l'université de Paris-Ouest Nanterre La Défense.
Les bi-licences se poursuivent jusqu'à la 5e année (Master 2) et prennent le nom de MBDE (Master Bilingue des Droits de l'Europe) à partir de la 4ème année (Master 1). Elles ont été récemment classées parmi les meilleurs formations de Droit par le magazine Le Nouvel Obs[7]
Des masters recherche et professionnels bidisciplinaires sont proposés en droit en partenariat avec des universités étrangères.
Syndicats, associations, partis et groupes politiques
De très nombreuses organisations ont été présentes sur le campus au cours de son histoire. Toutefois, comme pour la plupart des élections étudiantes, le taux de participation dépasse rarement 10%.
Syndicats étudiants actuels
- UNEF : syndicat majoritaire sur Nanterre.[réf. nécessaire]
- SUD étudiant : syndicat étudiant présent depuis 2002. SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) se qualifie de syndicat de lutte et a la particularité de travailler en relation avec l'Union syndicale Solidaires.
- L'Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) : syndicat de lutte fondé au début des années 90, encore présent aujourd'hui. Elle est liée à l'Association des résidents étudiants de Nanterre (ARENE), qui organise les étudiants de la cité universitaire.
- La CNT : syndicat de lutte anarcho-syndicaliste présente depuis 1986 chez les étudiants de l'université de Nanterre La Défense par l'intermediaire de la section "Superieur et Recherche" (ex-F.A.U.) du Syndicat des Travailleurs l'Education 92 (STE 92).
Syndicats de personnel
- Le SNESUP : Syndicat national de l'enseignement supérieur, affilié à la FSU, encore présent aujourd'hui.
- Le SNASUB (Syndicat national de l'administration scolaire et universitaire et des bibliothèques) : affilié à la FSU, encore présent aujourd'hui.
- La CGT, présente depuis 1964.
- La CNT : syndicat anarcho-syndicaliste présent depuis 1986.
Partis et organisations politiques actuels
- le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - anciennement Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR). Importantes forces politiques de l'université. Une part importante de ses militants, outre leurs activités politiques, sont actifs syndicalement au sein de l'UNEF dans sa tendance « Pour une UNEF unitaire et démocratique » (TUUD).
- Le Parti communiste français et son organisation de jeunesse les MJCF, présent au sein de l'UNEF (dans la tendance TUUD) et de la CGT depuis 1964.
- Lutte ouvrière : présente depuis les années 70.
Partis et organisations politiques disparus
- La Riposte : groupe communiste et trotskyste. Ce groupe a fait une brève apparition en 2003.
- L'Organisation communiste internationaliste (OCI)
- Le Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF) : parti maoïste pro-chinois présent dans les années 60 et 70. Le PCMLF s'est autodissous dans les années 80. Des militants se réclamant du PCMLF sont réapparus sur le campus dans les années 2000.
- Les Enragés : groupe situationniste fondé par René Riesel en 1968.
- Vive la révolution (VLR) : groupe maoïste d'inspiration libertaire dont faisait partie Stéphane Courtois (début des années 70).
- Socialisme international
Organisation politique étudiante
- L'Union des étudiants communistes (UEC) : organisation politique étudiante membre du MJCF (Mouvement Jeunes communistes de France (ainsi que la JC), fondé en 1919, qui se renforce rapidement depuis 2006, par la vente de Clarté et de L'Humanité.
- L'Union nationale inter-universitaire (UNI) : organisation politique étudiante de droite liée à l'UMP, fondé en 1969, implanté dans certaines filières, principalement celles de droit et d'économie, encore présent aujourd'hui.
- Jeunesses libérales de Paris X : Association d'étudiants de Paris X qui coorganisent des "cafés liberté" et représentent Alternative Libérale sur le campus.
- Le Réseau libertaire (2004) : ce petit groupe a mené une virulente campagne contre la politique jugée « sécuritaire » de l'université.
Associations thématiques
- SOS Racisme
- Étudions gayment, collectif LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), apparu à la fin des années 1990, encore présent aujourd'hui.
