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SUD Étudiant
SUD Étudiant est un syndicat étudiant français fondé en 1996, membre de l'union syndicale Solidaires, se revendiquant du syndicalisme de lutte et de transformation sociale parfois classé à l'extrême-gauche[1]. Il revendique des principes d'autogestion, d’anti-capitalisme, d'anti-fascisme, s'oppose à toutes les formes de discriminations (racisme, sexisme[2], homophobie...) et d'inégalités.
En 2006, le syndicat revendiquait environ 600 membres[réf. nécessaire]. Il n'a jamais obtenu de siège dans les instances étudiantes nationales et n'est donc pas une organisation étudiante représentative, même si en 2008, il est passé à deux voix d'avoir un élu au CNESER[3].
Logo de SUD étudiantContexte général Champs d'action défense des intérêts matériels et moraux des étudiants Zone d'influence Enseignement supérieur - France Fiche d’identité Forme juridique Loi de 1901 Fondation 1996 (1999 pour la fédération) Structure Fédération Siège central 25-27 rue des Envierges
75020 ParisOrigine mouvement social de novembre-décembre 1995 Méthode Syndicalisme de lutte Financement cotisations des syndicats membres Membres 600 revendiqués[4] Présomption
de représentativiténon représentatif Slogan Pour une université laïque, publique, gratuite, démocratique et ouverte à tous. Site internet www.sud-etudiant.org Sommaire
Historique
Les premiers syndicats SUD Étudiant furent créés en 1996 (suite au mouvement social de novembre-décembre 1995), dans l'esprit du syndicalisme de lutte.
Ils furent crées principalement à partir de membres des coordinations étudiantes de 1995 mais aussi de militants dissidents de l'UNEF-SE[5], de militants d'Alternative Libertaire et de militants de la LCR[6](sans que jamais les quelques membres de ces deux organisations soient là comme membre de ces structures[7]).
Le premier syndicat SUD Étudiant est celui qui s'est monté sur l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne puis sur Sciences Po et Rennes.
Les samedi 6 et dimanche 7 mars 1999 à Paris, ils s'organisent en fédération nationale et rejoignent l'Union syndicale Solidaires.
En 2006 et 2008, l'organisation est très active dans les mouvements contre la loi pour l'égalité des chances et contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, deux lois auxquelles SUD Étudiant s'oppose fortement.
La loi LRU
Lors du vote de la loi LRU en 2007, SUD Étudiant a été très actif dans le mouvement de contestation[8]. Le syndicat, avec d'autres organisations politiques et syndicales[9] et beaucoup de personnes non membres d'une organisation a ainsi organisé la mobilisation et souvent le blocage de nombreuses universités en participant fortement aux coordinations étudiantes au début du mouvement[10]. Les organisations se sont réunies au sein du collectif national « Collectif Contre l’Autonomie des Universités ». Certains observateurs, notamment du GERME, estiment que SUD étudiant[11] est à l'origine du mouvement anti-LRU[12].
Il s'est, en accord avec les coordinations nationales[13], opposé aux votes à bulletins secrets qu'ont tenté d'organiser quelques directions d'universités[14]. SUD Étudiant a invoqué la nécessité absolue de non-ingérence des directions d'université dans les AG. Marc Gontard, président de l'université Rennes II, a accusé le syndicat et d'autres organisations de manipulations lors des assemblées générales[15]. Il accuse également des militants du syndicat d'avoir incité des étudiants à user de violences à l'endroit des non-grévistes[16]. Malgré l'échec du mouvement, le syndicat fut parmi les derniers à maintenir les actions contre la loi LRU[17], conformément aux décisions et dans le cadre des assemblées générales[8] dont la légitimité fut parfois controversée par des opposants au mouvement. SUD Étudiant reconnaissait la souveraineté des assemblées générales, ce qui ne fut pas le cas de toutes les organisations étudiantes[18].
