- Tramway de Royan
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Tramway de Royan 
Situation Royan Type Tramway Entrée en service 1890 Fin de service 1945 Longueur du réseau 16 Lignes 3 Écartement des rails 600 mm Propriétaire Société Decauville modifier 
Le tramway de Royan est le nom de l'ancien chemin de fer ayant fonctionné entre 1890 et 1945 à Royan, dans le département de la Charente-Maritime.
Les lignes formaient un réseau de 16 kilomètres reliant le centre-ville aux communes environnantes.
Le tramway est exploité par deux sociétés concurrentes:- la société Decauville
- la société du Tramway de la Grande-Côte à Royan.
Anéanti lors des bombardements de 1945, il n'est pas remis en service à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Historique
De 1885 à 1890, les transports urbains de la ville sont composés d'un omnibus à cheval qui relie différentes stations allant de Pontaillac au quartier du Parc[1].
En 1890, sous l'impulsion du maire de l'époque, Frédéric Garnier, un réseau de tramway est installé[2].
Le tramway de Royan
Le tramway de Royan au terminus de Pontaillac
Les travaux commencent le 26 juin 1890 et avancent très rapidement : dès le 27 juillet de cette même année, le premier tronçon est achevé, reliant le Grand Hôtel au quartier de Foncillon. Un mois plus tard, le 30 août, la cérémonie d'inauguration officielle est présidée par le ministre des travaux publics Yves Guyot[3].
La Compagnie des tramways de Royan
L'exploitation du réseau est confiée à la société Decauville à laquelle se substitue la Compagnie des tramways de Royan.
Une première extension du réseau en direction de Saint-Georges-de-Didonne est décidée peu après, cependant le tramway n'atteint effectivement le centre de cette commune limitrophe de Royan qu'en 1905.
L'ensemble des lignes de la compagnie atteint 10 km.La Société du tramway de la Grande-Côte à Royan
Locomotive type 021T préservée en Angleterre et identique à celle des TRCette société se voit attribuer la concession d'une ligne entre Pontaillac et La Grande Côte via Saint-Palais-sur-Mer en 1897, d'une longueur de 6 km. Ce prolongement constitue la dernière tranche de travaux.
Le réseau atteint près de 16 kilomètres de longueur en 1905[4].
La société du tramway de la Grande-Côte à Royan est absorbée en 1903 par la compagnie des tramways de Royan.Ligne de La Grande Côte à Ronce-les-Bains
Une ligne de La Grande Côte à Ronce-les-Bains a été concédée à l'administration des Eaux et Forêts. Elle est louée en 1924 à la compagnie TR. L'écartement des rails, initialement de 1 mètre est alors ramené à 60cm.
La Compagnie TR utilise des automotrices à essence Campagne pour desservir l'itinéraire. L'exploitation est abandonnée en 1940.
Le matériel roulant
031T Decauville, identique aux machines de Royan, préservée au Musée des transports de PithiviersLa traction du tramway était assurée par des locomotives à vapeur ;
- Mallet type 020-020T, 4 unités circulent en 1891 puis sont vendues au chemins de fer du Calvados
- N° 1 à 8: 021T, Decauville et Weidknecht, poids à vide 7 tonnes
- N° 9 à 11: 031T, Weidknecht pour le tramway de la Grande Côte, poids à vide 10 tonnes
Le parc de voitures à bogies se constituait de baladeuses, entièrement ouvertes sur les côtés.
Six automotrices à essence construites par la maison "Campagne", circuleront sur la section de La Grande Côte à Ronce les Bains par la suite[5].
Le parc de voitures à bogies se constituait de baladeuses, entièrement ouvertes sur les côtés.
Exploitation
Durant la période estivale, des rames se succédaient tous les quarts d'heure, de huit heures à vingt heures.
Le tramway sera définitivement abandonné lors de la reconstruction de la ville, à une époque où ce mode de transport apparaissait comme dépourvu d'avenir.
Sources
Notes et références
- Le Tramway du Parc, site mentionné en lien externe
- Bernezac communication, « Royan, de la mode des bains de mer à la guerre 39-45 en passant par "La Belle Epoque" et les "années folles" » sur http://www.bernezac.com. Consulté le 9 juillet 2011
- Yves Delmas, Royan, Diffusé par l'auteur, 1991, 93 p., p. 60
- Les Chemins de Fer Secondaires de France : Département de Charente-Inférieure (devenu Charente-Maritime)., Facs, 2009. Consulté le 9 juillet 2011
- Alain Sacriste et Claude Bailhé, Poitou-Charentes au temps des promeneurs en canotier, Toulouse, éditions Milan, 1989, 131 p. (ISBN 978-2-86726-544-0), p. 53
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le Tramway de Royan, Mémoire du p'tit train de Saint-Trojan. Consulté le 9 juillet 2011
- Le Tramway forestier, Mémoire du p'tit train de Saint-Trojan. Consulté le 9 juillet 2011
- Le Tramway de la Grande Côte, Mémoire du p'tit train de Saint-Trojan. Consulté le 9 juillet 2011
- Le Tramway du Parc, Mémoire du p'tit train de Saint-Trojan. Consulté le 9 juillet 2011
Catégories :- Ancien tramway de France
- Transport à Royan
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