- Fac Verte : association écologiste apparue en (2003), encore présente aujourd'hui, malgré une activité inexistante.
- L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) : présente depuis les années 80.
- Femmes solidaires, collectif nanterre-u : collectif féministe présent depuis 2007, rattaché à la fédération nationale Femmes solidaires, défend les droits des femmes et se bat contre les violences de tous genres faites à celles-ci.
- Voiture & co: association visant à faciliter la mobilité dans un but écologique et économique, présente depuis 1998 sur le campus et depuis 2005 par l'intermédiaire de la Maison des Transports. Au départ cette association proposait exclusivement du covoiturage pour les étudiants, depuis l'ouverture de la Maison des Transports dans la gare de Nanterre - Université, les étudiants peuvent aussi bénéficier d'informations sur les transports en commun et d'un service de location de vélo.
- La F.A.X (Fédération des Associations de Paris X) : créée au début des années 90, elle a pour but de développer la vie associative, faciliter le quotidien des étudiants du campus et égayer la vie estudiantine. Elle rassemble des associations qui animent l'université de Paris X : AIESEC, APTEOR, Article X, BDE STAPS, Conception Ouest, la Lame de Fond, MBDE, Ski Club Paris X. La F.A.X. et les associations qu'elle réunit organisent tout au long de l'année des animations et des activités culturelles pour les étudiants. La F.A.X. est aussi présente au sein de différents types de conseils qui régissent l'université.
- Cultur' PX : association fondée en 1996. Elle poursuit deux buts fondamentaux : la défense des étudiants notamment au sein des grands conseils de l'université (CA, CEVU, CS) et la promotion de toutes les formes de cultures sur le campus. Elle s'est fortement impliquée dans la lutte anti-CPE et dans d'autres mouvements sociaux (lutte pour les sans papiers…).
- l'Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville). Association nationale d'éducation populaire présente sur l'université depuis 1991, elle propose aux étudiants de s'investir dans des actions de solidarité auprès des jeunes en difficulté scolaire et/ou sociale dans les quartiers populaires des Hauts-de-Seine.
Les associations culturelles
- Accords X
- Association des enfants du Bal Dix
- Association universitaire de coopération internationale
- Dix de Chœur
- EclectiX
- ETC (En Tant que Cinéphile…)
- MELO'DIX (orchestre symphonique : orchestremelodix@yahoo.fr)
- Métiss'Art
- Nanterre Télévision - NTV
- Universciné (festival de cinéma, de court-métrage)
- ¡MUÉVETE!
- Association catholique des étudiants de l'université Paris X Nanterre
Autres associations
- APTEOR: Association de Psychologie du Travail, Ergonomie et Orientation
- Association Lame de Fond
- Article X, représentation des étudiants en droit et offre de divers services aux étudiants.
- Conception Ouest , la Junior-Entreprise de l'université créée en 1985 et agrée par la Confédération Nationale des Junior-Entreprises dès 1986.
- MBDE/erasmus (étudiants en droit).
- Ski Club Paris X
- L'AMJN (Association des masters juridiques de Nanterre) : a pour but la représentation et la promotion des étudiants en 3e cycle de droit (années 2000).
- Contrôle 2 G : a pour but de promouvoir les étudiants du master de contrôle de gestion.
- Objectif MSG-X : promeut les étudiants et la notoriété de la maîtrise de sciences de gestion MSG.
- AmphiBix : anime la vie étudiante et plus particulièrement celle des étudiants en cursus bi-disciplinaires éco-langue et droit-langue
- Integrasmus : aide à l'intégration des étudiants en programme Erasmus sur le campus et aide aux étudiants souhaitant partir en programme Erasmus
- IUP X : anime la vie étudiante, en particulier celle de l'IUP ingénierie du management.
- FIDIX (Association du Master de Gestion Financière) : assure la promotion des étudiants du Master/DESS de Gestion Financière de l'université Paris X
Mouvements étudiants
Années 60
À partir de 1966, l'université se fait surtout remarquer comme le théâtre du développement des groupes d'extrême gauche. Le mouvement de 1968 démarre ainsi le 22 mars (mouvement du 22-Mars) par l'occupation de la tour administrative. L'université est surnommée Nanterre la rouge.