Organisation
Structure administrative
Comme les autres syndicats étudiants français, SUD Étudiant n'est pas un syndicat au sens juridique du terme mais une association loi de 1901. Il ne leur est pas juridiquement possible de se structurer en syndicat puisque le statut d'étudiant ne le permet pas[19] (toutefois la loi reconnait dans le Code de l'éducation les libertés syndicales étudiantes[20]), mais ils adoptent néanmoins cette dénomination car c'est la démarche suivie et non le statut juridique qui importe le plus a leurs yeux.
La fédération fédère des syndicats locaux (juridiquement des associations loi de 1901) réparties sur l'ensemble du territoire français.
Ses statuts ont pour but de privilégier un fonctionnement au caractère autogestionnaire et anti-bureaucratique.
Les syndicats locaux comme la fédération n'ont ainsi ni dirigeants ni hiérarchie interne.
Afin de réaliser les tâches administratives il existe des fonctions de secrétaires fédéraux qui n'exercent que les missions qui leur sont remis par mandat pour remplir des tâches spécifiques (trésorerie, porte-parolat...), appliquer les orientations adoptées en congrès[21] ou les décisions courantes prises en conseils fédéraux[21]. Ceux-ci ne peuvent pas exercer de responsabilité dans un parti politique conformément à l'esprit de la Charte d'Amiens à laquelle souscrit SUD étudiant.
Le congrès a lieu tous les deux ans et les conseils fédéraux quatre fois par an.
Selon les sites universitaires, un syndicat local peut regrouper les étudiants de plusieurs universités ou bien d'une seule, en fonction de la proximité des universités et de leur taille.
Toutes les décisions sont prises par l'ensemble des militants en accord avec les statuts de l'organisation. La recherche du consensus[22] étant privilégiée par rapport au vote afin d'éviter l'opposition entre une majorité et une minorité.
Afin d'éviter la surreprésentation des étudiants issus des universités parisiennes, situation courante dans les organisations nationales, il est décidé que les étudiants parisiens ne constitueraient que la moitié au plus des secrétaires fédéraux.
Activité
SUD Étudiant apporte au quotidien son aide aux étudiants en difficulté par exemple quand ils sont confrontés à des problèmes d'inscription, de titre de séjour, de bourses, de logement...
A coté de cette activité, le syndicat a pour objectif de résoudre les problèmes sur la durée afin de dépasser les solutions individuelles. Cela passe par le volet revendicatif via les conseils centraux des universités ou les conseils d'administration des CROUS mais pas seulement. Le syndicat croit en la mobilisation de la population étudiante comme moyen de faire changer les choses.
Le syndicat exerçant souvent un rôle de représentation des étudiants dans les conseils centraux des universités, de certaines composantes ou au niveau du CROUS, il a développé une démarche d'information et de consultation des étudiants afin de permettre la prise de décision au niveau le plus large possible (même si cette prise de décision collective est complexe a organiser).
Le syndicat réalise aussi des activités festives et culturelles sur les campus universitaires, le plus souvent autour de questions militantes.
Textes et principes fondateurs
Le syndicat se donne pour textes fondateurs les chartes d'Amiens (référence théorique du syndicalisme en France) et de Grenoble (texte qui fonde le syndicalisme étudiant).
En plus des principes énoncés dans son nom (Solidaires, Unitaires, Démocratiques[23]), l'organisation défend les principes d'autogestion, d’anti-capitalisme, d'anti-fascisme, de laïcité et se bat contre toutes les formes de discriminations (racisme, sexisme, homophobie...) et d'inégalités. Elle défend le principe d'un enseignement supérieur émancipateur.
Selon les principes de fonctionnement de SUD étudiant définis notamment dans les textes de congrès, le syndicat estime que les assemblées générales (AG) sont le processus de prise de décision le plus démocratique possible en période de mobilisation. De même, sur le plan national, les militants de SUD se battent pour la mise en place d'une coordination réunissant des représentants de chaque ville portant les mandats de leurs AG locales, et dotée de porte paroles nationaux élus, afin que le mouvement étudiant puisse s'exprimer en totale indépendance des organisations et ne souffre d'aucune récupération politique. L'accent est mis sur la nécessité de s'investir dans les luttes et de défendre l'auto-organisation des luttes. Toutefois, par souci d'efficacité et d'honnêteté, le syndicat SUD Étudiant ne se dissout pas dans la lutte: il continue à exister avec ses positions et revendications propres, il est force de proposition dans les AG où il se fixe comme objectif premier de défendre la démocratie (5eme congrès), ses membres continuent de se réunir régulièrement.
Membre de l'Union syndicale Solidaires
Union syndicale Solidaires Cette série est liée à la série
Syndicalisme
Solidaires Assurances
Solidaires Justice
Solidaires Transport
Solidaires Douanes
Solidaires CCRF & SCL
SPASMET Solidaires
SUD Aérien
SUD Emploi
SUD Autoroutes
SUD Banques
SUD Caisse d'Épargne
SUD CDC
SUD Centrale MINEFI
SUD Chimie
SUD Culture
SUD Collectivités Territoriales
SUD Éducation
SUD Étudiant
SUD Fnac
SUD INSEE
SUD Lycées
SUD Michelin
SUD PTT
SUD Rail
SUD Recherche EPST
SUD Renault
SUD Santé-Sociaux
SUD Travail - Affaires sociales
SUD Trésor
SUD VPC
SUNDEP Solidaires
SUPPer
SNABF Solidaires
SNJ
SNUI
SNUPFEN
SUIModifier SUD Étudiant est membre, avec notamment les autres syndicats SUD (Solidaires, Unitaires, Démocratiques), de l'Union syndicale Solidaires, ce qui en fait le seul syndicat étudiant membre d'une union syndicale[24].
Selon SUD étudiant, le but de cet engagement interprofessionnel est de rechercher une convergence des luttes en inscrivant les questions estudiantines dans des problématiques plus globales. Par ailleurs, cela permet aussi une mutualisation des moyens (locaux, tirage de tracts et d'affiches).
Ainsi, SUD étudiant participe aux actions de l'union syndicale Solidaires (Collectif national pour les droits des femmes, ATTAC, RESF...) et s'implique aussi dans des conflits ne concernant pas exclusivement les étudiants (réforme Fillon des retraites, AGCS, TCE, CPE/LEC...).
Relations intersyndicales
SUD Étudiant affirme que l'indépendance syndicats/partis est un principe essentiel pour Solidaires comme pour SUD Étudiant et donc que le syndicat s'inscrit dans une démarche syndicale, et non politicienne. L'article 13 de ces statuts stipule qu'un adhérent à SUD Étudiant ne peut pas se présenter sur une liste électorale politique au titre de son appartenance syndicale (voir la partie Structure administrative pour ce qui concerne les secrétaires fédéraux).
Toutefois, l'organisation radicale est parfois considérée comme proche de l'extrême-gauche par la presse dans des articles qui ne lui sont pas spécifiquement dédiés[25]. D'autres articles le qualifient plutôt de radical[26]. Pour sa part, le syndicat se définit lui comme un syndicat de lutte.
Le syndicat a de nombreux points de convergence avec la FSE, avec qui il a fait liste commune aux élections CNESER de 2002, 2006 et 2008. Des discussions relatives à une fusion ont été menées, pour le moment sans succès.
Par ailleurs, il arrive que SUD Étudiant mène des actions communes avec l'UNEF, la FSE, la CNT, des syndicats d'enseignants ou de personnels ou encore d'autres organisations, lorsque les revendications sont communes. Il lui arrive de produire des tracts unitaires et de mener des actions communes.
En raison de ses positions, il entretient des relations houleuses avec les organisations étudiantes antisyndicales[27] de droite comme l'UNI ou le RED. Les relations sont moins mauvaises avec la Cé sans être cordiales. Elles sont souvent un peu meilleures avec l'UNEF bien que les méthodes et les valeurs soient assez différentes. Les rapports sont en général bons avec la FSE ou la CNT.