Années 70
L'agitation se poursuit, avec notamment plusieurs jours d'émeute en 1970 suite à la tentative de l'Administration d'autoriser la police à pénétrer sur le campus.
- Au printemps 1976, l'université est paralysée pendant trois mois par une grève nationale contre la réforme du second cycle. Les étudiants en économie obtiennent tous leur diplôme après avoir boycotté les examens.
- En 1978, les élections universitaires sont sabotées par des autonomes qui pillent le restaurant universitaire et incendient le local de l'UNEF.
Années 80
Des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'extrême droite. Au cours de l'un de ces affrontements, un militant d'extrême droite se tue en traversant une voie ferrée. En novembre 1986, l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet.
Années 90
- En novembre et décembre 1995, l'université est paralysée par une grève nationale pour l'augmentation du budget des universités.
- En 1997, le centre informatique de l'université est occupé pendant plusieurs semaines par des étudiants non-inscrits. Cette occupation entraîne la fermeture totale de l'université pendant deux jours. Le président est contraint à la démission. La nouvelle présidente est remplacée peu de temps après par André Legrand.
- En 1998, un groupe de chômeurs occupe durant plusieurs semaines l'un des amphithéâtres du bâtiment B. La même année, des étudiants sans-papiers font une grève de la faim durant trois semaines pour obtenir leur inscription.
- En 1999, les étudiants non-inscrits occupent pendant plusieurs semaines l'amphithéâtre du bâtiment D.
Années 2000
- En novembre 2000, les étudiants non-inscrits occupent durant une semaine le bureau du Centre d'Education Permanente situé au rez-de-chaussée du bâtiment G.
- Le 27 novembre 2002, l'occupation de la salle E 103 par une dizaine de chômeurs et d'étudiants entraîne l'intervention d'une cinquantaine de policiers sur le campus. Les occupants sont évacués et placés pendant quarante-huit heures en garde à vue.
- En février 2004, le mur du bâtiment D est entièrement détruit par les étudiants à l'occasion d'une manifestation contre la politique sécuritaire de l'université. Le président fait rapidement reconstruire le mur. Au mois de novembre, la seconde tentative de destruction est violemment réprimé par les vigiles de l'université. Plusieurs manifestants sont blessés. L'un d'entre eux, Sébastien Schifres, est accusé d'avoir participé à la destruction du mur et est emprisonné durant trois semaines à la prison de Nanterre. Il sera condamné à 5 000 euros de dommages et intérêts.
- En 2006 : Des manifestations ont lieu depuis février, à l'université et dans Paris, contre le projet du Contrat première embauche (CPE). Une mobilisation dans la faculté de Nanterre se met en place par le biais d'assemblées générales, qui conduit aux blocages de certains bâtiments et à l'occupation des locaux[8]. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par les étudiants grévistes paralyse l'ensemble de la faculté et des tensions naissent obligeant les forces de l'ordre a intervenir, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les grévistes et non grévistes. De ce fait, celle-ci est fermée sur décision du président M. Olivier Audéoud pour une durée indéterminée. L'université est officiellement fermée du 14 mars au 28 mars. Le 24 avril, la reprise des cours devient effective.
Personnalités
Enseignants
Voir la catégorie : Enseignant de l'université Paris X Nanterre
Sciences économiques
- Michel Aglietta, professeur de sciences économiques, l'un des fondateurs de l'école de la régulation, membre du cercle des économistes.
- Agnès Bénassy-Quéré, professeure de sciences économiques, membre du cercle des économistes.
- Philippe Dessertine, professeur de finance et de gestion, directeur du CEROS et de l' IHFI ("Institut de haute finance", groupe IFG membre du GPF).
- Olivier Favereau, professeur de sciences économiques, l'un des fondateurs de l'école de convention.
- Gilbert Abraham-Frois, professeur de sciences économiques
- Gunther CAPELLE-BLANCARD, professeur de sciences économiques
- Dominique Jacquet, Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, diplômé de l'INSEAD, professeur de finance et de gestion
Mécanique
- Olivier Polit, professeur de mécanique à l'UFR SITEC. Directeur de l'UFR SITEC.
- Bruno Million, professeur de génie mécanique à l'UFR SITEC. Responsable du Master 1 Mécanique et ses couplages et du Master 2 EESC.
- Philippe Vidal, professeur de mécanique à l'UFR SITEC. Responsable du Master 2 Mécanique et ses couplages.
- Laurent Gallimard, professeur de mécanique à l'UFR SITEC.
Electronique
- Frédérique Gadot, professeur d'électronique à l'UFR SITEC. Responsable du Master 2 EESC.
- André De Lustrac, professeur d'électronique à l'UFR SITEC. Ancien directeur de l'UFR SITEC.
- Philippe Forster, professeur d'électronique à l'UFR SITEC.
Droit
- André Legrand, professeur de droit public, président honoraire de l’université.
- Daniel Borrillo, maître de conférences de droit privé.
- Francis Caballero, chargé de cours de droit pénal.
- Guy Carcassonne, professeur de droit constitutionnel.
- Danièle Lochak, professeur de droit public (spécialisée en droit des libertés fondamentales).
- Alain Pellet, professeur de droit international.
- Michel Troper, professeur de droit public (spécialisé en théorie du droit).
- Marie-Jeanne Campana, professeur de droit privé
- Antoine Lyon-Caen, professeur de droit social et à l'École des hautes études en sciences sociales
- Jean-Marc THOUVENIN, professeur de droit public (spécialisé en droit communautaire)
- Yves Guchet, professeur émérite de droit public
- Pierre Brunet, professeur de droit (théorie du droit)
- Jean-Pierre Poly, professeur d'histoire du droit
- Géraud de Geouffre de La Pradelle, professeur de droit (droit privé, droit international)
Histoire
- Henry Rousso, professeur d'histoire.
- Stéphane Courtois, professeur d'histoire
- Bruno Dumézil, maître de conférences en histoire médiévale.
Sociologie
- Alain Caillé, professeur de sociologie, fondateur de la revue du MAUSS.
- Patrick Cingolani, professeur de sociologie.
- Philippe Combessie, professeur de socio-anthropologie du monde contemporain.
- Maria Cosio, professeur de démographie
- Bernard Friot, professeur de sociologie.
- Anne Raulin, professeur de sociologie urbaine.
- Shmuel Trigano, professeur de sociologie des religions.
- François Vatin, professeur de sociologie.
Ethnologie
- Georges Augustins, professeur d'ethnologie
- Philippe Erikson, MC d'ethnologie
- Olivier Herrenschmidt, professeur émérite d'ethnologie
Lettres
- Thomas Clerc, professeur de littérature française.
- Jacques Martineau, professeur de littérature française.
- Jean-Michel Maulpoix, professeur de lettres (spécialisé en poésie moderne)
- Benoît Conort, professeur de lettres
Philosophie
- Michel Nebenzahl, professeur de philosophie.
- Alain Milon, professeur de philosophie.
- Stéphane Haber, professeur de philosophie.
Sciences Psychologiques et Sciences de l'Éducation
- Claudine Blanchard-Laville, professeur de sciences de l'éducation.
- Philippe Carré, professeur en sciences de l'éducation et directeur du Centre de recherche éducation et formation (CREF) EA1589.
- Serge Tisseron, professeur de psychopathologie et de psychologie clinique, membre titulaire du LASI (Laboratoire de psychopathologie psychanalytique des Atteintes Somatiques et Identitaires).
Sciences politiques
Anciens enseignants
Voir la catégorie « Enseignant de l'université Paris X Nanterre »
- Gabrielle Althen (Colette Astier), professeur de littérature comparée.
- Maurice Allais, « Prix Nobel » d'économie en 1988.
- Didier Anzieu , professeur de psychologie.