Audience et représentativité
Article détaillé : Représentation étudiante au CNESER.Du fait de ces résultats électoraux insuffisant au CNESER et au CNOUS, l'organisation n'est pas considérée représentative par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.[28] du fait de ses trop faibles résultats électoraux lors de ces 2 élection nationales indirectes[29].
En 2002, SUD Étudiant avait présenté une liste commune au CNESER avec la FSE afin d'élargir sa représentation, totalisant 7,05 % (119 voix).En 2004, SUD Étudiant rassemble sur son seul nom 4,66 % (88 voix) des suffrages et la FSE 2,65 % (50 voix).
En 2006, la liste commune SUD Étudiant/FSE a obtenu 68 voix soit moins de voix que la seule liste SUD Étudiant lors des précédentes élections.
En 2008, la liste commune SUD Étudiant/FSE a obtenu 131 voix revenant ainsi à son étiage électoral classique après les mauvais résultat de 2006. SUD étudiant a toutefois accusé le scrutin d'être entaché d'irrégularités aux dépens de sa liste commune avec la FSE[30]. Les deux organisations ont saisi à ce propos le tribunal administratif[31]. La liste PDE conteste elle aussi la sincérité de ce scrutin[32].
Évolution des résultat électoraux de SUD Étudiant au CNESER (en voix) Liste 2002 2004 2006 2008 SUD Étudiant - 88 (4,66%) - - FSE - 50 (2,65%) - - SUD + FSE 119 (7,05%) - 68 (3,5%) 131 (6,5%) SUD Étudiant n'a jamais obtenu d'élu au sein des instances nationales (CNOUS ou CNESER) du fait de ses faibles scores. La fédération affirme être implantée dans plus de la moitié des universités[33].
Le syndicat ne se présente pas systématiquement aux élections sur les campus où il est implanté, et au niveau national la fédération reste bien moins médiatisée que l'UNEF.
Positionnement
Dépendance économique des étudiants
- Amélioration du système d'attribution des bourses en augmentant les montants, en élargissant la grille, en remplaçant les paliers par un système progressif, et en réduisant les délais de versement[34].
- Meilleure protection des étudiants salariés, que ce soit hors de leur cursus (horaires adaptés) ou dans le cadre de stages (conditions de travail garanties).
- Projet de «salaire social étudiant»[35], inspiré des travaux de Bernard Friot pour tous ceux qui suivent une formation en vue d'un premier emploi, financée par des cotisations salariales (modèle des retraites) plutôt que par des impôts (modèle des bourses, que le salaire social devrait remplacer à terme) dans le but de favoriser l'autonomie financière des étudiants et de lutter contre la précarité[36] qui conduit parfois à la prostitution[37]. Cette approche diffère d'autres projets d'autonomie financière des étudiants d'autres organisations étudiantes qui en général reposent sur l'impôt, toutefois le syndicat étudiant québécois ASSÉ avance aussi cette revendication.
- Construction massive de logement étudiant public (CROUS).
Rapports entre universités et entreprises
- Interdiction de la publicité pour des entreprises privées faite sur les campus par les universités elles-mêmes (association avec des banques, assurances, etc...).
- Rejet du financement privé des thèses qui placerait les doctorants en situation de dépendance par rapport à leurs sponsors, mettant en danger l'objectivité de leurs travaux ou sacrifiant la recherche fondamentale aux applications immédiatement profitables.
- Priorité au service public pour réaliser des activités comme l'entretien et le nettoyage des locaux et espaces verts, la sécurité des campus, les télécommunications, etc...
Structure des universités
- Attachement au caractère public et autogestionnaire de l'université.
- Intégration de la totalité de l'enseignement supérieur dans l'université.
- Suppression des écoles et instituts pour obtenir une organisation universitaire selon eux plus logique et disparition des dispositions dérogatoires de ces structures.
- Refus de l'autonomie des universités, qui serait génératrice d'une compétition qui ne profiterait qu'à un petit nombre de privilégiés au détriment des campus et des filières déconsidérées.
- Changement de la composition du conseil d'administration : 1/3 étudiant, 1/3 enseignant, 1/3 personnel technique et administratif (donc uniquement composé de membres de la communauté universitaire).
- Retour à un conseil d'administration à au moins 60 membres (avant la loi LRU ils critiquaient le nombre, pour eux trop faible, de représentants).
- Création d'une fédération universitaire en remplacement du CNESER avec changement du processus électif et compétences très élargies[38].
- Suppression des frais d'inscription et refus de la sélection dans le but de garantir la liberté à chacun de suivre les études qu'il souhaite.
- Rattachement direct du régime étudiant à la sécurité sociale pour mettre fin à la privatisation de la protection sociale via la concurrence des mutuelles. Création de crèches sur les campus, développement de la médecine préventive universitaire.
- Un financement d'état à la hauteur des besoins.
- Mise en place de plans d'économie de flux (eau, énergie, papier...), développement des transports doux, recyclage et construction suivant les principes HQE.
Enseignements
- Promotion de l'esprit critique dans les enseignements et d'enseignements où l'étudiant est actif.
- Couplage enseignement/recherche fort.
- Dénonciation des contenus établis par des intervenants privés pour répondre à leurs besoins précis immédiats, au détriment de formations plus complètes.
- Refus de la logique de stage systématique dans les formations (sans que ce soit un refus systématique).
- Création de modules de droit du travail dans toutes les formations[39].
- Promotion des logiciels libres et de l'interopérabilité pour que les étudiants ayant besoin d'outils informatiques soient moins dépendants de licences payantes et restrictives.
- Critique de la semestrialisation jugées peu pédagogique et en particulier de la semestrialisation partielle (2 semestre par année universitaire mais les semestres restent paires ou impaires, il est donc impossible a un étudiant ratant un semestre de le suivre immédiatement).
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Valeurs actuelles - La sarabande de l'extrême gauche - 16/11/2007
Le Figaro - Tolbiac bloqué par des étudiants d'extrême gauche - 14/10/2007
Forum des républicains sociaux - Loi Pécresse sur l'Autonomie des Universités
Faible mobilisation des anti-sarko - 16/07/2007 - ↑ Rubrique Antisexisme du site fédéral
- ↑ Au terme de la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation
- ↑ chiffre de 2006
- ↑ proche du PCF
- ↑ la majorité des JCR choisissant alors l'existence au sein de l'UNEF dans une minorité lutte de classe
- ↑ Il n'est pas rare que des militants syndicaux aient des engagements politiques et vice-versa. La majorité des militants syndicaux n'en ont pas même si la proportion est probablement plus importante que dans la population générale. Il n'y a là rien de spécifique à SUD étudiant. Cela ne veut pas dire que leur action syndicale soit le fruit de consignes émanant de leur parti. Dans certains syndicats fortement attachés à la Charte d'Amiens comme SUD Étudiant, un tel comportement serait jugé inadmissible
- ↑ a et b Au cœur de notre syndicalisme : l'avenir de l'université et la démocratie
- ↑ JCR, JC, la tendance TUUD de l'UNEF, la FSE, une partie du SNESUP et de la CGT, la CNT et des petits groupes anarchistes
- ↑ Libération - Mouvement étudiant: comment l'Unef a raflé la mise - 19/11/2007
- ↑ avec la FSE par le biais du CECAU (Collectif Étudiant Contre l'Autonomie des Universités)
- ↑ «Le climat social pourrait renforcer la contestation étudiante»
- ↑ Appel de Lille de la Coordination Nationale Étudiante
- ↑ nouvelobs.com - Les cours reprennent progressivement à Rennes II - 23/11/2007 et nouvelobs.com - Rennes 2 : 73,6% des étudiants contre le blocage - 25/11/2007
- ↑ Ouest France - A Rennes 2, une manipulation organisée - 26/11/2007
- ↑ nouvelobs.com - Interview de Marc Gontard (Président de l'université Rennes II) - 14/11/2007
- ↑ Société Loi Pécresse : «Sud-étudiant fera tout pour que le mouvement reparte après les partiels»
- ↑ l'UNI luttait contre les AG, la Cé, la Fage et Pde étaient en dehors du mouvement, l'UNEF était divisée en fonction des tendances. La CNT et la FSE les soutenaient pleinement[réf. nécessaire]
- ↑ Ils peuvent se syndiquer dans un syndicat au sens juridique du terme s'ils exercent une activité salariée en même temps que leurs études mais pas en tant qu'étudiants.