- Pierre Ayçoberry , histoire contemporaine
- Étienne Balibar, professeur de philosophie.
- Jean Baudrillard, professeur de sociologie.
- Colette Beaune, professeur d'histoire médiévale.
- Jacky Beillerot, professeur sciences de l'éducation.
- Alain Benabent, professeur émérite de droit des obligations.
- Carmen Bernand, anthropologie/ethnologie.
- Jean-Jacques Becker, historien.
- François Billacois , histoire moderne .
- André Blanc, professeur de géographie .
- Henri Bresc, histoire médiévale.
- Guy Burgel, professeur d'urbanisme/géographie.
- Jean Canavaggio, professeur d'espagnol.
- Matty Chiva, professeur de psychologie.
- François Crouzet , professeur d' histoire contemporaine .
- Michel Crozier, professeur de sociologie, 1967-1968.
- Emmanuel Decaux, Professeur de droit public (1980-1988 et 1992-1999)
- Jeanne Favret-Saada, anthropologie/ethnologie
- Jean Foyer , ancien garde des sceaux
- Olivier de Frouville, Professeur de droit public (2002-2006).
- Jeanne Gaillard , histoire contemporaine .
- Pierre Goubert, professeur d'histoire moderne (1964-1968)
- Gilles J. Guglielmi professeur de droit public, 1997-2003
- Jacques Heers , professeur d' histoire médiévale .
- Isaac Joseph, professeur de sociologie.
- Jack Lang, professeur de droit, 1986-1988 et 1993-1999.
- Christine Lagarde, professeur de droit, actuellement ministre des Finances
- Henri Lefebvre, professeur de sociologie.
- Claude Lepelley, professeur d'histoire ancienne, 1984-2002.
- Emmanuel Lévinas, professeur de philosophie, 1967
- Pierre Lévy, professeur de sciences de l'éducation
- Robert Mandrou , professeur d' histoire moderne (1968-1980)
- Pierre Mélandri, historien.
- Jacques Pimpaneau, anthroplogie/ethnologie.
- René Rémond, professeur d'histoire du XXème siècle, doyen et premier président de la nouvelle université Paris X Nanterre de 1970 à 1976, membre de l'Académie française.
- Paul Ricœur, professeur de philosophie, 1966-1970.
- Pierre Riché , professeur d' histoire médiévale .
- Jean-Pierre Rioux, historien.
- Jacques Roubaud, professeur de mathématiques.
- Marshall Sahlins, anthropologie/ethnologie, 1968-1969.
- Danièle Sallenave, professeur de lettres modernes.
- Martine Segalen, socio-anthropologie du monde contemporain (Martine Segalen dirige aujourd'hui la revue Ethnographie française).
- Jean-François Sirinelli, historien.
- Dan Sperber, anthropologie/ethnologie.
- Dominique Strauss-Kahn, professeur de sciences économiques, co-directeur du DESS "Banque Finance et Assurance" de 1981 à 1995. Il est aujourd’hui Président d’Honneur du Conseil de Perfectionnement du Master II BFA.
- Jacques Valier, professeur émérite d'histoire de la pensée économique.
- Anne Zink , histoire moderne .
Quelques anciens étudiants connus
- Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, considéré comme proche de Jacques Chirac et Conseiller de François Pinault sur le Palazzo Grassio.
- Olivier Blanchard, chef économiste au Fonds monétaire international, Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
- Olivier Besancenot, militant de la LCR, candidat à l'élection présidentielle française de 2002 et 2007, licence d'histoire.
- Estelle Binant, Conservatoire National des Arts et Métiers.
- Vincent Bolloré, président du Groupe Bolloré et 451e fortune mondiale
- Élodie Bouchez, actrice
- Chantal Brunel, parlementaire français, (étude de sociologie, licence de lettres)
- Guy Carcassonne, spécialiste de droit constitutionnel.
- Daniel Cohen, économiste chroniqueur au journal Le Monde, animateur d'une émission sur la radio France Culture.
- Daniel Cohn-Bendit, principal meneur de Mai 68 interdit du territoire national jusqu'en 1978, député européen.