- ↑ article L-712-6
- ↑ a et b . Le congrès comme les conseils fédéraux sont ouverts à tous les militants, mais sont, entre autres pour des raisons de coût de transport, constitués de délégués mandatés par leurs syndicats respectifs.
- ↑ SUD Étudiant comment ça fonctionne ?
- ↑ La structure Solidaire Unitaire Démocratique, SUD Étudiant
- ↑ la CNT syndique étudiants et salariés de l'éducation dans une même structure et la Cé est liée à la CFDT (Site de la Cé - Le contrat d’association Cé / CFDT - 10/03/2004), mais sans en être formellement membre
- ↑ « les militants et sympathisants de différents mouvements d'extrême gauche – SUD-étudiants » dans l'article "Agitation persistante dans une dizaine d'universités contre la loi sur l'autonomie" par Luc Cédelle, édition du 31 octobre 2007, « De petits syndicats d'extrême gauche, Sud » dans l'article "Tolbiac bloqué par des étudiants d'extrême gauche" par MARIE-ESTELLE PECH, édition du 10 mai 2007, « Alors que SUD-étudiant et FSE, organisateurs des AG d'hier et proches de l'extrême gauche » dans l'article "Les manifestations anti-Sarkozy se poursuivent" 10 mai 2007 + « Les leaders étudiants restent dans la sphère d'influence du PS », Isabelle Mandraud et Caroline Monnot, Le Monde, 8 février 2006 : « il faut également ajouter SUD étudiant dans laquelle se retrouvent des jeunes de la LCR ainsi que des libertaires ».
- ↑ [1]
- ↑ l'UNI dans ses brochures distribuées sur les universités critique régulièrement ce qu'il considère comme la toute puissance des syndicats et appelle a lutter contre. De la même façon, le RED dénonce une mainmise syndicale sur l'université ([2])
- ↑ Au terme de l'article 13 de la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation
- ↑ En 2006, le syndicat revendiquait environ 600 membres et rassemblait 3,5% des votes aux élections du CNOUS sur une liste commune avec la FSE ce qui ne lui a pas permis d'obtenir de siège dans les instances étudiantes nationales.
- ↑ Vent de fraude aux élections du CNESER, Plusieurs élus sur les listes Sud Étudiant ou FSE ont vu leur boite aux lettres fracturées, et beaucoup d'autres n'ont tout simplement pas reçu leur matériel de vote selon une dépêche de l'AEF du 18 juillet 2008
- ↑ Élection au CNESER : SUD étudiant et la FSE refusent de passer l'éponge
- ↑ Elections CNESER 2008 : PDE confirme sa progression
- ↑ La liste des syndicats locaux sur le site fédéral
- ↑ Un article de SUD étudiant Lille sur le rapport Wauquiez, un article sur le même thème sur le site fédéral
- ↑ Un article sur le salaire social sur le site de SUD étudiant Lille
- ↑ Situation sociale des étudiants, sur le site de SUD étudiant
- ↑ SUD Étudiant est le premier syndicat étudiant à avoir soulevé le problème de la prostitution étudiante en France. Il a cité une fois sur un tract local sur la précarité étudiante le chiffre de 40 000 étudiants se prostituant (en reprenant sans vérifier ce chiffre issu d'un syndicat montpelliérain, le SEUL, disparu depuis, cette donnée approximative a été fortement reprise par la presse écrite sans que ce soit une volonté du syndicat. En fait, aucune étude statistique n'a pour le moment évalué précisément l'ampleur du phénomène.
- ↑ Démocratie et autogestion dans l’enseignement supérieur
- ↑ Profession de foi - Lille1 - Mai 2008
Articles connexes
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