- René Côté[9], Doyen de la faculté de droit de l'UQAM, (Doctorat en droit 1998)
- Olivier Duhamel, spécialiste de droit constitutionnel et homme politique (Parti socialiste), ancien député européen.
- Olivier Favereau, professeur de sciences économiques, (3ème cycle en Finances Publiques en 1982)
- Pierre Goldman, militant communiste révolutionnaire, assassiné en 1979 par les GAL.
- Bruno Gollnisch, ancien député, député européen, cadre du Front national.
- Brice Hortefeux, Ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement (Maitrise de droit public 1984)
- Christine Lagarde, Ministre de l'économie, des finances et de l'emploi. (DESS droit social)
- Danièle Lochak, Ancienne présidente du GISTI, professeur de droit public.
- Jeanne Mas, chanteuse, titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées
- Audry Maupin, militant autonome, mort au cours d'une fusillade avec la police en 1994.
- Françoise de Panafieu, femme politique, députée-maire (UMP) du XVIIe arrondissement de Paris obtient une licence de sociologie à Nanterre.
- Florence Rey, militante autonome, emprisonnée depuis 1994.
- Guillaume Richard, Spécialiste de la question de l'écriture, dirige une troupe de théâtre aux cotés de Michel Nebenzahl.
- Nicolas Sarkozy, Président de la République, maîtrise de droit privé en 1978.
- Jean-Pierre Stirbois, ancien cadre du Front national, élu député des Hauts-de-Seine en 1986.
- Marie-France Stirbois, ancienne cadre du Front national, ancienne député, seule députée FN à siéger à l'Assemblée nationale entre 1989 et 1993.
- Pierre Lellouche, avocat et homme politique français
Informations utiles
- 200 avenue de la République - 92001 - Nanterre Cedex
- Téléphone : + 33 (0)1 40 97 72 00
- Télécopie : + 33 (0)1 40 97 75 71
Filmographie
- La Chinoise, 1967.
- Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), 1996.
- L'Auberge espagnole, 2002, en tant qu'université de départ de Xavier.
- Yann Corbon, Le Mur, 2006.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Site officiel de l'université de Paris 10
- Site officiel de l'IUT de Ville d'Avray / St-Cloud
- Site officiel de l'UFR SITEC
Notes et références
- ↑ Selon le décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et la circulaire n°2006-202 du 8-12-2006
- ↑ Nom d’usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d’administration en 2007.
- ↑ www.ens-lyon.fr/web/pj/classement_Institut_Montaigne.pdf
- ↑ EPA-Seine Arche - Les enjeux du projet
- ↑ Voir notamment "Choisir la meilleure fac de droit" dans l'express" ou encore sur l'étudiant et plus généralement sur le site du CNU le tableau de notation complet
- ↑ Numéro spécial université (31/05/2007) "Plus de 800 questionnaires détaillés nous ont été retournés : suivi des diplômés, durée moyenne de recherche d'emploi, salaire de sortie, type d'emploi occupé, secteurs d'embauche, associations d'anciens, partenariats entreprises, autant de données que ne valorisent d'habitude que les grandes écoles. Elles nous ont servi à sélectionner et à mettre en ligne plus de 450 programmes remarquables. L'exercice a permis de dessiner une petite géographie subjective des universités les plus réactives. Sur le podium des meilleures pourvoyeuses de pépites, on trouve Paris-I, Lyon-I, Paris-V, Paris-IX, Paris-II et Paris-X, suivies de près par Marne-la-Vallée, Tours et Grenoble-I." (Présentation en ligne : http://enseignement.nouvelobs.com/article.html?id=345864&mag=obs) et voir aussi Le Nouvel Obs Etudiants n° 6 - Spécial « Pépites de la fac »
- ↑ L'article du Nouvel Obs: Les diplômes qui donnent du travail
- ↑ CPE : à Nanterre, le blocage divise
- ↑ http://www.er.uqam.ca/nobel/fspd/IMG/pdf/CVRCote.pdf
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